Macron s'en prend plein la figure au parlement

Il y a 3 heures, ouest35 a dit :

Se faire un peu malmener par une femme sûr que c'est un hérisson dans l'égo ... mais Monsieur le Président est un dur a cuire ! D'abord c'est lui le plus fort ! Merde nous dire que c'est napoléonien ... si elle pense a Waterloo, en filigrane,   la dame on est mal barrés mes agneaux !

Je note juste qu'il est TRES regrettable que les anti-macronistes de la gauche de la gauche se focalisent/gargarisent uniquement sur l'esclandre purement médiatique de Marisa Matias, dont ils ignoraient très probablement jusqu'à l'existence auparavant.

Alors que ce qu'est en train de réaliser la gauche portugaise "modérée" (avec d'ailleurs le soutien du Bloc de Gauche), et ce dans l'indifférence totale et générale de la gauche radicale française, est pourtant pour le moins exemplaire et spectaculaire !

Portugal : un redressement économique et social qui prend Bruxelles à contre-pied.
Le Portugal n'a presque plus de déficit budgétaire, bénéficie d'une des meilleures croissances de la zone euro, a fait baisser son chômage et attire les investisseurs. Le petit miracle économique et social portugais s'est réalisé en moins de 2 ans avec une politique pourtant opposée aux demandes de la Commission européenne. 
TV5 MONDE - MARS 2018

Au lieu de nous gaver grave avec la Syrie, Maduro, Beppe Grillo et autres Podemos, FI ferait mieux de regarder ce que la gauche "modérée", avec l'appui d'une gauche radicale non sectarisée, est en train de réaliser au Portugal.

Après, lire à chacun d'accorder plus d'importance à l'invective populisto-politicarde qu'à l'exercice des responsabilités de la gouvernance d'un pays.

On notera malgré tout qu'en ne pratiquant que l'invective facile et gratuite, Mélenchon n'obtient néanmoins que 33% d'opinions positives, soit 10 points de moins que Macron.

il y a 16 minutes, frunobulax a dit :

Je note juste que ce qui est TRES dommage, c'est que les anti-macronistes de la gauche de la gauche se focalisent/gargarisent uniquement sur l'esclandre purement médiatique de Marisa Matias, dont ils ignoraient très probablement jusqu'à l'existence au paravant.

Alors que ce qu'est en train de réaliser la gauche portugaise "modérée" (avec d'ailleurs le soutien du Bloc de Gauche), et ce dans l'indifférence totale et générale de la gauche radicale française, est pourtant pour le moins exemplaire et spectaculaire !

Portugal : un redressement économique et social qui prend Bruxelles à contre-pied.
Le Portugal n'a presque plus de déficit budgétaire, bénéficie d'une des meilleures croissances de la zone euro, a fait baisser son chômage et attire les investisseurs. Le petit miracle économique et social portugais s'est réalisé en moins de 2 ans avec une politique pourtant opposée aux demandes de la Commission européenne. 
TV5 MONDE - MARS 2018

Au lieu de nous gaver grave avec la Syrie, Maduro, Beppe Grillo et autres Podemos, FI ferait mieux de regarder ce que la gauche "modérée", avec l'appui d'une gauche radicale non sectarisée, est en train de réaliser au Portugal.

avec aussi les réformes faites par la droite avant ce gouvernement de gauche

https://www.capital.fr/economie-politique/deficits-la-lecon-du-portugal-a-la-france-1237821

Le gouvernement de centre droit s’est d’abord attaqué au marché du travail, qui était l’un des plus rigides de l’Union européenne. Le licenciement a été facilité, le mécanisme d’extension des accords de branche revu et une possibilité d’en sortir a été offerte aux entreprises en difficulté. La flexibilité interne a aussi été renforcée, via l’assouplissement des conditions d’utilisation des "banques d’heures", qui permettent aux entreprises de moduler le temps de travail des salariés.

Enfin, le coût du travail a été comprimé : trois jours de congés payés et quatre jours fériés ont été supprimés et le salaire minimum gelé

....

