Aller au contenu

Libéralisme ..De la névrose à la psychose..

Noter ce sujet


Invité

Messages recommandés

Membre, 45ans Posté(e)
Forumeur survitaminé‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Et donc, tu ne réponds pas à la question. Tu penses que ton sort est meilleur ou moins bon que celui d'un esclave avant 1848? A mon avis il est pire puisque contrairement à un esclave tu dois payer ta propre pitance et ton propre loyer. J'ai bon?

Donc parce que son sort est meilleur que celui d'un esclave d'avant 1848 ou d'un ouvrier de Germinal,  il n'a pas de raison de se plaindre ? Il doit se contenter de la merde actuelle et dire merci ?

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 28 minutes, citoyen du monde80 a dit :

Donc parce que son sort est meilleur que celui d'un esclave d'avant 1848 ou d'un ouvrier de Germinal,  il n'a pas de raison de se plaindre ? Il doit se contenter de la merde actuelle et dire merci ?

On s'en fout c'est HS, c'était le piège et je suis tombé dedans à pieds joints.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Quasi-Modo a dit :

Admettons que demain nous sortions une loi qui oblige les patrons à reverser une partie minimale des bénéfices engrangés à tous leurs employés. Nous serions toujours dans une société libérale, et d'ailleurs c'est déjà plus ou moins le cas avec l'existence de SMIC. Donc le libéralisme n'est pas votre problème, c'est la hauteur de votre salaire qui l'est ou éventuellement la convoitise et la jalousie par rapport à d'autres personnes percevant plus d'argent que vous.

Non je ne saisis pas bien justement. Tu disais que le travail d'aujourd'hui était similaire à l'esclavage. Donc je te demandais si ta situation était pire ou meilleure qu'avant l'abolition de l'esclavage selon toi.

Si une partie des bénéfices étaient distribuait aux salarié nous serions dans une société participative, la loi elle-même fixerait  le niveau de partage.

Le SMIC n'a rien à voir avec le libéralisme, au contraire il a pour fonction de limiter les excès du libéralisme.

Le problème c'est la répartition des richesses juste et non la jalousie.

Concernant l'esclavage, il a été aboli en 1848, il ne faudrait pas y revenir sous prétexte de modernisme

Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

L'esclavage c'est surtout un statut juridique similaire à celui d'un animal de compagnie ou d'un meuble. Quel est le rapport avec le travail?

L'esclavage moderne existe dans le monde, c'est la traite des hommes et des femmes à des fins productivistes, avec des revenus insuffisants pour vivre.

Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

Ton entreprise ne te possède pas, il te suffirait de chercher un autre emploi, te former ailleurs ou de monter ta propre entreprise pour en être quitte.

Le salarié a un lien de subordination avec son entreprise et non un rapport d'égalité. Le nomadisme d'entreprise n'est ni bon pour les entreprises, ni pour les salariés, il faut un bloc soudé et de confiance si on veut la développer.

Devenir tous patrons est sans doute l'idée la plus bête, je ne vois pas comment cela puisse fonctionner dans une société moderne.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, citoyen du monde80 a dit :

Donc parce que son sort est meilleur que celui d'un esclave d'avant 1848 ou d'un ouvrier de Germinal,  il n'a pas de raison de se plaindre ? Il doit se contenter de la merde actuelle et dire merci ?

Si vous pensez que le libéralisme est le nom de tout ce qui se fait actuellement de merdique, vous n'avez rien compris à la conjoncture.

Il y a 2 heures, fx. a dit :

On s'en fout c'est HS, c'était le piège et je suis tombé dedans à pieds joints.

Le piège c'est de laisser penser que le travail et l'esclavage c'est la même chose. Rhétorique malhonnête s'il en est.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, bibifricotin a dit :

Si une partie des bénéfices étaient distribuait aux salarié nous serions dans une société participative, la loi elle-même fixerait  le niveau de partage.

Le SMIC n'a rien à voir avec le libéralisme, au contraire il a pour fonction de limiter les excès du libéralisme.

Le problème c'est la répartition des richesses juste et non la jalousie.

Concernant l'esclavage, il a été aboli en 1848, il ne faudrait pas y revenir sous prétexte de modernisme

Sans doute à propos du partage des bénéfices des entreprises : je pense qu'il serait d'ailleurs plus juste de définir un seuil minimal de redistribution à répartir entre employés plutôt que le SMIC, ce dernier pouvant parfois être une gêne pour l'entreprise puisqu'il n'est pas conditionné à la hauteur des bénéfices.

