VIDEO. "J'ai fait tout ce que j'ai voulu faire" : à 74 ans, elle a programmé la date de sa mort

Jacqueline Jencquel a 74 ans. Et elle a déjà programmé la date de sa mort.

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-j-ai-fait-tout-ce-que-j-ai-voulu-faire-maintenant-quoi-a-74-ans-elle-a-decide-de-la-date-de-sa-mort_2909421.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1535122092#xtor=CS1-746

Je remets le lien : https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-j-ai-fait-tout-ce-que-j-ai-voulu-faire-maintenant-quoi-a-74-ans-elle-a-decide-de-la-date-de-sa-mort_2909421.html

il y a 24 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Jacqueline Jencquel a 74 ans. Et elle a déjà programmé la date de sa mort.

Ce que je trouve bizarre dans la démarche, ce n’est pas le fait qu’elle exprime un choix ou un désir d’en finir, mais qu’elle en fasse la publicité ?

A quelle fin ? Dans l’intérêt de qui ? à l'intention de qui? Ce donner en spectacle? De s'imaginez que son cerveau à l'emprise sur tout?

Des millions de personnes âgées meurt tous les jours, ce n’est pas nécessairement un drame, c’est une étape de la vie tout simplement.

à l’instant, Enchantant a dit :

A quelle fin ? Dans l’intérêt de qui ? à l'intention de qui? 

C'est indiqué dans le lien, elle fait ça dans l'intérêt de tous ceux qui veulent en finir par eux même, pour ses enfants et pour que les pouvoirs publics changent la loi.

il y a 5 minutes, Kyoshiro02 a dit :

C'est indiqué dans le lien, elle fait ça dans l'intérêt de tous ceux qui veulent en finir par eux même, pour ses enfants et pour que les pouvoirs publics changent la loi.

Encore une pauvre femme qui s’imagine que les lois humaines peuvent répondre à tous les problèmes ?

Cela s’inscrit dans cette recherche idiote du droit dans tous les domaines que je nomme droit de l’hommiste…

C’est absurde !

il y a 8 minutes, Enchantant a dit :

Encore une pauvre femme qui s’imagine que les lois humaines peuvent répondre à tous les problèmes ?

Cela s’inscrit dans cette recherche idiote du droit dans tous les domaines que je nomme droit de l’hommiste…

C’est absurde !

Non là je suis pas d'accord ; elle estime que le suicide assisté devrait être autorisé en France, c'est pour ça qu'elle a médiatisé son histoire. On peut être d'accord ou pas sur le principe mais je ne vois pas la chose comme vous.

il y a 17 minutes, chanou 34 a dit :

On peut être d'accord ou pas sur le principe mais je ne vois pas la chose comme vous.

Bonjour Chanou34,

Pour la petite histoire, lorsque je me réveil, pendant que je fais chauffer mon café, j’allume mon ordi et je vais consulter ForumFR, j’ai écrit mon petit mot dans la foulée, sans lire l’article.

Pendant que je déjeunais tranquillement, je me suis dit, p’taing je démarre fort ce matin…

Vous m’écrivez :

« On peut être d'accord ou pas sur le principe mais je ne vois pas la chose comme vous »

Exprimer sa différence, c’est justement l’intérêt du forum, personne n’est obligé de croire ou de penser ce que je pense d’un sujet.

Mais je ne suis pas d’accord sur le principe d'une irresponsabilité systématique.

Être responsable de ses actes et ne pas quémander une assistance (politique, judiciaire, législative) quelconque en toute circonstance, dans tous les domaines, est ma façon de considérer les choses…

il y a 3 minutes, Enchantant a dit :

Mais je ne suis pas d’accord sur le principe d'une irresponsabilité systématique.

Être responsable de ses actes et ne pas quémander une assistance (politique, judiciaire, législative) quelconque en toute circonstance, dans tous les domaines, est ma façon de considérer les choses…

 

Là je suis d'accord mais je ne vois pas où elle en parle?

Pour ma part c'est un super témoignage ...

Ca qu'elle que chose de beau et de fascinant le courage de choisir comment on va mourir.

On voit qu'il y a de la sagesse quand elle parle, ca change.

Je suis réfractaire. A cause de l'entourage notamment. Ok quand t'es vieux t'as des trucs, tu ne seras jamais aussi en pleine forme qu'à trente balais. Mais faut quand même pas exagérer, "mourir en bonne santé" ? Euh... Merci pour ceux qui restent hein, c'est quand même difficile à avaler.

