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Bouddhisme, concepts et histoire


Maroudiji

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 481 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

La fin de la souffrance mais peut-être du même coup la fin du plaisir.

Si on vous propose le Nirvana, reflechissez bien au concept d'éternité dans une âme dématérialisée

Ça fait plusieurs fois que je refuse

 

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Un dernier mot pour tout de suite

À l’origine, l’âme, dans la conception védique, est éternelle, elle ne disparait jamais. Sinon, l’adjectif n’aurait pas de sens. Le nirvana ne signifie pas extinction ou néant, selon les Upanishads. Il veut dire la fin de l’existence ‘matérielle’, la fin de l’action des sens et de notre mental, et donc de la souffrance. Mais comme les bouddhistes ne savent rien de l’autre monde et qu’ils ne veulent pas le savoir, tout ce qu’ils leur reste c’est une position entre deux chaises : qqch transmigre et renaît, mais ce n’est qu’une chose… qu’ils ne savent pas définir.

C'est peut être pour ça que l'on ne peut pas vraiment parler de veritable religion pour le bouddhisme ou le taoïsme.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 132 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, ping a dit :

C'est peut être pour ça que l'on ne peut pas vraiment parler de veritable religion pour le bouddhisme ou le taoïsme.

C'est quoi une véritable religion ?

À partir de quels critères vous définissez qu'il s'agit d'une religion ou non ?

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, Don Juan a dit :

C'est quoi une véritable religion ?

À partir de quels critères vous définissez qu'il s'agit d'une religion ou non ?

Une religion, généralement, s'appuie sur la croyance en l'existence d'un dieu, créateur du monde et de l'homme. Elle fournit une explication "extérieure", que l'homme subit et à laquelle il doit s'adapter. Pour être "sauvé", celui-ci doit entrer en communication avec ce dieu et respecter ses commandements.
Le Dharma, lui, présente une explication "intérieure" : sa vision du monde et sa propre vie dépendent de chaque homme. L'homme est ainsi seul responsable de son illusion et de sa souffrance, mais aussi seul responsable de son "salut", qui dépend de son engagement et de sa pratique pour échapper à l'illusion.
Par bien des aspects, pourtant, le bouddhisme ressemble à une religion : il existe des temples, des rituels, des statues, des actes de dévotion...
Si on peut parler de "foi" dans le bouddhisme, c'est plutôt dans le sens d'une confiance dans l'enseignement du Bouddha et le témoignage de ses successeurs, qui assurent que chacun est capable d'échapper à la souffrance et d'expérimenter l'Eveil. Mais le Bouddha est un exemple à suivre : on ne le "prie" pas pour qu'il nous viennne en aide.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Maroudiji a dit :

Et il y a aussi quelques trolls de service qui se répandent sans aucune gêne. Pourtant ils pourraient se passer de ces pitreries vu que l'évolution semble les avoir pourvus suffisamment d'intelligence pour leur permettre d'exprimer des réflexions songées. Faut croire que leurs "instincts" ne leur laissent guère le choix. "Karma", diront les bouddhistes, ce qui est beaucoup plus proche de la réalité.

Pour ce qui est des mots, cher Aliocha, dis-moi, stp, lequel trouves-tu ambigu dans mon texte d’introduction… âme ? J’en ai souvent et longuement discuté ailleurs pour justement mettre les points sur les i. Je dénonce en outre cette culture d’appropriation des mots qui les vide de leur sens sans pour autant en inventer de nouveaux, comme le font les bouddhistes par exemple.

Bouddha a repris les concepts védiques, comme dharma (principes religieux, sociaux et spirituels), atman (l’âme), karma ou nirvana, entre autres, pour les redéfinir selon ses besoins, ce qui fait qu’ils n’ont plus le sens original et adéquat. Avec le temps, le bouddhisme s’est transformé et chaque société a repris et souvent altéré gravement les enseignements pour les adapter aux mœurs du nouveau pays ou à l’air du temps. Tu as donc raison, il faut définir les mots avant de débattre si nous ne sommes pas certains de leur signification commune.