Si le gouvernement actuel (socialiste) est revenu sur certaines de ces mesures, comme la suppression des jours fériés et le blocage du Smic, il n’a pas touché à l’essentiel de la réforme, au grand dam de la CGTP, l’équivalent portugais de la CGT.

...

Les Portugais n’y sont pas non plus allés de main morte pour rétablir leurs comptes publics. Pendant que François Hollande continuait d’embaucher des fonctionnaires, ils ont réduit leur nombre de 60.000 en deux ans (soit 9% des effectifs, l’équivalent de ce que François Fillon avait prévu dans son programme en cinq ans !), diminué leurs traitements (jusqu’à 10% pour certains) et allongé leur temps de travail à 40 heures. Pour faire bonne mesure, les prestations sociales ont été revues à la baisse, y compris les retraites, la TVA alourdie de deux points, et des bijoux de famille de l’Etat (aéroports, compagnies de distribution d’énergie) vendus pour faire rentrer de l’argent dans les caisses.

il y a 17 minutes, cheuwing a dit :

avec aussi les réformes faites par la droite avant ce gouvernement de gauche

Bien sur, c'est forcément grâce à la droite si le Portugal va beaucoup mieux depuis qu'elle n'est plus au pouvoir et que la gauche a pratiqué une politique en opposition totale à celle menée auparavant ...


"Le gouvernement du nouveau premier ministre, António Costa, depuis 2 ans, a donc appliqué des réformes qui avaient été déclarées dans son programme de coalition, en parfaite opposition avec la politique précédemment menée.

Le salaire minimum a été augmenté en 2016 puis de nouveau en 2017.
Puis des mesures économiques à vocation sociale — mais aussi de relance du pouvoir d'achat — ont été prises : augmentation des retraites et des allocations familiales, renforcements du droit du travail, baisses des impôts pour les salariés les plus modestes, arrêt des privatisations de services et d'infrastructures publics, programme de lutte contre la précarité. 
Il est aussi prévu de supprimer les coupes dans les revenus des fonctionnaires et de ramener leur temps de travail à 35 heures par semaine."

à l’instant, frunobulax a dit :

Bien sur, c'est grâce à la droite si le Portugal va beaucoup mieux depuis qu'elle n'est plus au pouvoir et que la gauche a pratiqué une politique en opposition totale à celle menée auparavant ...

 

il y a un mot qui fait toute la différence que j'ai noté "aussi" : c'est un ensemble et pas uniquement dû uniquement à l'un ou l'autre

ça s'appelle la nuance

il y a 5 minutes, cheuwing a dit :

ça s'appelle la nuance

Quelle "nuance" voyez vous dans "en parfaite opposition avec la politique précédemment menée" ..?

il y a 1 minute, frunobulax a dit :

Quelle "nuance" voyez vous dans "en parfaite opposition avec la politique précédemment menée" ..?

la nuance est dans ma phrase, je ne les mets pas en opposition mais en compléments

privatisation à outrance, réformes de divers régimes et du droit du travail  qui ont permis de réduire la dette, bref ils ont fait le sale boulot

comme dans une entreprise , une fois qu'une grosse partie de la dette est expurgée , on peut réinvestir et dans le cas d'un pays revenir à des mesures sociales

il y a une heure, frunobulax a dit :

Je note juste qu'il est TRES regrettable que les anti-macronistes de la gauche de la gauche se focalisent/gargarisent uniquement sur l'esclandre purement médiatique de Marisa Matias, dont ils ignoraient très probablement jusqu'à l'existence auparavant.

Alors que ce qu'est en train de réaliser la gauche portugaise "modérée" (avec d'ailleurs le soutien du Bloc de Gauche), et ce dans l'indifférence totale et générale de la gauche radicale française, est pourtant pour le moins exemplaire et spectaculaire !

Portugal : un redressement économique et social qui prend Bruxelles à contre-pied.
Le Portugal n'a presque plus de déficit budgétaire, bénéficie d'une des meilleures croissances de la zone euro, a fait baisser son chômage et attire les investisseurs. Le petit miracle économique et social portugais s'est réalisé en moins de 2 ans avec une politique pourtant opposée aux demandes de la Commission européenne. 
TV5 MONDE - MARS 2018

Au lieu de nous gaver grave avec la Syrie, Maduro, Beppe Grillo et autres Podemos, FI ferait mieux de regarder ce que la gauche "modérée", avec l'appui d'une gauche radicale non sectarisée, est en train de réaliser au Portugal.

