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Affaire Benalla : les auditions devant la commission d'enquête parlementaire

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January

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 010 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
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Il y a 10 heures, ouest35 a dit :

https://actu.orange.fr/france/passe-d-armes-apres-le-refus-de-benalla-de-repondre-aux-senateurs-CNT0000016rpVi.html

"AFP, publié le mardi 11 septembre 2018 à 19h22

Alexandre Benalla, l'ancien chargé de mission d'Emmanuel Macron mis en examen pour des violences le 1er mai à Paris, a finalement décidé de ne pas se rendre devant la commission d'enquête sénatoriale, qui a toutefois annoncé qu'elle le convoquerait "prochainement".

L'ancien collaborateur de l'Élysée avait dit cet été avoir "plutôt envie" d'être auditionné par la commission d'enquête. Il a finalement changé d'avis lundi "tard dans la soirée", souhaitant, sur les conseils de son avocat, attendre la fin de la procédure judiciaire en cours.

Me Laurent-Franck Liénard a rendu publique cette décision mardi sur LCI après avoir reçu un mail du président LR de la commission Philippe Bas invitant son client à se rendre devant les sénateurs le 19 septembre.

M. Benalla réserve "l'ensemble de ses réponses aux magistrats instructeurs", a justifié Me Liénard, indiquant par ailleurs que l'ex-collaborateur du président de la République était convoqué le 28 septembre par les juges d'instruction.

Après cette annonce surprise dévoilée à la veille de la reprise des auditions, M. Bas a indiqué qu'une convocation en bonne et due forme serait "prochainement" adressée à M. Benalla.

"Nous lui offrons l'occasion de s'expliquer, naturellement, sans lui poser la moindre question sur des faits qui font l'objet d'une enquête judiciaire", a lancé Philippe Bas sur Public Sénat, s'étonnant que M. Benalla refuse de répondre aux sénateurs alors qu'il s'est exprimé dans plusieurs médias (TF1, Le Monde, le JDD...)  "Le seul endroit où il ne parle pas, c'est la représentation nationale ?"

Rapporteur de la commission, le sénateur PS Jean-Pierre Sueur a, lui, affirmé sur CNews que M. Benalla serait convoqué "la semaine prochaine". "Il est très probable, le 19", a-t-il ajouté.

Un refus de se présenter est punissable de deux ans d'emprisonnement et 7.500 euros d'amende.

Interrompues en août, les auditions doivent reprendre mercredi matin avec le chef de cabinet d'Emmanuel Macron, François-Xavier Lauch, suivi par le général Éric Bio-Farina, commandant militaire de l'Élysée, déjà entendu en juillet par l'éphémère commission d'enquête de l'Assemblée nationale, puis par Maxence Creusat, commissaire de police à la direction de l'ordre public et de la circulation de la préfecture de police de Paris.

En juillet, les sénateurs avaient notamment interrogé le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb et Christophe Castaner, délégué général de La République en marche (LREM).

- "Habilité secret défense" -

L'avocat de M. Benalla a expliqué que son client ne voulait "pas aller devant une commission faire des déclarations qui lui seraient reprochées par les magistrats instructeurs".

En revanche, il "accepte de répondre aux questions de la commission sénatoriale sitôt l'instruction close", a-t-il ajouté.

Filmé en train de frapper un manifestant en marge des défilés du 1er-Mai, Alexandre Benalla a été mis en examen le 22 juillet notamment pour "violences en réunion" aux côtés d'un employé de LREM, Vincent Crase. Dans cette affaire qui éclabousse la présidence, trois policiers sont également mis en examen pour "détournement d'images issues d'un système de vidéo-protection" et "violation du secret professionnel". 

Me Liénard a rappelé que son client ne pouvait par conséquent répondre à des questions relatives au 1er-Mai, la commission sénatoriale n'ayant pas le droit d'empiéter sur l'enquête judiciaire, au nom de la séparation des pouvoirs. 

Une position défendue par la Garde des Sceaux elle-même : "Il ne peut pas y avoir d'interférences entre la commission d'enquête et l'information judiciaire (...) C'est la raison pour laquelle Alexandre Benalla n'a pas encore répondu à la commission d'enquête du Sénat", a déclaré Nicole Belloubet à Tours, s'attirant une réponse cinglante de M. Bas. 

"J'ignorais que [Mme Belloubet] était le conseil juridique de monsieur Benalla", a-t-il ironisé.