 

Je vais prendre le temps de vous lire et je vous réponds plus tard Maroudiji.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 132 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, ping a dit :

Une religion, généralement, s'appuie sur la croyance en l'existence d'un dieu, créateur du monde et de l'homme. Elle fournit une explication "extérieure", que l'homme subit et à laquelle il doit s'adapter. Pour être "sauvé", celui-ci doit entrer en communication avec ce dieu et respecter ses commandements.
Le Dharma, lui, présente une explication "intérieure" : sa vision du monde et sa propre vie dépendent de chaque homme. L'homme est ainsi seul responsable de son illusion et de sa souffrance, mais aussi seul responsable de son "salut", qui dépend de son engagement et de sa pratique pour échapper à l'illusion.
Par bien des aspects, pourtant, le bouddhisme ressemble à une religion : il existe des temples, des rituels, des statues, des actes de dévotion...
Si on peut parler de "foi" dans le bouddhisme, c'est plutôt dans le sens d'une confiance dans l'enseignement du Bouddha et le témoignage de ses successeurs, qui assurent que chacun est capable d'échapper à la souffrance et d'expérimenter l'Eveil. Mais le Bouddha est un exemple à suivre : on ne le "prie" pas pour qu'il nous viennne en aide.

Il n'y  a pas de divinités donc, c'est ce que vous dites ? Pas de déités ni de prières ? On est bien seul au monde, responsable de ses actes ? Pas de comptes à rendre, pas de notion de péché, pas de promesse d'au-delà magnifique ?

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Membre, Posté(e)
lumic Membre 10 330 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Maroudiji a dit :

Et il y a aussi quelques trolls de service qui se répandent sans aucune gêne. Pourtant ils pourraient se passer de ces pitreries vu que l'évolution semble les avoir pourvus suffisamment d'intelligence pour leur permettre d'exprimer des réflexions songées. Faut croire que leurs "instincts" ne leur laissent guère le choix. "Karma", diront les bouddhistes, ce qui est beaucoup plus proche de la réalité.

Pour ce qui est des mots, cher Aliocha, dis-moi, stp, lequel trouves-tu ambigu dans mon texte d’introduction… âme ? J’en ai souvent et longuement discuté ailleurs pour justement mettre les points sur les i. Je dénonce en outre cette culture d’appropriation des mots qui les vide de leur sens sans pour autant en inventer de nouveaux, comme le font les bouddhistes par exemple.

Bouddha a repris les concepts védiques, comme dharma (principes religieux, sociaux et spirituels), atman (l’âme), karma ou nirvana, entre autres, pour les redéfinir selon ses besoins, ce qui fait qu’ils n’ont plus le sens original et adéquat. Avec le temps, le bouddhisme s’est transformé et chaque société a repris et souvent altéré gravement les enseignements pour les adapter aux mœurs du nouveau pays ou à l’air du temps. Tu as donc raison, il faut définir les mots avant de débattre si nous ne sommes pas certains de leur signification commune.

 

En effet lorsque certaines idées continuent d 'être déversées au nom de quelques croyances  il convient de s 'en défendre de par ces mêmes mots ...

En fait ce qui vous chagrine peut être est que la signification d 'un mot puisse avoir perdu son sens originel pour évoluer dans

l 'esprit de celui qui sait voir ...

Par pure croyance on y retrouve un instinct tout aussi primaire par rapport à des mots avec leur propre pouvoir de signification dans tel ou tel époque ...

Pourtant avec toutes ces croyances pures et dures vous devriez vous y retrouver avec un tas de concepts originaux n 'ayant point évolué et faisant le monde tel qu 'il est ...

 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 458 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

 A mon sens Ping, religion vient du mot latin religere qui veut dire relier. Les gens sont reliés dans un groupe par les mêmes valeurs et les mêmes croyances.

a DOM juan: pas de créateur, ni de rédempteur , ni de création non plus, juste des circonstances favorables à la vie.

