Que faîtes-vous alors quand plus rien ne va ?

Bonsoir.

Je me souviens d'un temps où de plus graves problèmes me touchaient, pourtant, je les abordais avec un tel sourire innocent que ceux-ci se cachaient derrière le soleil. J'ai perdu l'innocence, comme beaucoup de choses précieuses, et les problèmes ne se cachent plus, je dois les affronter, m'affronter.

Les adultes semblent plus forts, les enfants ont un filtre rose, moi, je suis là, je me casse et me relève, je m'aime et je me hais. Je faiblis et me renforce, mais les douleurs s’accumulent plus vite que les joies, ce n'est plus un secret pour personne, il ne faut que quelques jours pour tomber à terre et des mois pour se lever à nouveau avec l'envie, l'envie de voir du monde. Quand je suis heureuse, je me dis que tout est si beau, je me trouve belle, je trouve les gens agréables, les cours sont moins tristes, je dors mieux. Alors dîtes moi, comment par quelques mots piquants peut-on se retrouver à maudire les jours, à se mépriser à chaque faux pas, douter et tout recommencer à zéro.

On perd les bases que l'on s'était construit avec du temps et de l'amour, et si un des piliers s'écroule tout s'en va avec, glissant dans la pente du vide ; ma joie, mes sentiments, mes espoirs. Pourtant ce n'est rien, je sais que le monde ne s'arrête pas de tourner, que rien n'a changé, que quoi qu'il arrive je m'en remettrai, mais pour le moment, tout ce que je suis capable de voir, ce sont mes fines jambes flancher au réveil.

Que faîtes-vous alors quand plus rien ne va ?

Je me regarde me flageller de l'intérieur, parce que mon esprit ne me rate pas. Et je lui dis bon ça va ça suffit n'en rajoute pas, là! C'est bon!

Et je fais comme la fourmi qu'on a déplacée de sa fourmilière et je reprends ma route.

Je m'en remet facilement. Je dois être fort naturellement.

Il y a 8 heures, Naluue a dit :

Bonsoir.

Je me souviens d'un temps où de plus graves problèmes me touchaient, pourtant, je les abordais avec un tel sourire innocent que ceux-ci se cachaient derrière le soleil. J'ai perdu l'innocence, comme beaucoup de choses précieuses, et les problèmes ne se cachent plus, je dois les affronter, m'affronter.

Les adultes semblent plus forts, les enfants ont un filtre rose, moi, je suis là, je me casse et me relève, je m'aime et je me hais. Je faiblis et me renforce, mais les douleurs s’accumulent plus vite que les joies, ce n'est plus un secret pour personne, il ne faut que quelques jours pour tomber à terre et des mois pour se lever à nouveau avec l'envie, l'envie de voir du monde. Quand je suis heureuse, je me dis que tout est si beau, je me trouve belle, je trouve les gens agréables, les cours sont moins tristes, je dors mieux. Alors dîtes moi, comment par quelques mots piquants peut-on se retrouver à maudire les jours, à se mépriser à chaque faux pas, douter et tout recommencer à zéro.

On perd les bases que l'on s'était construit avec du temps et de l'amour, et si un des piliers s'écroule tout s'en va avec, glissant dans la pente du vide ; ma joie, mes sentiments, mes espoirs. Pourtant ce n'est rien, je sais que le monde ne s'arrête pas de tourner, que rien n'a changé, que quoi qu'il arrive je m'en remettrai, mais pour le moment, tout ce que je suis capable de voir, ce sont mes fines jambes flancher au réveil.

Que faîtes-vous alors quand plus rien ne va ?

Intelligence + conscience + sensibilité = nombreuses "crises de desespoir, pas facile a trouver la joie, pas facile a trouver du sens.

Mais les crises sont necessaires pour avancer comme un boxeur doit apprendre a supporter les coups pour progresser.

Il est rare chez moi que rien n'aille. En général , je suis du genre joyeux, alerte, bon vivant, décidé.

J'ai plus de mal avec le " stress "qu'avec les grosses épreuves . Par exemple, je n'aime pas les procès ( trois dans ma vie ).Les ruptures amoureuses adolescents m'ont fait très mal , les séparations me touchent énormément .

J'ai eu un cancer ( colon ).J'ai fait deux crises cardiaques ( 1 mort clinique )

J'ai traversé ces épreuves, j'ai envie de dire le sourire aux lèvres ( on apprend bcp dans ce cas ).