Les sénateurs peuvent en théorie interroger M. Benalla sur le reste de l'affaire, notamment son rôle au sein de la présidence, qui suscite des interrogations.

Mais son avocat a fait valoir que ses activités à l'Élysée étaient couvertes par "le secret professionnel" et que son client était "habilité secret défense".

"Nous sommes obligés de nous concentrer sur le droit et sur ce qui lui est reproché", a souligné l'avocat, répétant, comme l'avait déjà dit M. Benalla, que cette affaire ne servait "qu'à atteindre le président de la République". "

Pour info durant la Vème république l'arme favorite du gouvernement pour empêcher une enquête parlementaire a toujours été d'ouvrir une enquête judiciaire et de la faire durer plus de 6 mois, durée maximum d'une enquête parlementaire.

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Habilité secret défense?

Une fois ce n'est qu'un vigile comme les autres qui vivait sous le toi de macron et brizitte, et maintenant le voilà au dessus des lois...

On va voir!

https://www.ledauphine.com/actualite/2018/09/12/alexandre-benalla-richard-ferrand-assemblee-nationale-hugo-lloris-linky-a-val-buech-meouge-(hautes-alpes)-apple-iphone-les-infos-a-ne-pas-manquer-ce-matin

Philippe Bas : « Je peux faire chercher Alexandre Benalla par huissier »

« Je vous rappelle qu’on n’a pas le choix devant les commissions d’enquête. On doit venir. Je peux le faire chercher par huissier. La question ne se pose pas » affirme le président de la commission d’enquête du Sénat, alors qu’Alexandre Benalla refuse de s’y rendre.

Par Public Sénat
3mn

Après l’annonce du refus d’Alexandre Benalla de se présenter devant la commission d’enquête du Sénat, Philippe Bas a donné sa première réaction face caméra à Public Sénat.

« J’espère que ce refus est provisoire. Parce qu’il n’appartient à personne, convoqué devant une commission enquête, de décider si oui ou non il veut venir. Celui qui ne vient pas s’expose à des peines de prison et d’amende. Celui qui ment s’expose à des peines encore plus graves » affirme le président de la commission d’enquête.

« Je vous rappelle qu’on n’a pas le choix devant les commissions d’enquête. On doit venir. Je peux le faire chercher par huissier. La question ne se pose pas. Je n’ai pas à apprécier la valeur d’arguments qui sont contraires à la loi » ajoute le sénateur LR de la Manche, au sujet du fait qu’Alexandre Benalla veut attendre la fin de l’instruction pour se rendre devant la commission d’enquête.

« La convocation, je l’adresserai dans les prochains jours, en bonne et due forme »

« Est-ce que vous croyez que c’est normal que Monsieur Benalla s’exprime à TF1 ? Dans le JDD ? Dans Le Monde ? Et le seul endroit où il ne parle pas, c’est la représentation nationale ? Il a dit lui-même j’ai envie. Et bien nous lui offrons l’occasion de s’expliquer, sans naturellement poser la moindre question sur des faits de l’enquête judicaire » souligne le président de la commission des lois, qui ajoute que « la séparation des pouvoirs est une chose sacrée. Je la défends ». « Je m’intéresse plutôt à ce qui s‘est passé avant et après (le 1er mai), c'est-à-dire le fonctionnement de l’Etat » précise Philippe Bas.

Quant au mail reçu par l’avocat d’Alexandre Benalla, que ce dernier présente comme une convocation, Philippe Bas affirme qu’il ne s’agissait pas d’une réelle convocation : « Nous sommes très courtois. Nous avons effectivement, par un collaborateur de la commission recherchant où trouver Monsieur Benalla, adressé un mail à l’avocat. Et nous lui avons dit qu’Alexandre Benalla serait attendu à une certaine date », en l’occurrence, mercredi 19 septembre. « La convocation, je l’adresserai dans les prochains jours, en bonne et due forme » ajoute Philippe Bas, qui ne confirme la date de l’audition de l’ancien chargé de mission de l’Elysée. « Nous procédons imperturbablement, nous creusons notre sillon » prévient Philippe Bas

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
108ans‚ ©,
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De toute façon c'est sans intérêt. Il ne pourra rien dire ou presque à cause du secret de l'instruction... 