Et dans le bouddhisme il y a une conception de la matérialité intéressante. On considère que dans l'univers le vide est plus important que la matière et donc que  nous accordons nous mêmes trop d'importance aux choses matérielles, à y  penser, et à mener des actions sur ces choses matérielles ou à mener des actions  pour obtenir des choses matérielles. Dans la méditation du pratiquant, l'objectif est de faire le vide dans sa pensée,  être conscient d'avoir atteint un état de relaxation absolu en ayant fait zazen.

Essayez de vous mettre au calme et de tenter de ne penser à rien: c'est bien difficile de communier avec le vide!

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Don Juan a dit :

Il n'y  a pas de divinités donc, c'est ce que vous dites ? Pas de déités ni de prières ? On est bien seul au monde, responsable de ses actes ? Pas de comptes à rendre, pas de notion de péché, pas de promesse d'au-delà magnifique ?

Ben oui, c'est ça.

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 458 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Mais ilfaut bien prendre conscience que la situation actuelle découle de nos actes antérieurs. Et qu'il faut agir dans le bon sens pour  que la situation actuelle s'améliore.

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 132 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a une heure, querida13 a dit :

Mais ilfaut bien prendre conscience que la situation actuelle découle de nos actes antérieurs. Et qu'il faut agir dans le bon sens pour  que la situation actuelle s'améliore.

Ça ne veut rien dire que la situation actuelle s'améliore.

Rien n'est linéaire et continu.

Tout va et vient.

Tout monte et redescend. Pas d'amélioration qui dure. Pas "d'empirisation" qui persiste au-delà d'un temps où il ne se passe rien. Ce temps, où il ne se passe rien, où les choses cessent de vouloir aller mieux après s'être empirer. Ce temps là, c'est le mien.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, Maroudiji a dit :

Et il y a aussi quelques trolls de service qui se répandent sans aucune gêne. Pourtant ils pourraient se passer de ces pitreries vu que l'évolution semble les avoir pourvus suffisamment d'intelligence pour leur permettre d'exprimer des réflexions songées. Faut croire que leurs "instincts" ne leur laissent guère le choix. "Karma", diront les bouddhistes, ce qui est beaucoup plus proche de la réalité.

Pour ce qui est des mots, cher Aliocha, dis-moi, stp, lequel trouves-tu ambigu dans mon texte d’introduction… âme ? J’en ai souvent et longuement discuté ailleurs pour justement mettre les points sur les i. Je dénonce en outre cette culture d’appropriation des mots qui les vide de leur sens sans pour autant en inventer de nouveaux, comme le font les bouddhistes par exemple.

Bouddha a repris les concepts védiques, comme dharma (principes religieux, sociaux et spirituels), atman (l’âme), karma ou nirvana, entre autres, pour les redéfinir selon ses besoins, ce qui fait qu’ils n’ont plus le sens original et adéquat. Avec le temps, le bouddhisme s’est transformé et chaque société a repris et souvent altéré gravement les enseignements pour les adapter aux mœurs du nouveau pays ou à l’air du temps. Tu as donc raison, il faut définir les mots avant de débattre si nous ne sommes pas certains de leur signification commune.

 

Je réponds déjà à ce texte. A force de chercher à définir précisément certains mots, sans y parvenir, je me suis rendu compte que cette recherche était vaine. Il s'agit des mots qui réfèrent à des objets métaphysiques (je définis la métaphysique comme étant le domaine d'étude de tous les "objets" non observables par les sens) mais qui réfèrent aussi aux sentiments (ainsi un poète saura mieux cerner le sens du mot amour qu'un penseur rationnel).

Prenons le mot Dieu. J'écoute un athée. Il me dit : je ne crois pas en Dieu. Je lui demande : qu'entendez vous par Dieu ? Il me donne une définition ou il me tient un discours et, en général, je m'exclame : mais moi non plus je ne crois pas que cette "chose" que vous définissez comme étant Dieu  existe !

