Thomas Fabius : l'étau judiciaire se resserre

Poursuivi dans une affaire d'escroquerie aux casinos, le fils du président du Conseil constitutionnel vient de perdre une bataille devant la Cour de cassation.

la Cour de cassation reconnaît la compétence des juges français et valide par conséquent des actes d'enquête dont la défense du fils du président du Conseil constitutionnel tentait, depuis des mois, d'obtenir l'annulation.

Tout commence en novembre 2011. L'homme d'affaires et joueur de poker souhaite faire un séjour à La Mamounia, à Marrakech. Mais le règlement du casino est clair : interdit de jouer tant qu'on n'a pas réglé ses dettes. Or le fils Fabius a une sacrée ardoise : 3,7 millions de dirhams.

Auditionné par les enquêteurs le 30 mai 2016, le patron du casino est extrêmement clair : « La règle, sans variable, est que lorsqu'un client doit de l'argent, il ne peut avoir de nouveau crédit. Et ça, Thomas Fabius devait le savoir [… Il] nous a dit qu'il avait fait un virement pour régler sa dette et ainsi pouvoir jouer chez nous. »

Le 10 novembre 2011, tandis qu'il se trouve à l'aéroport d'Orly, en partance pour le Maroc, Thomas Fabius faxe ainsi un ordre de virement à sa banque, pour réaliser un premier virement de 100 000 euros à destination du casino.

Quelques minutes plus tard, soucieux de rassurer l'établissement de jeux et alors qu'il n'a pas encore quitté le territoire français, Thomas Fabius transfère les échanges qu'il a eus avec sa banque à un responsable de La Mamounia : « Salut Marc, ci-contre l'ordre de virement confirmé. Bises, à ce soir. »

Mais ce n'est toujours pas suffisant : il reste encore 200 000 euros à payer. Relancé à de multiples reprises pour s'acquitter de ses dettes , T Fabius va alors, selon l'enquête, fabriquer un faux e-mail. Le document, daté du 14 novembre 2011, est soi-disant rédigé par un chargé de clientèle de la Société générale, à Paris, et est adressé à Thomas Fabius à son adresse professionnelle : « thomas.fabius@tulipecapital.com ».

Toujours est-il que cet e-mail, confirmant un virement de 200 000 euros au profit du casino marocain, semble totalement bidonné.

Le 16 novembre 2011, Thomas Fabius va encore plus loin et envoie à la direction de La Mamounia une copie d'écran censée refléter la « copie informatique des dernières opérations de son compte bancaire », notent les juges. La copie d'écran fait apparaître trois opérations. Parmi elles, le virement de 200 000 euros, qui n'existe pas.

Fin août 2018, après une longue bataille procédurale, la Cour de cassation a finalement conclu que les faits qui lui sont reprochés sur le territoire marocain au préjudice du casino « sont indivisibles de ceux de faux et usage de faux susceptibles d'avoir été commis au préjudice de la Société générale » en France. Les juges sont donc compétents.

http://www.lepoint.fr/justice/thomas-fabius-l-etau-judiciaire-se-resserre-05-09-2018-2248772_2386.php

En octobre 2015, Le Point révélait ainsi qu'il était visé par un mandat d'arrêt aux États-Unis pour des chèques en bois à des casinos de Las Vegas, d'un montant total dépassant 3,5 millions de dollars.

L'achat d'un appartement à sept millions d'euros, à Paris, en juin 2012, a également attiré l'attention de Tracfin.

Mais Thomas Fabius s'est défendu, assurant que ce bien avait été financé légalement, pour partie par des gains de jeu et pour partie par un emprunt bancaire.

A la caisse chez Franprix pendant cinq ans  !  Ma femme a été caissière; elle est toujours en vie.

il y a 28 minutes, menon a dit :

Poursuivi dans une affaire d'escroquerie aux casinos, le fils du président du Conseil constitutionnel vient de perdre une bataille devant la Cour de cassation.

la Cour de cassation reconnaît la compétence des juges français et valide par conséquent des actes d'enquête dont la défense du fils du président du Conseil constitutionnel tentait, depuis des mois, d'obtenir l'annulation.

