Etats-Unis: des photos d’enfants supposés séparés de leurs parents sont fausses

http://www.rfi.fr/ameriques/20180623-etats-unis-immigration-photos-enfants-separes-familles-fake-afp-enquete

Un grand nombre de photos et vidéos ont circulé sur internet depuis que Donald Trump a mis en place sa politique de tolérance zéro face à l’immigration illégale. Notamment des photos illustrant la séparation de plus de 2 300 enfants de leurs parents à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Certaines de ces images sont fausses ou sorties de leur contexte et détournées. L'Agence France presse a mené l'enquête.

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Plusieurs images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux or, comme indique une enquête de l’AFP, au moins trois d’entre elles n’illustrent pas les situations vécues par les 2 342 enfants détenus en raison de leur statut migratoire irrégulier.

C'est le cas de la photo emblématique de cette crise, celle de la fillette hondurienne, Yanela Varela, en larmes. Sur Twitter ou Facebook, elle est vite devenue un symbole de la douleur provoquée par la séparation des familles et de l'injustice du sort fait aux enfants. Au point que Time Magazine en a fait sa Une, dans un photomontage sur fond rouge où la petite fille fait face à un Donald Trump imposant, avec la simple légende : « Bienvenue en Amérique ».

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La photo, qui a même contribué à déclencher des donations d'un total de plus de 18 millions de dollars à une association texane d'aide aux migrants appelée RAICES, a été prise dans la ville de McAllen, au Texas, par John Moore, un photographe qui a obtenu le prix Pulitzer et travaille pour l'agence Getty Images. Initialement, un article en ligne publié par le célèbre magazine américain affirmait que la petite fille avait été séparée de sa mère. Mais l’article a ensuite été corrigé : « La petite fille n'a pas été emmenée en larmes par des agents de la police frontalière des États-Unis, sa mère est venue la chercher et elles ont été emmenées ensemble ».

Malgré les attaques de sa Une jugée trompeuse, Time maintient la publication

Au Honduras, la responsable de la Direction de protection des migrants au ministère des Affaires étrangères, Lisa Medrano, a affirmé à l’AFP que « la fillette, qui va avoir deux ans, n'a pas été séparée » de ses parents. Le père de l'enfant, Denis Varela, a également confirmé au quotidien Washington Post que sa femme Sandra Sanchez, 32 ans, n'avait pas été séparée de Yanela et que les deux étaient actuellement retenues dans un centre pour migrants de McAllen.

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Derrière une grille, des enfants... palestiniens dans une photo datant de 2010

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https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-non-ces-photos-ne-montrent-pas-un-enfant-enferme-en-centre-de-retention-ni-l-aquarius-sur-lequel-il-n-y-aurait-que-des-hommes_2787751.html

Une cage en trompe-l’œil

Enfin, une troisième image est celle d'un enfant en train de pleurer dans ce qui semble être une cage, et qui remporte un grand "succès" sur Twitter, où elle a été partagée au moins 25.000 fois sur le compte @joseiswriting. Encore une fois, il s'agit d'un trompe-l’œil.

Il s'agit d'un extrait d'une photo qui mettait en scène des arrestations d'enfants lors d'une manifestation contre la politique migratoire américaine et publiée le 11 juin dernier sur le compte Facebook Brown Berets de Cemanahuac.

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Ne font ils pas le jeu de Trump ?

Voir le sujet: L'art de tromper son monde !