Je cite ce rabbin (judaïsme libéral) : "le judaïsme libéral affirme que la Loi, même si elle est d'inspiration divine, a été exprimée par la bouche d'êtres humains et que cette expression est déjà une interprétation". Ma façon de penser est celle de ce judaïsme. Ainsi cette idée exprimée par les chrétiens, les musulmans et les juifs orthodoxes à savoir que Dieu est au moins identifiable par sa Parole, est là battue en brèche. Il n'existe pas une parole de Dieu, il n'existe qu'une inspiration. Ce qui du coup nimbe "Dieu" d'un brouillard quasiment impossible à dissiper. On finit (et je finis) par ne plus nommer l'objet de ma foi (ce qui ne fait pourtant pas de moi un athée). Si l'objet de ma foi ne peut être nommé, comment le définir ? Par ses attributs ? A voir. Mais même si je le désigne par ses attributs il n'empêche que "Lui" je ne peux ni le nommer ni donc le définir (sauf peut-être par ses attributs).

Il m'apparait donc, que, pour moi, certains mots sont indéfinissables par le truchement d'autres mots. Le verbe est alors impuissant à produire une définition. En cela je pense que le verbe a ses limites. Et que, pour définir certains mots, peut-être faut-il recourir à d'autres expressions, la musique ? la peinture ? la sculpture ? 

Cela ne signifie pas que, pour moi, le mot Dieu (ou âme) renvoie à n'importe quoi. Mais pour moi ces mots définissent des champs de compréhension assez vastes pour que chacun puisse y trouver un petit coin de terre d'où il percevra tout le champ de signification du mot donné certes, mais en s'arrêtant au sens précis donné à partir de la seule perspective de ce seul petit lopin de terre.

D'où mon expression : les mots "vivent" pour signifier que ces mots ont un champ de signification assez vaste pour que chacun puisse  y trouver une définition qui diffère de celle de l'autre (tout en restant dans les limites du champ).

 

Je réponds à vos autres textes plus tard.

 

 

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 458 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)
Il y a 6 heures, Don Juan a dit :

Ça ne veut rien dire que la situation actuelle s'améliore.

Rien n'est linéaire et continu.

Tout va et vient.

Tout monte et redescend. Pas d'amélioration qui dure. Pas "d'empirisation" qui persiste au-delà d'un temps où il ne se passe rien. Ce temps, où il ne se passe rien, où les choses cessent de vouloir aller mieux après s'être empirer. Ce temps là, c'est le mien.

Elle doit être bien chiante ta vie en ce moment, non?

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Membre, 70ans Posté(e)
Don Juan Membre 3 132 messages
Mentor‚ 70ans‚
Posté(e)
il y a 43 minutes, querida13 a dit :

Elle doit être bien chiante ta vie en ce moment, non?

C'est votre interprétation de mes mots.

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Invité hell-spawn
Invités, Posté(e)
Invité hell-spawn
Invité hell-spawn Invités 0 message
Posté(e)

A part les interventions de Ping, on ne trouve pas beaucoup de fond dans ce sujet.

Le Bouddhisme est issu de l'Hindouisme ou Vedanta (comme le Christianisme est issu du Judaisme)

Avec la différence que l'etre en soi, l'ame, l'Atman, l'absolu,  n'existe pas pour le Bouddhisme, tout se résume ou se résorbe dans la vacuité.

Et pourtant ils ont gardé la croyance en la transmigration a travers le cycle des renaissances ( de la plus insignifiantes des créatures jusqu'aux dieux ) sans que l'explication en soit très claire, ainsi que celle de Karma ( transmigration et Karma sont très cohérents ensemble ).

Le but étant toujours de se détacher, via l'amour et la compassion, pour accéder a l'éveil dans la vacuité, et ce a travers le cycle des réincarnations jusqu'a la Bouddhéité.

Le problème avec tout ça c'est que:

S'il y a un but ultime, une fin, c'est qu'il y a eu un début, qu'est ce qui pourrait etre a l'origine du cycle des renaissances ? Les Bouddhas ne pouvant pas déchoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 553 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, aliochaverkiev a dit :

je définis la métaphysique comme étant le domaine d'étude de tous les "objets" non observables par les sens) mais qui réf

Bonjour,
C'est qu'en partant, le mot métaphysique est problématique, comme le sont tous les mots latins, ou grecs. Celui-ci, en bref, part de la compréhension qu'avait Aristote de la physique, ce qui est plus que médiocre.

