Aller au contenu

Macron président des pauvres

Noter ce sujet


stvi

Messages recommandés

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 682 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 2 heures, Quasi-Modo a dit :

C'est un peu ce que je reproche à ces chiffres comme 400.000 postes à pourvoir contre 3.500.000 chômeurs : c'est une photographie à un instant t alors que des postes se créent régulièrement dans certains domaines dynamiques

En même temps, si la photo reste la même dans le temps, c'est que globalement dynamique n'est tout de même pas là.

Le soucis c'est qu'effectivement, de nombreux postes se créent régulièrement (ou cherchent preneurs) dans les milieux que tu as cités (l'informatique, le service à la personne, ...) mais dans le même temps beaucoup disparaissent également.
Encore une fois, l'automatisation, même si elle va créer des emplois, va en supprimer bien davantage en pourcentage (c'est la logique même de la rationalisation économique).

Alors oui, former les gens, c'est le minimum vital : mais c'est une utopie de croire que, par magie, la seule formation va créer le besoin. Ou même croire dans une autre utopie, à savoir que tout le monde peut tout faire.

Il y a également un autre phénomène : la précarisation progressive de ceux qui ont un emploi, l'augmentation de la pression, des cadences, des maladies professionnelles qui en résultent.  En ce sens la Loi Travail du gouvernement a amoindri la prévention dans le domaine (diminution de la fréquence des visites médicales obligatoires, fusion CNT et CSST, ...), ce qui au final augmente encore la note.

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 682 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
Il y a 2 heures, stvi a dit :

il partira dans 4 ans sauf s'il est réélu ,et je ne le trouve pas particulièrement méprisant ...

Ben dire à un smicard qu'il ferait mieux de bosser pour se payer un costard à 500 €, c'est quoi ?
Dire que des gens préfèrent foutre le bordel que de se taper 400 km par jour pour un métier qui n'est pas du tout le leur, c'est quoi ?
Et, effectivement, évoquer les winners vs ceux qui ne sont rien, c'est quoi ?

Je crois qu'il est parmi les présidents qui transpirent le plus le mépris, justement. 

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 10 minutes, Pheldwyn a dit :

En même temps, si la photo reste la même dans le temps, c'est que globalement dynamique n'est tout de même pas là.

Le soucis c'est qu'effectivement, de nombreux postes se créent régulièrement (ou cherchent preneurs) dans les milieux que tu as cités (l'informatique, le service à la personne, ...) mais dans le même temps beaucoup disparaissent également.
Encore une fois, l'automatisation, même si elle va créer des emplois, va en supprimer bien davantage en pourcentage (c'est la logique même de la rationalisation économique).

Alors oui, former les gens, c'est le minimum vital : mais c'est une utopie de croire que, par magie, la seule formation va créer le besoin. Ou même croire dans une autre utopie, à savoir que tout le monde peut tout faire.

Il y a également un autre phénomène : la précarisation progressive de ceux qui ont un emploi, l'augmentation de la pression, des cadences, des maladies professionnelles qui en résultent.  En ce sens la Loi Travail du gouvernement a amoindri la prévention dans le domaine (augmentation de la fréquence des visites médicales obligatoires, fusion CNT et CSST, ...), ce qui au final augmente encore la note.

Tout à fait d'accord. Mais si la formation ne crée pas le besoin il serait possible de créer les formations sur mesure en fonction des besoins (la plupart des postes qui ne trouvent pas preneur sont vacants faute de personne suffisamment bien formée et disponible, ce qui est paradoxal quand on voit le nombre de chômeurs!). Tout ça ce sont des astuces, des patch pour améliorer le taux de chômage, mais c'est certain que nous n'atteindrons pas pour autant les 0%.

Le gros problème à mon avis ça reste le dumping social, fiscal et environnemental. Surtout à cause de l'Europe. Avant Maastricht nous n'avions pas tant de délocalisations, même si nous avions le même modèle social et fiscal peu concurrentiel aux yeux des capitaux étrangers. Je suis sûr que nous aurions aussi de la marge à ce niveau là, par exemple comme évoqué précédemment en exigeant la restitution des aides pour les entreprises délocalisantes qui en auraient perçu, ou en exigeant rétribution pour les entreprises faisant de gros bénéfices (et délocalisant tout de même).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 682 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 10 minutes, Quasi-Modo a dit :

Tout à fait d'accord. Mais si la formation ne crée pas le besoin il serait possible de créer les formations sur mesure en fonction des besoins (la plupart des postes qui ne trouvent pas preneur sont vacants faute de personne suffisamment bien formée et disponible, ce qui est paradoxal quand on voit le nombre de chômeurs!). Tout ça ce sont des astuces, des patch pour améliorer le taux de chômage, mais c'est certain que nous n'atteindrons pas pour autant les 0%.

