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Sondage grève à la SNCF

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Les Yeux de la Fée

36 jours de grève  

68 membres ont voté

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Messages recommandés

Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
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il y a 4 minutes, Gouderien a dit :

Les travailleurs de la SNCF tentent de s'opposer à la réaction ultra-libérale déclenchée par Macron

les gouvernements précédents avaient tout le loisir de lancer la réforme de la SNCF dans le rouge depuis des décennies ...on peut compter les courageux :smile2:

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 006 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
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il y a 2 minutes, stvi a dit :

les gouvernements précédents avaient tout le loisir de lancer la réforme de la SNCF dans le rouge depuis des décennies ...on peut compter les courageux :smile2:

Ce qu'on appelle "réforme" de nos jours, ça consiste à casser une entreprise ou une administration. Pour la SNCF, ses problèmes sont en grande partie le fruit des mauvaises décisions des précédents gouvernements, par exemple en faisant tout pour favoriser la bagnole ou les camions aux dépens du rail.

Modifié par Gouderien
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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 48 minutes, Les Yeux de la Fée a dit :

Gouderien, dis-moi,  le résultat pour l'instant (6 à zéro)(et Pan sur le museau des grévistes) il est aussi contestable? :snif:

Bonjour les yeux de la fée,bisous

Six à zéro sur plus de soixante millions de français c'est certain c'est représentatif. Même pour ici ça représente peanuts.

Après si je suis pour cette grêve, NON, par ce que pour détruire l'outil de travail de millier de cheminot je suis pas d'accord, il détruisent leur entreprise, ils vont tout perdre, et personne ne vas reprendre la SNCF, tout va être bradés, ensuite le nombre de gens qui vont perdent leur emploi, bien ça va être sympa, vont se retourner contre les syndicats, contre les grévistes qui eux même n'auront plus rien.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a 7 minutes, Gouderien a dit :

e qu'on appelle "réforme" de nos jours, ça consiste à casser une entreprise ou une administration. Pour la SNCF, ses problèmes sont en grande partie le fruit des mauvaises décisions des précédents gouvernements, par exemple en faisant tout pour favoriser la bagnole ou les camions aux dépens du rail.

c'est pratique cette histoire de renvoyer la responsabilité vers les gouvernants ...la seule responsabilité qu'on peut leur accorder c'est d'avoir intégré qu'il fallait fermer toutes les petites lignes secondaires en accord avec les responsables SNCF pour réduire un déficit abyssal ...s'il a été légèrement réduit ,l n'a pas disparu ...loin de là ...

et puis tu as la mémoire un peu courte ,lorsque Ségolène Royale voulait une eco taxe pour financer les infrastructures hydrauliques et ferroviaires on a assisté à une levée de bouclier de la part des bonnets rouges épouvantés à l'idée de payer ....  

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 2 heures, Les Yeux de la Fée a dit :

Résultat de recherche d'images pour "greve sncf calendrier"Résultat de recherche d'images pour "greve 19 SIECLE"

Notez bien le calendrier car voici ce qui vous attends jusqu'à fin JUIN

36 jours de grèves perlées durant les 3 prochains mois...36 jours de galère pour nous les usagers

qu'en pensez-vous?

 

Difficile de répondre, on peut être pour garder le service public donc pour le dire sans valider le "courage" des cheminots!

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
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il y a 3 minutes, PASCOU a dit :

Difficile de répondre, on peut être pour garder le service public donc pour le dire sans valider le "courage" des cheminots!

Bonjour Pascou, poigne de mains.

Oui mais le gros problème si c'était que garder un service public, l’enjeu est bien plus vaste. Par ce que la réforme veut le garder, mais c'est toutes les annexes qui déclenche les grèves.

Quand au courage je n'en vois pas beaucoup, je vois plus un combat désespéré et inutile d'arrière garde la dedans.

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, Promethee_Hades a dit :

Bonjour Pascou, poigne de mains.

Oui mais le gros problème si c'était que garder un service public, l’enjeu est bien plus vaste. Par ce que la réforme veut le garder, mais c'est toutes les annexes qui déclenche les grèves.

Quand au courage je n'en vois pas beaucoup, je vois plus un combat désespéré et inutile d'arrière garde la dedans.

Bonsoir P.H.

on ne veut pas garder un service public, on veut le démanteler pour l'offrir aux gros groupes.