Il y a 16 heures, aliochaverkiev a dit :

mais qui réfèrent aussi aux sentiments (ainsi un poète saura mieux cerner le sens du mot amour qu'un penseur rationnel).

La ''métaphysique'' n'est pas un domaine des affects, c'est une science de la physique plus subtile. Par exemple, comprendre comment les animaux réagissent aux phénomènes est de la métaphysique, si on veut.

Il y a 16 heures, aliochaverkiev a dit :

Prenons le mot Dieu. J'écoute un athée.

Discuter avec un athée de dieu est un paradoxe.

Il y a 16 heures, aliochaverkiev a dit :

Je cite ce rabbin (judaïsme libéral) : "le judaïsme libéral affirme que la Loi, même si elle est d'inspiration divine, a été exprimée par la bouche d'êtres humains et que cette expression est déjà une interprétation".

Les juifs sont devenus, pratiquement dès les origines, des religieux intégristes qui ne pensent Dieu que de manière impersonnelle et se sont arrangés pour détruire toute autre conception ou réalité Le concernant. La violence, dont les chrétiens et les musulmans furent -et le sont toujours plus ou moins-, envers les autres peuples et leur Dieu, est issue de ce fanatisme. Alors les histoires de rabbin, ce n'est pas ma tasse de thé !

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 553 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, aliochaverkiev a dit :

Il n'existe pas une parole de Dieu, il n'existe qu'une inspiration.

Très singulière cette manière de dialoguer, surtout que tu dis me lire avec attention... :(

Il y a 15 heures, aliochaverkiev a dit :

Il m'apparait donc, que, pour moi, certains mots sont indéfinissables par le truchement d'autres mots. Le verbe est alors impuissant à produire une définition. En cela je pense que le verbe a ses limites.

Parce que ta langue à laquelle tu te réfères et ses concepts sont pauvres, pour ne pas dire misérables. Pourtant j'explique bien ce processus de dégénération avec le bouddhisme qui a réduit la langue sanskrite (parfaite, dit-on) à une peau de chagrin.

Il y a 16 heures, aliochaverkiev a dit :

Si l'objet de ma foi ne peut être nommé, comment le définir ? Par ses attributs ? A voir.

Il est étonnant que nous soyons en philosophie et que vous ne pratiquiez pas la dialectique. Et l'autre qui me traite de "philosophe de comptoir" ! (ddm) Vous parlez d'attributs mais vous focalisez obstinément sur le monisme, méthode qui frôle ou finit généralement en nihilisme (en passant souvent par la folie).
Et tu dis me lire avec attention... :gurp:

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Membre, 69ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 553 messages
Forumeur expérimenté‚ 69ans‚
Posté(e)
Il y a 16 heures, aliochaverkiev a dit :

Cela ne signifie pas que, pour moi, le mot Dieu (ou âme) renvoie à n'importe quoi. Mais pour moi ces mots définissent des champs de compréhension assez vastes pour que chacun puisse y trouver un petit coin de terre d'où il percevra tout le champ de signification du mot donné certes, mais en s'arrêtant au sens précis donné à partir de la seule perspective de ce seul petit lopin de terre.

C'est ce que j'exprime tout au long de mes interventions. Votre compréhension de Dieu est provinciale, quasi tribale. Mes parents musulmans m'enseignaient cette culture : il faut s'en tenir à la religion de ses ancêtres. La tradition le veut ainsi, puis avec la modernité, le nationalisme s'y est greffé. C'est une pensée grégaire. Elle est saine et normale, quand elle ne tourne pas à l'intolérance. Toute les religions sont saines, car la religion aide une communauté ou un peuple à se développer et à garder une cohésion entre les individus. Mais elle perd de sa cohérence lorsqu' avec le temps elle se fige dans ses dogmes ou qu'elle dépasse les limites de son domaine en cherchant à imposer ses règles à d'autres nations, par le fer et le sang. Par fanatisme. (Contrairement au bouddhisme, qui chérissait dans ses principes la non-violence. Je rappelle que le sujet ici est le bouddhisme...:hello:). Le judaïsme, à ma compréhension, est un totalitarisme. C'est pourquoi les pays arabes et Israël, c'est dire en particulier les musulmans et les juifs, ont facilement adoptés les idées communistes et marxistes.
 

