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Gilets Jaunes, quel avenir pour le mouvement

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Message ajouté par Caez

Plusieurs centaines de signalements sur ce sujet. Si les débordements continuent, il sera définitivement fermé.

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il y a 46 minutes, zebusoif a dit :

 

Dans tous les cas il s'agit de reprendre le pouvoir à une petite élite qui se fiche éperdument de notre sors, et qui n'a pas d'autre légitimité que la coercion d'abord psychologique et ensuite physique lorsque ça ne suffit plus.

Alors celle là c'est énorme et symbolique de ta pensée. Le président et sa majo ont été élus et toi tu fa2un déni de démocratie totale... 

il y a 1 minute, Mr_Fox a dit :

 

Tu me parles de l'arc de triomphe, je réponds arc de triomphe. De toutes façons les violences ont été orchestrées par l'état d'au moins 3 manières,  ils ont nassé les manifestants, ils leur ont mis à disposition délibérément des matériaux de construction pour faire barricades et incendies, ils ont envoyé les anarcho-libertaires comme dans toute manif pour incendier des bagnoles et taguer l'arc de triomphe, ils ont attaqué dès 10h du matin. J'ai aucune raison de rendre les manifestants responsables de ce qui s'est produit.

Les sondages ... bah tous les sondages sont truqués, mais avant de savoir comment et de combien il faut bien partir de quelque part. 

 

 

Mais bien sûr tout est la faute de l'état on y est le complooooooot comme cela on dédouane tranquillement... C'est pitoyable 

Et tu as la preuve de ce que tu avances document à l'appui et officiel forcément... Ah mais non aucune trace du comploooooot

Quant à l'arc tu m'excuseras mais vu la symbolique de ce monument c'est pitoyable de minimiser ceka

Votre société totalitaire et liberticide on n'en veut pas et l'opinion publique vous l'a très bien fait comprendre ! 

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zebusoif Membre 19 504 messages
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il y a 3 minutes, soisig a dit :

On avait bien compris que le fond du problème est la, le non respect du vote démocratique et prendre le pouvoir par la violence, vu que par les votes, les Français refusent d'avoir des extrêmes pour gérer leur pays ! 

La brillante démonstration des jaunes n'a fait que prouver la dangerosité, pour notre démocratie, que sont les extrémistes ! 

ça sent le mantra anti-GJ répété jusqu'à l'écoeurement. En fait c'est inutile.

Je pense que nous sommes coincés dans un système dans lequel des personnes non-légitimes et pour beaucoup psychopathes, accèdent aux postes de responsabilité. Le problème est là que nous soyions dans une dictature ou dans un système dit démocratique. Tu vois bien que malgré tout, extrêmement peu de personnes ont une chance d'accéder aux postes à responsabilité. Ils sont pour la plus grande partie réservés à ceux qui sortent des grandes écoles dont 1% seulement des étudiants proviennent du milieu ouvrier/employé, alors qu'il représente 40% de la population française.

Tu vois aussi que dans les postes à responsabilité que ce soit politicien ou homme d'affaire on trouve plus de psychopathes.

Ce n'est pas exactement une situation idéale, et tu peux penser que les Gilets Jaunes ne peuvent rien y changer (parce qu'ils sont trop bêtes, pas assez éduqués, etc...). Mais moi je pense que les dirigeants actuels n'y peuvent rien parce qu'ils font carrément partie de ce système pourrit. Le plus grave est que ce système nous mène à la catastrophe.

il y a 8 minutes, bilouiske a dit :

Alors celle là c'est énorme et symbolique de ta pensée. Le président et sa majo ont été élus et toi tu fa2un déni de démocratie totale... 

l'élection de représentants est le déni de démocratie, si tu réfléchise au sens du mot "démocratie".

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versys Membre 18 374 messages
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il y a 35 minutes, zebusoif a dit :

Les Gilets Jaunes veulent vivre de leur salaire (initiallement),

Tu as bien fait de préciser "initialement", car ce genre de revendication, légitime au demeurant, des tout-débuts

a très vite été remplacée par une dynamique purement politicienne consistant, pour les jaunes, à servir les intérêts et les ambitions des partis idéologiques extrémistes de ce pays

il y a 42 minutes, zebusoif a dit :

Dans tous les cas il s'agit de reprendre le pouvoir

Ok, zebu, admettons que les gilets jaunes prennent le pouvoir..... sous quelle forme ?? avec ou sans leader représentatif ?? après un refondement total de la Constitution, me diras tu, mais établi par qui ?? de quelle manière ??

Et là, tu me réponds que toutes les solutions et les réponses résident dans l'instauration du RIC, disposition qui donne enfin la parole au peuple, dans la transparence et la sérénité les plus totales...... avec, à la tête du nouveau Pouvoir, un "Collège Citoyen Constituant Prérogatoire" (CCCP... j'ai pas fait exprés...) avec, par exemple, Douet, Levavasseur, Nicolle, Tissier, etc... qui s'entendent déja tellement bien...