 

Pour ce qui est de la SNCF

https://www.bastamag.net/Demantelement-de-la-SNCF-avec-30-ans-de-retard-Macron-va-t-il-repeter-les-memes

Le gouvernement envisage d’accélérer la libéralisation du rail et la transformation, sinon le démantèlement, de la SNCF. Les recettes proposées sont les mêmes que celles qui ont été appliquées aux autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, et qui n’ont bénéficié ni aux salariés ni aux usagers. L’exemple de la libéralisation des chemins de fer britanniques, initiée dans les années 1990 et marquée par une succession de faillites et de scandales, devrait pourtant inciter à la prudence. Au Royaume-Uni, un mouvement pour la ré-appropriation de ce service public par les usagers et les salariés prend de l’ampleur.

Le 15 février, Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG d’Air France et ancien président d’Areva, a rendu public un rapport sur l’avenir de la SNCF et du rail en France. Ce 19 février, le gouvernement vient d’ouvrir une période de concertation sur ce nouveau chantier, en recevant direction de l’entreprise publique et syndicats. Transformation de la SNCF en société anonyme, ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires, voire de la gestion du réseau, fin programmée du statut de cheminot, suppression des dessertes jugées non rentables… Les préconisations du rapport Spinetta n’ont rien pour surprendre, tant elles correspondent aux « recettes » appliquées précédemment à d’autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, en passant par La Poste. Elles ont immédiatement été reprises à son compte par le gouvernement, qui a annoncé l’ouverture d’une période de concertation en vue de leur mise en œuvre.

La « réforme » – ou le « démantèlement » – du service public ferroviaire serait rendue nécessaire et inéluctable par la dette de la SNCF et les exigences européennes de libéralisation du rail – l’ouverture à la concurrence étant fixée en 2020 pour les lignes nationales de transport de passagers. Ceux qui poussent ce projet – parmi lesquels il faut compter la direction de la SNCF elle-même – feraient pourtant bien de regarder ce qui se passe de l’autre côté de la Manche.

Le rail britannique est libéralisé dès les années 1990. British Rail, l’ancien service public, est alors divisé en plusieurs morceaux avant d’être vendu. Le réseau ferroviaire est séparé de la gestion des lignes, elles-mêmes réparties en plusieurs concessions régionales. Moins connu : la flotte des trains est confiée à des entreprises séparées, qui les louent au prix fort aux opérateurs des lignes, assurant à leurs actionnaires des millions de profits garantis d’année en année.

Hausse de 23 % des billets de train depuis la privatisation

C’est la privatisation du réseau ferroviaire – envisagée en filigrane pour la France par le rapport Spinetta, qui propose la transformation de SNCF Réseaux en société anonyme – qui en Grande-Bretagne a dégénéré le plus rapidement. Les problèmes de coordination et de perte d’expertise ont entraîné de nombreux incidents, qui ont culminé avec la catastrophe ferroviaire de Hatfield en 2000, laquelle a coûté la vie à quatre personnes. Le gouvernement s’est trouvé contraint de renationaliser le réseau dès 2002, et n’a jamais tenté de le privatiser à nouveau.

La gestion des lignes elles-mêmes est également marquée par des faillites et des scandales à répétition. Selon un sondage réalisé en 2017 pour la campagne We Own It (« Ça nous appartient »), qui milite pour la renationalisation ou la remunicipalisation des services publics au Royaume-Uni, 76% des Britanniques interrogés se déclarent en faveur d’un retour du système ferroviaire sous contrôle 100% public. Bien que les prix du train au Royaume-Uni soient parmi les plus chers d’Europe, ces services continuent d’être largement financés par les contribuables, tout en assurant des profits confortables à leurs opérateurs. Selon les chiffres mêmes du ministère britannique des Transports, les prix du train ont augmenté de plus de 23 % depuis la privatisation en valeur réelle (c’est à dire compte tenu de l’inflation). Les équipements ont vieilli. Et les firmes qui opèrent les lignes font l’objet des mêmes critiques sur la ponctualité des trains, les nombreuses annulations, les conflits sociaux, les wagons bondés et la qualité du service que la SNCF en France.