.

bonjour,

Trump et toute sa clique semble avoir oublié que les Etats Unis ne sont qu'une nation de migrants .

si les "indiens" , premiers habitants de ce continent avaient appliqué la "tolérance zéro", pas un des supers américains du moment n'y serait né....leurs parents auraient sans doute étaient refoulés à la "frontière" et renvoyés dans leur Angleterre , Pologne, Italie, Irlande ....etc, natale .

les problèmes des migrations ne se résolvent pas à coup de barbelés et de maitres chiens de cages grillagées ....plus on interdit et plus l'envie de le braver est forte, puisqu'y vivre, même en se cachant, est mieux que de ne pas vivre du tout .

tant que les problèmes ne seront pas résolus à la base, il y aura des migrants ( je sais , j'enfonce une porte ouverte et je n'ai pas de réponse à proposer )

mais ce que fait le gouvernement Trump est simplement indigne de cette nation, indigne de son histoire, indigne des ses valeurs, indigne de sa mémoire .

oserai-je comparer Trump à certains dictateurs des années 40 ? sa dérive populiste m'y fait penser .

bonne journée .

il y a 56 minutes, pic et repic a dit :

Trump et toute sa clique semble avoir oublié que les Etats Unis ne sont qu'une nation de migrants .

et ça continue ...chaque année les Etats unis régularisent un million de personnes ,et dans certains états du sud les latinos sont plus nombreux que les Américains d'origine européenne ....

il faut quand même remettre les choses à leurs places ....

une fois de plus les médias et services, ong et merdouille et compagnie veulent nous prendre pour des imbéciles, ce genre de manipulation ,n,est pas nouvelle , le cour du poupon plastique sur une plage, le coup des migrants qui se noient  dans l,eau jusqu,aux molets et combien d,autres comme çà , mais a force d,aller a l,eau la cruche casse, il va falloir que ces enfoirés changent de truc, mais pour çà nous pouvons leurs faire confiance ,ce ne sont pas les scénariaux  qui leurs manque.

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

Ne font ils pas le jeu de Trump ?

C'est un risque c'est  vrai.

il y a 2 minutes, chanou 34 a dit :

C'est un risque c'est  vrai.

En tout cas ils procèdent de la malhonnêteté, Trump a alors beau jeu de dire à sa base que ces grands médias diffusent des fakes . La fin justifiait les moyens , mais avec le village global mieux vaut aujourd’hui être sur que ses mensonges, raccourcis etc sont bien cachés. D’autant que le mass média n’est plus une garantie de la fin , du Brexit à Trump nous en avons la preuve .

Citation

ce genre de manipulation ,n,est pas nouvelle , le cour du poupon plastique sur une plage, le coup des migrants qui se noient  dans l,eau jusqu,aux molets et combien d,autres comme çà

Le drame c’est que certains se noient réellement et la volonté des uns et des autres ( l’aquarius est un fake lui identitaire et non médiatique) de voir leur fin diffuser , peu importe le moyen surtout s’il joue sur l’affect , aboutit à l’effet parfois inverse . Ça convainc certes les bonnes âmes qui ont déjà adhéré à la cause , mais ça donne des balles aux “ennemis “ du bien de l’autre camp qui ont beau jeu de prétendre que ce qui existe , n’existe pas . Les grands médias et ONGs devraient s’en retourner aux faits et aux illustrations de ces faits , plutôt que de rentrer dans cette spirale populiste de l’affect à tout prix pour faire triompher le bien .

Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

Trump et toute sa clique semble avoir oublié que les Etats Unis ne sont qu'une nation de migrants .

Au bout de combien de siècles ne l’est on plus ?

Nous en sommes aussi une ...

Il y a 1 heure, stvi a dit :

et ça continue ...chaque année les Etats unis régularisent un million de personnes ,et dans certains états du sud les latinos sont plus nombreux que les Américains d'origine européenne ....

il faut quand même remettre les choses à leurs places ....

À L.A TVs , affiches pubs etc sont en espagnols . On imagine 

Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

si les "indiens" , premiers habitants de ce continent avaient appliqué la "tolérance zéro",

 

Beaucoup s’y sont essayés mais ils sont morts .

Il y a 2 heures, pic et repic a dit :

oserai-je comparer Trump à certains dictateurs des années 40

Vous devriez éviter car les faits vous donneraient tort .

fake-news sans doute encore ... ça donne bonne conscience !

https://www.20minutes.fr/monde/2293619-20180621-migrants-etats-unis-vont-devenir-2300-enfants-separes-parents

" Et le décret ne dit rien sur le sort des 2.300 enfants qui ont déjà été séparés de leurs parents depuis la mi-avril. "

"

Où sont les enfants ?