Désolé, zebu, mais j'ai du mal.....:rolle:

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il y a 3 minutes, zebusoif a dit :

 

l'élection de représentants est le déni de démocratie, si tu réfléchise au sens du mot "démocratie".

Si tu veux on peut remonter aux origines et reprendre la Constitution des Atheniens dans le texte mais tu vas être déçu par son contenu 

Ensuite le peuple s'exprime par le vote donc on est bien dans le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple dans la mesure où le citoyen est éligible à partir du moment où il est électeur on ne peut pas faire plus démocratique. Donc tu m'excuses mais encore une fois ton discours stéréotypes d'afficionados des GJ est faux... Mais chez les fanatiques c'est bien le souci

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zebusoif Membre 19 504 messages
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il y a 1 minute, versys a dit :

Tu as bien fait de préciser "initialement", car ce genre de revendication, légitime au demeurant, des tout-débuts

a très vite été remplacée par une dynamique purement politicienne consistant, pour les jaunes, à servir les intérêts et les ambitions des partis idéologiques extrémistes de ce pays

non, j'ai mis "initiallement" parce que les gens se sont vite aperçus en discutant que le problème n'était pas de faire baisser le prix de l'essence mais qu'il fallait en fait controller les dirigeants. Ensuite ils ont vu la répression ultra-violente par les FO, cela a posé d'autres questions encore. Ne me réponds pas que les violences étaient justifiées, nous ne sommes pas d'accord et nous ne tomberont pas d'accord.

il y a 6 minutes, versys a dit :

Ok, zebu, admettons que les gilets jaunes prennent le pouvoir..... sous quelle forme ?? avec ou sans leader représentatif ?? après un refondement total de la Constitution, me diras tu, mais établi par qui ?? de quelle manière ??

Et là, tu me réponds que toutes les solutions et les réponses résident dans l'instauration du RIC, disposition qui donne enfin la parole au peuple, dans la transparence et la sérénité les plus totales...... avec, à la tête du nouveau Pouvoir, un "Collège Citoyen Constituant Prérogatoire" (CCCP... j'ai pas fait exprés...) avec, par exemple, Douet, Levavasseur, Nicolle, Tissier, etc... qui s'entendent déja tellement bien...

Désolé, zebu, mais j'ai du mal.....:rolle:

il ne s'agit pas d'une prise de pouvoir par les Gilets Jaunes, ce serait extrêmement dangereux. On ne veut pas de dirigeants qui au lieux de porter un col mao, une veste bleue, portent un gilet de sécurité fluo. Et qu'ils refassent exactement la même chose que ce qu'ont fait beaucoup des dictateurs du XXème siècle.

Je crois qu'il faut aller plus loin que ça dans la réflexion, réfléchir à ce qu'est le pouvoir, à quel point il corromp, à quel point il est noyauté par des personnes qui n'ont rien à y faire ne serait-ce que par leur opportunisme et leur manque d'intérêt total pour ce qui est le bien commun.

il y a 14 minutes, bilouiske a dit :

Si tu veux on peut remonter aux origines et reprendre la Constitution des Atheniens dans le texte mais tu vas être déçu par son contenu 

Ensuite le peuple s'exprime par le vote donc on est bien dans le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple dans la mesure où le citoyen est éligible à partir du moment où il est électeur on ne peut pas faire plus démocratique. Donc tu m'excuses mais encore une fois ton discours stéréotypes d'afficionados des GJ est faux... Mais chez les fanatiques c'est bien le souci

le peuple élit des représentants, donc il n'exerce pas le pouvoir de manière directe, et on peut bien sûr faire plus démocratique.

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il y a 4 minutes, zebusoif a dit :

non, j'ai mis "initiallement" parce que les gens se sont vite aperçus en discutant que le problème n'était pas de faire baisser le prix de l'essence mais qu'il fallait en fait controller les dirigeants. Ensuite ils ont vu la répression ultra-violente par les FO, cela a posé d'autres questions encore. Ne me réponds pas que les violences étaient justifiées, nous ne sommes pas d'accord et nous ne tomberont pas d'accord.

il ne s'agit pas d'une prise de pouvoir par les Gilets Jaunes, ce serait extrêmement dangereux. On ne veut pas de dirigeants qui au lieux de porter un col mao, une veste bleue, portent un gilet de sécurité fluo. Et qu'ils refassent exactement la même chose que ce qu'ont fait beaucoup des dictateurs du XXème siècle.

Je crois qu'il faut aller plus loin que ça dans la réflexion, réfléchir à ce qu'est le pouvoir, à quel point il corromp, à quel point il est noyauté par des personnes qui n'ont rien à y faire ne serait-ce que par leur opportunisme et leur manque d'intérêt total pour ce qui est le bien commun.

le peuple élit des représentants, donc il n'exerce pas le pouvoir de manière directe, et on peut bien sûr faire plus démocratique.