Je pense qu'effectivement tout le monde est d'accord sur la formation.
Mais je ne me focaliserais par tant que cela sur le nombre de "postes vacants" : certains sont peuvent en effet, par la formation et la bonne orientation trouver preneur.

Mais beaucoup sont aussi vacants pour des raisons inhérentes au poste : totalement sous-payés au regard du travail demandé, difficulté géographiques, profil recherché totalement fantaisiste (le fameux mouton à 5 pattes), etc ...
Il faut aussi prendre cette dimension en compte.

il y a 10 minutes, Quasi-Modo a dit :

Le gros problème à mon avis ça reste le dumping social, fiscal et environnemental. Surtout à cause de l'Europe. Avant Maastricht nous n'avions pas tant de délocalisations, 

Europe ou Mondialisation ?
Pour moi, c'est surtout la second le problème, et plus généralement la logique néo-libérale.

Le problème de l'Europe, c'est qu'elle n'est qu'un organe intermédiaire de cette même logique, lorsqu'elle aurait dû être un contre-pouvoir, une zone de protection, de régulation de nos pays face à cette mondialisation.

Modifié par Pheldwyn
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Quasi-Modo
Invités, Posté(e)
Invité Quasi-Modo
Invité Quasi-Modo Invités 0 message
Posté(e)
il y a 17 minutes, Pheldwyn a dit :

Pour moi, c'est surtout la second le problème, et plus généralement la logique néo-libérale.

Le problème de l'Europe, c'est qu'elle n'est qu'un organe intermédiaire de cette même logique, lorsqu'elle aurait dû être un contre-pouvoir, une zone de protection, de régulation de nos pays face à cette mondialisation.

 

Prenons ne serait-ce que le cas des travailleurs détachés que nous devons à notre chère Europe : ils sont selon les dernières estimations près de 350.000 (presque autant que de postes à pourvoir), sachant que leur nombre est fréquemment sous évalué à cause d'un faible taux de déclaration. Et la plupart des délocalisations semblent bien avoir lieu dans les pays d'Europe de l'Est sous l'impulsion des derniers accords : la Pologne, la Roumanie, etc.. sont les plus gros bénéficiaires.

Tu trouveras un graphique (ainsi que d'autres informations) qui montre que 55% des entreprises ayant délocalisé entre 2009 et 2011 ont délocalisé en Europe en suivant le lien : http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/decryptage/2017/11/15/29002-20171115ARTFIG00259-la-pologne-terre-d-accueil-des-delocalisations.php

Du coup je me dis qu'une politique équilibrée serait sans doute d'aider fiscalement les entreprises à s'implanter en France et en retour, d'exiger le retour de ces aides si davanture elles se prenaient d'envie de voir si l'herbe est plus verte ailleurs.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité Ink 82
Invités, Posté(e)
Invité Ink 82
Invité Ink 82 Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 2 heures, Swannie a dit :

Et c'est censé être ce que veut le peuple, éradiquer le chômage, alors pourquoi ce même peuple crie au loup dès que des actions sont en route. C'est ce qu'on appelle de l'incohérence, visible de plus.

Tout le monde au moins une fois dans sa vie, a affaire à un Président pour lequel il n'a pas voté. Est-ce une raison valable pour critiquer systématiquement tout ce qu'il fait ? Non, parce qu'il a été élu, donc faut faire avec, qu'on en ait envie ou pas.

Et là, ça devient tellement gros les propos des anti-Macron qu'au final ça finira par bien lui servir car tout le monde n'a pas l'esprit mal tourné, il y en a qui regardent aux résultats et non à la personne. Et si la personne a des résultats, quelle qu'elle soit, elle a de fortes chances de doubler son mandat, peu importe sa côte de popularité actuelle, d'ailleurs il ne cache pas qu'il s'en fiche de sa côte car il a bien compris la mentalité de ses ennemis.