Après, lire à chacun d'accorder plus d'importance à l'invective populisto-politicarde qu'à l'exercice des responsabilités de la gouvernance d'un pays.

On notera malgré tout qu'en ne pratiquant que l'invective facile et gratuite, Mélenchon n'obtient néanmoins que 33% d'opinions positives, soit 10 points de moins que Macron.

Euh que viennent faire toutes les personnes que vous citez ... ou le Portugal : je badinais sur la diatribe de la dame a Mr le Président Macron  !

Si vous voulez faire le rapprochement avec son appartenance politique a l'Europe j'en suis très loin ... La planche savonneuse de la dame m'a fait sourire : si  ça avait été une femme du Modem ou LR j'aurais eu la même réaction ...  !

Quand a compter les points ... quel intérêt,  un gouverne et s'offre tous les pouvoirs vu que l'assemblée est majoritaiment LREM et l'autre pas et ce qu'il dit ou crie ça tombe dans un puits sans fin sur la marche de la Nation .... 

Je crois que ça s'appelle la démocratie, les français ont voté.

Foutez la paix au vieux Grognard il n'est pas dangereux il n'a aucune prise sur ce gvt et les affaires !

Ca fait un an que les élections sont terminées que le Président Macron est élu ... goûtez votre bonheur (j'en ai vu passer plus d'un de Président et des gvts depuis Albert Lebrun jusqu'à Macron ... Tous ont joué au poker menteur (je met un bémol a de Gaulle ... périodes très spéciales) et pourtant a chaque fois on y croyait !.  On est quand même de sacrés citoyens.

Bon pour en revenir à mon post ... juste je relatais comme une effrontée cet incident ! Rien de plus !

Bonjour cheuwing, n'y a-t-il pas une contradiction entre motiver des décisions politiques précarisant des secteurs et les gens qui y travaillent d'un côté, tout en se privant de sources de revenus de l'autre ? EDF a été attaquée malgré une rentabilité, et l'horizon de la dérégulation des tarifs va faire flamber nos factures. On parle de la privatisation de la française des jeux, 600 millions d'euros de recettes pour l'Etat.  L'aéroport de Toulouse-Blagnac était le plus performant en terme de rentabilité, il a été privatisé tout de même. Pourquoi ?

N'y a-t-il pas un malentendu originel dans les objectifs d'une politique néolibérale qui n'est pas là pour désendetter l'Etat mais faire de l'argent à ceux qui en ont ? D'ailleurs la baisse de la dette française sur les derniers mois, ne doit pas faire oublier qu'elle est en hausse de 3% sur un an, malgré toutes ces privatisations, dont le joyaux Safran.

Or, précisément ces privatisations notamment les dernières dans le service, ont donné lieu à des hausses de prix, associées à celles de l'énergie qui vont donc se répéter. Ces augmentations pèsent sur l'inflation qui galope. Le gouvernement le sait, puisqu'il vient de désindexer le livrer A de l'inflation. Au final, qui va payer les pots cassés : la classe moyenne, comme toujours. L'INSEE a brossé un portrait peu optimiste d'une classe grevée par ces dépenses incompressibles qui augmentent : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3197289

Il y a 1 heure, cheuwing a dit :

privatisation à outrance, réformes de divers régimes et du droit du travail  qui ont permis de réduire la dette, bref ils ont fait le sale boulot

Le gouvernement portugais de droite a pratiqué une politique d'austérité, politique qui a échouée à moyen terme dans à peu près TOUS les pays qui l'ont appliquée.

Il y a par contre une certaine unanimité à reconnaître le succès de la politique économique menée par la gauche, y compris de la part de media que l'on peut TRES difficilement soupçonner de "sympathies gauchistes".

