Etre enseignant aujourd'hui

Il y a 18 heures, querida13 a dit :

Alors là, tu m'en bouches un coin: une prime aussi élevée qui permet de te payer une  fort belle voiture!!!Non, mais tu as vu un peu la voiture des profs d'ici?

Moi qui en ai usé cinq jusqu'à la corde  en trente ans pour me déplacer sur mes lieux de travail alors qu'au début de ma carrière d'instit le contrat stipulait que  j'aurais dû être logée dans un logement de fonction sur l'école, j'en reste bouche bée et coite d'étonnement!

T'as pas bien percutée. Je parle des Allemands et leur système éducatif, bien que lié aux résultats, une compensation qui se termine avec un écart de salaire et prime de plus de 30% par rapport à la France, pour quasiment le même nombre d'heure d'enseignement. D'autre part, les enseignants, en France, sont des fonctionnaires ( hors secteur privé ), avec un statut rigide, et des grilles de salaire, tout aussi rigide. Les primes sont bidons, et celui qui ne se foule pas gagne autant que celui qui se décarcasse et est soucieux  du résultat de ses élèves.

Puis, il me semble, qu'avec l'ancien gouvernement, fut signé une évaluation tous les 5 ans, facilitant les dérapages entre temps, et que dans la fonction publique en général, est attribué quelques points de revalorisation, uniquement pour les catégories C et B. Comme les profs, sont de catégorie A...Seuls auront un petit + ceux qui sont en zone défavorisée.

Primes bidons c'est pas peu dire la dernière s' élevait de 1000 f  à 2000f et elle a été octroyée sous Mitterrand.

De plus, le concours a divisé en deux l'ancien corps des instits avec un corps promu dan le corps des profs des écoles avec avancement tandis que l'autre a été promu avec rétrogradation d'échelon et compensation salariale mais tout de même perte d'avantages comme le droit au logement de fonction et rallongement de carrière. Quelle arnaque que ce concours de merde!

Ouais, encore heureux que les salaires soient pas indexés sur les performances 

https://www.google.fr/amp/s/b.marfeel.com/amp/www.contrepoints.org/2016/09/01/264177-pisa-france-traine

A cinq ans, les gosses sont sous la pluie avec les "professeurs des écoles" pour aller voir on ne sait trop quoi.

A 11 ans, ils sortent du primaire à moitié analphabètes.

A 15 ans; ils se sont rendus compte qu'il y a du chômage et commencent à baisser les bras.

A 18 ans, ceux qui vont à la Fac finissent leur semaine le jeudi soir en se bourrant la gueule. Et le lundi, ils restent au lit pour décuiter du week-end.

Entrer dans l'Education Nationale. 2018 : 16 semaines de vacances. 1918 : 12 (où quelque chose dans le genre). Pas de photocopies. Tout à la main, sur le tableau ! Du lundi matin au samedi soir. Pas de voyages scolaires. Pas de sorties 6 ou 8 fois par an au cinématographe !!!

Certains enseignants d'aujourd'hui sont quand même courageux. Et puis; ils doivent supporter la Religion, la Non-Education des gosses par leurs parents (souvent 3ème génération de chômeurs, il faut dire).

Ya d'excellents enseignants et des comiques

C'est le système éducatif qui est pourri à la moelle 

Le 24/01/2018 à 23:35, stvi a dit :

 

 

lorsque le chef d'établissement recrute lui même ses enseignants ,comme par hasard le niveau des élèves n'a plus rien à voir avec celui de l'établissement voisin qui supporte des affectations arbitraires ...

Merci de donner des exemples précis.

Vous parlez des établissements religieux ? Des établissements privés ?

il y a 6 minutes, 120lola120 a dit :

Merci de donner des exemples précis.

Vous parlez des établissements religieux ? Des établissements privés ?

Il y a des établissements publics très très bien, ou les professeurs n'ont pas la boule au ventre tous les jours pour aller bosser.

Le ‎24‎/‎01‎/‎2018 à 21:02, Vilaine a dit :

Je comprends moins pourquoi ils ont choisi d'exercer ce métier. 

 

Si l'on excepte ceux qui embrassent cyniquement cette carrière parce qu'ils ne savent rien faire d'autre (vivent les instits aux fautes d'orthographe et de syntaxe), il est évident que pour certains cela repose sur un malentendu de départ : s'imaginer qu'on aura toute liberté pour ciseler des esprits brillants et indépendants. Bien naïfs ceux qui auraient gobé cela et s'aperçoivent qu'il s'agit de gérer la médiocrité.

Le 25/01/2018 à 07:56, Scrongneugneu a dit :

Ah bon ! C'est nouveau, c'est bien un discours de prof mal aimé. La fonction publique n'est basée que sur les grades de chaque "métier" et les grilles de salaire correspondantes aussi à des catégories. En refusant toute évaluation digne de ce nom, c'est à dire, résultat et service rendu, le mammouth s'est enchaîné lui-même à un statut rigide, quasiment invirable et mutable si infraction grave. En gros, l'EN garde les "boulets"...quid du réel intérêt des élèves.