 

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Membre, 128ans Posté(e)
menon Membre 11 308 messages
Maitre des forums‚ 128ans‚
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oui mais c'est une honte ... J'y vais car  j'y suis contraint mais je ne dirai rien !:8P:

Aux sénateurs à être subtils dans leurs questions ... sur le port d'armes et autres , pas sur le 1er mai

 

Modifié par menon
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Invité
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Invité
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il y a 11 minutes, January a dit :

De toute façon c'est sans intérêt. Il ne pourra rien dire ou presque à cause du secret de l'instruction... 

 

Il pourra préciser la nature de son poste et de ses missions à l'Elysée. 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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Je vais venir m'en expliquer devant elle. Je pourrai répondre à toutes les questions qu'elle me posera, sauf sur celles qui intéressent la justice. C'est-à-dire toutes les questions sur quel était mon rôle à l'Élysée. Qu'est-ce que j'y faisais exactement. Pourquoi j'étais place de la Contrescarpe. Quel était mon rôle dans la sécurité du président. Ça ce sont des questions, aujourd'hui, que se pose la justice, donc auxquelles je ne pourrai pas répondre, mais j'irai.

https://www.franceinter.fr/justice/benalla-on-m-explique-qu-on-va-m-envoyer-des-gendarmes-et-des-policiers-je-vais-venir-a-la-convocation

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 1 heure, menon a dit :

oui mais c'est une honte ... J'y vais car  j'y suis contraint mais je ne dirai rien !:8P:

Aux sénateurs à être subtils dans leurs questions ... sur le port d'armes et autres , pas sur le 1er mai

 

L'interressé lui n'a pas beaucoup de subtilités ....

" Ça, ce sont des questions aujourd'hui, que se pose la justice, donc auxquelles je ne pourrai pas répondre, mais j'irai. Parce que Monsieur Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant Monsieur Philippe Bas. Il a aujourd'hui la possibilité d'exister médiatiquement. Monsieur Philippe Bas me convoque. Je vais venir. Et je dirai ce que j'ai à lui dire. "

Sauf que Monsieur Bas a parlé "d'huissier" et non de police ou gendarme !!!

https://www.franceinter.fr/justice/benalla-on-m-explique-qu-on-va-m-envoyer-des-gendarmes-et-des-policiers-je-vais-venir-a-la-convocation

Il est vrai que lorsqu'on a  le soutien du roi et de ses laquais, le Marquis c'est du menu fretin ..... L'arrogance a des limites.

Modifié par ouest35
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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
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M. Xavier Lauch

Il rappelle ses fonctions (chef de cabinet du président de la république).

Il gère l’agenda du président (avec ses collaborateurs, jusqu’aux adjoints)

Il reçoit les correspondances adressées au président et y répond

Il organise les déplacements du président. Le chef de cabinet et son équipe construise le déplacement, effectue les repérages en travaillant avec de nombreux services de l’Elysée (audiovisuel, intendance, presse, sécurité). Le jour du déplacement le rôle du chef de cabinet et de ses adjoints est d’accompagné le président et de le guider sur son trajet. Il n’est donc pas surprenant de voir une proximité immédiate du chef de cabinet ou d’un adjoint auprès du président.

Il explique la structure et la place d’Alexandre Benalla – chargé de mission à la Chefferie de cabinet.

Il donne son planning depuis le 29 Avril (il était parti en Nouvelle-Calédonie avec le président de la république).

Il a appelé P. Strozda qui l’a informé des faits et de la sanction. Il rappelle la sanction et indique son plein accord sur celle-ci.

Il dit qu’il a été choqué par la vidéo. Il a appelé A. Benalla qui a justifié son comportement par sa volonté d’aider les policiers.

Il explique qu’il ne pourra pas répondre aux questions portant sur l’organisation interne de l’Elysée et ce qui se trouve sous instruction judiciaire.

 

M. Bas dit que XL indique une rétrogradation de A. Benalla, mais ils se sont procurés le texte et rien n'est mentionné en ce sens. 

XL : J'ai discuté avec le chef de cabinet à mon retour des nouvelles fonctions de AB. La suspension a été notifiée le 3 mai, entrée en application le 4 mai. J'ai vérifié que AB n'exerçait plus ses fonctions et je certifie devant cette commission que AB n'a pas exercé ses fonctions pendant ces quinze jours là. J'ai été à nouveau en contact avec AB le 18 mai au soir et je lui ai indiqué qu'il était attendu aux services le 22 mai au matin. Je l'ai vu le 23 mai à 9h00. 