"Tous les voyants sont aujourd’hui au vert pour le Portugal. Le pays est en passe de sortir de la crise économique qui le touche depuis presque dix ans... au prix d’un pari audacieux."
DECIDEURS MAGAZINE

"Au bord de la faillite en 2011, le Portugal sort la tête de l'eau. Contre toute attente, ce redressement s'est accompli en desserrant la politique d'austérité au profit de la consommation."
LES ECHOS

"Durement touché par la crise, le Portugal a réussi à relever la tête, notamment en opérant un virage anti-austérité au bon moment."
ATLANTICO

"Grâce à des réformes structurelles, le Portugal a réussi à obtenir une réduction du déficit durable et une croissance probablement supérieure à celle de la zone euro en 2017. Le gouvernement portugais avait opté pour une politique profondément anti-austérité."
FRANCE SOIR

Etc ...

pour tshuss:

tu peux rire mais c'est ce que je pense. la démocratie est quoi exactement?

Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

Le gouvernement portugais de droite a pratiqué une politique d'austérité, politique qui a échouée à moyen terme dans à peu près TOUS les pays qui l'ont appliquée.

Il y a par contre une certaine unanimité à reconnaître le succès de la politique économique menée par la gauche, y compris de la part de media que l'on peut TRES difficilement soupçonner de "sympathies gauchistes".

 

quand on prend que ce qui arrange c'est facile de voir une unanimité, pourtant comme j'ai dit auparavant, il y a de la nuance, tout n'est pas blanc ou noir

voir ci dessous les extraits oubliés de ces mêmes articles

Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

"Au bord de la faillite en 2011, le Portugal sort la tête de l'eau. Contre toute attente, ce redressement s'est accompli en desserrant la politique d'austérité au profit de la consommation."
LES ECHOS

Pas si sûr que la potion magique portugaise existe selon lui : « Nous continuons à subir une politique d'austérité, mais elle est différente. En épargnant certains groupes influents politiquement, comme les fonctionnaires et les retraités, le gouvernement a acheté la paix sociale. Reste que les perspectives de croissance cachent de profonds déséquilibres qui n'ont toujours pas été résolus. »

Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

"Durement touché par la crise, le Portugal a réussi à relever la tête, notamment en opérant un virage anti-austérité au bon moment."
ATLANTICO

La sortie de crise s’est néanmoins dessinée avant cette élection. Il est possible que la politique de ce gouvernement encourage la croissance, mais le virage en matière de politique budgétaire a eu lieu plusieurs années auparavant. Si les politiques d’austérité s’étaient poursuivies après 2012 au même rythme que pendant les premières années de crise, la reprise aurait été tuée dans l’œuf. Donc on ne peut pas dire qu’on ait eu une politique d’austérité uniforme jusqu’en 2015 puisqu’il y ait eu un changement de cap. Les choses se sont faites de façon bien plus graduelle. La coalition au pouvoir a réinscrit à son budget un certain nombre des dépenses sociales qui avaient été balayées dans le cadre de l’austérité, mais cela n’est pas très surprenant une fois que le pays émerge de la crise.

Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

"Grâce à des réformes structurelles, le Portugal a réussi à obtenir une réduction du déficit durable et une croissance probablement supérieure à celle de la zone euro en 2017. Le gouvernement portugais avait opté pour une politique profondément anti-austérité."
FRANCE SOIR

Etc ...

D’autre part pour attirer des candidats à l’immigration au Portugal, et renforcer la demande, le gouvernement a proposé un cadeau fiscal: depuis début 2013, tous les retraités européens du secteur privé qui s'installent pour la première fois au Portugal sont exonérés d'impôts sur leurs pensions perçues dans leur pays d'origine pendant dix ans, à condition de passer six mois par an au moins sur place.

.....

En cinq ans le code du Travail portugais a évolué renforçant le rôle de la formation tout en supprimant les représentants syndicaux, les comités d’entreprises et les réunions formelles des délégués du personnel.

....