Comme vous le voyez je ne suis pas particulièrement libéral, je mets seulement l'accent sur les manquements de critiques qui lui sont faites sur ce sujet. Il ne suffit pas de faire comme si tout ce qui va mal dans le monde actuel avait pour cause le libéralisme pour faire avancer le schmilblick.

Il me paraîtrait normal qu'une entreprise qui tourne bien récompense ses employés à hauteur de leur contribution au lieu de systématiquement se tourner vers les actionnaires.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, Quasi-Modo a dit :

Le piège c'est de laisser penser que le travail et l'esclavage c'est la même chose. Rhétorique malhonnête s'il en est.

Le piège c'est de te répondre sur un mot qui détourne l'attention du sujet.

La loi symbolique conquiert l'obéissance par l'ordre, l'interdit, la punition, la discipline. La figure "surmoïque" se fonde sur l'apparence du libre arbitre, sur une apparente liberté qui obtient l’obéissance par l'affect, la culpabilisation, la castration. Plus que l’obéissance, c'est l'adhésion qu'elle cherche à forcer - la servitude volontaire plutôt que l'abdication. Contrairement au père tyrannique qui commande "la soumission totale du sujet dans dans son comportement extérieur", le désir de puissance matriarcal exige que "le sujet cède sur son désir et adhère de tout son être à la soumission demandée" Voilà que le grand dragon de Nietzsche, "Tu dois", s'appelle dorénavant "Tu devrais". Sois libre ! dit la Grande mère, mais dans les limites fixées, et sous son contrôle. "Soyez libre de consommer ce produit conçu pour vous, ou celui-là, et soyez heureux de le faire." Telle est l'injonction du système libéral permissif qui atteint maintenant sa pleine capacité de pénétration psychique. Liberté factice et régression

La nouvelle servitude volontaire. [La société de contrôle intégral]

Philippe Vion-Dury

 

Modifié par fx.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 12 heures, Quasi-Modo a dit :

Admettons que demain nous sortions une loi qui oblige les patrons à reverser une partie minimale des bénéfices engrangés à tous leurs employés. Nous serions toujours dans une société libérale, et d'ailleurs c'est déjà plus ou moins le cas avec l'existence de SMIC. Donc le libéralisme n'est pas votre problème, c'est la hauteur de votre salaire qui l'est ou éventuellement la convoitise et la jalousie par rapport à d'autres personnes percevant plus d'argent que vous.

Non je ne saisis pas bien justement. Tu disais que le travail d'aujourd'hui était similaire à l'esclavage. Donc je te demandais si ta situation était pire ou meilleure qu'avant l'abolition de l'esclavage selon toi. Ce qui se solde par des attaques systématiques de ta part en retour. Donc tu montres seulement en contournant la question que tu sais pertinemment que le travail n'est pas comparable à de l'esclavage. Donc tu montres que ta comparaison était malhonnête et mensongère.

L'attaque personnelle Mr Quasi modo est sans objet..Je ne suis pas jaloux car je vis très bien ma vie.Je suis autonome donc libre et je ne manque pas de moyens..Ce que je dénonce c'est le monstrueux écart entre des revenus mirobolants et l'immense précarité qui se développe de plus en plus...Apprenez à débattre et non pas comme Barbara  Lebol à  diaboliser, vous serez gagnant

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 3 heures, fx. a dit :

Le piège c'est de te répondre sur un mot qui détourne l'attention du sujet.

La loi symbolique conquiert l'obéissance par l'ordre, l'interdit, la punition, la discipline. La figure "surmoïque" se fonde sur l'apparence du libre arbitre, sur une apparente liberté qui obtient l’obéissance par l'affect, la culpabilisation, la castration. Plus que l’obéissance, c'est l'adhésion qu'elle cherche à forcer - la servitude volontaire plutôt que l'abdication. Contrairement au père tyrannique qui commande "la soumission totale du sujet dans dans son comportement extérieur", le désir de puissance matriarcal exige que "le sujet cède sur son désir et adhère de tout son être à la soumission demandée" Voilà que le grand dragon de Nietzsche, "Tu dois", s'appelle dorénavant "Tu devrais". Sois libre ! dit la Grande mère, mais dans les limites fixées, et sous son contrôle. "Soyez libre de consommer ce produit conçu pour vous, ou celui-là, et soyez heureux de le faire." Telle est l'injonction du système libéral permissif qui atteint maintenant sa pleine capacité de pénétration psychique. Liberté factice et régression