Des entreprises privées qui laissent tomber les lignes qu’elles gèrent

Tout récemment, Virgin Trains et le groupe de transport Stagecoach, les deux entreprises privées qui ont obtenu la gestion de l’East coast main line – partie du réseau reliant Londres à Édimbourg en longeant la côte Est – ont annoncé qu’elles abandonneraient leur concession trois ans avant la fin du contrat. Et qu’elles ne payeront pas les redevances qu’elles devaient verser à l’État. Apparemment, la concession n’était pas aussi profitable que ces entreprises l’avaient espéré. Cet abandon représente un manque-à-gagner de plus de 2 milliards de livres (2,25 milliards d’euros) pour le trésor public britannique. Ironie de l’histoire : l’East coast main line a été gérée directement par le gouvernement de 2009 à 2014 suite à la défaillance successive de deux prestataires privés. Elle a été re-privatisée en 2015. Ces événements n’ont pas empêché le ministère britannique des Transports de confier – et sans mise en concurrence – le contrat de concession d’une autre ligne ferroviaire, InterCity west coast, aux deux mêmes entreprises, Virgin et Stagecoach.

Le gouvernement britannique se trouve ainsi régulièrement contraint, du fait de la défaillance des acteurs privés, de renationaliser aux frais du contribuable des services qu’il avait privatisés. Un scénario qui n’est pas sans rappeler le sauvetage et la renationalisation des banques durant la crise financière de 2008. Faut-il transformer ces renationalisations involontaires en entreprises ou régies publiques pérennes ? Beaucoup commencent à se poser la question. Ils ont été rejoints par le Labour (parti travailliste) qui, sous l’égide de Jeremy Corbyn et de son numéro deux John McDonnell, a adopté pour les élections de juin 2017 un programme radical de renationalisation des services publics, suscitant l’opprobre des milieux d’affaires et de l’aile néolibérale du parti. Ce programme semble avoir trouvé un écho dans l’électorat, puisque le Labour est passé à deux doigts d’une victoire surprise et reste en position de l’emporter en cas d’élections anticipées.

La Grande-Bretagne, laboratoire européen de la privatisation

Des années Thatcher aux années Blair, le Royaume-Uni est le pays européen qui a mené le plus loin la privatisation et la libéralisation des services publics. Eau, rail, télécommunications, gaz et électricité, poste, transports urbains, prisons… Il n’y a guère que le service public national de la santé, le NHS, qui ait résisté jusqu’à présent. Les autorités britanniques ont aussi massivement développé les montages financiers de type « partenariat public privé » pour construire écoles, hôpitaux et autres infrastructures. La vague néolibérale a gagné l’intérieur même de l’État : un grand nombre de fonctions administratives de base – la gestion de certaines aides sociales, la collecte de la redevance télévisée, les services de probation, les demandes d’asile… - sont aujourd’hui confiées à des entreprises privées. Les marchés de sous-traitance administrative absorberaient aujourd’hui l’équivalent de 250 milliards d’euros, soit le tiers des dépenses publiques britanniques !

Cette politique a fait la fortune d’hommes d’affaires et d’entreprises qui se sont spécialisées sur ce créneau et vu leur chiffre d’affaires exploser en quelques années. Elle a aussi donné lieu à des scandales à répétition – comme la gestion des allocations handicapés par l’entreprise française Atos (lire notre article) – et à des faillites retentissantes. Mi janvier, l’entreprise de BTP Carillion, à laquelle le gouvernement britannique et les collectivités locales ont confié de nombreux chantiers d’infrastructures, a soudainement déclaré faillite, laissant les pouvoirs publics et des milliers de travailleurs sur le carreau. Avant de mettre la clé sous la porte, les actionnaires et les dirigeants de Carillion se sont copieusement servis. Le scénario pourrait se répéter avec Capita, une firme spécialisée dans les services financiers qui s’est enrichie en multipliant les contrats de sous-traitance à partir des années 1990. Elle aussi vient soudainement d’annoncer des difficultés financières.

« Remettre ces industries entre les mains de ceux qui les font fonctionner et les utilisent »

Cette succession d’événements et l’audace du Labour de Jeremy Corbyn ont changé le sens du vent. « C’est incroyable à quel point la situation et le débat public sur la privatisation et la nationalisation ont changé en seulement un an », se félicite Cat Hobbs, animatrice de la campagne We Own It. Au point que même le Financial Times, peu suspect de sympathies envers le Labour, a publié un bilan sans complaisance des privatisations au Royaume-Uni, admettant que le recours au secteur privé n’est pas toujours adapté et qu’une régulation gouvernementale plus active apparaît nécessaire pour empêcher les abus.