Tu te contredis dans l'ensemble de ce post... Si le peuple doit s'exprimer directement c'est référendaire et là on va se marrer parce que si la réponse ne convient pas on va contester et foutre le bordel. La preuve Macron élu démocratiquement et on conteste cette élection ! 

A quoi verras tu qu'une personne a qqch à faire au pouvoir ? Sur quelle base ? 

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ouest35 Membre 28 242 messages
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il y a une heure, soisig a dit :

J'ai un très bon clavier, et il m'en faut un peu plus que pianoter sur un clavier pour me fatiguer. Désolée, dame de l'ouest, mais je dis ce que je veux, n'en déplaise à votre susceptibilité :pleasantry: 

Votre texte est beaucoup trop long, si vous souhaitez susciter l'intérêt, résumez le ... tout le monde n'a pas le loisir ou l'envie de passer sa journée sur FFR ;)

Moi aussi je mets ce que je veux ou c'est pas possible c'est réservé ? :)Quand a ma susceptibilité petite Madame il y a longtemps qu'elle ne me titille plus dans ce monde : c'est pas parce que je réplique que ça me vexe ... j'adore en rajouter et jouer avec Thierry La Fronde  ! La preuve ça marche :)

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 242 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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il y a 23 minutes, zebusoif a dit :

non, j'ai mis "initiallement" parce que les gens se sont vite aperçus en discutant que le problème n'était pas de faire baisser le prix de l'essence mais qu'il fallait en fait controller les dirigeants. Ensuite ils ont vu la répression ultra-violente par les FO, cela a posé d'autres questions encore. Ne me réponds pas que les violences étaient justifiées, nous ne sommes pas d'accord et nous ne tomberont pas d'accord.

il ne s'agit pas d'une prise de pouvoir par les Gilets Jaunes, ce serait extrêmement dangereux. On ne veut pas de dirigeants qui au lieux de porter un col mao, une veste bleue, portent un gilet de sécurité fluo. Et qu'ils refassent exactement la même chose que ce qu'ont fait beaucoup des dictateurs du XXème siècle.

Je crois qu'il faut aller plus loin que ça dans la réflexion, réfléchir à ce qu'est le pouvoir, à quel point il corromp, à quel point il est noyauté par des personnes qui n'ont rien à y faire ne serait-ce que par leur opportunisme et leur manque d'intérêt total pour ce qui est le bien commun.

le peuple élit des représentants, donc il n'exerce pas le pouvoir de manière directe, et on peut bien sûr faire plus démocratique.

Ce n'est d'ailleurs pas l'objet de leur revendications premières ni les dernières que de prendre le pouvoir !

Ca a démarré par le ras le bol de taxes, c'est toujours la braise dans tous les mouvements même du temps des rois !

Je pense surtout que les GJ (pas les fouteurs de zut qui s'y sont agglutinés) oui en ont marre qu'on leur serine que le travail coûte cher (pour ne pas les payer) alors qu'en même temps ont cocoricote que la relance est en marche. Que le chomage c'est juste une question de vue etc ... Ils veulent être entendus et surtout qu'on les comprennent surtout les fins de mois !

Mais bon puisque leur veste est taillée pour longtemps : fainéants, bêtes, sales etc ... je pense qu'a force d'être pris pour des moins que rien des Jacou le Croquant vont apparaître pour de bon ... hélas les fouteurs de zut professionnels vont s'emparer a nouveau de l'affaire (c'est la crainte mais comme ils servent le gouvernement en desservant les GJ ...  sonneront les trompettes et l'hallalli .gâchis en prévision : dommage !)

Modifié par ouest35
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zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 4 minutes, bilouiske a dit :

Tu te contredis dans l'ensemble de ce post... Si le peuple doit s'exprimer directement c'est référendaire et là on va se marrer parce que si la réponse ne convient pas on va contester et foutre le bordel. La preuve Macron élu démocratiquement et on conteste cette élection ! 

A quoi verras tu qu'une personne a qqch à faire au pouvoir ? Sur quelle base ? 

aucun système n'est parfait.

A quoi voit-on qu'une personne est faite pour le pouvoir ? Les royalistes te répondraient par le sang, mais moi je n'y crois pas.

Bien que nous ayons besoin de personnes qui gèrent, et probablement d'une structure hiérarchique, je pense que le pouvoir est éminemment corrupteur, qu'il est addictif, et que personne n'est vraiment fait pour le pouvoir.

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Invité bilouiske
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il y a 4 minutes, zebusoif a dit :

aucun système n'est parfait.

A quoi voit-on qu'une personne est faite pour le pouvoir ? Les royalistes te répondraient par le sang, mais moi je n'y crois pas.

Bien que nous ayons besoin de personnes qui gèrent, et probablement d'une structure hiérarchique, je pense que le pouvoir est éminemment corrupteur, qu'il est addictif, et que personne n'est vraiment fait pour le pouvoir.