Sur la rétrogradation/Evolution des missions : "J'ai discuté avec le Dir. de Cab. des nouvelles missions de AB. Nous avons décidé de lui retirer ce qui fait le sel de la fonction : la préparation, l'organisation et la réalisation des déplacements officiels du président de la république. Nous lui avons demandé de concentrer sur ses missions au sein de l'Elysée."

XL explique que AB a très mal vécu cette sanction/rétrogradation - rétrogradation notifiée verbalement le 23 mai au matin donc. 

 

 

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January Modérateur 62 073 messages
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P. Bas : Personne n'a pensé, devant la gravité des faits, que c'était exposer le président, de garder dans vos services AB qui échappe à l'exemplarité et vous le gardez quand même ? 

XL  : Je n'étais pas là. Que penseriez-vous d'un chef de cabinet qui s'immisce dans une sanction alors qu'il n'a aucun moyen d'apprécier les faits ? Sur les nouvelles missions c'est un geste fort que cette mesure de rétrogradation. AB ne pouvait plus seul préparer un déplacement officiel du président de la république. Ceci vous paraît insuffisant, moi je trouve qu'elle était très important et elle a été perçue comme telle par l'intéressé.

Jourdat : Avait-elle une durée dans le temps cette sanction ? 

XL : Non, pas de durée prévue dans le temps. Nous fonctionnions avec quatre agents et une réorganisation des missions. J'ai eu à faire appel à un renfort en provenance d'un autre service de l'Elysée, j'ai eu un surcroît de travail mais nous nous sommes tenus à cette règle (il organise ce qui se passe au palais). 

- c'était définitif ? 

XL : Eu égard aux faits il fallait "marquer le coup". Il y a eu ensuite ces faits nouveaux qui ont porté à son licenciement donc je n'ai pas eu à me poser cette question. 

- AB apparaissait très fréquemment auprès du président (déplacements non officiels). Donc on lui gardait confiance... 

Panthéon/Simone Veil : le coeur du dispositif ne comprenait pas AB. Une mission pour lui : synchroniser l'arrivée des cortèges, il n'a rien fait d'autre. 

Giverny : Déplacement non officiel, c'est pourquoi AB a pu accompagner le président. 

14 juillet : AB était en charge des invitations pour le 14 juillet (15 000 invitations). Ca uniquement et pas de coordination.

Les Bleus : Evénement exceptionnel et pas évident en terme de menaces, d'ordre public, de faire circuler un bus sur les champs élysées. AB n'a pas participé à l'organisation de cet événement. J'ai demandé à AB d'être le garant de la synchronisation de l'arrivée du bus. Il ne s'agit pas de déplacement officiel du président et je considère que nous avons appliqué la décision prise le 23 mai. 

- Fonctions initiales ? Nous n'avons pas eu la fiche de poste.

XL explique qu'il a organisé ses services, recruter AB et fait valider les missions qui lui étaient attribuées. 

1. M'appuyer dans l'organisation des déplacements nationaux (faire des mission prépa, présence sur les déplacements pour vérification de la stabilité du dispositif)

XL fait l'éloge professionnel de AB dans cette fonction. Personne ne s'est jamais plaint de lui.

2. Organisation d'événements à l'Elysée

3. Coordination des deux services de sécurité, sous l'autorité du DIr. de CAb. (Il y avait une meilleure co-existence à organiser entre ces deux services de sécurité - parc auto par exemple, résidences du président) Des choses très administratives, aucune immixion dans le commandement du palais ou GSPR.

4. Préparation des déplacements non officiels du président de la république. 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
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On revient maintenant sur les déclarations concordantes de tout le monde : AB n'a jamais exercé aucune fonction de police. 

Donc, pourquoi sur le port d'armes est-il noté "considérant que Monsieur AB est chargé d'une mission de police..." ?

- Pouvez-vous nous confirmer sous serment, qu'A aucun moment à votre connaissance AB n'a exercé de mission de police ? 

XL : Pour le port d'armes je n'épiloguerai pas. 

XL assure une fois de plus que AB n'a pas exercé de missions de police. 

Il indique que dans ses fonctions (à lui) il doit vérifier que la sécurité du président est correcte lors des déplacements. Il explique qu'en tant que chef de cabinet il doit donner des "effets à obtenir" aux différents commandements, pas se substituer à ces commandements. 