Du côté des travaillistes, on n’entend pas se contenter d’aménagements marginaux. « Face à l’ampleur des problèmes, nous devons aller aussi loin que le gouvernement travailliste dans les années 1940 [qui avait créé ou nationalisé les grands services publics britanniques au sortir de la Deuxième guerre mondiale],voire encore plus loin », affirmait récemment Jeremy Corbyn, lors d’un événement sur les « modèles alternatifs de propriété » organisé par son parti [1].

S’ils revendiquent l’objectif de renationaliser ces services, les leaders actuels du Labour assurent qu’ils n’entendent pas en revenir aux monopoles centralisés et bureaucratiques d’antan. Ils envisagent des services publics plus décentralisés, donnant un large rôle au secteur coopératif, et gérés de manière plus démocratique. « Nous devons remettre ces industries entre les mains de ceux qui les font fonctionner et les utilisent au quotidien, les travailleurs et les usagers. Personne ne sait mieux qu’eux comment les gérer », déclare John McDonnell, numéro deux du parti. « Nous devons être aussi radicaux que Thatcher l’a été en son temps. »

Quand les privatisations britanniques profitent aux entreprises publiques françaises

Les privatisations britanniques ont largement profité aux entreprises étrangères, en particulier françaises : Atos ou Steria pour la sous-traitance administrative, Vinci, Bouygues et Eiffage pour les partenariats public-privé, Sodexo pour les prisons, EDF pour l’énergie… Côté transports, des filiales de la RATP gèrent des lignes de tramway à Manchester et de bus à Londres. Keolis, filiale privée de la SNCF – à 70%, les 30% restant appartenant au fonds de pension public québécois, la Caisse des dépôts et placements –, est déjà présente sur plusieurs concessions au Royaume-Uni, notamment la plus importante, « Thameslink, southern and Great northern » (Nord et sud de Londres), marquée récemment par des conflits sociaux [2], et « Southeastern » (Sud-est du pays). Paradoxe : ces nouveaux marchés issus des anciens services publics sont souvent dominés par des entreprises qui sont la propriété de l’État français, et qui font chaque année traverser la Manche à de généreux dividendes tirés de la gestion des services privatisés britanniques.

Pendant que la Grande-Bretagne se lançait corps et âme dans des privatisations tous azimuts, les dirigeants français suivaient en effet une tout autre stratégie : celle de transformer les anciens monopoles publics – Air France, France Télécom, EDF-GDF, La Poste, SNCF, etc. – en entreprises commerciales sous le contrôle plus ou moins dilué de l’État, tirant profit de leur situation de rente en France et de la protection du gouvernement pour s’étendre à l’étranger… y compris en acquérant les services privatisés par d’autres pays. Cela explique sans doute pourquoi les dirigeants français ne se sont toujours opposés que très mollement aux politiques d’ouverture à la concurrence impulsées depuis Bruxelles. C’est exactement le modèle poursuivi depuis une dizaine d’années par la direction de la SNCF (lire notre enquête) et que le rapport Spinetta vient valider aujourd’hui en proposant la transformation de l’entreprise ferroviaire en société anonyme.

Olivier Petitjean

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Membre, Obsédé textuel, 73ans Posté(e)
Gouderien Membre 38 006 messages
73ans‚ Obsédé textuel,
Posté(e)
il y a 48 minutes, stvi a dit :

c'est pratique cette histoire de renvoyer la responsabilité vers les gouvernants ...la seule responsabilité qu'on peut leur accorder c'est d'avoir intégré qu'il fallait fermer toutes les petites lignes secondaires en accord avec les responsables SNCF pour réduire un déficit abyssal ...s'il a été légèrement réduit ,l n'a pas disparu ...loin de là ...

et puis tu as la mémoire un peu courte ,lorsque Ségolène Royale voulait une eco taxe pour financer les infrastructures hydrauliques et ferroviaires on a assisté à une levée de bouclier de la part des bonnets rouges épouvantés à l'idée de payer ....  

Tu me tends la perche, je la saisis. C'est pas vraiment les lignes secondaires qui ont ruiné la SNCF, c'est plutôt le TGV.

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
il y a une heure, PASCOU a dit :

Bonsoir P.H.

on ne veut pas garder un service public, on veut le démanteler pour l'offrir aux gros groupes.