Cette dame dit "je crois que..." au sujet de ses enfants notamment. Bah faut qu'elle leur demande c'est tout simple. Elle dit "c'est du rab, j'ai fait tout ce que je voulais faire". Ok, et donc les enfants, les éventuels petits-enfants, on les laisse là comme ça parce-qu'on a "la trouille de faire un avc" (je cite), non, pour moi ça marche pas. Et tout de suite derrière elle déclare : "Je crois que ce que je laisserai à mes enfants, au contraire, c’est l’image d’une femme libre, déterminée, qui n’a pas peur."

Faudrait savoir... 

il y a 8 minutes, Enchantant a dit :

Mais je ne suis pas d’accord sur le principe d'une irresponsabilité systématique.

Être responsable de ses actes et ne pas quémander une assistance (politique, judiciaire, législative) quelconque en toute circonstance, dans tous les domaines, est ma façon de considérer les choses…

Le droit de mourir une "irresponsabilité systématique" ?

à l’instant, January a dit :

Je suis réfractaire. A cause de l'entourage notamment. Ok quand t'es vieux t'as des trucs, tu ne seras jamais aussi en pleine forme qu'à trente balais. Mais faut quand même pas exagérer, "mourir en bonne santé" ? Euh... Merci pour ceux qui restent hein, c'est quand même difficile à avaler. 

Cette dame dit "je crois que..." au sujet de ses enfants notamment. Bah faut qu'elle leur demande c'est tout simple. Elle dit "c'est du rab, j'ai fait tout ce que je voulais faire". Ok, et donc les enfants, les éventuels petits-enfants, on les laisse là comme ça parce-qu'on a "la trouille de faire un avc" (je cite), non, pour moi ça marche pas. Et tout de suite derrière elle déclare : "Je crois que ce que je laisserai à mes enfants, au contraire, c’est l’image d’une femme libre, déterminée, qui n’a pas peur." 

Faudrait savoir...

C'est compliqué de mourir et ce n'est pas facile d'en parler mais je trouve que c'est a elle d'expliquer son choix à sa famille et aux autres de prendre en considération. Cela n'interdit pas d'échanger mais dans un premier temps c'est quand même son choix, dans son rapport à la vie...

il y a 42 minutes, Enchantant a dit :

Encore une pauvre femme qui s’imagine que les lois humaines peuvent répondre à tous les problèmes ?

Cela s’inscrit dans cette recherche idiote du droit dans tous les domaines que je nomme droit de l’hommiste…

C’est absurde !

Les "lois humaines" ? Y en a t-il d'autres ?

il y a 4 minutes, Docteur CAC a dit :

Le droit de mourir une "irresponsabilité systématique" ?

JE pense que là il évoque la méthode.

il y a 7 minutes, January a dit :

Je suis réfractaire. A cause de l'entourage notamment. Ok quand t'es vieux t'as des trucs, tu ne seras jamais aussi en pleine forme qu'à trente balais. Mais faut quand même pas exagérer, "mourir en bonne santé" ? Euh... Merci pour ceux qui restent hein, c'est quand même difficile à avaler.

J'espère de tout mon coeur, de toute mon âme, que les gens que j'aime, mourront en bonne santé. Je ne souhaite à personne de devoir subir la décrépitude, la souffrance et l' agonie de leurs proches...

il y a 10 minutes, Docteur CAC a dit :

Le droit de mourir une "irresponsabilité systématique" ?

Ce que j’observe et que je trouve complètement idiot, c’est ce phénomène de judiciarisation dans tous les domaines.

Commençant systématiquement par « j’ai droit à »

J’ai le droit de mourir, j’ai le droit aux caresses, j’ai des droits sexuels…

Vous souhaitez vraiment faire une loi sur tous les sujets pour vous rassurer, croyez vous bêtement que les lois répondent efficacement à toutes vos préoccupations ?

à l’instant, Mite_Railleuse a dit :

J'espère de tout mon coeur, de toute mon âme, que les gens que j'aime, mourront en bonne santé. Je ne souhaite à personne de devoir subir la décrépitude, la souffrance et l' agonie de leurs proches...

Ok, mais si ces mêmes gens que tu aimes viennent te dire demain : "J'ai fait tout ce que j'avais à faire, je m'en vais." Tu l'accepterais ? Parce-que là c'est pas rien quand même hein, faut faire complètement abstraction de sa personne et accepter que ce soit réciproque pour le coup. 

Soulager quelqu'un qui est en fin de vie oui, soulager quelqu'un qui est atteint d'une maladie qu'on sait assurément incurable, à n'importe quel âge, oui. Dire à ses enfants "c'est bon c'était bien aurevoir..." euh.. Non franchement il y a quelque chose qui me gêne là.

il y a 13 minutes, January a dit :

Je suis réfractaire. A cause de l'entourage notamment. Ok quand t'es vieux t'as des trucs, tu ne seras jamais aussi en pleine forme qu'à trente balais. Mais faut quand même pas exagérer, "mourir en bonne santé" ? Euh... Merci pour ceux qui restent hein, c'est quand même difficile à avaler.