C'est pas une réponse 

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, ouest35 a dit :

Moi aussi je mets ce que je veux ou c'est pas possible c'est réservé ? :)Quand a ma susceptibilité petite Madame il y a longtemps qu'elle ne me titille plus dans ce monde : c'est pas parce que je réplique que ça me vexe ... j'adore en rajouter et jouer avec Thierry La Fronde  ! La preuve ça marche :)

Tu en rajoutes beaucoup d'ailleurs, grande madame, entre les fois où tu nous annonces que tu lâches l'affaire  :smile2:

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, bilouiske a dit :

C'est pas une réponse 

ben si, il me semble que tu demandes des critères, et je te dis qu'il n'y a pas de critère.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 311 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 3 heures, ouest35 a dit :

Pour râler dans du concret et laisser les titillements persos un peu a la niche ...:D

"Les «gilets jaunes» sont-ils rouges ou bruns ? Et en matière de culture démocratique, sont-ils blanc-bleu ? Depuis le début du mouvement, analystes et intellectuels cherchent à s’y reconnaître dans cet éventail de couleurs. Côté rouge, sur un mode rationnel ou lyrique, on trouve Gérard Noiriel, historien des luttes sociales et des mouvements populaires, bien placé pour mettre en perspective l’événement, interrogé par Nicolas Truong, journaliste au Monde ; on voit aussi Edwy Plenel, le fondateur de Mediapart, qui dédie au «peuple des ronds-points» un livre fiévreux et enthousiaste. Leur plaidoyer est souvent juste et leurs arguments, solides. Même si, au bout du compte, un doute sérieux subsiste sur la nature politique de cette révolte.

«Poujadisme», «jacquerie», «ligues des années 30», on conviendra avec les deux avocats du mouvement que ces comparaisons, invoquées souvent pour le discréditer, ne tiennent guère la route. Les gilets jaunes, montre Noiriel, se rattachent mieux aux «sans-culottes», aux insurgés de 1848 ou de la Commune, qu’aux révoltes sanglantes de la paysannerie ou à l’assaut des factieux contre la République. Toute une population de travailleurs pauvres ou très modestes, touchés par la précarité ou le chômage, avec beaucoup de femmes, des retraités, s’est retrouvée sur les ronds-points dans une atmosphère de lutte fraternelle, rompant leur isolement et l’invisibilité qui les écartaient jusque-là d’un débat public. Il s’agit donc bien d’un authentique mouvement social, déclenché par une taxe sur le carburant mais animé par un sentiment d’abandon et d’injustice, à l’ambition plus large, sociale et démocratique.

 

Les gilets jaunes, dit Noiriel, ont un grand mérite : ils ont remis au centre du débat la «question sociale» que la conjonction des identitaires de droite et de gauche avait fait passer au second plan, au profit des revendications des minorités - ou des communautés - qui tendent à découper le social en tranches sur un critère ethnique, porte ouverte à toutes les dérives communautaires. Ils ont de surcroît contraint le gouvernement à amender sa politique sur certains points, comme le pouvoir d’achat ou bien la recherche d’une participation plus grande des citoyens à la conduite des affaires. Une meilleure politique territoriale, une fiscalité plus juste, des services publics plus proches, un recours plus fréquent au référendum, une association des citoyens à l’élaboration de la loi par le moyen d’un tirage au sort : ce sont quelques-unes des revendications qui émergent du mouvement et dont il faut espérer que le gouvernement tiendra compte. Les deux auteurs redressent au passage quelques réquisitoires dressés contre les protestataires des ronds-points. La violence ? Plenel montre qu’elle fut aussi policière, avec un nombre de blessés considérable chez les manifestants. Les excès verbaux ? Noiriel rappelle qu’ils furent aussi le lot des révoltes sociales antérieures. Des télés d’info continue couvrant les manifs du Front populaire, dit-il, auraient également recueilli des propos choquants, parfois xénophobes. Bref, cette défense du mouvement touche souvent juste et le range, au total, dans la catégorie des mouvements sociaux égalitaires qui émaillent l’histoire française.