 

Pour ce qui est de la SNCF

https://www.bastamag.net/Demantelement-de-la-SNCF-avec-30-ans-de-retard-Macron-va-t-il-repeter-les-memes

Le gouvernement envisage d’accélérer la libéralisation du rail et la transformation, sinon le démantèlement, de la SNCF. Les recettes proposées sont les mêmes que celles qui ont été appliquées aux autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, et qui n’ont bénéficié ni aux salariés ni aux usagers. L’exemple de la libéralisation des chemins de fer britanniques, initiée dans les années 1990 et marquée par une succession de faillites et de scandales, devrait pourtant inciter à la prudence. Au Royaume-Uni, un mouvement pour la ré-appropriation de ce service public par les usagers et les salariés prend de l’ampleur.

Le 15 février, Jean-Cyril Spinetta, ancien PDG d’Air France et ancien président d’Areva, a rendu public un rapport sur l’avenir de la SNCF et du rail en France. Ce 19 février, le gouvernement vient d’ouvrir une période de concertation sur ce nouveau chantier, en recevant direction de l’entreprise publique et syndicats. Transformation de la SNCF en société anonyme, ouverture à la concurrence des lignes ferroviaires, voire de la gestion du réseau, fin programmée du statut de cheminot, suppression des dessertes jugées non rentables… Les préconisations du rapport Spinetta n’ont rien pour surprendre, tant elles correspondent aux « recettes » appliquées précédemment à d’autres entreprises publiques, de France Télécom à EDF, en passant par La Poste. Elles ont immédiatement été reprises à son compte par le gouvernement, qui a annoncé l’ouverture d’une période de concertation en vue de leur mise en œuvre.

La « réforme » – ou le « démantèlement » – du service public ferroviaire serait rendue nécessaire et inéluctable par la dette de la SNCF et les exigences européennes de libéralisation du rail – l’ouverture à la concurrence étant fixée en 2020 pour les lignes nationales de transport de passagers. Ceux qui poussent ce projet – parmi lesquels il faut compter la direction de la SNCF elle-même – feraient pourtant bien de regarder ce qui se passe de l’autre côté de la Manche.

Le rail britannique est libéralisé dès les années 1990. British Rail, l’ancien service public, est alors divisé en plusieurs morceaux avant d’être vendu. Le réseau ferroviaire est séparé de la gestion des lignes, elles-mêmes réparties en plusieurs concessions régionales. Moins connu : la flotte des trains est confiée à des entreprises séparées, qui les louent au prix fort aux opérateurs des lignes, assurant à leurs actionnaires des millions de profits garantis d’année en année.

Hausse de 23 % des billets de train depuis la privatisation

C’est la privatisation du réseau ferroviaire – envisagée en filigrane pour la France par le rapport Spinetta, qui propose la transformation de SNCF Réseaux en société anonyme – qui en Grande-Bretagne a dégénéré le plus rapidement. Les problèmes de coordination et de perte d’expertise ont entraîné de nombreux incidents, qui ont culminé avec la catastrophe ferroviaire de Hatfield en 2000, laquelle a coûté la vie à quatre personnes. Le gouvernement s’est trouvé contraint de renationaliser le réseau dès 2002, et n’a jamais tenté de le privatiser à nouveau.

La gestion des lignes elles-mêmes est également marquée par des faillites et des scandales à répétition. Selon un sondage réalisé en 2017 pour la campagne We Own It (« Ça nous appartient »), qui milite pour la renationalisation ou la remunicipalisation des services publics au Royaume-Uni, 76% des Britanniques interrogés se déclarent en faveur d’un retour du système ferroviaire sous contrôle 100% public. Bien que les prix du train au Royaume-Uni soient parmi les plus chers d’Europe, ces services continuent d’être largement financés par les contribuables, tout en assurant des profits confortables à leurs opérateurs. Selon les chiffres mêmes du ministère britannique des Transports, les prix du train ont augmenté de plus de 23 % depuis la privatisation en valeur réelle (c’est à dire compte tenu de l’inflation). Les équipements ont vieilli. Et les firmes qui opèrent les lignes font l’objet des mêmes critiques sur la ponctualité des trains, les nombreuses annulations, les conflits sociaux, les wagons bondés et la qualité du service que la SNCF en France.