La dette du Portugal est toujours très élevée et atteignait 130,4% du PIB en 2016 (source Eurostat). Les exportations portugaises de biens et de services représentent plus de 40% du PIB contre 27% avant la crise (source Le Moci). Cela signifie que l’Etat portugais s’endette à l’extérieur. De plus, les ménages portugais sont très endettés (environ 143% du PIB). Le Portugal ne peut donc pas compter sur leur épargne pour financer sa dette, comme c’est le cas au Japon. La dette portugaise reste donc instable et l’on peut s’inquiéter de sa solvabilité. D’autant plus que le Portugal profite de la bonne situation de la zone euro

Il y a 4 heures, Ink 82 a dit :

Bonjour cheuwing, n'y a-t-il pas une contradiction entre motiver des décisions politiques précarisant des secteurs et les gens qui y travaillent d'un côté, tout en se privant de sources de revenus de l'autre ?

 

bonjour Ink82, mon intervention avait juste pour but de montrer que ce n'est pas grâce à tel ou tel parti qu'un pays va mieux mais un ensemble de décisions, voir ci-dessus l'article d'atlantio notamment

après pour les privatisations il n'y a pas de recettes absolues : les cas france télécom et Renault notamment en sont des bons exemples, voir Safran  ( l'état y a toujours été minoritaire), mais il y a aussi des échecs comme tout ce qui touche à l'eau dans les communes ou les autoroutes et aéroport qui sont vendus par une vision court termiste de récupérer du cash

sache que dans certains cas ce qu'on appelle privatisation est juste que l'état passe minoritaire dans l'entreprise mais conserve des parts qui lui permet de récupérer à long terme de l'argent

https://investir.lesechos.fr/marches/actualites/le-portugal-prevoit-un-excedent-budgetaire-en-2020-1756818.php

Il y a 16 heures, frunobulax a dit :

Bien sur, c'est forcément grâce à la droite si le Portugal va beaucoup mieux depuis qu'elle n'est plus au pouvoir et que la gauche a pratiqué une politique en opposition totale à celle menée auparavant ...


"Le gouvernement du nouveau premier ministre, António Costa, depuis 2 ans, a donc appliqué des réformes qui avaient été déclarées dans son programme de coalition, en parfaite opposition avec la politique précédemment menée.

Le salaire minimum a été augmenté en 2016 puis de nouveau en 2017.
Puis des mesures économiques à vocation sociale — mais aussi de relance du pouvoir d'achat — ont été prises : augmentation des retraites et des allocations familiales, renforcements du droit du travail, baisses des impôts pour les salariés les plus modestes, arrêt des privatisations de services et d'infrastructures publics, programme de lutte contre la précarité. 
Il est aussi prévu de supprimer les coupes dans les revenus des fonctionnaires et de ramener leur temps de travail à 35 heures par semaine."

Il n’en demeure pas moins que cette politique a été rendue possible par la baisse de la dette et du déficit portugais . L’un n’enleve rien à l’autre . Sur la base de votre raisonnement Trump a réalisé des merveilles non ?

Il me semble que ce qui fait au final la force d’un pays c’est de capitaliser sur ce qu’à pu faire son prédécesseur . Et c’est un peu le souci de la FNI qui ne met en avant que la rupture car c’est vendeur .

=====

Si le gouvernement actuel (socialiste) est revenu sur certaines de ces mesures, comme la suppression des jours fériés et le blocage du Smic, il n’a pas touché à l’essentiel de la réforme, au grand dam de la CGTP, l’équivalent portugais de la CGT.

========

La politique d’austerite appliquée connement avec un taux de contraction unique ( Celui constate pour l’allemagne ) est évidemment pas top , mais ce gouvernement bénéficie bel et bien de la bouffée d’air apportée par les gouvernements précédents .

Il y a 18 heures, Ink 82 a dit :

Bonjour cheuwing, n'y a-t-il pas une contradiction entre motiver des décisions politiques précarisant des secteurs et les gens qui y travaillent d'un côté, tout en se privant de sources de revenus de l'autre ? EDF a été attaquée malgré une rentabilité, et l'horizon de la dérégulation des tarifs va faire flamber nos factures. On parle de la privatisation de la française des jeux, 600 millions d'euros de recettes pour l'Etat.  L'aéroport de Toulouse-Blagnac était le plus performant en terme de rentabilité, il a été privatisé tout de même. Pourquoi ?