En Allemagne, où, les syndicats sont pragmatiques, ce sont les régions qui gèrent l'enseignement. Un prof, qui par ailleurs est bien mieux payé, est évalué chaque année sur résultat. Si négatif, formation obligatoire sur les manques. Ils peuvent refuser, mais ils s'exposent au risque d'être viré, si l'évaluation qui suit est encore négative. Ils peuvent aussi demander à avoir un poste lié à ses réelles compétences, si place disponible. Ils remplacent un prof absent et sont payés, mais aussi mutable dans la région.

En compensation, comme je l'ai dit, bien mieux payés qu'en France, et primes conséquentes liées aux résultat pouvant aller jusqu'à 30 000 euros. Toujours aussi pragmatiques, leurs syndicats regardent aussi ce qui se passe ailleurs, tout en ne remettant pas en cause l'évaluation et ses avantages financier, mais demandent, comme en France de tenir compte des classes "difficiles", par une forme de pondération ou des effectif en rapport, car les résultats demandés ne sont pas à la hauteur des attentes, pour causes spécifiques. Il y a des classes dédiées dans certaines régions, mais c'est en fonction des moyens.

Et, comme par hasard, de ce côté, les enseignants ne pleurent pas sans cesse devant des médias ébahis et prompt à enclencher toute polémique, mais travaillent sereinement en cherchant à améliorer leurs conditions, mais surtout pour le bien des élèves.

Merci pour les informations, J'ai un ami  professeur des écoles) qui se plaignait de son salaire (traitement) comparativement avec l' Allemagne. Désormais je comprends mieux pourquoi ce décalage au niveau des salaires et ce qui est totalement justifié au regard de l’investissement et de la remise en cause produits....

il y a 19 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Si l'on excepte ceux qui embrassent cyniquement cette carrière parce qu'ils ne savent rien faire d'autre (vivent les instits aux fautes d'orthographe et de syntaxe), il est évident que pour certains cela repose sur un malentendu de départ : s'imaginer qu'on aura toute liberté pour ciseler des esprits brillants et indépendants. Bien naïfs ceux qui auraient gobé cela et s'aperçoivent qu'il s'agit de gérer la médiocrité.

Tu as déjà eu envie de démissionner? 

il y a 2 minutes, Vilaine a dit :

Tu as déjà eu envie de démissionner? 

Mon déjà vieil âge fait que le Secondaire est bien derrière moi, chère Vilaine. 

il y a 28 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Si l'on excepte ceux qui embrassent cyniquement cette carrière parce qu'ils ne savent rien faire d'autre (vivent les instits aux fautes d'orthographe et de syntaxe)

On peut être bon prof/instit et faire des fautes, hein. Ca ne présage en rien de leur qualification. 

à l’instant, PLS maker a dit :

On peut être bon prof/instit et faire des fautes, hein. Ca ne présage en rien de leur qualification. 

Si l'on rêve d'imiter Coluche dans Le Maître d'école, alors oui. Surtout pour un instit chargé d'enseigner les règles grammaticales. 

il y a 2 minutes, PLS maker a dit :

On peut être bon prof/instit et faire des fautes, hein. Ca ne présage en rien de leur qualification. 

C'est quand même un peu la honte. 

C'est comme être moniteur d'auto école et ne plus avoir de points sur son permis. 

il y a 3 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Si l'on rêve d'imiter Coluche dans Le Maître d'école, alors oui. Surtout pour un instit chargé d'enseigner les règles grammaticales. 

Parce qu'on ne fait pas de fautes si on connaît ses règles grammaticales ? 

Ou alors vous supputez que faire des fautes est le signe d'une méconnaissance des règles de la langue ? 

Votre "déjà vieil âge" vous aurait-il fait manquer les deux dernières décennies de recherches en sciences cognitives et en neurolinguistique ? Parce que ces deux points ont depuis longtemps été battus en brêche. 

il y a 3 minutes, PLS maker a dit :

On peut être bon prof/instit et faire des fautes, hein. Ca ne présage en rien de leur qualification. 

Ben...Disons qu'en tant que parent d'élève, j'aurais quand même un peu de mal avec un instituteur qui fait des fautes en utilisant un vocabulaire courant.

Allez les profs, battez-vous. 

Selon vous, quelle est la pire matière enseignée? Les profs les plus pénibles? Les plus méprisants? 

Vous avez la panoplie du prof? 

il y a 4 minutes, Vilaine a dit :

C'est quand même un peu la honte. 

C'est comme être moniteur d'auto école et ne plus avoir de points sur son permis. 

Dans le cadre de la classe, faut faire attention, on est d'accord. Là c'est un problème de préparation. Mais pas au-delà. 

il y a 4 minutes, PLS maker a dit :

On peut être bon prof/instit et faire des fautes, hein. Ca ne présage en rien de leur qualification. 

tout à fait.... il y en a qui sont rentrés dans l'éducation nationale d'une manière "détournée" fût une époque et qui excellent en CLIS malgré quelques lacunes en orthographe car là n'est pas l'essentiel vis à vis de leurs élèves.

à l’instant, PLS maker a dit :

Parce qu'on ne fait pas de fautes si on connaît ses règles grammaticales ? 

 

D'après vous ? Je gage que l'Ecole Normale vous aurait été fermée sous la IIIe.