Des entreprises privées qui laissent tomber les lignes qu’elles gèrent

Tout récemment, Virgin Trains et le groupe de transport Stagecoach, les deux entreprises privées qui ont obtenu la gestion de l’East coast main line – partie du réseau reliant Londres à Édimbourg en longeant la côte Est – ont annoncé qu’elles abandonneraient leur concession trois ans avant la fin du contrat. Et qu’elles ne payeront pas les redevances qu’elles devaient verser à l’État. Apparemment, la concession n’était pas aussi profitable que ces entreprises l’avaient espéré. Cet abandon représente un manque-à-gagner de plus de 2 milliards de livres (2,25 milliards d’euros) pour le trésor public britannique. Ironie de l’histoire : l’East coast main line a été gérée directement par le gouvernement de 2009 à 2014 suite à la défaillance successive de deux prestataires privés. Elle a été re-privatisée en 2015. Ces événements n’ont pas empêché le ministère britannique des Transports de confier – et sans mise en concurrence – le contrat de concession d’une autre ligne ferroviaire, InterCity west coast, aux deux mêmes entreprises, Virgin et Stagecoach.

Le gouvernement britannique se trouve ainsi régulièrement contraint, du fait de la défaillance des acteurs privés, de renationaliser aux frais du contribuable des services qu’il avait privatisés. Un scénario qui n’est pas sans rappeler le sauvetage et la renationalisation des banques durant la crise financière de 2008. Faut-il transformer ces renationalisations involontaires en entreprises ou régies publiques pérennes ? Beaucoup commencent à se poser la question. Ils ont été rejoints par le Labour (parti travailliste) qui, sous l’égide de Jeremy Corbyn et de son numéro deux John McDonnell, a adopté pour les élections de juin 2017 un programme radical de renationalisation des services publics, suscitant l’opprobre des milieux d’affaires et de l’aile néolibérale du parti. Ce programme semble avoir trouvé un écho dans l’électorat, puisque le Labour est passé à deux doigts d’une victoire surprise et reste en position de l’emporter en cas d’élections anticipées.

La Grande-Bretagne, laboratoire européen de la privatisation

Des années Thatcher aux années Blair, le Royaume-Uni est le pays européen qui a mené le plus loin la privatisation et la libéralisation des services publics. Eau, rail, télécommunications, gaz et électricité, poste, transports urbains, prisons… Il n’y a guère que le service public national de la santé, le NHS, qui ait résisté jusqu’à présent. Les autorités britanniques ont aussi massivement développé les montages financiers de type « partenariat public privé » pour construire écoles, hôpitaux et autres infrastructures. La vague néolibérale a gagné l’intérieur même de l’État : un grand nombre de fonctions administratives de base – la gestion de certaines aides sociales, la collecte de la redevance télévisée, les services de probation, les demandes d’asile… - sont aujourd’hui confiées à des entreprises privées. Les marchés de sous-traitance administrative absorberaient aujourd’hui l’équivalent de 250 milliards d’euros, soit le tiers des dépenses publiques britanniques !

Cette politique a fait la fortune d’hommes d’affaires et d’entreprises qui se sont spécialisées sur ce créneau et vu leur chiffre d’affaires exploser en quelques années. Elle a aussi donné lieu à des scandales à répétition – comme la gestion des allocations handicapés par l’entreprise française Atos (lire notre article) – et à des faillites retentissantes. Mi janvier, l’entreprise de BTP Carillion, à laquelle le gouvernement britannique et les collectivités locales ont confié de nombreux chantiers d’infrastructures, a soudainement déclaré faillite, laissant les pouvoirs publics et des milliers de travailleurs sur le carreau. Avant de mettre la clé sous la porte, les actionnaires et les dirigeants de Carillion se sont copieusement servis. Le scénario pourrait se répéter avec Capita, une firme spécialisée dans les services financiers qui s’est enrichie en multipliant les contrats de sous-traitance à partir des années 1990. Elle aussi vient soudainement d’annoncer des difficultés financières.

« Remettre ces industries entre les mains de ceux qui les font fonctionner et les utilisent »

Cette succession d’événements et l’audace du Labour de Jeremy Corbyn ont changé le sens du vent. « C’est incroyable à quel point la situation et le débat public sur la privatisation et la nationalisation ont changé en seulement un an », se félicite Cat Hobbs, animatrice de la campagne We Own It. Au point que même le Financial Times, peu suspect de sympathies envers le Labour, a publié un bilan sans complaisance des privatisations au Royaume-Uni, admettant que le recours au secteur privé n’est pas toujours adapté et qu’une régulation gouvernementale plus active apparaît nécessaire pour empêcher les abus.

