Aller au contenu

Comment le cerveau décide ?


January

Messages recommandés

Modérateur, ©, 107ans Posté(e)
January Modérateur 59 677 messages
107ans‚ ©,
Posté(e)

Comment notre cerveau parvient-il à prendre des décisions rapides et adaptées dans un environnement complexe et changeant ?

blog_cerveau_decide.jpg?itok=H4b6DK1M

C’est une question à laquelle nous sommes tous confrontés, pris dans les flots d’informations parfois contradictoires propres à la vie moderne. De façon plus pragmatique, c’est un enjeu de survie pour tous les organismes vivants qui naviguent entre la nécessité de quérir des ressources et celle d’éviter les prédateurs. Dès lors, il semble raisonnable de postuler que l’évolution a favorisé le développement d’une architecture cérébrale permettant une prise de décision rapide et adaptée. En identifier les principes fonctionnels est un enjeu majeur des neurosciences contemporaines.

Classiquement, il a été considéré que les fonctions cognitives les plus avancées comme la capacité à raisonner, à planifier ou encore à élaborer des stratégies en vue de résoudre un problème devaient nécessairement s’incarner dans les régions du cerveau les plus évoluées.

De ce raisonnement découle un large intérêt des neuroscientifiques pour le cortex, et plus particulièrement pour sa partie dite préfrontale qui en constitue en effet la région la plus évoluée. Cet engouement, s’il est compréhensible, a néanmoins pour inconvénient d’occulter l’apport fonctionnel d’autres régions cérébrales.

file-20180404-189824-llapy2.jpg?ixlib=rb

Chez l’homme (gauche) comme le rongeur (droite) le cortex préfrontal (vert) est la partie la plus antérieure du cerveau. Chez ces deux espèces, le thalamus (bleu) correspond à une région profonde, dite sous-corticale. 

Deux constats permettent d’appréhender l’importance de cet apport. D’abord, des organismes au cortex plus rudimentaire que les primates sont également capables de prendre des décisions rapides et adaptées dont dépend leur survie.

Ensuite, le cortex préfrontal, comme les autres régions corticales, fait l’objet de projections anatomiques importantes de la part d’autres régions cérébrales, enfouies sous le cortex et apparues plus tôt dans l’évolution. Ces projections sont certainement appelées à jouer un rôle fonctionnel important.

Suite : https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/aux-frontieres-du-cerveau/comment-le-cerveau-decide

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, Talon 1, 78ans Posté(e)
Talon 1 Membre 22 869 messages
78ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"La volonté et l'entendement sont une seule et même chose.

Par certitude, nous entendons quelque chose de positif et non la privation de doute.

Par privation de certitude, nous entendons la fausseté." Spinoza

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 64ans Posté(e)
pila Membre 18 571 messages
Baby Forumeur‚ 64ans‚
Posté(e)

Je ne trouve pas que dans ce pays, les décisions soient franchement judicieuses. Les cerveaux sont en processus de désintégration. Ca serait intéressant à analyser.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 22 458 messages
scientifique,
Posté(e)
Il y a 7 heures, January a dit :

Comment notre cerveau parvient-il à prendre des décisions rapides et adaptées dans un environnement complexe et changeant ?

C’est une question à laquelle nous sommes tous confrontés, pris dans les flots d’informations parfois contradictoires propres à la vie moderne. De façon plus pragmatique, c’est un enjeu de survie pour tous les organismes vivants qui naviguent entre la nécessité de quérir des ressources et celle d’éviter les prédateurs. Dès lors, il semble raisonnable de postuler que l’évolution a favorisé le développement d’une architecture cérébrale permettant une prise de décision rapide et adaptée. En identifier les principes fonctionnels est un enjeu majeur des neurosciences contemporaines.

Classiquement, il a été considéré que les fonctions cognitives les plus avancées comme la capacité à raisonner, à planifier ou encore à élaborer des stratégies en vue de résoudre un problème devaient nécessairement s’incarner dans les régions du cerveau les plus évoluées.

De ce raisonnement découle un large intérêt des neuroscientifiques pour le cortex, et plus particulièrement pour sa partie dite préfrontale qui en constitue en effet la région la plus évoluée. Cet engouement, s’il est compréhensible, a néanmoins pour inconvénient d’occulter l’apport fonctionnel d’autres régions cérébrales.....

Pour tout ce qui touche la survie de l'individu, le cortex n'intervient que très peu ou même pas du tout. C'est le cerveau primitif qui est organisé pour cela. l'outillage mis en oeuvre est double : secrétions d'hormones spécifiques comme l'adrénaline qui prépare à la défense ou à la fuite et arc réflexe nerveux primitif concernant les décisions posturales.

En revanche quand il s'agit de la sauvegarde de la famille ou du groupe, le cortex intervient pour prendre les meilleures (ou moins mauvaises) décisions.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

  • 11 mois après...
Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)

Je fais remonter ce sujet plutôt que d'en créer un autre, suite à la lecture d'un article que j'ai faite il y a peu de temps, "le bug humain:

"L’homme ne parvient pas à s’arrêter de détruire la planète… En cause une petite partie de son cerveau, le striatum, qui l’empêche de se limiter de produire et de consommer. Sébastien Bohler, est rédacteur en chef de la revue Cerveau & Psycho, et docteur en neurosciences. Il publie "Le Bug Humain" chez Robert Laffont.

C’est comme si nous étions les pilotes d’un avion dont les témoins lumineux hurlent à tue-tête pour signaler un crash imminent. Nous assistons sans réaction aux préparatifs de notre propre enterrement, et plutôt que de freiner, nous nous disions : "il reste 5 minutes avant la fin du monde, alors j’en profite ! "

La faute au striatum 

Sébastien Bohler : "Situé au centre du cerveau, le striatum est une structure très ancienne un peu globuleuse de notre cerveau qui existe chez tous les mammifères. Il fait la taille d’une grosse prune. On sait maintenant grâce aux IRM quand ce striatum nous donne du plaisir. Il libère de la dopamine, l'hormone du plaisir, lorsqu'on fait certaines actions. Il nous va guider, orienter nos motivations profondes." 

On retrouve le striatum dans 5 grandes motivations 

  • manger
  • se reproduire
  • acquérir du pouvoir 
  • faire avec un minimum d’effort
  • glaner un maximum d’informations sur son environnement"

L'ensemble de l'article ici :

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
holdman Membre 2 233 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

le cerveau ne dévoilera pas ses secrets ,si il fait faire des erreurs a l'homme ,il préservera toujours son existence c'est son petit bagage . depuis si longtemps l'homme s'est toujours tirer d'affaire grâce a sont cerveau .

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×