Bonjour, le principe d'une démocratie réelle demeure de pouvoir s'exprimer. La critique, c'est la démocratie. Souhaitez-vous que nous changions de régime pour celui dans lequel tout le monde serait d'accord avec vous ? Vous personnalisez une opposition. Une habilité certainement involontaire, mais consciente ou non elle est fausse. Ce sont des décisions politiques qui sont critiquées, pas toutes par tel individu, et non une personne. L'appareil politique fait en effet perpétuer le même creuset idéologique depuis 35 ans. Effectivement, rien n'y changera tant qu'une multitude ne bougera, d'autant plus si quelques uns jouent ce conservatisme par connivence, posture, manque d'informations ou fainéantise à se documenter.

Quels résultats escomptez-vous exactement, puisque vous ne précisez-pas de critères de jugement ? Pour ma part, je considère que ces données factuelles permettent de remettre en cause l'idéologie partagée par les gouvernements successifs depuis plusieurs décennies qui ne parviennent pas à résorber ni les problèmes environnementaux grandissants ni ces quelques données sociales https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/05/30/dix-graphiques-qui-illustrent-les-inegalites-en-france_5136168_4355770.html

Il me semble que, au-delà de tout bord d'appartenance politique que l'on soit, et j'ai pu être proche du Premier Ministre sur certaines questions, on est encore en droit d'être déçu dans ses attentes par le simple constat de ces différents échecs voués à se perpétuer puisque l'on leur oppose encore et toujours les mêmes recettes. Pourtant se préoccuper de ces problèmes avec sérieux, c'est-à-dire en passant outre les mesurettes édictées ici, seraient une inertie vertueuse qui toucherait à tous les domaines de notre société et éviterait sans doute une telle défiance que vous soulignez envers nos élus sensés être représentants et représentatifs. Ne voyez-vous point le problème démocratique que vous soulevez vous même : être élu et susceptible d'être réélu en dépit d'une majorité de citoyens qui n'a pas manifesté ce souhait ? S'il ne faut plus critiquer, si on se moque de l'opinion, de physionomie du vote, alors autant déclarer la démocratie déjà mal en point en France comme morte.

Bonne journée

Modifié par Ink 82
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Quasi-Modo a dit :

Enfin tout de même, un président ne doit pas employer un vocabulaire pareil. Il a également parlé de "gens qui ne sont rien", entre autres. Cela déshonore sa fonction et montre qu'il n'est peut-être pas à la hauteur de l'enjeu.

c'est vrai qu'il y a  des transparents ,mais il ne faut pas le dire ... d'un autre côté ce n'est pas à lui de décrire la société ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, PLS maker a dit :

Ou pas...

Là, on est dans la conjecture quasi-religieuse du "on rebondit après ses échec", une fable faite pour encourager à se lancer mais qui n'en garde pas moins un taux d'échec mémorable. 

L'entreprenariat, comme l'auto-entreprenariat, est marqué par une forte précarité, et même, comme l'a constaté l'Insee en 2012, une baisse globale des revenus https://www.insee.fr/fr/statistiques/1287846

Les fables, ça va bien 5 minutes. Comme l'idée de l'entreprendrait comme fondation de notre société. Une horreur sociale qui a juste pour objectif d'élaborer une manoeuvre pour faire baisser le chômage et pour culpabiliser une partie de la masse de chômeurs. 

je ne te parle pas de fondation de la société ,mais au moins rattraper la moyenne européenne ....

déjà comparé à l'Allemagne on a un taux d'activité inférieur de 6 points (71 % contre 77 ) ensuite 88,2% des actifs en France sont des salariés ....11,8% d'artisans de professions libérales et d'entrepreneurs ,en gros d'employeurs c'est lamentable comparé aux 15% de la moyenne européenne  ....

moins de personnes au boulot ,moins d'employeurs ce n'est pas une recette qui fonctionne ...

après tu t'étonnes qu'il y ait du chômage ,et ce n'est pas avec un discours comme le tien qu'on va progresser ...

Population active − Tableaux de l'économie française | Insee

 

 

Modifié par stvi
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Pheldwyn a dit :

Ben dire à un smicard qu'il ferait mieux de bosser pour se payer un costard à 500 €, c'est quoi ?
Dire que des gens préfèrent foutre le bordel que de se taper 400 km par jour pour un métier qui n'est pas du tout le leur, c'est quoi ?
Et, effectivement, évoquer les winners vs ceux qui ne sont rien, c'est quoi ?