XL AB a pu donc demandé des "effets à obtenir" ("Voilà ce qui ne doit pas arriver") mais il ne s'est jamais substitué aux personnels de sécurité. Et je peux vous assurer que si j'avais appris ça, je l'aurais là aussi fermement sermonné.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
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P. Bas

"Port d'armes sur la base des infos données par l'Elysée non ? "

"Peut être ne nous entendons-nous pas sur les mots, mais...  Pourquoi un port d'armes s'il n'a aucune fonction de sécurité ? Et avant d'arriver à l'Elysée, c'était l'expérience professionnelle de AB, c'est ce qu'il avait appris. Mettez vous à notre place et à celle de nos concitoyens.. C'est difficile toutes ces contradictions...

XL : P. Strzoda a été clair : c'est lui qui a été en contact avec la préfecture de police, il a demandé une analyse de cette demande (port d'armes). Cette demande n'a pas transité par mes mains. Et c'est normal, ce n'est pas de ma compétence et je ne peux pas vous répondre plus avant. 

- Vous le saviez pour le port d'arme ? 

XL : Oui. Je ne l'ai jamais vu avec son arme sur aucune de ses missions et je ne l'aurais pas accepté.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
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Questions :

Voiture de police ?

Saviez-vous qu'il avait l'intention d'assister en tant qu'observateur le 1er mai ?

Sur le Panthéon : "malgré ce que vous dites, il était bien au coeur de l'événement. Quand même, quelqu'un qui a commis ce qu'on lui reproche, qui dysfonctionne aussi gravement, est-ce que vous n'avez pas perçu que ce n'était pas judicieux qu'il soit présent à des événements aussi importants que ceux-là ?"

Pouvez-vous dire devant la commission, assurer, qu'il n'a exercé aucune mission qui aurait consisté à définir des orientations stratégiques par rapport à la sécurité du président et à l'organisation GSPR / Commandement militaire ? Il n'avait pas un rôle extremement important, plus que ce qu'on nous a dit, dans la réflexion de l'organisation de la sécurité ?

XL : Véhicule de service, oui. Sur les moyens lumineux et généralement pas sonores : l'ensemble des véhicules de l'Elysée sont équipés de la sorte, tous peuvent être intégrés dans des cortèges. Non AB ne m'a pas demandé d'assister en tant qu'observateur à un événement du 1er mai. Cette autorisation elle a été demandée au Dir de Cab. Comment j'aurais réagi s'il me l'avait demandé ? Je l'aurais probablement autorisé puisque dans nos missions d'organisation on avait à connaître des événements d'ordre public. 

 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
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Sur la sécurité XL avec un peu d'ironie explique qu'à la tête du commandement de l'Elysée et à la tête du GSPR nous avons deux généraux :

"Je ne peux pas imaginer qu'on puisse penser que deux généraux laissent un chargé de mission rentrer dans leur organisation interne et commander à leur place. Ce n'est absolument pas le cas ! Ca ne l'était pas ! J'ai entendu parler d'une milice privée à l'Elysée : ce n'est absolument PAS LE CAS !" (il hausse le ton)

Question : Aucune mission de police ? Quel intérêt d'être observation alors ? Pourquoi un appartement ? Pourquoi un passeport diplomatique ? Avez-vous sélectionné vous-même AB (sur le recrutement) ? Fonctions de AB ? Les personnels ont-il régularisé leur situation (déclaration patrimoine et intérêt) ? Vous saviez pour la demande auprès du CNAPS (habilitation sté de sécurité). 

 

XL : Aucune mission de police et j'ai expliqué que ce n'était pas inutile d'assister à un événement en tant qu'observateur. Sur l'appartement j'ai expliqué aussi ses sujétions, horaires, déplacements. Le Dir. a décidé de lui attribuer ce logement pour nécessité de service, il ne l'a jamais occupé, 70 m² contrairement à ce qui a été dit. Le passeport : les agents de la chefferie de cabinet ont un passeport diplomatique, voilà. Sur le recrutement, AB faisait partie de l'équipe de campagne quand je suis arrivé à l'Elysée. Il est venu se présenter à moi avec humilité et j'ai donc proposé au  Dir de Cab de le recruter. Sur les déclarations patrimoine/intérêts : je ne suis pas Dir de Cab ni secrétaire général donc... On vous y répondra. Pour le CNAPS je n'ai pas été informé de cette demande. 