Pourtant, la comparaison historique recèle aussi sa part de doutes. Les révoltes ou les commotions politiques prises en référence ont toutes produit des leaders progressistes qui ont encadré, orienté, donné un sens égalitaire et social à l’action commune, Blanqui, Barbès, Louis Blanc, Delescluze, Pyat, Varlin, ou encore Jaurès et Blum. Qu’en est-il cette fois-ci, mutatis mutandis ? La phobie de la représentation manifestée par les gilets jaunes rend la comparaison difficile, autant que l’ampleur bien plus réduite du mouvement, et aussi cette conjonction ambiguë qui a conduit militants d’extrême droite et d’extrême gauche à manifester à répétition dans les mêmes cortèges. On se reportera pour y voir plus clair à l’étude passionnante d’un jeune journaliste spécialiste des réseaux, Roman Bornstein (1), publiée par la Fondation Jean-Jaurès (lire aussiLibération du 24 janvier). Autant que sur les ronds-points, le mouvement s’est développé en ligne, principalement par le truchement de la plateforme Facebook. Que disent les gilets jaunes ? Bornstein a donc effectué une plongée profonde au sein des milliers de pages et de messages publiés par les protestataires et leurs chefs de file, où les participants furent bien plus nombreux que dans les rues et sur les routes et qui offrent une documentation foisonnante sur les orientations sociales et politiques des gilets jaunes. Pour lui, deux leaders se détachent, dont la position est attestée par la fréquentation massive de leur compte Facebook, Maxime Nicolle et Eric Drouet, le second ayant été l’objet d’une ode enthousiaste composée par Jean-Luc Mélenchon. Au terme d’une longue étude appuyée sur de nombreux exemples, il démontre que l’orientation politique réelle des deux hommes les rattache à la droite dure, souvent complotiste, xénophobe, factieuse et antisémite. Voici sa conclusion : «Eric Drouet et Maxime Nicolle ne resteront peut-être pas les leaders incontestés des gilets jaunes. Cependant, tant qu’ils le seront, on pourra affirmer que le mouvement est de facto piloté par des sympathisants d’extrême droite.» Sont-ils des exceptions ? Qu’en est-il des autres animateurs du mouvement ? Voici ce qu’ajoute Bornstein : «Il existe d’autres leaders du mouvement en province parmi les administrateurs des groupes Facebook locaux. Tous se présentent également comme des citoyens apolitiques, ce qui ne veut pas dire sans coloration idéologique. En fouillant dans leurs comptes Facebook, on trouve également, pas chez tous mais chez beaucoup d’entre eux, du contenu anti-Macron et anti-migrants, des propos racistes, une proximité avec des groupuscules d’ultradroite, des appels à prendre les armes après le Bataclan, des commentaires homophobes sur la Gay Pride, des photos de Jeanne d’Arc, des likes sur les pages de Dieudonné. Rien de tout cela n’est neutre politiquement, mais rien de tout cela ne pose problème aux gilets jaunes.» Plenel a écrit son livre pour favoriser une bascule du mouvement «gilets jaunes» vers la gauche. Intention louable. Mais comme on dit familièrement, «il y a du boulot»…

(1) «En immersion numérique avec les "gilets jaunes", note de la Fondation Jean-Jaurès. Accès numérique gratuit.

Laurent Joffrin

EDWY PLENEL LA VICTOIRE DES VAINCUS La Découverte, 176 pp., 14 €.

GÉRARD NOIRIEL LES GILETS JAUNES À LA LUMIÈRE DE L’HISTOIRE Le Monde-L’Aube, 136 pp., 12 €. 

https://www.liberation.fr/debats/2019/04/09/la-vraie-couleur-d-un-gilet_1720326

"La crise des Gilets jaunes ou les défis d’une société duale

 

Fondamentalement duale, la société française a connu une polarisation accélérée de son marché du travail, beaucoup plus intense qu’aux États-Unis ou au Royaume-Uni.

Par Florent Ly-Machabert. 

En limitant notre analyse aux deux dernières décennies, le début des années 2000 semble marquer un tournant décisif dans le fonctionnement de la société française. Comme l’avait déjà observé le sociologue Louis Chauvel en 1998, pour la première fois depuis 1945, « la situation de la génération qui suit est plus difficile que celle de ses parents. »

L’évolution du seul taux de chômage dans les deux années qui suivent la fin des études se passe de commentaires : de 4 à 5 % au sortir des Trente Glorieuses, il bondit à 20 % pour les jeunes actifs du début du deuxième millénaire.

Or, les premières enquêtes sociologiques font état d’un âge moyen des militants des Gilets jaunes de 45 ans1, ce qui coïncide avec une entrée sur le marché du travail entre le milieu des années 90, et, précisément, le début des années 2000. Mais à l’avènement déjà très documenté d’un chômage de masse, s’est ajoutée l’aggravation d’un phénomène décrit par Piore et Doeringer2 dans leurs analyses séminales de 1971 qui permet de rendre compte de la recrudescence des inégalités en France : la partition du marché du travail entre des segments de marché entre lesquels la mobilité des travailleurs est très réduite voire inexistante.

Marché primaire et secondaire

Dans sa version minimale, cette segmentation prend la forme d’un dualisme entre un marché primaire, où tant le niveau des salaires que la sécurité d’emploi sont élevés, et un marché secondaire présentant les spécificités inverses. Les auteurs expliquent alors cette situation non par des caractéristiques propres aux travailleurs, notamment en termes de « capital humain » (leur niveau de qualification par exemple), mais par des logiques collectives reflétant des différences entre des emplois fortement polarisés par des modes de gestion de la main d’œuvre très contrastés, entre certains secteurs pourvoyant leurs emplois vacants via des marchés internes, c’est-à-dire en promouvant leurs propres employés, bénéficiaires dès lors d’une grande stabilité de leur emploi, tandis que d’autres recourent à un marché externe.

Là encore, les premiers résultats d’enquêtes font sans surprise apparaître que les Gilets jaunes, dont plus du tiers appartient au groupe socio-professionnel des employés (presque 45 % si l’on ne prend en compte que les actifs), sont des outsiders3, c’est-à-dire des travailleurs vulnérables, parfois très modestes4, salariés pour la plupart au sein de marchés secondaires externes extrêmement flexibles et fortement malmenés par la mondialisation.