Après leur arrestation par la police de l’immigration (ICE), les familles sont emmenées dans des centres près de la frontière, comme à McAllen, au Texas, qui dépendent du département de la Sécurité intérieure. En théorie, les enfants ne peuvent pas y rester plus de 72 heures. C’est là que les familles ont été séparées.

Avec la politique de « tolérance zéro » mis en place par l’administration Trump, les adultes sont automatiquement poursuivis au pénal par la justice fédérale. Ils sont donc placés en détention provisoire dans des prisons qui dépendent du ministère de la Justice, comme celle de Victorville, près de Los Angeles, où plus de 1.000 migrants ont été envoyés en attendant de passer devant un juge. Entrer illégalement aux Etats-Unis est un délit passible de six mois de prison pour une première infraction, et jusqu’à deux ans en cas de récidive.

Une fois séparés de leurs parents, les enfants sont confiés au département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis. Ce dernier gère une centaine de centres d’accueil répartis sur 17 Etats. Le maire de New York s’est dit « choqué » par l’arrivée nocturne, en secret, de 239 enfants dans sa ville. Trois compagnies aériennes (United, American et Frontier) ont indiqué qu’elles refuseraient désormais de transporter des enfants de migrants – un steward de Dallas affirme qu’un agent d’ICE a présenté une dizaine d’enfants comme une équipe de foot. Les services sociaux peuvent ensuite placer certains enfants en famille d’accueil (« foster families »).

Pas de programme spécial pour réunir les familles

Si les familles ne vont plus – pour l’instant – être séparées, quid des 2.300 enfants déjà envoyés aux quatre coins du pays, certains seulement âgés de huit ou neuf mois ? Un représentant du ministère de la Justice a botté en touche en conférence de presse, expliquant que l’affaire ne dépendait pas de sa juridiction. « Il n’y aura pas d’effet rétroactif du décret », a indiqué un porte-parole des services sociaux au New York Times. En clair, il n’y aura pas de programme spécial en place pour réunir les familles séparées.

Pour une famille arrivée au Texas, on peut donc avoir un parent qui se trouve désormais en Californie, avec un enfant à Chicago ou à New York. Selon des avocats de plusieurs associations offrant de l’aide juridique aux migrants, après la séparation, la police de l’immigration remet aux parents un formulaire avec un email et un numéro de téléphone à contacter. Selon le Houston Chronicle, dans au moins un cas, un mauvais numéro de téléphone – pour un autre service administratif – a été donné à un parent. Fin mai, les services sociaux ont également reconnu qu’ils avaient perdu la trace de 1.500 mineurs placés en foyer après être arrivés seuls à la frontière.

Pour rendre le problème encore plus complexe, ce sont des juges différents qui examinent les dossiers des parents et des enfants. Un adulte peut être expulsé en quelques mois tandis que la procédure peut prendre plusieurs années pour un mineur. John Sandweg, directeur de la police de l’immigration sous Barack Obama, précise à NBC News que certains enfants placés en famille d’accueil pouvaient même devenir des pupilles de l’Etat et être adoptés. Selon lui, certaines familles ne seront jamais réunies."

Fake-news ce serait arrangeant ... tellement c'est absurde dans l'inhumain !

Il y a 3 heures, pic et repic a dit :

si les "indiens" , premiers habitants de ce continent avaient appliqué la "tolérance zéro", pas un des supers américains du moment n'y serait né....leurs parents auraient sans doute étaient refoulés à la "frontière" et renvoyés dans leur Angleterre , Pologne, Italie, Irlande ....etc, natale .

C'est un argument à double tranchant....Car tu vois ce qu'il reste de ces "premiers habitants" ? Dans cet exemple, je crois que leurs ancêtres et beaucoup d'entre-eux aujourd'hui, doivent continuer de regretter amèrement de ne pas avoir appliqué la "tolérance zéro" dès le départ...