J'ai posé le décors.

En fait, il est difficile pour moi de dire ce que je fais à défaut de dire ce que je pense..

Si c'est ce que je fais, alors je fume , je bois du café, je marche sans but, je chine beaucoup ; je décide de partir un we au bord de la mer où, mieux encore , en bord de Loire. Je dors alors dans ma voiture , et je romps ainsi avec l'ordonnance trop paisible  du quotidien . Le rapport à l'argent est important. Juste ce qu'il faut pour bien vivre sans travailler vraiment ( 2500 £ mois ) et, c'est déjà un vrai bonheur ( le bonheur du quotidien )

Pour tout dire , je réfléchis beaucoup , et je tente de d'analyser au maximum ma problématique. Si je peux y remédier, si j'ai besoin d'une aide etc.

Le tabac m'aide beaucoup même s'il est devenu l'ennemi public N1. Je repense aussi aux grandes questions de la vie. L'amour, la haine, le ressentiment, la question politique. Je me dis souvent que je n'aime guère le moderne, et que je suis là de l'ancien.C'est mon vrai problème, me grande interrogation  "..Comment puis-je être heureux , et en bonne santé dans une société que je trouve de plus en plus triste, et complètement malade ? Aristote appelait cela la métaphysique ( en attente de classement, mettre de l'ordre dans le bordel mais, aussi dans mon bordel )

Je tente d'inventer ( le monde de la rêverie de G. Bachelard   ) de nouvelles réponses ,de nouvelles vacances, de nouveaux amis, une nouvelle question sociale .Tout est là.

Je mange un bébe et ça repart

A l'age adulte, presque tout le monde se creusent un petit nid, qu'ils espèrent douillet, on appelle ça batir son trou :

famille, cercle d'amis, travail.

Alors bien sur ça a ses avantages mais aussi ses inconvénients.

De trous en trous il devient trés difficile de communiquer autrement que superficiellement.

Il faut entrer dans les sphères étroites pour toucher les gens, ou tomber dans leur trou, visiter leur terrier.

Le niveau de conscience ne peut que s'en ressentir.

Il y a 1 heure, Kyoshiro02 a dit :

Je mange un bébe et ça repart

N'en rajoute pas une couche 

Sinon , quand plus rien ne vas , faut parfois savoir faire le dos rond , attendre que ça passe . 

Des hauts , des bas , c'est la vie .

Il y a 11 heures, Naluue a dit :

Bonsoir.

Je me souviens d'un temps où de plus graves problèmes me touchaient, pourtant, je les abordais avec un tel sourire innocent que ceux-ci se cachaient derrière le soleil. J'ai perdu l'innocence, comme beaucoup de choses précieuses, et les problèmes ne se cachent plus, je dois les affronter, m'affronter.

Les adultes semblent plus forts, les enfants ont un filtre rose, moi, je suis là, je me casse et me relève, je m'aime et je me hais. Je faiblis et me renforce, mais les douleurs s’accumulent plus vite que les joies, ce n'est plus un secret pour personne, il ne faut que quelques jours pour tomber à terre et des mois pour se lever à nouveau avec l'envie, l'envie de voir du monde. Quand je suis heureuse, je me dis que tout est si beau, je me trouve belle, je trouve les gens agréables, les cours sont moins tristes, je dors mieux. Alors dîtes moi, comment par quelques mots piquants peut-on se retrouver à maudire les jours, à se mépriser à chaque faux pas, douter et tout recommencer à zéro.

On perd les bases que l'on s'était construit avec du temps et de l'amour, et si un des piliers s'écroule tout s'en va avec, glissant dans la pente du vide ; ma joie, mes sentiments, mes espoirs. Pourtant ce n'est rien, je sais que le monde ne s'arrête pas de tourner, que rien n'a changé, que quoi qu'il arrive je m'en remettrai, mais pour le moment, tout ce que je suis capable de voir, ce sont mes fines jambes flancher au réveil.

Que faîtes-vous alors quand plus rien ne va ?

Il y a cela de bien avec les problèmes, c'est que l'on a le choix de les affronter ou non. La fuite peut aussi être une solution à un problème. Je pense surtout qu'il faut réfléchir aux combats que l'on veut mener. Je pense que la difficulté n'est pas d'affronter que de savoir pourquoi on affronte.