Les Gilets jaunes sont finalement ces « perdants de la mondialisation » décrits par Anne-Catherine Wagner5, ce que confirme la conclusion d’une étude du Centre pour la recherche économique et ses applications (CEPREMAP) publiée le 19 avril dernier qui fait état d’une accélération du déclin des emplois de la classe moyenne (professions intermédiaires, employés de bureau…) depuis la crise bancaire et financière de 2008-2011, notamment sous l’effet des nouvelles technologies qui ont concomitamment entraîné la hausse des emplois des classes supérieures et inférieures notoirement absentes des rangs des Gilets jaunes.

Le choc de l’économie mondiale

Il s’agit en réalité d’une tendance de long terme marquée par les progrès de l’automatisation et l’essor des délocalisations que la Grande Récession a contribué à accentuer. Les chocs subis par l’économie mondiale ont ainsi accéléré le passage, plus ancien, d’une société « en toupie6«  – modélisation qui rend compte de l’homogénéisation des comportements autour d’une vaste constellation centrale et d’une tendance à la moyennisation de la société française, dont Henri Mendras lui-même, son auteur, fait cesser les effets au milieu des années 80, soit précisément au début de la « seconde mondialisation7 »  – à une société « en sablier8 », qui reflète, selon le politologue américain Charles Murray9, un écartèlement des classes moyennes entre une frange basse, constituée de petits patrons, d’employés et de professions intermédiaires – nos Gilets jaunes  – qui se paupérise et bascule dans les classes populaires, et une frange supérieure beaucoup plus diplômée, dont les ressources économiques, culturelles voire résidentielles, du seul fait qu’elles la protègent de la relégation sociale, l’aspire dans un mouvement ascensionnel.

On ne saurait mieux décrire ce phénomène de dualisation de la société française qu’avec Baudelot qui le qualifie en 2010 de « repatrimonialisation » des classes moyennes, euphémisme pour évoquer en réalité un véritablement évidement des strates intermédiaires, frappées par la précarisation croissante du contrat de travail, le dynamitage du compromis fordiste et, pour ainsi dire, la fin de la « société salariale10 », qui aboutit à l’explosion des inégalités socio-économiques que nous avons évoquée : le travail ne paye plus, le travail ne protège plus, le travail ne permet plus d’être reconnu et ce, nonobstant un niveau croissant de prélèvements obligatoires11, ce qui accentue la défiance des perdants vis-à-vis de l’État collecteur d’impôts dont l’efficacité et, partant, la légitimité sont ainsi remises en cause12 : c’est cet aspect de la lutte des Gilets jaunes, dont un détonateur a en effet été la hausse annoncée puis abrogée des taxes sur le diesel, qui a incité certains commentateurs à parler d’une « révolution de droite13 », voire d’une dérive poujadiste.

La nature de la crise des Gilets jaunes

Mais ce rejet de l’État – non consensuel toutefois au sein d’un mouvement qui réclame à certains égards plus de services publics en zone rurale ou péri-urbaine – apparaît comme un point de cristallisation permettant d’appréhender la nature profonde de la crise pourtant polymorphe des Gilets jaunes : elle se situe à mi-chemin entre un mouvement social traditionnel14 à la fois porteur d’un contre-projet de société et au moins partiellement motivé par la question du pouvoir d’achat des classes moyennes inférieures15 et un Nouveau Mouvement Social (NMS) « relativement désorganisé16 », caractéristique des sociétés post-matérialistes17 et portant à ce titre des revendications d’ordre politique ou institutionnel, à l’instar du Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). 60 % des Gilets Jaunes rejettent ainsi le clivage gauche-droite, alimentant probablement une abstention électorale de type « hors jeu18 » fondée sur l’incompétence politique.

À l’heure donc où la société moyenne n’est plus qu’un mirage qui relègue plus que jamais les Trente Glorieuses au rang de parenthèse historique et le projet de « civilisation de classe moyenne » de Koyré au rayon des utopies, remplacé en cela par des théories alternatives comme celle de la « stagnation séculaire19 », il semble que la crise des Gilets jaunes se fasse, à travers le paradoxe d’une individuation de la mobilisation collective, le miroir du reflux massif de l’identité collective, sans que l’État n’apparaisse plus comme l’instance de prédilection pour agréger l’individu à la société.

L’identité fragile

Comme le diagnostiquait dès 2006 l’essayiste Claude Arnaud dans Qui dit je en nous ?, reflétant tout à la fois les préoccupations d’une société post-industrielle et les dégâts des transformations multi-échelles qu’elle engendre et qui bousculent la vie quotidienne dans de nombreux domaines : « Jamais on n’a eu autant le souci de sa personne, et jamais l’identité n’a paru aussi fragile. »

Au cœur même du mouvement des Gilets jaunes qui, s’il tend à s’effriter progressivement, est encore loin d’être éteint et que pourraient raviver les annonces du président Macron à l’issue du Grand Débat national, se trouve donc l’angoisse identitaire, presque existentielle, de citoyens socialement, économiquement et politiquement invisibles20, victimes a minima d’une forme rampante de déclassement qui conduit, quand tout avance, à faire reculer les immobiles.