Du côté des travaillistes, on n’entend pas se contenter d’aménagements marginaux. « Face à l’ampleur des problèmes, nous devons aller aussi loin que le gouvernement travailliste dans les années 1940 [qui avait créé ou nationalisé les grands services publics britanniques au sortir de la Deuxième guerre mondiale],voire encore plus loin », affirmait récemment Jeremy Corbyn, lors d’un événement sur les « modèles alternatifs de propriété » organisé par son parti [1].

S’ils revendiquent l’objectif de renationaliser ces services, les leaders actuels du Labour assurent qu’ils n’entendent pas en revenir aux monopoles centralisés et bureaucratiques d’antan. Ils envisagent des services publics plus décentralisés, donnant un large rôle au secteur coopératif, et gérés de manière plus démocratique. « Nous devons remettre ces industries entre les mains de ceux qui les font fonctionner et les utilisent au quotidien, les travailleurs et les usagers. Personne ne sait mieux qu’eux comment les gérer », déclare John McDonnell, numéro deux du parti. « Nous devons être aussi radicaux que Thatcher l’a été en son temps. »

Quand les privatisations britanniques profitent aux entreprises publiques françaises

Les privatisations britanniques ont largement profité aux entreprises étrangères, en particulier françaises : Atos ou Steria pour la sous-traitance administrative, Vinci, Bouygues et Eiffage pour les partenariats public-privé, Sodexo pour les prisons, EDF pour l’énergie… Côté transports, des filiales de la RATP gèrent des lignes de tramway à Manchester et de bus à Londres. Keolis, filiale privée de la SNCF – à 70%, les 30% restant appartenant au fonds de pension public québécois, la Caisse des dépôts et placements –, est déjà présente sur plusieurs concessions au Royaume-Uni, notamment la plus importante, « Thameslink, southern and Great northern » (Nord et sud de Londres), marquée récemment par des conflits sociaux [2], et « Southeastern » (Sud-est du pays). Paradoxe : ces nouveaux marchés issus des anciens services publics sont souvent dominés par des entreprises qui sont la propriété de l’État français, et qui font chaque année traverser la Manche à de généreux dividendes tirés de la gestion des services privatisés britanniques.

Pendant que la Grande-Bretagne se lançait corps et âme dans des privatisations tous azimuts, les dirigeants français suivaient en effet une tout autre stratégie : celle de transformer les anciens monopoles publics – Air France, France Télécom, EDF-GDF, La Poste, SNCF, etc. – en entreprises commerciales sous le contrôle plus ou moins dilué de l’État, tirant profit de leur situation de rente en France et de la protection du gouvernement pour s’étendre à l’étranger… y compris en acquérant les services privatisés par d’autres pays. Cela explique sans doute pourquoi les dirigeants français ne se sont toujours opposés que très mollement aux politiques d’ouverture à la concurrence impulsées depuis Bruxelles. C’est exactement le modèle poursuivi depuis une dizaine d’années par la direction de la SNCF (lire notre enquête) et que le rapport Spinetta vient valider aujourd’hui en proposant la transformation de l’entreprise ferroviaire en société anonyme.

Olivier Petitjean

tu fais tout un speech sur la privatisation,alors qu'en France comme dans plusieurs autres pays européen il s'agit d'ouverture à la concurrence ....Tu n'es pas FI pourtant ,qui adore entretenir cette ambiguïté :smile2:

que je sache ,il n'y a que l'Angleterre qui a privatisé les chemins de fer .....le meilleur réseau ferré au monde est Japonais ,et devine ...c'est un réseau privé depuis trente ans ....

 

Transport ferroviaire au Japon — Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Transport_ferroviaire_au_Japon
  1. L'une des spécificités du transport ferroviaire au Japon est son réseau de trains, métros et trains à grande vitesse (Shinkansen) très dense et efficace. Au Japon, les voies ferrées sont le principal moyen de transport des passagers, particulièrement entre les différentes villes majeures, mais aussi pour les transports entre les ...

 

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
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Transports : le train français est le cinquième plus cher d'Europe - Le ...

www.leparisien.fr/.../transports-le-train-francais-est-le-cinquieme-plus-cher-d-europe-...
  1.  

5 sept. 2016 - Plus de 300 millions de trajets intérieurs réalisés dans 40 pays, entre avril 2015 et avril 2016, ont été étudiés et leur coût ramené à celui d'une distance de 100 kilomètres. Pour le train, la France arrive ainsi 5e sur 36 des pays étudiés, quatre n'ayant pas de réseau ferré, avec un prix moyen de 17,59 euros ..