La nouvelle servitude volontaire. [La société de contrôle intégral]

Philippe Vion-Dury

 

C'est exactement ça. On se sert du vocabulaire pour imposer ses règles, ses normes, sa tyrannie. Accepter que le sujet se punisse de lui-même, se mutile, se jette dans les eaux sales de leurs fosses à lisier. C'est une adhésion forcée qui ne dit pas son nom...Exemple Je vous ordonne de sauter la Seine mais, comme je suis bon, vous pouvez prendre tout l'élan que vous voulez.La liberté et le contrat des libéraux, c'est une hochet pour thuriféraires ( les mecs qui font de la fumée dans les églises ). C'est un contrat violent : C'est ça où rien. Quel est la valeur de ces contrats extorqués par la force ? Juridiquement ils sont sains, pratiquement, ils sont répugnants. ;) Tout est dit de la liberté et du contrat.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 747 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, Quasi-Modo a dit :

Sans doute à propos du partage des bénéfices des entreprises : je pense qu'il serait d'ailleurs plus juste de définir un seuil minimal de redistribution à répartir entre employés plutôt que le SMIC, ce dernier pouvant parfois être une gêne pour l'entreprise puisqu'il n'est pas conditionné à la hauteur des bénéfices.

Comme vous le voyez je ne suis pas particulièrement libéral, je mets seulement l'accent sur les manquements de critiques qui lui sont faites sur ce sujet. Il ne suffit pas de faire comme si tout ce qui va mal dans le monde actuel avait pour cause le libéralisme pour faire avancer le schmilblick.

Il me paraîtrait normal qu'une entreprise qui tourne bien récompense ses employés à hauteur de leur contribution au lieu de systématiquement se tourner vers les actionnaires.

Que les employés deviennent actionnaires...ah oui c'est vrai, trop de risques et trop d'implications sur ses revenus...ça peut fluctuer en positif comme en négatif...

Laissons donc d'autres moins frileux prendre les risques...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 747 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, fx. a dit :

Le piège c'est de te répondre sur un mot qui détourne l'attention du sujet.

La loi symbolique conquiert l'obéissance par l'ordre, l'interdit, la punition, la discipline. La figure "surmoïque" se fonde sur l'apparence du libre arbitre, sur une apparente liberté qui obtient l’obéissance par l'affect, la culpabilisation, la castration. Plus que l’obéissance, c'est l'adhésion qu'elle cherche à forcer - la servitude volontaire plutôt que l'abdication. Contrairement au père tyrannique qui commande "la soumission totale du sujet dans dans son comportement extérieur", le désir de puissance matriarcal exige que "le sujet cède sur son désir et adhère de tout son être à la soumission demandée" Voilà que le grand dragon de Nietzsche, "Tu dois", s'appelle dorénavant "Tu devrais". Sois libre ! dit la Grande mère, mais dans les limites fixées, et sous son contrôle. "Soyez libre de consommer ce produit conçu pour vous, ou celui-là, et soyez heureux de le faire." Telle est l'injonction du système libéral permissif qui atteint maintenant sa pleine capacité de pénétration psychique. Liberté factice et régression

La nouvelle servitude volontaire. [La société de contrôle intégral]

Philippe Vion-Dury

 

Vous travaillez vous? Avec de pareilles lectures pas étonnant que vous pensiez que le travail est un esclavage...

Pas étonnant que vous ayez peur de vous aventurer dans un nouveau travail, l'inconnu vous fait peur...c'est pourtant le sel de la vie!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 747 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

La névrose et la psychose...lire certains anti libéralisme, ça leur va comme un gant!

Ca sent le salarié politique à plein nez!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 7 minutes, Morfou a dit :

La névrose et la psychose...lire certains anti libéralisme, ça leur va comme un gant!

Ca sent le salarié politique à plein nez!

Le sujet n'est pas l'épistémologie radicale mais le libéralisme...Ecce homo l'homme est amor fati disait Nietzsche... Faut théoriser un peu, la soupe aux borgniots c'est connue comme le cochon connait son auge...:)

Les attaques personnelles n'ont rien à faire ici, il travaille si il peut, voire si il veut..

 

Modifié par ledébile
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 25 minutes, Morfou a dit :

Que les employés deviennent actionnaires...ah oui c'est vrai, trop de risques et trop d'implications sur ses revenus...ça peut fluctuer en positif comme en négatif...