Les adultes ne sont plus forts que parce-qu’ils ont plus de vécu. Et encore, c'est une force fragile car on ne reste qu'humain. Cependant, penser que l'on recommence de zéro pour un homme est quelque chose de fondamentalement faux : on ne peut pas supprimer son passé. Certes parfois, on fait des erreurs, des murs s'écroulent, mais il reste toujours une base pour mieux reconstruire.

Quand plus rien ne va, ce que je fais? Absolument rien. Je vais me coucher en me disant que des jours meilleurs m'attendent. Et de facto, c'est toujours ce qu'il se passe. On finit toujours par remonter à la surface.

.

Je me suis toujours relevée aussi, considérant l'épreuve, le rien ne va plus, comme un tremplin pour rebondir, puisque lorsque rien ne va plus, nous sommes acteurs de ce qui est arrivé. Se mettre en spectateur pour comprendre pourquoi c'est arrivé devient nécessaire à ce moment, et on s'aperçoit que ce sont nos propres choix qui nous y ont conduit vers le rien ne va plus, ça ne s'est pas passé comme nous l'avions supposé ou imaginé.

Repartir sur des bases plus saines, plus réalistes, un nouveau choix qui s'offre à nous.

Tu es faite de 50 à 70 % d'eau, une personne âgée de 50%...ton corps est comme l'eau dont tu es créée: il y a pour lui le creux de la vague, il y a  le haut de la vague, comme dans les biorythmes! Il faut le savoir et apprendre à être celui qui observe la mer. Savoir prendre du recul sur soi-même; et  se dire: là mon corps déprime, car il a trop donné. Suffit de reculer les limites de ma résistance car là je suis à marée basse et je ne sais pas si je vais remonter la pente.Repos!

 Se dire quand le succès est au rendez-vous, là je suis au summum du bonheur, mais rien ne dure  car tout est impermanence et plus dure sera la chute. Garder le souvenir des bonnes choses pour se les remémorer quand le vent aura tourné, parce que si l'on ne se souvient que des mauvaises choses et des mauvaises passes dans la vie, à quoi bon tout le reste?

La chance m'a toujours un peu aidé , au boulot , dans la vie, je dois avoir une bonne étoile, ça me glisse dessus , et je retombe sur mes pattes pourtant il y a eu des aléas comme tout le monde , décès , santé, mais ça rebondit,

mon signe peut être ( sagittaire ) , mais j'y crois pas trop, l'astrologie c'est pas mon truc , l'instinct peut être, et la chance qui va avec, que demander de plus en attendant la faucheuse, si la maladie me prend à la gorge, je préférerais partir tout de suite, dans le sommeil , ça c'est le pied , mais en attendant il faut en profiter, nous les soixante huit tard, on peut imaginer que l'on a eu le pot quand même, d'avoir vécu des moments ou tout étaient bon et dure, mais on refera pas l'histoire, nos enfants vivent un autre ère que nous et je les envient guère  mais chacun sa génération

Bonjour 

Un truc qui me permet de relativiser est d'imaginer une balance ( les belles avec les plateaux et les poids ) un plateau représente tout le positif que j'ai et l'autre le négatif ...un retour sur soi , jusqu'à que le plateau contenant le positif penche ...

Sinon il y a plus simple et trés efficace: faire du sport, le plus possible ça aide a remonter la pente.

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

Sinon il y a plus simple et trés efficace: faire du sport, le plus possible ça aide a remonter la pente.

Ah ça je confirme , après la mort de ma fille , je me suis inscrite dans une salle de sport et tous les deux jours j'allais faire deux heures de gym et machines . Les autres jours je partais marcher une à deux heures , très bénéfique , vraiment ! 

il y a 2 minutes, eriu a dit :

Ah ça je confirme , après la mort de ma fille , je me suis inscrite dans une salle de sport et tous les deux jours j'allais faire deux heures de gym et machines . Les autres jours je partais marcher une à deux heures , très bénéfique , vraiment ! 

indispensable meme pour certains.

il y a 1 minute, hell-spawn a dit :

indispensable meme pour certains.

Tout à fait , ça vide la tête et ça nous propulse en avant , regain d'énergie ..

bonjour

 merci pour cette question je me la pose aussi actuellement !! plus rien ne va j'ai l'impression que les gens ne me comprennent plus quand je parle 

peut être faut il s'énerver pour que ces personnes comprennent ? 

Il y a 19 heures, Naluue a dit :

Que faîtes-vous alors quand plus rien ne va ?

je lis un gaston Lagaffe...résultat garanti!