 

Sueur : A quoi ça sert pour quelqu'un qui est à l'Elysée de demander l'autorisation de gérer une société de sécurité privée ?? Surtout pour quelqu'un qui ne s'occupe ni de sécurité ni de police ?!

XL Pour ses fonctions à l'Elysée, très clairement à rien, pour le reste je crois qu'il faudra lui poser la question.

Sénateur AB n'a pas contesté qu'il s'occupait de la réorganisation des services de sécurité il l'a dit à la TV et il a même dit qu'il avait le ministère de l'intérieur contre lui. On nous dit aussi qu'il n'avait aucun problème relationnel et lui nous dit absolument le contraire ! Mais enfin sur quels critères l'avez-vous recruté ?! 6000 euros de traitement, limité à cela ? 

 

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Membre, 46ans Posté(e)
jimmy45 Membre 11 010 messages
Maitre des forums‚ 46ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, samira123 a dit :

Je vais venir m'en expliquer devant elle. Je pourrai répondre à toutes les questions qu'elle me posera, sauf sur celles qui intéressent la justice. C'est-à-dire toutes les questions sur quel était mon rôle à l'Élysée. Qu'est-ce que j'y faisais exactement. Pourquoi j'étais place de la Contrescarpe. Quel était mon rôle dans la sécurité du président. Ça ce sont des questions, aujourd'hui, que se pose la justice, donc auxquelles je ne pourrai pas répondre, mais j'irai.

https://www.franceinter.fr/justice/benalla-on-m-explique-qu-on-va-m-envoyer-des-gendarmes-et-des-policiers-je-vais-venir-a-la-convocation

Donc il peut en parler à TF1 et dans le journal le monde mais pas à la commission ;)

Comme je le disais plus haut, le coup de l'enquête judiciaire, c'est toujours de cette façon que le gouvernement étouffe les commissions parlementaires.

 

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Membre, 76ans Posté(e)
Gaetane Membre 414 messages
Forumeur accro‚ 76ans‚
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il a dit qu'il se rendrait à la commission, on n'a rien à en attendre, il est 'sous secret d'état'!! :mef:

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
108ans‚ ©,
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D'autres questions encore (XL répondra ensuite à tout) 

Vidéo privée, heureusement non ? Auriez-vous été informé aussi vite s'il n'y avait pas eu cette vidéo ?  AB assurait-il la sécurité de Brigitte Macron ? Garde prétorienne ? 

XL : 1. Aucune plainte sur le comportement de M. Benalla, jamais reçu de courrier, je n'ai jamais été interpellé. 

2. Je ne m'exprimerai pas sur le bulletin de salaire de M. Benalla qui a été publié dans la presse. Sa rémunération est une et unique et comprend le montant de ses primes. 

3. Si je n'avais pas vu la vidéo ? Je ne peux pas faire de fiction administrative. 

4. AB a 27 ans qui a les qualités et les défauts d'une personne de cet âge-là (remous en salle). Ce que vous qualifiez de fougue moi je l'ai vu dans de l'énergie placée au bon endroit pour la réalisation de ses missions (re-remous en salle - XL redit encore que le comportement de AB l'a choqué pour ce qui est des faits qui lui sont reprochés).

5. Jamais été question d'une garde prétorienne. 

 

Questions : J'ai bien entendu que AB avait été très convaincant pendant son entretien mais pour toutes les connaissances requises pour un tel poste à responsabilité, ce n'était peut être pas le candidat idéal ?  Quel est le profil de l'autre chargé de mission ? A-t-il un véhicule de service ? Y a-t-il un nouveau chargé de mission, quel est son profil ? AB avait-il déjà auparavant dérogé à ses attributions ? N'avez-vous jamais reçu d'ordre supérieur de laisser à AB une certaine latitude voire d'exercer des missions non décidées par vous-même ? Pouvez-vous préciser la procédure de recrutement ? Est-ce que l'Elysée a tiré les conséquences de cette affaire et constatez que votre organisation était déficiente ? Quelle est la qualité de la personne qui vous accompagne aujourd'hui ? Quel est le rang hiérarchique de AB (libellé de sa carte de visite) ? Le successeur de AB a-t-il une voiture de service, un passeport diplomatique et un port d'arme ? Concernant les avantages en nature, normalement ils doivent figurer sur la fiche de salaire, pourquoi il n'y a rien ? 