Tout commence en novembre 2011. L'homme d'affaires et joueur de poker souhaite faire un séjour à La Mamounia, à Marrakech. Mais le règlement du casino est clair : interdit de jouer tant qu'on n'a pas réglé ses dettes. Or le fils Fabius a une sacrée ardoise : 3,7 millions de dirhams.

Auditionné par les enquêteurs le 30 mai 2016, le patron du casino est extrêmement clair : « La règle, sans variable, est que lorsqu'un client doit de l'argent, il ne peut avoir de nouveau crédit. Et ça, Thomas Fabius devait le savoir [… Il] nous a dit qu'il avait fait un virement pour régler sa dette et ainsi pouvoir jouer chez nous. »

Le 10 novembre 2011, tandis qu'il se trouve à l'aéroport d'Orly, en partance pour le Maroc, Thomas Fabius faxe ainsi un ordre de virement à sa banque, pour réaliser un premier virement de 100 000 euros à destination du casino.

Quelques minutes plus tard, soucieux de rassurer l'établissement de jeux et alors qu'il n'a pas encore quitté le territoire français, Thomas Fabius transfère les échanges qu'il a eus avec sa banque à un responsable de La Mamounia : « Salut Marc, ci-contre l'ordre de virement confirmé. Bises, à ce soir. »

Mais ce n'est toujours pas suffisant : il reste encore 200 000 euros à payer. Relancé à de multiples reprises pour s'acquitter de ses dettes , T Fabius va alors, selon l'enquête, fabriquer un faux e-mail. Le document, daté du 14 novembre 2011, est soi-disant rédigé par un chargé de clientèle de la Société générale, à Paris, et est adressé à Thomas Fabius à son adresse professionnelle : « thomas.fabius@tulipecapital.com ».

Toujours est-il que cet e-mail, confirmant un virement de 200 000 euros au profit du casino marocain, semble totalement bidonné.

Le 16 novembre 2011, Thomas Fabius va encore plus loin et envoie à la direction de La Mamounia une copie d'écran censée refléter la « copie informatique des dernières opérations de son compte bancaire », notent les juges. La copie d'écran fait apparaître trois opérations. Parmi elles, le virement de 200 000 euros, qui n'existe pas.

Fin août 2018, après une longue bataille procédurale, la Cour de cassation a finalement conclu que les faits qui lui sont reprochés sur le territoire marocain au préjudice du casino « sont indivisibles de ceux de faux et usage de faux susceptibles d'avoir été commis au préjudice de la Société générale » en France. Les juges sont donc compétents.

 

http://www.lepoint.fr/justice/thomas-fabius-l-etau-judiciaire-se-resserre-05-09-2018-2248772_2386.php

 

En octobre 2015, Le Point révélait ainsi qu'il était visé par un mandat d'arrêt aux États-Unis pour des chèques en bois à des casinos de Las Vegas, d'un montant total dépassant 3,5 millions de dollars.

L'achat d'un appartement à sept millions d'euros, à Paris, en juin 2012, a également attiré l'attention de Tracfin.

Mais Thomas Fabius s'est défendu, assurant que ce bien avait été financé légalement, pour partie par des gains de jeu et pour partie par un emprunt bancaire.

Papa a le bras long...

C'est principalement savoir si ENFIN il allait être jugé !

On pourra mettre dans la caisse Sarko, Fillon, Dati, hortefeux et tous les autres.Vite, faut nettoyer les prisons et installer des canapés, des cuisines modernes, le ne etc. On ne va qd même pas loger tous ces truands sur la paille

Je trouve que depuis tout ce temps , rien ne bouge :
omission, négligence, pressions .

Probablement qu'il faut être en campagne pour qu' en 48 H l' affaire soit étalée au grand jour et dans TOUS les médias !

S'il ne s'agissait pas du fils d'un personnage politique, on n'entendrait même pas parler de cette affaire. Essayer d'atteindre le père de cette façon est d'une bassesse sans nom, car ce que l'on reproche a son fils, ne peut lui être imputé. 

Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un addict au jeu, addiction qui le mène à toutes les malversations possibles pour satisfaire son addiction. À la justice de faire son travail, point. 

on peut lui imputer de l'avoir mal élevé et ne dit-on pas tel père tel fils !

il y a 2 minutes, fullmetal06 a dit :

on peut lui imputer de l'avoir mal élevé et ne dit-on pas tel père tel fils !

Non, l'addiction au jeu n'a rien à voir avec l'éducation. C'est bien ce que je dis tout est bon pour descendre en flamme quelqu'un que l'on aime pas. Le bashing, sport national français. 

Le responasable c'est le fils Fabius, si tant est que l'on soit responsable quand on souffre d'une addiction. L'addiction quelle soit aux drogues ou au jeux ou autres, est une pathologie. 

Je le répète, la justice est saisie, et le mis en cause c'est le fils non le père. Laissons donc les juges faire leur boulot. 

il y a 13 minutes, Ines Presso a dit :

S'il ne s'agissait pas du fils d'un personnage politique, on n'entendrait même pas parler de cette affaire. Essayer d'atteindre le père de cette façon est d'une bassesse sans nom, car ce que l'on reproche a son fils, ne peut lui être imputé. 

Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un addict au jeu, addiction qui le mène à toutes les malversations possibles pour satisfaire son addiction. À la justice de faire son travail, point. 

Le fils de "responsable mais pas coupable"?

Selon que l'on est de droite ou de gauche...

il y a 27 minutes, fullmetal06 a dit :

on peut lui imputer de l'avoir mal élevé et ne dit-on pas tel père tel fils !

Exactement. Quand le fils de... essaie d'escroquer tout le monde, on voit très bien comment il a été éduqué face à l'argent. L'addiction au jeu n'a rien de comparable avec l'escroquerie volontaire.  Un enfant gâté qui n'a jamais bossé et n'a aucune notion de l'argent et qui se pense supérieur face au monde car son père a de l'argent et lui a toujours tout donné. D'ailleurs son père ne lui avait-il pas légué illégalement  un appartement qui appartenait à l'état ? Quelle famille ! Ah oui c'est un bon exemple, on va les plaindre et les prendre comme modèle !

il y a 34 minutes, Ines Presso a dit :

S'il ne s'agissait pas du fils d'un personnage politique, on n'entendrait même pas parler de cette affaire. Essayer d'atteindre le père de cette façon est d'une bassesse sans nom, car ce que l'on reproche a son fils, ne peut lui être imputé. 

Il ne s'agit ni plus ni moins que d'un addict au jeu, addiction qui le mène à toutes les malversations possibles pour satisfaire son addiction. À la justice de faire son travail, point. 

MDR ! Tu as de sacrés modèles dans la vie ! Je t'imagine petite : "Maman, plus tard, je voudrais être une voleuse"

il y a 19 minutes, Ines Presso a dit :

Non, l'addiction au jeu n'a rien à voir avec l'éducation. C'est bien ce que je dis tout est bon pour descendre en flamme quelqu'un que l'on aime pas. Le bashing, sport national français. 

Le responasable c'est le fils Fabius, si tant est que l'on soit responsable quand on souffre d'une addiction. L'addiction quelle soit aux drogues ou au jeux ou autres, est une pathologie. 

Je le répète, la justice est saisie, et le mis en cause c'est le fils non le père. Laissons donc les juges faire leur boulot. 

Encore quelques minutes, et on va avoir le gaucho bobo ecolo jamais condamné par les juges brejnevo marxo castristes...

il y a 5 minutes, Fuck Them All a dit :

MDR ! Tu as de sacrés modèles dans la vie ! Je t'imagine petite : "Maman, plus tard, je voudrais être une voleuse"

Elle n'a pas parlé de modèle, et ensuite attaque ad personam...

Naze.

Personne n'attaque le père. Sous prétexte que le fils a papa est le fiston d'un homme politique en vue, on ne doit rien dire et se taire et surtout ne pas avoir d'opinion, bizarre.