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PASCOU

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Emmanuel Macron n’entend pas « réinventer de grands dispositifs » pour les banlieues

Le président présentera le 22 mai des mesures pour améliorer la vie dans les quartiers dits difficiles. Jean-Louis Borloo a proposé 19 programmes pour « faire revenir la République » dans les quartiers.

 

Il n’y aura pas de grand « plan » Macron pour les banlieues. Le président de la République annoncera bien mardi, devant plusieurs centaines de personnes, dont des élus, des entrepreneurs, des acteurs de terrain et des habitants, des mesures pour améliorer la vie dans les quartiers dits difficiles. Mais il ne s’agira « pas d’un plan, l’idée c’est davantage de sonner la mobilisation et de partir de la base, des projets et des habitants », a expliqué la présidence, vendredi 18 mai.

Six mois après son discours sur la politique de la ville de Tourcoing en novembre, Emmanuel Macron « va rappeler sa vision et insister sur le fait que toute la politique du gouvernement concourt à l’amélioration de la vie dans les banlieues », a ajouté l’Elysée.

« L’enjeu n’est pas de réinventer de grands dispositifs », qui « viennent d’en haut », mais d’« être efficace » en favorisant « la mobilisation » autour de « l’émergence de projets locaux », ajoute la présidence, le tout sans annoncer de moyens financiers supplémentaires. « Il y a beaucoup d’argent qui a été mis, il y en aura probablement un peu plus sur un certain nombre de dispositifs mais l’enjeu n’est pas tant budgétaire que de mobilisation et de faire en sorte que ça fonctionne. »

Pas d’annonces liées au rapport Borloo

M. Macron est attendu sur ce sujet. Surtout après la remise, il y a un mois, du rapport Borloo. Ce rapport, rendu à l’exécutif à la fin d’avril par l’ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo proposait 19 programmes pour « faire revenir la République » dans les quartiers face au « repli identitaire et communautaire », allant de la « relance immédiate de la rénovation urbaine » à la réorganisation de l’école en passant par la création d’une « académie des leaders » inspirée de l’ENA.

Lire aussi :   Ce qu’il faut retenir du rapport Borloo sur les quartiers prioritaires

A cette occasion, le premier ministre, Edouard Philippe, avait fait savoir que les conclusions du rapport, couplées aux résultats des concertations menées à l’initiative du ministre de la cohésion des territoires Jacques Mézard « permettraient de nourrir le plan de mobilisation en faveur des quartiers qui sera[it] annoncé par le Président de la République dans le courant du mois de mai ».

« Le gouvernement n’a pas attendu le rapport Borloo pour agir. De nombreuses actions qu’il propose sont en train d’être mises en œuvre », se défend l’Elysée.

Et de rappeler la mise en place depuis la rentrée 2017 du dédoublement des classes de CP, le développement des emplois francs, l’introduction de la police de sécurité du quotidien, ainsi que le doublement des fonds consacrés à la rénovation urbaine de 5 à 10 milliards d’euros.

Les maires ont apporté jeudi leur soutien aux principales orientations du rapport Borloo et appelé le président de la République à le prendre « en compte », selon François Baroin (LR), le président de l’Association des maires de France (AMF).

http://abonnes.lemonde.fr/banlieues/article/2018/05/18/emmanuel-macron-n-entend-pas-reinventer-de-grands-dispositifs-pour-les-banlieues_5301104_1653530.html

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 813 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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https://www.franceinter.fr/emissions/le-grand-face-a-face/le-grand-face-a-face-29-avril-2018

 

Jeudi, Jean-Louis Borloo remettait au premier ministre un rapport sur les banlieues… Un constat alarmant et des « mesures chocs »…  Pourquoi Malek Boutih est-il si sévère pour le plan banlieue que vient de présenter Jean-Louis Borloo ?

....

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 11 heures, samira123 a dit :

Rapport de Jean-Louis Borloo, vivre ensemble, vivre en grand (à télécharger) :

http://www.cohesion-territoires.gouv.fr/rapport-borloo-un-travail-de-lien-social-limpide-et-utile

 

Tout le monde peut faire le même constat.

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
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"

Il avait été annoncé en grande pompe il y a un mois, au moment de la publication du rapport Borloo. Le « Plan Banlieues » d’ Emmanuel Macron ne sera finalement pas présenté comme prévu le 22 mai, d’après une information de franceinfo.