XL : 1. Je suis un chef d'orchestre, et je ne joue pas des instruments de tous les musiciens. Mon équipe c'est une partie de l'orchestre, ils ont de grandes qualités de travail, l'équipe est diverse, quand on constitue une équipe on cherche des profils et des qualités différentes. Je crois avoir été suffisamment clair sur les postes de la chefferie de cabinet.

2. Je n'ai reçu aucun signalement concernant le comportement de AB.

3. Je n'ai jamais reçu d'ordre supérieur.

(c'est un peu le bazar il ne répond pas à tout donc on revient en arrière...) 

XL : Profil de l'autre chargé de mission : une sous-préfète. Il n'y a pas de remplaçant de AB pour l'instant. 

Mme Macron a une sécurité assurée par le GSPR. 

La personne qui m'accompagne est Mme Rebecca Perez, conseillère parlementaire au cabinet du président de la république.

 

Audition terminée. 

 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
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Audition de M. Bio Farina

Il rappelle ses fonctions. Assurer la sécurité de la présidence de la république sous tous ses aspects. Il ré-explique le boulot entre GSPR et Commandement militaire. 

Question : Comment M. Crase a-t-il été recruté ? 

BF : C'est un réserviste opérationnel de la gendarmerie nationale. Il m'a été suggéré à l'époque par M. Benalla, époque à laquelle je souhaitais créer une cellule de réserviste au sein de l'Elysée, parce que ces gens sont très bien formés, et pour que ces gens qui s'engagent (c'était le souhait du président) dans une mission patriotique puissent exercer au plus haut niveau de l'état. Le volume de cette cellule est resté restreint (20 réservistes). Vincent Crase avait un parcours exemplaire. Il avait pour mission de gérer la petite équipe de réservistes (planifier les convocations) et il avait un rôle de surveillance et de contrôle. 

Question : M. Crase dit qu'il lui arrivait d'effectuer des missions régularisées ensuite comme jour de réserve. Est-ce courant ? Pouvait-il légitimement considérer qu'il s'agissait d'une mission de réserviste et que cela serait régularisé ensuite ? 

BF : Les conditions de sa présence, de son armement, ont fait l'objet d'une enquête judiciaire. Nous avons fourni à la justice tous les éléments qui démontrent que M. Crase n'était en aucun cas mobilisé le 1er mai pour une quelconque mission. 

Il met en avant avec un peu d'ironie les procédures de convocations pour les journées de réserve, il dit qu'on ne fait pas ça "au petit bonheur la chance", on n'envoie pas comme ça un sms la veille pour dire à quelqu'un : tiens, si t'allais demain ici ou là ? 

(il est ferme) : Non. Ca ne se passe pas comme ça. Les procédures sont officialisées. Bien sûr on doit être souple avec les réservistes parce qu'ils donnent de leur temps libre, mais en aucun cas on ne fonctionne au doigt mouillé. 

 

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
108ans‚ ©,
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On revient sur la réflexion de "fusion" entre GSPR et Commandement militaire. Y avait-il un problème, opposition avec le ministère de l'intérieur ? AB participait-il à cette réflexion ? 

BF : Oui il existe un projet d'amélioration du dispositif global de sécurité du président. Il m'a été demandé de créer les éléments de doctrine qui j'espère feront en sorte d'assurer le continuum de sécurité dans un souci de cohérence et d'homogénéité. 

1. Créer un comité de pilotage (dit de conception) pour dégrossir le concept de continuum de sécurité. 

2. Quand les grandes lignes ont été validées, j'ai créé des groupes de travail et chaque groupe était chargé d'une thématique particulière (mutualisation, convergence des moyens etc etc...) 

AB participait à certains de ces travaux, positionnement intéressant pour moi puisque dans cette zone interface entre l'intérieur et l'extérieur. Par ailleurs il avait l'approche humaine de ce que souhaitait le président pour sa sécurité (puisqu'il assurait la sécurité d'Emmanuel Macron pendant la campagne). 

Le groupe de travail interministériel n'était pas créé, il ne pouvait pas y avoir d'opposition quelconque. Ce groupe va être créé prochainement. 

Question : Comment la mission de AB se traduit-elle sur le terrain ? 