Je crois qu'il est parmi les présidents qui transpirent le plus le mépris, justement. 

tu le présentes de cette manière ,alors que c'est prononcé dans un contexte ...

dire qu'on a bossé pour se payer un costume à 500 euros ,qu'on ne l'a pas volé c'est se défendre d'une agression ...

si je n'ai pas de boulot je ne vois pas pourquoi je n'irais pas travailler dans la ville voisine à 400 km ...je connais des célibataires géographiques qui le sont restés des années ...

oui il y a des winer et des looser ,c'est mal de le dire ? mais là où je te donne raison c'est que ce n'est peut être pas à lui de le faire ,mais à notre société à la langue de bois ...l'essentiel étant de tendre la main à ceux qui sont sur le bord du chemin pour une raison ou une autre ... 

il est surtout parmi les présidents qui secoue la torpeur des situations établies avec des mots simples et directs comme le feraient des parents qui voudraient secouer leur progéniture .... 

  

                

  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Explorateur de Nuages, 46ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 22 682 messages
46ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)
il y a 17 minutes, stvi a dit :

tu le présentes de cette manière ,alors que c'est prononcé dans un contexte ...
dire qu'on a bossé pour se payer un costume à 500 euros ,qu'on ne l'a pas volé c'est se défendre d'une agression ...

Le type lui dit qu'il n'a pas les moyens de se payer un tel costume, il lui rétorque qu'il n'a qu'à bosser.
Alors, oui, c'est peut-être dans un contexte d'agression, mais la réponse est malgré tout manifeste.
 

il y a 17 minutes, stvi a dit :

si je n'ai pas de boulot je ne vois pas pourquoi je n'irais pas travailler dans la ville voisine à 400 km ...je connais des célibataires géographiques qui le sont restés des années ...

Mais là on parle de gens qui ont une famille, parfois un crédit, et qui n'ont pas la possibilité de faire tous ces kilomètres, surtout pour un métier qui n'a rien à voir avec leurs compétences.
Et surtout, alors qu'ils tentent encore de protéger leur boulot, volé par pur cynisme.
 

il y a 17 minutes, stvi a dit :

oui il y a des winer et des looser ,c'est mal de le dire ?

C'est méprisant, oui, de définir des gens comme des loosers. Surtout si l'on s'intéresse aux critères.

Une infirmière de l'hôpital surexploitée et sous payée, tu la classe dans quelle catégorie ?
Un prof en zone d'éducation prioritaire ?
Un gus qui a hérité de la boîte de papa maman ?

Juste par curiosité ...

  • Like 2
  • Merci 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
Francelibre Membre 8 773 messages
Forumeur accro‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 8 heures, stvi a dit :

10% c'est déjà suffisant pour pallier au logement de tous les handicapés de France ....100% c'était juste une mesure démagogique induisant des coûts supplémentaires ,supportés par la collectivité ...on n'a pas 100% d'handicapés en France ...

et  pour ce qui est de la CSG ,ce n'est pas une exclusivité retraités ...tout le monde la paye ...   c'est juste que ce sont eux qui râlent le plus ,même s'ils ont un niveau de vie supérieur à celui de ceux qui bossent ....

il partira dans 4 ans sauf s'il est réélu ,et je ne le trouve pas particulièrement méprisant ...il n'a jamais parlé de "sans dents " juste de "fainéants " et des fainéants il y en a dans toutes les strates sociales ....

Macron, c'est le ministre qui divise la société en deux catégories :

"Ceux qui ont réussi.."

"Ceux qui ne sont rien....."

 

Emmanuel Macron évoque les «gens qui ne sont rien» et suscite les critiques

  • Par   Le Scan Politique 
  •  
  • Mis à jour le 03/07/2017 à 15:05 
  •  
  • Publié le 02/07/2017 à 16:14
 
 
 
Pause
 
Unmute
Current Time0:15
/
Duration Time0:25
Loaded: 0%
Progress: 0%
 
Fullscreen

LE SCAN POLITIQUE/VIDÉO - Lors de son discours d'inauguration de la Station F à Paris jeudi, où un millier de start-up sont accueillies, le président a évoqué «des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien». La formule, largement reprise, suscite des réactions d'anonymes et de personnalités politiques.