N'y a-t-il pas un malentendu originel dans les objectifs d'une politique néolibérale qui n'est pas là pour désendetter l'Etat mais faire de l'argent à ceux qui en ont ? D'ailleurs la baisse de la dette française sur les derniers mois, ne doit pas faire oublier qu'elle est en hausse de 3% sur un an, malgré toutes ces privatisations, dont le joyaux Safran.

Or, précisément ces privatisations notamment les dernières dans le service, ont donné lieu à des hausses de prix, associées à celles de l'énergie qui vont donc se répéter. Ces augmentations pèsent sur l'inflation qui galope. Le gouvernement le sait, puisqu'il vient de désindexer le livrer A de l'inflation. Au final, qui va payer les pots cassés : la classe moyenne, comme toujours. L'INSEE a brossé un portrait peu optimiste d'une classe grevée par ces dépenses incompressibles qui augmentent : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3197289

Mais on privatise ce qui est rentable.

Ou on le rend rentable avec l'argent du contribuable. 

Parking privé souterrain = aménagement du quartier avec moins de places de stationnement et des handicaps à donf.

Impôts locaux.

Il y a 7 heures, DroitDeRéponse a dit :

La politique d’austerite appliquée connement avec un taux de contraction unique ( Celui constate pour l’allemagne ) est évidemment pas top , mais ce gouvernement bénéficie bel et bien de la bouffée d’air apportée par les gouvernements précédents .

Depuis la crise financière de 2008 et celle des dettes souveraines de 2010, la plupart des pays du sud de l'Europe n'ont pas réussi à sortir la tête de l'eau : les déficits budgétaires sont souvent supérieurs aux critères européens, le chômage y est toujours très élevé, les problèmes sociaux causés par la précarité persistent.

Ces politiques dites d'austérité ont été doublées de réformes structurelles du marché du travail visant à assouplir les droits des salariés pour améliorer la compétitivité des entreprises.
La Grèce, l'Italie ou l'Espagne ont effectué ces politiques d'austérité et ces réformes sans succès concret. 
Tout comme le Portugal jusqu'en 2015. 

L'Italie, si elle a baissé ses dépenses et a atteint un déficit inférieur à 3% en 2016, n'arrive pas à faire baisser son chômage qui est supérieur à 11%. 
En Espagne, le chômage est à 18,7% au premier trimestre 2017, et le déficit public ne colle toujours pas aux critères de Bruxelles : 3,6% en 2016. 

L'échec des politiques de rigueur budgétaire accompagnés des "assouplissements du marché du travail" ne permettent visiblement pas de faire repartir ces économies. 

Le Portugal a démontré depuis 2 ans qu'une politique inverse aux politiques austéritaires, et donc basée sur une relance par la demande et l'amélioration des protections sociales pouvait fonctionner.
Ce que le FMI avait déjà confirmé en 2016 en annonçant à propos de la Grèce que "l'austérité ne fonctionnait pas".

..................................................................

"Mário Centeno (ministre des finances portugais) est le Cristiano Ronaldo des grands argentiers d'Europe".
Septembre 2017 - Wolfgang Schäuble, ministre des finances allemand.

"Les politiques d'austérité constituent un échec monumental comme moyen pour remettre les pays sur la voie de la prospérité". 
Joseph Stiglitz et Paul Krugman, tous deux prix Nobel d'économie.

Il y a 14 heures, frunobulax a dit :

Depuis la crise financière de 2008 et celle des dettes souveraines de 2010, la plupart des pays du sud de l'Europe n'ont pas réussi à sortir la tête de l'eau : les déficits budgétaires sont souvent supérieurs aux critères européens, le chômage y est toujours très élevé, les problèmes sociaux causés par la précarité persistent.

Ces politiques dites d'austérité ont été doublées de réformes structurelles du marché du travail visant à assouplir les droits des salariés pour améliorer la compétitivité des entreprises.
La Grèce, l'Italie ou l'Espagne ont effectué ces politiques d'austérité et ces réformes sans succès concret. 
Tout comme le Portugal jusqu'en 2015. 