Il y a 11 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://www.rfi.fr/ameriques/20180623-etats-unis-immigration-photos-enfants-separes-familles-fake-afp-enquete

Un grand nombre de photos et vidéos ont circulé sur internet depuis que Donald Trump a mis en place sa politique de tolérance zéro face à l’immigration illégale. Notamment des photos illustrant la séparation de plus de 2 300 enfants de leurs parents à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Certaines de ces images sont fausses ou sorties de leur contexte et détournées. L'Agence France presse a mené l'enquête.

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Plusieurs images ont été largement partagées sur les réseaux sociaux or, comme indique une enquête de l’AFP, au moins trois d’entre elles n’illustrent pas les situations vécues par les 2 342 enfants détenus en raison de leur statut migratoire irrégulier.

C'est le cas de la photo emblématique de cette crise, celle de la fillette hondurienne, Yanela Varela, en larmes. Sur Twitter ou Facebook, elle est vite devenue un symbole de la douleur provoquée par la séparation des familles et de l'injustice du sort fait aux enfants. Au point que Time Magazine en a fait sa Une, dans un photomontage sur fond rouge où la petite fille fait face à un Donald Trump imposant, avec la simple légende : « Bienvenue en Amérique ».

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La photo, qui a même contribué à déclencher des donations d'un total de plus de 18 millions de dollars à une association texane d'aide aux migrants appelée RAICES, a été prise dans la ville de McAllen, au Texas, par John Moore, un photographe qui a obtenu le prix Pulitzer et travaille pour l'agence Getty Images. Initialement, un article en ligne publié par le célèbre magazine américain affirmait que la petite fille avait été séparée de sa mère. Mais l’article a ensuite été corrigé : « La petite fille n'a pas été emmenée en larmes par des agents de la police frontalière des États-Unis, sa mère est venue la chercher et elles ont été emmenées ensemble ».

Malgré les attaques de sa Une jugée trompeuse, Time maintient la publication

Au Honduras, la responsable de la Direction de protection des migrants au ministère des Affaires étrangères, Lisa Medrano, a affirmé à l’AFP que « la fillette, qui va avoir deux ans, n'a pas été séparée » de ses parents. Le père de l'enfant, Denis Varela, a également confirmé au quotidien Washington Post que sa femme Sandra Sanchez, 32 ans, n'avait pas été séparée de Yanela et que les deux étaient actuellement retenues dans un centre pour migrants de McAllen.

 

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Derrière une grille, des enfants... palestiniens dans une photo datant de 2010

 

 

 

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https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-non-ces-photos-ne-montrent-pas-un-enfant-enferme-en-centre-de-retention-ni-l-aquarius-sur-lequel-il-n-y-aurait-que-des-hommes_2787751.html

Une cage en trompe-l’œil

Enfin, une troisième image est celle d'un enfant en train de pleurer dans ce qui semble être une cage, et qui remporte un grand "succès" sur Twitter, où elle a été partagée au moins 25.000 fois sur le compte @joseiswriting. Encore une fois, il s'agit d'un trompe-l’œil.

 

Il s'agit d'un extrait d'une photo qui mettait en scène des arrestations d'enfants lors d'une manifestation contre la politique migratoire américaine et publiée le 11 juin dernier sur le compte Facebook Brown Berets de Cemanahuac.

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Ne font ils pas le jeu de Trump ?

 

Doublon 

https://www.forumfr.com/sujet801209-lart-de-tromper-son-monde.html?do=findComment&comment=11279086

Doublon, blon, blo, b.......

Ok on ferme

il y a une heure, ouest35 a dit :

fake-news sans doute encore ... ça donne bonne conscience !

Pourquoi donc ?

Par contre diffuser des photos en trompe l’œil pour jouer sur l’affect , il y a de quoi donner mauvaise conscience ( au moins professionnelle ) non ?