Son discours se voulait un parallèle entre son parcours politique et celui d'un entrepreneur. Mais une phrase choisie par Emmanuel Macron lors de l'inauguration jeudi de la Station F, campus géant dédié aux start-up et initié par Xavier Niel, a éclipsé le reste. «Une gare, c'est un lieu où on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien», a affirmé Emmanuel Macron à la Halle Freyssinet. La référence renvoie au passé du lieu, dépôt ferroviaire jusqu'en 2006, le long des voies de la gare d'Austerlitz.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, Francelibre a dit :

Macron, c'est le ministre qui divise la société en deux catégories :

"Ceux qui ont réussi.."

"Ceux qui ne sont rien....."

c'est un président plus un ministre...et puis ta vision manichéenne de la société te pousse à opposer ...

"C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la petite phrase de Macron. Par «ceux qui ne sont rien», Emmanuel Macron entendait certainement «les exclus et les laissés pour compte». Mais l'habitus managérial a pris le dessus à cette occasion, et l'a amené à formuler une arrière-pensée: ne pas réussir, au sens économique du terme, c'est «être rien». "

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 4 heures, Pheldwyn a dit :

C'est méprisant, oui, de définir des gens comme des loosers. Surtout si l'on s'intéresse aux critères.

Une infirmière de l'hôpital surexploitée et sous payée, tu la classe dans quelle catégorie ?
Un prof en zone d'éducation prioritaire ?
Un gus qui a hérité de la boîte de papa maman ?

Juste par curiosité ...

c'est toi qui classe la société en deux catégories distinctes et opposées ....

le looser est celui qui à force de ne voir que le verre à moitié vide se met tout seul en position d'échec .....quoiqu'il fasse ou qu'on fasse pour lui il sera à contre courant persuadé qu'on lui en veut ,qu'il une caractéristique physique qui le dessert ,bref un toxique  ....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 7 heures, stvi a dit :

je ne te parle pas de fondation de la société ,mais au moins rattraper la moyenne européenne ....

Donc on fait fi

- du taux d'échec monumental de ce type de structure d'emploi ;

- de la précarité de ce statut ;

- de la plus grande précarité de ce statut au fur et à mesure qu'il se développe/est promu ;

et on se contente de viser au moins la moyenne européenne ? 

Sérieux, on peut me reprocher un aveuglement idéologique sur certains sujets, mais là, je fais figure de plaisantin à côté de ce genre de discours...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
Francelibre Membre 8 773 messages
Forumeur accro‚ 57ans‚
Posté(e)
Il y a 9 heures, stvi a dit :

c'est un président plus un ministre...et puis ta vision manichéenne de la société te pousse à opposer ...

"C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la petite phrase de Macron. Par «ceux qui ne sont rien», Emmanuel Macron entendait certainement «les exclus et les laissés pour compte». Mais l'habitus managérial a pris le dessus à cette occasion, et l'a amené à formuler une arrière-pensée: ne pas réussir, au sens économique du terme, c'est «être rien». "

 

Ce qui revient à insulter 75 % de la population Française. Car c'est facilement les trois quart de la population qui vient avec le SMIC, voire moins.... 

.... C'est du mépris social !

Le respect, c'est mutuel. Le mépris aussi.

Macron est mon ennemi et je le combattrai de toutes mes forces.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 113ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 113ans‚
Posté(e)
Il y a 7 heures, PLS maker a dit :

Donc on fait fi

- du taux d'échec monumental de ce type de structure d'emploi ;

- de la précarité de ce statut ;

- de la plus grande précarité de ce statut au fur et à mesure qu'il se développe/est promu ;

et on se contente de viser au moins la moyenne européenne ? 

Sérieux, on peut me reprocher un aveuglement idéologique sur certains sujets, mais là, je fais figure de plaisantin à côté de ce genre de discours...

Le taux de pérennité est donc de 66,3 % ; à  5 ans : 51%

mais c'est une entreprise sur deux minimum qui est pérenne ,et puis elles ferment pour quelles raisons ? ce n'est pas monumental ...effectivement pour un salarié ou un fonctionnaire  ça parait peut être extraordinaire de perdre son emploi tous les 10 ans en moyenne ,mais pas pour un entrepreneur ,et en plus s'ils ont droit à l'allocation chômage maintenant ce sera un filet de sécurité ....

Selon une enquête d’OpinionWay menée à l’occasion du 23ème salon des entrepreneurs, 37% des Français ambitionnent de créer ou de reprendre une entreprise, contre 25% en 2014.   