L'Italie, si elle a baissé ses dépenses et a atteint un déficit inférieur à 3% en 2016, n'arrive pas à faire baisser son chômage qui est supérieur à 11%. 
En Espagne, le chômage est à 18,7% au premier trimestre 2017, et le déficit public ne colle toujours pas aux critères de Bruxelles : 3,6% en 2016. 

L'échec des politiques de rigueur budgétaire accompagnés des "assouplissements du marché du travail" ne permettent visiblement pas de faire repartir ces économies. 

Le Portugal a démontré depuis 2 ans qu'une politique inverse aux politiques austéritaires, et donc basée sur une relance par la demande et l'amélioration des protections sociales pouvait fonctionner.
Ce que le FMI avait déjà confirmé en 2016 en annonçant à propos de la Grèce que "l'austérité ne fonctionnait pas".

..................................................................

"Mário Centeno (ministre des finances portugais) est le Cristiano Ronaldo des grands argentiers d'Europe".
Septembre 2017 - Wolfgang Schäuble, ministre des finances allemand.

"Les politiques d'austérité constituent un échec monumental comme moyen pour remettre les pays sur la voie de la prospérité". 
Joseph Stiglitz et Paul Krugman, tous deux prix Nobel d'économie.

Encore une fois le FMI avait fait le même constat des 2012 car de très brillants experts et prix Nobels utilisaient un ratio unique austérité /récession qui ne prenait pas en compte les structures économiques des pays : 

https://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20121009trib000723708/le-fmi-revise-ses-calculs-l-austerite-nuit-beaucoup-plus-que-prevu-a-la-croissance.html?amp=1

Il n’en demeure pas moins que sans les mesures votées par le gouvernement précédent , mesures largement conservées par le nouveau gouvernement, le Portugal n’aurait pas obtenu les aides financières nécessaires pour sortir la tête de l’eau .... 

Citer l’Italie n’a aucun sens ils sont au dessus des 100% depuis bien longtemps et droite comme gauche n’y ont jamais rien fait . Quant à la Grèce seule son entrée dans l’euro lui avait donné un temps de l’air , mais austérité ou pas les carottes étaient cuites . Mon propos n’est pas l’austérité c’est bien , même si pour le gouvernement socialiste de 1981 elle aura été une nécessité , mon propos est que ce gouvernement a bénéficié du travail du premier et qu’il est très loin d’en avoir abandonné toutes les mesures . Notamment en ce qui concerne le marché du travail , et quand je lis certains applaudir je ne peux que m’en réjouir .

PS : sans vouloir être cruel, au moins un prix Nobel préconisait la sortie de l’Euro , et une politique viable pour toute l’europe , bien sûr que non puisque le Portugal s’en est sorti aussi grâce à un coût du travail moindre . Les portugais ont trouvé leur voie . Mais ça ne peut pas être la nôtre . Là je ne m’adtesse Pas à vous mais aux likers de la vraie gauche qui in fine applaudissent une politique qui reconnaît la dette , conserve des éléments libéraux et s’appuient sur un coût du travail plus faible , ce qui est un avantage eco indéniable dans une zone de libre échange comme l’UE

Il y a 3 heures, DroitDeRéponse a dit :

Il n’en demeure pas moins que sans les mesures votées par le gouvernement précédent , mesures largement conservées par le nouveau gouvernement, le Portugal n’aurait pas obtenu les aides financières nécessaires pour sortir la tête de l’eau

Je ne le nie pas.
Mais la comparaison entre le Portugal et ses voisins les autres "PIGS" (Italie, Espagne, Grèce), reste malgré tout assez signifiante.
 

Il y a 17 heures, frunobulax a dit :

Je ne le nie pas.
Mais la comparaison entre le Portugal et ses voisins les autres "PIGS" (Italie, Espagne, Grèce), reste malgré tout assez signifiante.
 

Non . 

L’Espagne a vu sa bulle immobilière exploser et c’etait attendu avant même 2008.