Les mesures d’Emmanuel Macron pour les banlieues étaient attendues pour le 22 mai. La réception à l’Elysée est maintenue : le président de la République a invité des acteurs de terrains, élus, associatifs et institutionnels. A cette occasion, il devrait définir un cap, mais sans parler de financement, assure franceinfo. Jean-Louis Borloo, auteur d’un ambitieux rapport sur le sujet, devrait également être présent, en tant que « simple invité ».

Selon franceinfo, le gouvernement estime que le rapport « souffre d’angles morts sur la sécurité ou le communautarisme ».

...........

https://www.20minutes.fr/societe/2273395-20180518-plan-borloo-banlieues-emmanuel-macron-presentera-plan-banlieues-22-mai

 

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Membre, NegMarron, 29ans Posté(e)
Bluehawk Membre 2 757 messages
29ans‚ NegMarron,
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La majeur partie des problèmes liée a la Banlieue a été créer par la république française qui a décidé de faire venir en masse des travailleurs étrangers pour éviter de faire le travaille ingrats que le colonisateur refusait de faire car trop dégradant pour les abandonner ensuite dans ces ghettos comme du bétail après avoir fini avec, ont enferment toutes ses personnes dans des blocs de béton, ont les abandonnent comme des déchets, ont les stigmatisent, ont les ostracises en leur fessant comprendre qu’il ne sont pas français et qu’il seront toujours en marge de la société sans possibilité qu’il s’élèvent et après la France s’étonne qu’il haïssent ce pays et qui brûlent des bagnoles… continuée toujours avec la même politique et dans vingt ans ce seront les jolies quartiers résidentiel qui brûleront aussi…..

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Le sport est deux fois moins pratiqué dans les banlieues, une inégalité choquante qui indiffère Macron

N’abandonnons pas le sport de banlieue sur l’autel de la performance!

 

Les banlieues n'ont pas à être contrôlées par "deux males blancs", tels ont été les mots employés par le président Emmanuel Macron, mardi dernier, lors de l'annonce de l'annulationcahin-caha du plan "Borloo". Encore une fois, les corps intermédiaires des quartiers populaires sont abandonnés au profit d'une politique jupitérienne.

 

Pourtant, dans le plan banlieue de Jean-Louis Borloo, le sport apparaissait, bien qu'au second plan, comme un moyen de socialisation, d'intégration et était mis au service de la reconversion des territoires. Le projet souhaitait acter, dans ce sens, "un processus de redynamisation" et "redonner un cap" à travers la pratique sportive.

 

Sauf que, avec le discours de l'Elysée, toutes ces bonnes intentions ont été retirées. Plus rien n'est dit sur les moyens à accorder au sport, au renforcement de la solidarité entre le monde professionnel et le monde amateur, au nécessaire besoin de réformer la gouvernance et de donner plus de pouvoirs aux représentants et élus locaux, à l'obligation de rénover des infrastructures vétustes et vacillantes.

 

D'après une enquête du CNOSF, les quartiers sensibles comptent pourtant deux fois moins de licenciés et trois fois moins d'équipements que le reste du territoire. Mais rien n'est fait pour inverser la tendance et les signaux renvoyés par le gouvernement ne vont pas dans le bon sens.

 

A la suppression des contrats aidés, qui plomberont très certainement la comptabilité de nombreux clubs à l'économie incertaine, se rajoute le manque de visibilité et de crédibilité accordé aux éducateurs, la baisse annoncée des subventions versées par les collectivités locales au secteur sportif, la réduction continue des dotations du ministère des sports et la suppression annoncée du centre national du développement du sport au profit d'une nouvelle organisation dérégulée.

Il faut le dire très clairement, le sport n'est pas à la hauteur des ambitions qu'il mérite. Tant directement qu'indirectement, les actions en faveur d'une politique nationale du sport n'avancent pas.

Or, cela devrait être une nécessité absolue ! Les 5,4 millions d'habitants des quartiers prioritaires pratiquent deux fois moins de sport que la moyenne. Et près de 10% des zones urbaines sensibles ne comptent aucune structure. A titre d'exemple, en Seine-Saint-Denis ou à Marseille, un jeune sur deux ne sait pas nager.