BF ré-explique ce que tous ont toujours dit depuis le début. AB assurait la coordination, l'interface entre l'intérieur et l'extérieur. Jamais sa position ne lui confère la possibilité de donner des ordres, mais il doit relever des éléments d'ambiance, GSPR et Commandement militaire prennent des décisions et donnent des ordres selon les éléments reçus. AB ne commandait pas de service, n'avait pas d'hommes sous ses ordres, il n'exerçait aucune forme d'autorité. 

Question : AB a-t-il conseillé d'autres recrutements que pour M. Crase ? 

BF : Non. 

Question : Existe-t-il d'autres détenteurs de port d'arme autre que personnel du GSPR ? 

BF : Si quelqu'un a un port d'arme à titre privé, est-ce que la présidence doit en avoir connaissance ? A l'heure actuelle nous n'en avons pas connaissance. Les personnes détentrices d'un port d'arme peuvent-elles l'utiliser dans le cadre de leur fonction auprès de la présidence ? La réponse est non. Evidemment. Et il existe un contrôle.

M. Bas : Il faudrait quand même des règles, pour que vous soyez informer de tout port d'arme privé, et de toute arme amenée par un collaborateur privé à l'Elysée.. Vous saviez qu'AB avait un permis de port d'arme ? 

BF : Le besoin d'en connaître doit toujours reposer sur la notion de sécurité. Je ne pense pas qu'AB représentait une menace pour la présidence de la république.

Interruption : Mais son port d'arme était également professionnel. 

BF : Si le port d'arme est professionnel on a le droit de porter une arme y compris dans l'enceinte du palais de l'Elysée, soit le port d'arme est privé, de toutes façons vous passez par le système de contrôle qui se met en branle et vous êtes refoulé, vous ne rentrez pas. 

- Y compris pour un collaborateur qui arriverait en voiture ? 

BF (qui fait un drôle de bruit en soufflant par le nez) : Non.

 

 

 

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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
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Il y a 3 heures, January a dit :

Sur la sécurité XL avec un peu d'ironie explique qu'à la tête du commandement de l'Elysée et à la tête du GSPR nous avons deux généraux :

"Je ne peux pas imaginer qu'on puisse penser que deux généraux laissent un chargé de mission rentrer dans leur organisation interne et commander à leur place. Ce n'est absolument pas le cas ! Ca ne l'était pas ! J'ai entendu parler d'une milice privée à l'Elysée : ce n'est absolument PAS LE CAS !" (il hausse le ton)

Question : Aucune mission de police ? Quel intérêt d'être observation alors ? Pourquoi un appartement ? Pourquoi un passeport diplomatique ? Avez-vous sélectionné vous-même AB (sur le recrutement) ? Fonctions de AB ? Les personnels ont-il régularisé leur situation (déclaration patrimoine et intérêt) ? Vous saviez pour la demande auprès du CNAPS (habilitation sté de sécurité). 

 

XL : Aucune mission de police et j'ai expliqué que ce n'était pas inutile d'assister à un événement en tant qu'observateur. Sur l'appartement j'ai expliqué aussi ses sujétions, horaires, déplacements. Le Dir. a décidé de lui attribuer ce logement pour nécessité de service, il ne l'a jamais occupé, 70 m² contrairement à ce qui a été dit. Le passeport : les agents de la chefferie de cabinet ont un passeport diplomatique, voilà. Sur le recrutement, AB faisait partie de l'équipe de campagne quand je suis arrivé à l'Elysée. Il est venu se présenter à moi avec humilité et j'ai donc proposé au  Dir de Cab de le recruter. Sur les déclarations patrimoine/intérêts : je ne suis pas Dir de Cab ni secrétaire général donc... On vous y répondra. Pour le CNAPS je n'ai pas été informé de cette demande. 

 

Sueur : A quoi ça sert pour quelqu'un qui est à l'Elysée de demander l'autorisation de gérer une société de sécurité privée ?? Surtout pour quelqu'un qui ne s'occupe ni de sécurité ni de police ?!

XL Pour ses fonctions à l'Elysée, très clairement à rien, pour le reste je crois qu'il faudra lui poser la question.

Sénateur AB n'a pas contesté qu'il s'occupait de la réorganisation des services de sécurité il l'a dit à la TV et il a même dit qu'il avait le ministère de l'intérieur contre lui. On nous dit aussi qu'il n'avait aucun problème relationnel et lui nous dit absolument le contraire ! Mais enfin sur quels critères l'avez-vous recruté ?! 6000 euros de traitement, limité à cela ? 

 

Merci Juanary

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