Fondamentalement duale, la société française a en réalité connu une polarisation accélérée de son marché du travail, beaucoup plus intense qu’aux États-Unis ou au Royaume-Uni (pourtant réputés plus inégalitaires) qui a contribué à la formation du fort niveau d’inégalités que nous connaissons et que les Gilets jaunes ont tenté de dénoncer, une fois devenu intolérable l’écart entre la satisfaction attendue du travail fourni et des prélèvements versés et leur satisfaction réelle21. Aussi importe-t-il de tirer parti tant de l’essor technologique que de la mondialisation dont on a montré combien ils menacent d’abord les emplois traditionnels ou requérant un faible niveau de formation qu’occupe la majeure partie des militants des Gilets jaunes.

Dans ce combat, plusieurs réformes du modèle français sont assurément prioritaires pour tenter de consolider le rôle des classes moyennes, et ce d’autant plus urgemment que la peur de chuter qui les habite est en train de se muer en peur des autres, comme en témoigne la multiplication des dérives en marge des manifestations : d’abord, abaisser la pression fiscale qui pèse sur elles, ce qui suppose de repenser les transferts sociaux auxquelles elles contribuent ; ensuite, revenir à une action publique moins ciblée pour recréer de la continuité entre école et emploi, entre emploi et chômage, entre activité et retraite ; enfin, investir massivement dans l’éducation, afin de saisir les opportunités qu’offrent notamment la robotique et l’intelligence artificielle qui constituent des gisements d’emplois amenés à prendre le relais des emplois intermédiaires, pas ou peu qualifiés, dont les Gilets jaunes ont bien appréhendé l’inéluctable disparition."

Donnée issue de l’enquête d’un collectif de 70 chercheurs dont les principaux résultats ont été publiés le 11 décembre 2018 dans une tribune au « Monde ».

Piore et Doeringer (1971), Internal labour markets and manpower analysis.

Lindbeck et Snower (1989), The Insider-Outsider Theory of Employment and Unemployment.

Qu’on appelle parfois les « working poor » ; voir Denis Clerc (2011), La France des travailleurs pauvres.

Anne-Catherine Wagner (2007), Les classes sociales dans la mondialisation.

Henri Mendras (1988), La seconde Révolution française 1965-1984.

Au sens de Suzanne Berger (2013), Made in Monde. Les nouvelles frontières de l’économie mondiale.

Alain Lipietz (1996), La Société en sablier. Le partage du travail contre la déchirure sociale.

Charles Murray (2012), Coming apart: the state of the white America, 1960-2010.

Voir Robert Castel (2013), La Montée des incertitudes. Travail, protections, statut de l’individu.

47,9 % du PIB en 2015 (source : INSEE, 2018) contre 34,9 % en 1975.

Voir Pierre Rosanvallon (2015), La crise de l’État-providence.

C’est le cas notamment de l’économiste et entrepreneur Charles Gave.

Répondant au triple principe d’identité, d’opposition et de totalité ; voir Alain Touraine (2012), Sociologie de l’action.

Rejointes sur ce front par les retraités et les chômeurs qui constituent plus de 25 % des Gilets jaunes.

Paul Byrne (1997).

Ronald Inglehart (1997), Modernization and postmodernization.

Anne Muxel distingue une abstention électorale protestataire dite « dans le jeu » d’une version fondée sur l’autocensure dite « hors jeu ».

Popularisée par A. Hansen, L. Summers ou R. Gordon.

Stéphane Beaud (2008), La France invisible.

Voir le modèle psychosociologique de Davies.

https://www.contrepoints.org/2019/04/26/342503-la-crise-des-gilets-jaunes-ou-les-defis-dune-societe-duale

Lu que le début...

Parait qu'il y aurait 8 millions de pauvres en France...z'étaient tous sur les ronds-point?

Z'étaient tous solidaires des gilets jaunes?

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Invité bilouiske
Invités, Posté(e)
Invité bilouiske
Invité bilouiske Invités 0 message
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il y a 50 minutes, zebusoif a dit :

ben si, il me semble que tu demandes des critères, et je te dis qu'il n'y a pas de critère.

Donc tu te contredis une fois de plus 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 468 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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Il y a 2 heures, zebusoif a dit :

pour l'instant, dans le système autoritaire qu'est Hong Kong, je n'ai pas entendu parler de personnes éborgnées ou avec des mains arrachées, si tu connais des cas, préviens moi.

En ce qui concerne le "bien d'autrui", le business a été très fortement impacté comme tu pourras le trouver dans la presse. Ce ne sont pas des destructions physiques, mais les pertes sont records apparemment.