 

et lorsqu'on pense que près de la moitié du prix du billet est subventionné par l'état ,on doit pouvoir affirmer que nous avons le km de  réseau ferré le plus cher d'Europe voire du monde ...

 

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 10 heures, stvi a dit :

Transports : le train français est le cinquième plus cher d'Europe - Le ...

www.leparisien.fr/.../transports-le-train-francais-est-le-cinquieme-plus-cher-d-europe-...
  1.  

5 sept. 2016 - Plus de 300 millions de trajets intérieurs réalisés dans 40 pays, entre avril 2015 et avril 2016, ont été étudiés et leur coût ramené à celui d'une distance de 100 kilomètres. Pour le train, la France arrive ainsi 5e sur 36 des pays étudiés, quatre n'ayant pas de réseau ferré, avec un prix moyen de 17,59 euros ..

 

et lorsqu'on pense que près de la moitié du prix du billet est subventionné par l'état ,on doit pouvoir affirmer que nous avons le km de  réseau ferré le plus cher d'Europe voire du monde ...

 

Mais que les japonais gèrent mieux leur réseau ce n'est pas contradictoire.

Puis pour comparer faut tout comparer ce que tu ne fais pas.

Regarde donc le fiasco de le gestion de la sncf et les orientations débiles.

Donc toi tu es pour plus de gasoil et de gens sur les routes.

Edf

Regarde les faillites de l'epr et dis moi si les agents sont responsables?

Modifié par PASCOU
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Membre, 87ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 203 messages
Maitre des forums‚ 87ans‚
Posté(e)

Un ange passe ....

Vivement que EDF nous refasse les grèves d'antan ... AH AH ça reposerait plus d'internet plus deradio plus de télé Ah ah ... juste hopitaux et établissements de santé alimentés !!!!

Quid meilleur privilège EDF (10% de la facture réglée ou cheminots voyages gratos ... les deux ont une assurance complémentaire maison) !!!

Je retourne dans ma tanière ! :D

 

Modifié par ouest35
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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Donc toi tu es pour plus de gasoil et de gens sur les routes.

 

lorsqu'on fera rouler des conducteurs de train Français 1000 heures  par an au lieu de 400 comme actuellement ,et que faire rouler un train reviendra à 35% de moins  comme dans tous les pays d'Europe on n'aura peut être pas besoin de brûler du gazole ...

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Membre, 80ans Posté(e)
bibifricotin Membre 12 828 messages
Mentor‚ 80ans‚
Posté(e)

Une grève telle que l'envisage les cheminots est forcément impopulaire. L'opinion publique va se retourner contre eux et Macron va l'emporter. Pour l'usager, ce n'est pas le statut des cheminots qui importe mais la qualité du service, la sécurité, le prix. Ces conditions n'ont pas été remplies à l'heure actuelle et je doute que le privé fera mieux en tout cas sur la sécurité et le maillage étendu du train y compris les petites lignes.

Mais la solution idéale je ne la connais pas, sinon que la gestions des lignes, leur entretien et développement devraient rester publique

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, stvi a dit :

lorsqu'on fera rouler des conducteurs de train Français 1000 heures  par an au lieu de 400 comme actuellement ,et que faire rouler un train reviendra à 35% de moins  comme dans tous les pays d'Europe on n'aura peut être pas besoin de brûler du gazole ...

Même si les conducteurs de train sont appelés "roulants", ce sont les trains qui roulent !

 

il y a une heure, bibifricotin a dit :

Une grève telle que l'envisage les cheminots est forcément impopulaire. L'opinion publique va se retourner contre eux et Macron va l'emporter. Pour l'usager, ce n'est pas le statut des cheminots qui importe mais la qualité du service, la sécurité, le prix. Ces conditions n'ont pas été remplies à l'heure actuelle et je doute que le privé fera mieux en tout cas sur la sécurité et le maillage étendu du train y compris les petites lignes.

Mais la solution idéale je ne la connais pas, sinon que la gestions des lignes, leur entretien et développement devraient rester publique

Oui c'est juste un prétexte pour privatiser puisque c'est le projet européen, un réseau ferré à un seul groupe sans doute , les ports, les avions, le transport routier, toute la logistique d'un continent ?

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, Les Yeux de la Fée a dit :

Moi, la question que je me pose, c'est, comment diable font les cheminots pour se regarder dans leur glace le matin au lever???

Image associée

Comme tous ceux qui ont voté Macron en espérant être épargné de la csg et de la taxe d'habitation.

En moins cocu forcément.

 

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