Et cela est pire concernant le sport féminin. "Elles sont les exclues des exclus" admet le sociologue Gilles Vieille-Marchiset. L'accessibilité aux infrastructures est très difficile, les pratiquantes sont reléguées au second plan et le nombre de licenciées dans les clubs n'augmente pas. Comment garantir l'égalité des sexes et le respect sans le facteur ô combien important du sport ? Sans l'image et les symboles qu'il véhicule ?

Le sport a un rôle essentiel d'intégrateur, de socialisateur, il garantit la fraternité et le vivre-ensemble. En abandonnant ainsi les banlieues, en oubliant ainsi la moitié de la population, on prend le risque inimaginable de briser le sceau de notre solidarité.

Il convient donc de renforcer les moyens du sport, et rapidement. Car les décisions et les investissements d'aujourd'hui seront les bénéfices sociétaux de demain. Négligeons la rigueur budgétaire et l'assainissement des comptes pour acter un formidable plan d'action ambitieux et pragmatique. Le sport est un formidable multiplicateur social et apporte, en retombées, bien plus qu'il ne coûte. Il serait dommageable de passer à côté...

 

https://www.huffingtonpost.fr/pierre-rondeau/le-sport-est-deux-fois-moins-pratique-dans-les-banlieues-une-inegalite-choquante-qui-indiffere-macron_a_23443265/?utm_hp_ref=fr-homepage

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Membre, Voyageur, 69ans Posté(e)
Plouj Membre 106 490 messages
69ans‚ Voyageur,
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Le 22/05/2018 à 18:30, Bluehawk a dit :

La majeur partie des problèmes liée a la Banlieue a été créer par la république française qui a décidé de faire venir en masse des travailleurs étrangers pour éviter de faire le travaille ingrats que le colonisateur refusait de faire car trop dégradant pour les abandonner ensuite dans ces ghettos comme du bétail après avoir fini avec, ont enferment toutes ses personnes dans des blocs de béton, ont les abandonnent comme des déchets, ont les stigmatisent, ont les ostracises en leur fessant comprendre qu’il ne sont pas français et qu’il seront toujours en marge de la société sans possibilité qu’il s’élèvent et après la France s’étonne qu’il haïssent ce pays et qui brûlent des bagnoles… continuée toujours avec la même politique et dans vingt ans ce seront les jolies quartiers résidentiel qui brûleront aussi…..

Sûr qu'on devrait les fesser !

Ça sent l'islam, d'ailleurs c'est ce qui est prévu, non ?

4.59 / K) Ceux qui refuseront de croire à nos signes, nous les approcherons du feu ardent. Aussitôt que leur peau sera brûlée, nous les revêtirons d'une autre, pour leur faire éprouver un supplice cruel. Dieu est puissant et sage.

(8.14 / K) Telle est votre rétribution, souffrez-là; le feu est préparé pour les infidèles.

Etc., etc.

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A la place d'un plan banlieues, Macron laisse les banlieues en plan

Le plan du Président de la pourtant République, c'est le règne du chacun pour soi et du désengagement de l'Etat. La fin de l'égalité due envers tous.

 

Le 22 mai, le président Macron renonçait à appliquer un "plan banlieues" et appelait à "changer de méthode". M. Macron joue les modestes. Plus encore qu'une nouvelle méthode, le chef de l'Etat a défini une nouvelle philosophie pour les banlieues: celle du règne du chacun pour soi et du désengagement assumé de l'Etat.

 

Offrir moins à ceux qui ont moins

Le "rapport Borloo" remis au président au mois d'avril avait pourtant le mérite de mettre chacun devant ses responsabilités. Il dressait ainsi un constat sans appel des difficultés et du manque de moyens, notant que "dans les quartiers de la politique de la ville, les communes ont plus de besoins mais moins de ressources: elles disposent de 30% de capacités financières en moins [...] bien que leurs besoins soient de 30% supérieurs". Mais de cela M. Macron n'en a cure. Il s'est assis sur le rapport, non sans avoir mesquinement usé de la méprisante formule "mâles blancs"pour stigmatiser les élus de terrain qui travaillent sur la question au quotidien, mais aussi les populations elles-mêmes en décrivant d'abord lourdement ces quartiers comme des lieux de trafic et de radicalisation ce qui, pour existant que ce soit, ne saurait leur assigner une identité.