Laissons donc d'autres moins frileux prendre les risques...

Mais pourquoi au final introduire des risques ?

N'est-ce pas justement le libéralisme, la concurrence effrénée qui fait que ces risques existent ?

Au départ, il s'agit de fournir des biens et des services pour répondre aux besoins des populations.
Le libéralisme en fait un jeu de pari où effectivement il y a pertes et fracas.

Mais pourquoi, au final ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 747 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 1 minute, Pheldwyn a dit :

Mais pourquoi au final introduire des risques ?

N'est-ce pas justement le libéralisme, la concurrence effrénée qui fait que ces risques existent ?

Au départ, il s'agit de fournir des biens et des services pour répondre aux besoins des populations.
Le libéralisme en fait un jeu de pari où effectivement il y a pertes et fracas.

Mais pourquoi, au final ?

Parce que le simple des mortels en veut toujours plus!

S'il n'y avait pas la demande du "là, tout de suite"...(je veux et j'exige)!

Ils ont oublié le verbe attendre...

Je ne suis pas certaine que vous compreniez mon propos, vous n'avez pas connu l'époque où l'on commandait, un appareil ménager ou une voiture, un luxe quoi, et qu'il fallait attendre plusieurs mois pour être livré...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 4 heures, ledébile a dit :

L'attaque personnelle Mr Quasi modo est sans objet..Je ne suis pas jaloux car je vis très bien ma vie.Je suis autonome donc libre et je ne manque pas de moyens..Ce que je dénonce c'est le monstrueux écart entre des revenus mirobolants et l'immense précarité qui se développe de plus en plus...Apprenez à débattre et non pas comme Barbara  Lebol à  diaboliser, vous serez gagnant

J'ai dis que la jalousie ou la convoitise étaient une possibilité (très probable) et je ne vous ai pas attaqué personnellement. Que vous vous sentiez visé alors que j'exprime très clairement que c'est une hypothèse, ne plaide pas en votre faveur. Dès l'instant où vous travaillez en France vous avez le SMIC : c'est pas la richesse certes, mais on s'en sort avec. Le reste c'est du luxe et de la frustration de ne pas pouvoir se le permettre.

Il y a 1 heure, ledébile a dit :

Le sujet n'est pas l'épistémologie radicale mais le libéralisme...Ecce homo l'homme est amor fati disait Nietzsche... Faut théoriser un peu, la soupe aux borgniots c'est connue comme le cochon connait son auge...:)

Les attaques personnelles n'ont rien à faire ici, il travaille si il peut, voire si il veut..

 

Jouer les vierges effarouchées pour des attaques ad hominem imaginaires ne rendra pas votre cause plus constructive ni plus juste.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a 4 minutes, Quasi-Modo a dit :

J'ai dis que la jalousie ou la convoitise étaient une possibilité (très probable) et je ne vous ai pas attaqué personnellement. Que vous vous sentiez visé alors que j'exprime très clairement que c'est une hypothèse, ne plaide pas en votre faveur. Dès l'instant où vous travaillez en France vous avez le SMIC : c'est pas la richesse certes, mais on s'en sort avec. Le reste c'est du luxe et de la frustration de ne pas pouvoir se le permettre.

Jouer les vierges effarouchées pour des attaques ad hominem imaginaires ne rendra pas votre cause plus constructive ni plus juste.

l'objectivité dérange...:D

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, ledébile a dit :

l'objectivité dérange...:D

Pour parler d'objectivité il faudrait déjà commencer à répondre honnêtement aux questions que je soulève : notre système en France est-il libéral selon vous? En quoi dans l'absolu cela vous dérange-t-il que certains brassent des milliards? L'argent c'est comme la vanité : c'est notre propre compte en banque ou notre propre vanité qui nous rend l'argent ou la vanité des autres insupportables.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

j'ai répondu en quoi la redistribution inéquitable était une tare , inutile de m'attarder.

Si vous trouvez normal que des individus possèdent des millions d'euros parfois par simple héritage ,  et d'autres rien dans une société qui se dit juste, équitable,  généreuse , fraternelle, et j'en passe , c'est que vous accusez un déficit du raisonnement logique.

Allez, allez, à ses pairs on ne le fait pas..:smile2: Gardez vos prosélytisme pour vos semblables. Le capitalisme est une horreur, point barre..