 

Perso, si j'ai le choix, je préfère partir en relative bonne santé, pour pas mal de raisons. La première, c'est par respect pour mes proches, car devenir un fardeau pour eux, j'aimerais éviter.

Ensuite, pour côtoyer tous les jours des personnes en situation de handicap lourd, j'espère ne jamais me retrouver à leur place. J'ai un exemple d'un jeune tétra à 25 ans qui souhaiterais se suicider, car il ne supporte pas sa condition, et il ne veut pas gâcher la vie de son amie.

Donc chacun devrait être libre de son corps, et avoir le droit de partir quand bon lui semble. Et je pense que la décision ne doit pas être évidente à prendre dans tous les cas, donc chapeau à cette dame si elle va au bout de sa décision.

il y a 2 minutes, January a dit :

Ok, mais si ces mêmes gens que tu aimes viennent te dire demain : "J'ai fait tout ce que j'avais à faire, je m'en vais." Tu l'accepterais ? Parce-que là c'est pas rien quand même hein, faut faire complètement abstraction de sa personne et accepter que ce soit réciproque pour le coup. 

J'y ai bien réfléchi et oui, je crois. Comme je voudrais qu'on le respecte pour moi. Même si je dois souffrir de la perte...

il y a 10 minutes, Mite_Railleuse a dit :

J'y ai bien réfléchi et oui, je crois. Comme je voudrais qu'on le respecte pour moi. Même si je dois souffrir de la perte...

Pendant des années je me suis dit, et j'ai dit à mes proches : "le jour où se déclare une maladie grave, je ne me soignerai pas. C'est que ce sera l'heure, c'est comme ça et c'est tout." 

Et j'ai bien changé... Bien changé. Le jour où c'est mon mari qu'on m'a dit perdu, mais qu'on allait quand même essayer de le soigner. J'ai ressenti une détresse comme jamais auparavant. J'ai eu peur qu'il ait la même idée que la mienne, et il m'a dit : "Je ne te laisserai jamais tomber, j'irai jusqu'au bout." 

Aujourd'hui, je me suis excusée des propos que j'ai eus envers mes enfants et proches. Et je les ai assurés, que moi non plus : "je ne les laisserai jamais tomber". 

En revanche, nous sommes tous absolument d'accord qu'à partir du moment où il y aura trop de dépendance, de souffrance, ou un état de légume, tout le monde est d'accord : on abrégera. 

Mon mari malade me l'avait fait promettre, même sans loi, sans autorisation, je l'aurais aidé à mourir dans ce cas-là, je l'aurais fait. Et il m'a assuré qu'il ferait la même chose pour moi. 

(Contre toute attente, aujourd'hui il se porte bien. La maladie l'a diminué, et il est fatigué parfois. Mais il continue à dire : "Tant que je me tiens debout, je profiterais de chaque minute de vie avec toi, je resterais là.")

il y a 2 minutes, January a dit :

Pendant des années je me suis dit, et j'ai dit à mes proches : "le jour où se déclare une maladie grave, je ne me soignerai pas. C'est que ce sera l'heure, c'est comme ça et c'est tout." 

Et j'ai bien changé... Bien changé. Le jour où c'est mon mari qu'on m'a dit perdu, mais qu'on allait quand même essayer de le soigner. J'ai ressenti une détresse comme jamais auparavant. J'ai eu peur qu'il ait la même idée que la mienne, et il m'a dit : "Je ne te laisserai jamais tomber, j'irai jusqu'au bout." 

Aujourd'hui, je me suis excusée des propos que j'ai eus envers mes enfants et proches. Et je les ai assurés, que moi non plus : "je ne les laisserai jamais tomber". 

En revanche, nous sommes tous absolument d'accord qu'à partir du moment où il y aura trop de dépendance, de souffrance, ou un état de légume, tout le monde est d'accord : on abrégera. 

Mon mari malade me l'avait fait promettre, même sans loi, sans autorisation, je l'aurais aidé à mourir dans ce cas-là, je l'aurais fait. Et il m'a assuré qu'il ferait la même chose pour moi. 

(Contre toute attente, aujourd'hui il se porte bien. La maladie l'a diminué, et il est fatigué parfois. Mais il continue à dire : "Tant que je me tiens debout, je profiterais de chaque minute de vie avec toi, je resterais là.")

 

Chacun sa philosophie de vie. Comment pourrais-je m'opposer à une décision si importante ? De quel droit ? Alors bien sûr, je ne dis pas que je n'essaierais pas de "discuter" et même peut-être de faire changer d'avis, par égoïsme, mais si la personne n'a plus goût à la vie ?