 

Start-up Banlieue

M. Macron a alors pu décliner pour "la banlieue" sa vision de la start-up nation estampillée Paris 8ème. Le titre du discours annonçait déjà la couleur: "La France, une chance pour chacun". Partant de là, le président de la pourtant République a appelé au "rétablissement de l'équité" quand l'Etat doit au contraire assurer le droit commun sur l'ensemble du territoire, ce qui s'appelle l'égalité due envers tous. Le "chacun" de M. Macron rend lui l'individu comptable de sa propre réussite ou de son propre échec. L'égalité n'étant plus un objectif, il faut se contenter de permettre la réussite de quelques-uns ce qui, convenons-en, semble avantageux en termes budgétaires pour qui raisonne à court terme.

 
Il a alors pu décliner pour "la banlieue" sa vision de la start-up nation estampillée Paris 8ème. A Champigny, les annonces de M. Macron sont une gifle pour les habitants.

Il faut donc cibler les actions pour mieux s'en désengager. M. Macron parle ainsi de poursuivre l'ANRU en mobilisant "les financements publics et tous les acteurs". Autrement dit en impulsant une privatisation des financements pour accompagner la mise en concurrence des territoires sur la répartition des aides. La réparation urbaine et sociale est pourtant un droit pour les habitant.e.s qui paient depuis des années l'incurie d'une politique de la ville absurde décidée il y a 50 ans. A Champigny, l'ANRU 2 est sans cesse repoussé, les projets gelés, les habitants livrés à leur quotidien. Les annonces de M. Macron sont pour eux une gifle.

Mesurettes

 

À défaut d'engagement et de vision globale, M. Macron se contente à son tour de mesurettes. 30.000 stages de 3ème? La blague, l'éducation nationale elle-même s'interrogeant sur la pertinence de ces stages. 30.000 places en crèches sur la durée du quinquennat? La commission du mois de mai 2018 de Champigny-sur-Marne, ville pourtant pro-active en termes de politique petite enfance avec neuf structures d'accueil, a reçu à elle seule 777 demandes! Les annonces n'en sont pas: voilà la police de sécurité du quotidien ou le dédoublement des CP resservis pour la énième fois.

Et silences

Mais dès lors qu'il s'agit de grands enjeux comme le transport, le logement et l'emploi, M. Macron se fait moins loquace. Sur le premier, et notamment en Île-de-France, les projets du Grand Paris Express sont reportés voire rejetés aux calendes grecques alors que les habitants subissent lourdement des nuisances dont ils ne savent même plus si elles valent la peine d'être endurées faute de certitude que le projet sera mené à terme. Sur le second, à défaut de contraindre les communes récalcitrantes à appliquer la loi SRU (solidarité renouvellement urbain), le gouvernement botte en touche et laisse les intercommunalités répartir en leur sein le logement social. Quant à l'emploi, M. Macron se garde bien d'annoncer quoi que ce soit. Il faut dire qu'il a déjà servi ses amis en mettant à disposition des entreprises une nouvelle vague d'emplois francs dans les quartiers concernés par la politique de la ville. Disponibles depuis le 1er avril, les aides aux entreprises ont été revues à la hausse et les critères d'embauche assouplis, quand bien même le dispositif mis en place sous François Hollande avait été abandonné faute de résultats.

Pas un mot sur les coupes claires aux associations et la fin des contrats aidés. Pas un mot sur les 13 milliards d'euros de baisse des dotations aux collectivités alors même qu'il veut les mettre à contribution.

Le silence est même d'or sur le saccage programmé pour son quinquennat: pas un mot sur les 120.000 suppressions de postes de fonctionnaires dont 70.000 agents des collectivités territoriales. Pas un mot sur les coupes claires aux associations et la fin des 260.000 contrats aidés. Pas un mot sur les 13 milliards d'euros de baisse des dotations aux collectivités alors même qu'il veut les mettre à contribution...

 

https://www.huffingtonpost.fr/francois-cocq/a-la-place-dun-plan-banlieues-macron-laisse-les-banlieues-en-plan_a_23442558/?utm_hp_ref=fr-homepage

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