 

 

Et bien sûr qu'ils ont raison de protester, tout comme les Gilets Jaunes d'ailleurs, même si les revendications sont différentes. Les Gilets Jaunes veulent vivre de leur salaire (initiallement), les chinois de Hong Kong ne veulent pas que la loi autorise les extraditions vers la Chine continentale.

Dans tous les cas il s'agit de reprendre le pouvoir à une petite élite qui se fiche éperdument de notre sors, et qui n'a pas d'autre légitimité que la coercion d'abord psychologique et ensuite physique lorsque ça ne suffit plus.

Non, manifester pour sa liberté et la démocratie est chose respectable; manifester pour tout et n'importe quoi comme le font les gilets jaunes en cassant, pillant et en incendiant pour des revendications dont tout le monde se fiche aujourd'hui, n'est pas, n'est plus acceptable.

La France est une démocratie comme les pays voisins, il ne peut avoir de place pour des casseurs et autres manipulés par les partis extrêmes. 

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 2 minutes, bilouiske a dit :

Donc tu te contredis une fois de plus 

 

je pense que le pouvoir corromp et est addictif. Personne n'est à l'abris. Je ne sais pas ce que tu penses du meilleur dirigeant possible, si ça doit être le plus fort, ou le plus intelligent ?

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Membre, 132ans Posté(e)
soisig Membre 30 391 messages
132ans‚
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il y a 18 minutes, zebusoif a dit :

 

 Je ne sais pas ce que tu penses du meilleur dirigeant possible, si ça doit être le plus fort, ou le plus intelligent ?

Et toi ?

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 6 minutes, Anatole1949 a dit :

Non, manifester pour sa liberté et la démocratie est chose respectable; manifester pour tout et n'importe quoi comme le font les gilets jaunes en cassant, pillant et en incendiant pour des revendications dont tout le monde se fiche aujourd'hui, n'est pas, n'est plus acceptable.

La France est une démocratie comme les pays voisins, il ne peut avoir de place pour des casseurs et autres manipulés par les partis extrêmes. 

ce pour quoi les GJ manifestent est tout aussi respectable, et ils ont été réprimés dans la violence, par des FO obéissants aux ordres d'une caste qui ont craint de perdre leur drogue le pouvoir

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Membre, Posté(e)
versys Membre 18 374 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 4 heures, ouest35 a dit :

Pourtant, la comparaison historique recèle aussi sa part de doutes. Les révoltes ou les commotions politiques prises en référence ont toutes produit des leaders progressistes qui ont encadré, orienté, donné un sens égalitaire et social à l’action commune, Blanqui, Barbès, Louis Blanc, Delescluze, Pyat, Varlin, ou encore Jaurès et Blum. Qu’en est-il cette fois-ci, mutatis mutandis ? La phobie de la représentation manifestée par les gilets jaunes rend la comparaison difficile, autant que l’ampleur bien plus réduite du mouvement, et aussi cette conjonction ambiguë qui a conduit militants d’extrême droite et d’extrême gauche à manifester à répétition dans les mêmes cortèges

Permettez moi, ouest, de n'extraire de votre réponse, fort cohérente et documentée, que ce paragraphe.

Car cette "phobie de la représentation manifestée par les gilets jaunes" m'a, depuis le début, interpellé... 

Pourquoi une telle méfiance, une telle répulsion exprimée par les gilets jaunes de façon unanime, à se doter d'un "leader" ?? Comme s'ils craignaient que leur message ne pouvait être porté que par leur "collectif"; message contenu tout entier dans une ligne dialectique dont il ne convenait pas de s'écarter... il me souvient d'une certaine Levavasseur qui s'aventura à s'exprimer au micro d'un média lors d'une manif, en prenant quelques libertés quant à cette ligne dialectique, et qui se fit proprement expulser de cette manif par ses "camarades", gardiens vigilants de la Parole jaune...

Comme si la parole d'un seul individu, si talentueux soit il, n'atteindrait jamais le niveau de conviction et de spontanéité exprimé par le Groupe... Comme si, seule la Parole du Groupe garantissait le succés et le niveau d'impact du message.

Ensuite, cette cohabitation inédite des manifestants d'extrême droite et extrême gauche au coude à coude au sein des manifs gilets jaunes est également une singularité de ce mouvement... et on peut s'interroger sur le fait que cette cohabitation de ces deux entités ne s'explique pas seulement par leur objectif commun de "démissionner" Macron...

Mélenchon et Marine Le Pen auraient ils donc signé un "pacte de non agression" temporaire à l'occasion du mouvement GJs et l'auraient fait savoir à leurs militants et sympathisants ?? Cela me parait bien simpliste...

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zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, soisig a dit :

Et toi ?

il n'y a pas de personne qui soit faite pour le pouvoir, il n'y a que des personnes mieux à même de gravir les échelons, et il se trouve que l'un des meilleurs profils pour ça est la psychopathie. Nous avons un système qui promeut les personnes qui n'ont pas de sentiment ni de morale.

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