La Grece avait déjà une dette hors de contrôle avant l’entree dans l’euro , et seule celle ci a un temps baisser artificiellement son taux .

L’Italie est dans une situation de surendettement depuis des décennies .

La comparaison ne me paraît pas bonne , la structure eco du Portugal n’a jamais été celle des 3 autres pays qui ont chacun des boulets différents . Mais à la limite peu importe si le gouvernement précédent a permis au Portugal d’ontenir Un prêt qui lui a évité la faillite et si le gouvernement de gauche suivant a appliqué une super politique de gauche tout en conservant la libéralisation du marché du travail , en reconnaissant que le déficit public doit être contenu et la dette remboursée , le tout en permettant aux portugais de s’en sortir notamment en suivant les conseils du FMI de 2012 et , cerise sur le gâteau sous les likes d’insoumis , je vous avouerais qu’il ne faut pas bouder son plaisir . Mais dire qu’on peut généraliser à l’Europe comme le fait ce gouvernement: lol , à l’Italie : rires , à la Grèce PTDR ( les portugais remboursent toute leur dette ) , à la France : encore plus drôle .

Il y a 9 heures, DroitDeRéponse a dit :

La comparaison ne me paraît pas bonne , la structure eco du Portugal n’a jamais été celle des 3 autres pays qui ont chacun des boulets différents . Mais à la limite peu importe si le gouvernement précédent a permis au Portugal d’ontenir Un prêt qui lui a évité la faillite et si le gouvernement de gauche suivant a appliqué une super politique de gauche tout en conservant la libéralisation du marché du travail , en reconnaissant que le déficit public doit être contenu et la dette remboursée , le tout en permettant aux portugais de s’en sortir notamment en suivant les conseils du FMI de 2012 et , cerise sur le gâteau sous les likes d’insoumis , je vous avouerais qu’il ne faut pas bouder son plaisir . Mais dire qu’on peut généraliser à l’Europe comme le fait ce gouvernement: lol , à l’Italie : rires , à la Grèce PTDR ( les portugais remboursent toute leur dette ) , à la France : encore plus drôle .

Je conçois sans difficulté que les réalités du Portugal, de l'Espagne, de l'Italie et de la Grèce soient différents.
Mais, puisque c'est effectivement le cas, on se demande bien alors pourquoi l'autérité drastique, serait alors la seule et unique solution applicable dans TOUS ces cas de figure, pourtant censés être si différents les uns des autres ?

Au final, il n'y a qu'en Irlande où la politique d'austérité a réellement porté ses fruits.
La "réalité" de l'Irlande étant TRES largement plus éloignée (voire diamétralement opposée) de celle de l'Espagne que ne l'est celle du Portugal, on se demande donc bien pour quelle mystérieuse raison on devrait appliquer les yeux fermés la "méthode irlandaise" à l'Espagne et considérer comme définitivement non-transposable la "méthode portugaise" ?

Après, libre à vous de considérer comme hilarant le fait de ne serait-ce que de réfléchir aux raisons qui font que la sortie de l'austérité drastique au Portugal a conduit, semble t-il, à de bien meilleurs résultats que sa poursuite de façon pure et dure dans les autres pays de l'Europe du Sud.

Sans qu'il faille pour autant prendre leur avis pour parôle d'Evangile, de nombreux économistes considèrent aujourd'hui que la poursuite d'une politique d'austérité drastique finit par produire, à plus ou moins moyen/long terme, des effets peu significatifs voire négatifs sur l'économie d'un pays.
Et que les bénéfices du court terme (hausse de la croissance, baisse de la dette, baisse du chômage) sont peu à peu freinés, annihilés voire inversés par les effets négatifs de cette politique (baisse du pouvoir d'achat, baisse de la consommation, augmentation de la pauvreté et des inégalités, dégradation sociale, etc.).

La thèse de la sortie durable de la crise par une seconde étape de relance plutôt que par la durabilité de l'austérité est donc très loin d'être considérée comme "PTDR" par de très nombreux économistes ainsi que par des organismes comme le FMI, l'OCDE, etc, que l'on peut pourtant difficilement qualifier de "doux rêveurs gauchistes" ?