 

Pourquoi les Européens seraient plus entreprenants que la moyenne des Français ? ...Il faut en tirer des enseignements et accompagner ceux qui emploieront les chômeurs d'aujourd'hui ...

le discours qui consiste à dézinguer l'entreprise n'a rien d'idéologique .....il est surtout irrationnel et orienté ....

 

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 817 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

Citation

Alors oui, former les gens, c'est le minimum vital : mais c'est une utopie de croire que, par magie, la seule formation va créer le besoin. Ou même croire dans une autre utopie, à savoir que tout le monde peut tout faire.

Ce n’etait pas un peu le fond de l’idée avec l’université pour tous ?

Je m’excuse par avance d’avoir coupé ton texte , mais je réponds à un point précis donc je coupe pour qu’on comprenne ce à quoi je réponds . Toute decontextualisation du propos serait involontaire , pour valoir ce que de droit .

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
Il y a 11 heures, stvi a dit :

c'est un président plus un ministre...et puis ta vision manichéenne de la société te pousse à opposer ...

"C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la petite phrase de Macron. Par «ceux qui ne sont rien», Emmanuel Macron entendait certainement «les exclus et les laissés pour compte». Mais l'habitus managérial a pris le dessus à cette occasion, et l'a amené à formuler une arrière-pensée: ne pas réussir, au sens économique du terme, c'est «être rien». "

 

Mr Macron est le président de "tous " les français il doit avoir de la retenue dans ses propos : aucun de ses "sujets" ne mérite son mépris ! Ses arrières-pensées ne sont pas toutes entendables a ceux qui vivent des galères ! Quant au "bon père qui remonte les bretelles de ses enfants" ce n'est pas le rôle d'un président ! D'autant qu'il a plutôt fait partie des enfants dits "gâtés" non ?

Modifié par ouest35
  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
il y a une heure, stvi a dit :

le discours qui consiste à dézinguer l'entreprise n'a rien d'idéologique .....il est surtout irrationnel et orienté ....

Je ne dézingue pas l'entreprise mais le "projet" qui viserait à instituer l'entreprise comme base de notre société et de notre monde du travail, ce qui est une arnaque comme remarqué précédemment. 

50% d'échec, c'est monumental. Et même si on ne regarde pas le taux d'échec, il reste la précarité. Bon plan de société, en effet. 

il y a 15 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ce n’etait pas un peu le fond de l’idée avec l’université pour tous ?

L'idée de "l'université pour tous" (je préfère mettre des guillemets) n'a jamais été soulevé que par les contempteurs de l'idée comme quoi le bac seul devait garantir l'accès à l'université et réclamait d'autres modalités d'entrée. 

Un homme de paille quoi. 

donc non. 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 105ans Posté(e)
LAKLAS Membre 13 104 messages
Maitre des forums‚ 105ans‚
Posté(e)
Il y a 15 heures, Pheldwyn a dit :

Le type lui dit qu'il n'a pas les moyens de se payer un tel costume, il lui rétorque qu'il n'a qu'à bosser.
Alors, oui, c'est peut-être dans un contexte d'agression, mais la réponse est malgré tout manifeste.
 

Mais là on parle de gens qui ont une famille, parfois un crédit, et qui n'ont pas la possibilité de faire tous ces kilomètres, surtout pour un métier qui n'a rien à voir avec leurs compétences.
Et surtout, alors qu'ils tentent encore de protéger leur boulot, volé par pur cynisme.
 

C'est méprisant, oui, de définir des gens comme des loosers. Surtout si l'on s'intéresse aux critères.

Une infirmière de l'hôpital surexploitée et sous payée, tu la classe dans quelle catégorie ?
Un prof en zone d'éducation prioritaire ?
Un gus qui a hérité de la boîte de papa maman ?

Juste par curiosité ...

Les héritiers qui reprennent la boite de papa sont les pires j'en ai fait la triste expérience il y a quelques années. Quand le fiston a repris la boite de papa décédé d'un cancer il a commencé par bloquer les salaires et supprimer le treizième mois. La boite n'a survécu que 5 ans à cet incapable alors que son père qui a commencé au bas de l'échelle la faisait fructifier année après année avec des augmentations régulières même si elles étaient petites. Comme pour les salariés un chef d'entreprise doit être jugé sur ses compétences et non sur son statut..Le statut de chef d'entreprise est parfois beaucoup trop idolâtré  !!

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

Chargement

×