 

Ps:Et que je sache , apprenez que nous vivons dans une société d'économie mixte que des gens comme vous veulent vendre à des prédateurs..Apprenez au moins ça, c'est limite 12 ans..

Modifié par ledébile
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 15 minutes, Quasi-Modo a dit :

Pour parler d'objectivité il faudrait déjà commencer à répondre honnêtement aux questions que je soulève : notre système en France est-il libéral selon vous? En quoi dans l'absolu cela vous dérange-t-il que certains brassent des milliards? L'argent c'est comme la vanité : c'est notre propre compte en banque ou notre propre vanité qui nous rend l'argent ou la vanité des autres insupportables.

Notre système est néo libéral, au sujet de la peur voici ce qu'en disait Bourdieu en 1998 :

L’institution pratique d’un monde darwinien de la lutte de tous contre tous, à tous les niveaux de la hiérarchie, qui trouve les ressorts de l’adhésion à la tâche et à l’entreprise dans l’insécurité, la souffrance et le stress, ne pourrait sans doute pas réussir aussi complètement si elle ne trouvait la complicité des dispositions précarisées que produit l’insécurité et l’existence, à tous les niveaux de la hiérarchie, et même aux niveaux les plus élevés, parmi les cadres notamment, d’une armée de réserve de main-d’œuvre docilisée par la précarisation et par la menace permanente du chômage. Le fondement ultime de tout cet ordre économique placé sous le signe de la liberté, est en effet, la violence structurale du chômage, de la précarité et de la menace du licenciement qu’elle implique : la condition du fonctionnement « harmonieux » du modèle micro-économique individualiste est un phénomène de masse, l’existence de l’armée de réserve des chômeurs.

Cette violence structurale pèse aussi sur ce que l’on appelle le contrat de travail (savamment rationalisé et déréalisé par la « théorie des contrats »). Le discours d’entreprise n’a jamais autant parlé de confiance, de coopération, de loyauté et de culture d’entreprise qu’à une époque où l’on obtient l’adhésion de chaque instant en faisant disparaître toutes les garanties temporelles (les trois quarts des embauches sont à durée déterminée, la part des emplois précaires ne cesse de croître, le licenciement individuel tend à n’être plus soumis à aucune restriction).

On voit ainsi comment l’utopie néolibérale tend à s’incarner dans la réalité d’une sorte de machine infernale, dont la nécessité s’impose aux dominants eux-mêmes. Comme le marxisme en d’autres temps, avec lequel, sous ce rapport, elle a beaucoup de points communs, cette utopie suscite une formidable croyance, la free trade faith (la foi dans le libre-échange), non seulement chez ceux qui en vivent matériellement, comme les financiers, les patrons de grandes entreprises, etc., mais aussi chez ceux qui en tirent leurs justifications d’exister, comme les hauts fonctionnaires et les politiciens, qui sacralisent le pouvoir des marchés au nom de l’efficacité économique, qui exigent la levée des barrières administratives ou politiques capables de gêner les détenteurs de capitaux dans la recherche purement individuelle de la maximisation du profit individuel, instituée en modèle de rationalité, qui veulent des banques centrales indépendantes, qui prêchent la subordination des Etats nationaux aux exigences de la liberté économique pour les maîtres de l’économie, avec la suppression de toutes les réglementations sur tous les marchés, à commencer par le marché du travail, l’interdiction des déficits et de l’inflation, la privatisation généralisée des services publics, la réduction des dépenses publiques et sociales.

Le système pour se maintenir dans cette guerre totale du marché total devant toujours produire plus de chair à canon destinée à subir ses effets inhérents qui sont l'alignement sur les politiques de moindre coût qu'il soit celui de la main d’œuvre ou celui des produits.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Morfou a dit :

Parce que le simple des mortels en veut toujours plus!

S'il n'y avait pas la demande du "là, tout de suite"...(je veux et j'exige)!

Ils ont oublié le verbe attendre...

Je ne suis pas certaine que vous compreniez mon propos, vous n'avez pas connu l'époque où l'on commandait, un appareil ménager ou une voiture, un luxe quoi, et qu'il fallait attendre plusieurs mois pour être livré...

Tu es en train de nous expliquer que le consumérisme aurait créer le capitalisme ?
Jolie inversion de la cause et de l'effet. Mais bon, passons.

Mais donc, si nous revenions à cette retenue, une attente raisonnable : pourquoi cette prise de risque aurait encore un sens ?

Modifié par Pheldwyn
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×