Citation

 

D'où mon expression : les mots "vivent" pour signifier que ces mots ont un champ de signification assez vaste pour que chacun puisse  y trouver une définition qui diffère de celle de l'autre (tout en restant dans les limites du champ).

 

En philosophie ou en science, le vivant, qui est lié à la conscience et au libre arbitre, ne peut être assimilé à des symboles, contrairement à la poésie. On peut le faire seulement avec des interlocuteurs qui agréent à ce genre d'utilisation. Les mots, en ce qui me concerne, doivent désigner ce qu'ils entendent. Et bis repetita placent.

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Très singulière cette manière de dialoguer, surtout que tu dis me lire avec attention... :(

Parce que ta langue à laquelle tu te réfères et ses concepts sont pauvres, pour ne pas dire misérables. Pourtant j'explique bien ce processus de dégénération avec le bouddhisme qui a réduit la langue sanskrite (parfaite, dit-on) à une peau de chagrin.

Il est étonnant que nous soyons en philosophie et que vous ne pratiquiez pas la dialectique. Et l'autre qui me traite de "philosophe de comptoir" ! (ddm) Vous parlez d'attributs mais vous focalisez obstinément sur le monisme, méthode qui frôle ou finit généralement en nihilisme (en passant souvent par la folie).
Et tu dis me lire avec attention... :gurp:

J'essaye d'abord de dire d'où je pars. C'est vrai que la vie m'a démontré que je suis celui qui écoute en général, même dans la vie réelle et surtout dans la vie réelle (ce qui fait peut-être que j'utilise le forum pour enfin pouvoir exprimer de quel lieu de réflexion je pars).

Ce que j'essaye donc de vous dire c'est qui je suis et comment je pense. Avec l'idée que vous pourriez, peut-être vous oublier et avoir cette générosité ou cette empathie qui vous permettent de devenir "moi" le temps de prendre en considération ce que je suis, comment je pense. 

Mais vous, comme d'ailleurs tous ceux qui sont ici, ne prenez jamais le temps de devenir "l'autre".

Il faut que ce soit moi qui devienne "vous" et qui vous épouse.

 

Pourquoi pas ? Mais je suis un peu las de devoir toujours être celui qui doit épouser l'autre.

Il ne vous vient pas à l'idée que l'autre, celui qui vous fait face, ne pense pas du tout comme vous, non, vous partez de cette idée qu'il n'existe qu'une façon de penser, et, à l'aune de ce modèle idéal, vous jugez les façons de penser des autres, en utilisant des jugements de valeur. Quand je dis "penser autrement" je parle de la fabrication même des concepts, qui n'est pas la même quand nous passons d'un individu à l'autre. C'est parce que cette fabrication n'est pas la même que nous sommes tous obligés, pour réellement communiquer, de tenir compte de cette "façon" autre. Par exemple certains vont privilégier le sentiment, d'autres la raison, d'autres l'intuition, d'autres la sensation, certains seront de plus introvertis, d'autres extravertis. Il en résulte une diversité dans la fabrication des concepts, diversité de sens du coup, que vous refusez de considérer.

Ce dont je traite là, dans ce message comme dans ceux qui précédaient, c'est le sujet "concepts" le deuxième sujet de votre titre, je ne traite en effet pas du premier sujet, le bouddhisme.

Votre argumentation est toujours émotionnelle et toujours dépréciative. Vous avancez en dévalorisant l'autre, c'est systématique. C'est pourquoi je vous avais dit alors que vous étiez venu de votre propre chef déprécier l'un de mes fils, que vous étiez un humilié. Dans la vie réelle ce sont les humiliés qui avancent toujours en tentant d'humilier l'autre. J'ai mes propres humiliations, moi aussi, bien sûr, et je peux être conduit à être moi aussi humiliant, mais l'intérêt du forum n'est-il pas justement, une fois que nous avons exprimé notre humiliation en humiliant l'autre de prendre conscience de nous-mêmes ? et de nous corriger ?

Par exemple vous me tutoyez, alors que je vous vouvoie. En cela vous vous situez délibérément dans une certaine grossièreté qui ne me parait pas être un signe d'appartenance au monde oriental dont vous vous réclamez.

Mes concepts sont pauvres et misérables. Que puis-je répondre à cela ? Définissez déjà ce qu'est un concept. Aucun concept ne peut être pauvre et misérable car un concept ne ressortit pas à ces catégories émotionnelles  : pauvreté, misérabilisme. Un concept, savez-vous ce que c'est ?

Vous croyez être riche et non misérable parce que vous utilisez des concepts ronflants comme monisme ou comme nihilisme. En cela vous êtes identiques à tous ceux qui interviennent ici, sur ce forum, qui emploient des concepts ronflants croyant impressionner l'autre, concepts auxquels eux-mêmes ne comprennent rien. Déjà je pourrais vous dire que "monisme" n'est pas un concept, que c'est une idée, et si je vous demande la différence entre un concept et une idée, ni vous ni la totalité des gens qui interviennent ici ne pourraient me répondre.

 

Ma démarche est celle du judaïsme dont il vous est permis de dire que c'est une folie. Les Juifs sont habitués : cela fait 3000 ans que des gens comme vous les traitent de fous. Ne pas nommer l'être de sa foi est un principe fondateur du judaïsme. Informez- vous.

Ici je pense que vous êtes plus occupé à régler vos comptes qu'à tenter de dialoguer.

Votre mal de vivre, votre rancœur, je ne vais pas les prendre en charge. 

Je stoppe là cet essai de dialogue.

Je ne vous lirai plus et je ne vous répondrai plus.

Marre de prendre sur moi le mal être du monde.

 

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Membre, SaXo, 105ans Posté(e)
saxopap Membre 7 391 messages
105ans‚ SaXo,
Posté(e)
Le 26/07/2018 à 20:15, Maroudiji a dit :

Je ne crains rien de toi. (Que j'ai à m'expliquer ainsi me gêne déjà). Je n'aime tout simplement pas ton attitude. Je suis fatigué de devoir toujours expliquer que ces confrontations accompagnées d'insultes, que vous prenez pour de la culture, m'insuportent au plus haut point. En fait, je prends ton intervention dans le même sens que Garalacass a pris celle de saxo dans Science,  "l'invention de l'écriture". 

Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans cette discussion que j'ai lancée? Pourquoi toujours dériver vers d'autres questions alors que je viens de publier une page avec suffisamment de matière pour débattre ? De quoi parles-tu quand tu écris bizarrement "votre civilisation"? 

J'espère que tu as compris ce que je veux dire: le sujet ici tourne autour du bouddhisme, de la mémoire et de l'écriture; pas de ma personne. 

Mais ils se réincarnent...

pas gentil cela Maroudiji. Tu sais pourtant que nous nous comprenons et nous nous écoutons tres honorablement lors de nos discussions. Aller pas grave, on oublie. 

Le 29/07/2018 à 09:14, zenalpha a dit :

La fin de la souffrance mais peut-être du même coup la fin du plaisir.

Si on vous propose le Nirvana, reflechissez bien au concept d'éternité dans une âme dématérialisée

Ça fait plusieurs fois que je refuse

 

Par peur du froid glacial sidéral? ;)

Et qui te dis que tu ne vas pas te retrouver bien au chaud entre deux cordes dimensionnelles entouré d'un doux mentaux de matière noire et protectrice?

Ah tu vois?  t'as pas pensé à tout ! ;)

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