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Comment être féministe et musulmane ?

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Invité fx.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 30 minutes, zebusoif a dit :

Oui, ceux qui prétendent que la colonisation à eu des effets positifs 

Des qui n'ont même pas connu cette guerre!

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, Morfou a dit :

Les femmes se couvrent toujours la tête autant que je sache!

c'est très rare

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 421 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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il y a 1 minute, Morfou a dit :

Çà compense juste un peu tous ceux (et celles) que les catholiques ont torturés et brûlés vifs durant des décennies sous de fallacieux prétextes...

Pour la petite histoire, la pucelle illettrée mais capable de porter une armure et de tuer de vigoureux guerriers anglais, à été condamnée au bûcher par l'évêque catholique Pierre de Beauvais, Pierre Cauchon....  un bon français !

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 1 minute, Anatole1949 a dit :

Çà compense juste un peu tous ceux (et celles) que les catholiques ont torturés et brûlés vifs durant des décennies sous de fallacieux prétextes...

Pour la petite histoire, la pucelle illettrée mais capable de porter une armure et de tuer de vigoureux guerriers anglais, à été condamnée au bûcher par l'évêque catholique Pierre de Beauvais, Pierre Cauchon....  un bon français !

Absolument, et tout cela au nom de la religion, fort heureusement on en est plus là aujourd'hui. 

Juste le droit de cuissage sur les stagiaires et les subordonnés, voilà où on en est aujourd'hui, et ça n'a rien de religieux 

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 681 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
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il y a 23 minutes, Anatole1949 a dit :

Propagande Vichyste et d'extrême droite d'hier et et d'extrême droite catho d'aujourd'hui.....

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"Sous l'impulsion de Pétain, célébration quasi-liturgique, la mère étant mise sur un piédestal » par le régime de Vichy, et tous les Français sont incités à célébrer la maternité7. En 1942, le maréchal Pétain s'adresse à la radio aux femmes en ces termes : « Vous seules, savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts.

"Vous êtes les inspiratrices de notre civilisation chrétienne »

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Ce n'est pas Parce que l'extrême droite s'approprie certains symbole à leur sauce Que ce symbole leur appartient. 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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à l’instant, fx. a dit :
L’alliance entre féminisme et décolonialité repose sur une critique du féminisme hégémonique
libéral occidental et sur le refus de l’imposition d’un modèle normatif. Articulation du sexisme
avec d’autres formes d’oppressions et prise en compte des complexités sociohistoriques en
sont à l’origine. Parmi leurs multiples expressions, les féminismes islamiques s’affirment en
repensant les liens entre pratiques militantes laïques et religieuses.

...

L’alliance entre féminisme et décolonialité repose sur une posture politique et philosophique de refus de l’hégémonie et de l’essentialisme, plutôt que sur une méthodologie précise. Ainsi, les féminismes décoloniaux sont multiples de par les différents contextes à travers lesquels ils s’expriment, qu’ils soient au Sud comme au Nord, mais aussi de par leur attachement à différentes traditions historiques et politiques. L’enracinement dans leurs réalités, ainsi que leur refus de l’imposition d’un modèle normatif font l’originalité et la force sur le terrain des féminismes décoloniaux. Parmi eux, les féminismes islamiques donnent l’illustration de la possibilité d’alliance entre féminisme et religion, et entre pratiques militantes laïques et religieuses.

https://www.cetri.be/IMG/pdf/2016_za_des_feminismes_decoloniaux_31179.pdf

Le féminisme étant par lui-même une "religion" comment les deux peuvent-ils s'associer?

La religion n'est pas féministe, comment alors allier les deux pour un résultat concret de la libéralisation de la femme dans la religion musulmane?

Déjà qu'elles comprennent plusieurs féminismes "religieux" suivant le pays et SON rapport à LA MÊME religion?

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 421 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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il y a 6 minutes, hanss a dit :

Ce n'est pas Parce que l'extrême droite s'approprie certains symbole à leur sauce Que ce symbole leur appartient. 

C'est vrai, mais ce sont ceux qui hurlent quand on fait enlever une crèche dans une marie afin de faire respecter la loi 1905...

Le clergé à toujours été proche sinon très proche de l'extrême droite, en tous cas dans un passé récent c'était encore la cas !

il y a 10 minutes, zebusoif a dit :

Absolument, et tout cela au nom de la religion, fort heureusement on en est plus là aujourd'hui. 

Juste le droit de cuissage sur les stagiaires et les subordonnés, voilà où on en est aujourd'hui, et ça n'a rien de religieux 

Si tu veux bien, ne mélange pas tout...

Le droit de cuissage sur les stagiaires et les subordonnés c'est quand même bien "doux" par rapport aux condamnations des tribunaux religieux !

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 5 minutes, zebusoif a dit :

Absolument, et tout cela au nom de la religion, fort heureusement on en est plus là aujourd'hui. 

Juste le droit de cuissage sur les stagiaires et les subordonnés, voilà où on en est aujourd'hui, et ça n'a rien de religieux 

Vous l'avez écrit, "au nom de la religion"...

C'était bien pratique!

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, Anatole1949 a dit :

C'est vrai, mais ce sont ceux qui hurlent quand on fait enlever une crèche dans une marie afin de faire respecter la loi 1905...

Le clergé à toujours été proche sinon très proche de l'extrême droite, en tous cas dans un passé récent c'était encore la cas !

Si tu veux bien, ne mélange pas tout...

Le droit de cuissage sur les stagiaires et les subordonnés c'est quand même bien "doux" par rapport aux condamnations des tribunaux religieux !

https://www.la-croix.com/Archives/2010-01-30/Les-tribunaux-ecclesiastiques.-Les-tribunaux-ecclesiastiques-_NP_-2010-01-30-363253

 

Ne nous excitons pas sur ce nom de "tribunal"!

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Membre, Posté(e)
zebusoif Membre 19 504 messages
Maitre des forums‚
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il y a 12 minutes, Anatole1949 a dit :

Si tu veux bien, ne mélange pas tout...

Le droit de cuissage sur les stagiaires et les subordonnés c'est quand même bien "doux" par rapport aux condamnations des tribunaux religieux !

Je ne vois pas ce qu'il y a de "doux" dans des relations sexuelles non consenties. 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 421 messages
76ans‚ Debout les morts...,
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il y a 1 minute, Morfou a dit :

Allez donc expliquez ça à ceux qui ont été victimes et je ne parle pas du reste....

Vous savez ce que les islamistes font au Moyen-Orient et ailleurs, les chrétiens ont fait la même chose et même pire durant des siècles, en Europe, au Moyen-Orient, dans les Amériques, en Afrique....

Sans compter la complicité du clergé avec le fascisme italien, portugais, espagnol, vichyste, chilien, argentin, etc...

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Membre, 43ans Posté(e)
hanss Membre 48 681 messages
Maitre des forums‚ 43ans‚
Posté(e)
il y a 4 minutes, zebusoif a dit :

Je ne vois pas ce qu'il y a de "doux" dans des relations sexuelles non consenties. 

Y'a une connerie à sortir Elle est pour lui. Et ce sur Tous les sujets.

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Membre, 60ans Posté(e)
italove Membre 9 294 messages
Maitre des forums‚ 60ans‚
Posté(e)
Il y a 1 heure, zebusoif a dit :

Oui, ceux qui prétendent que la colonisation à eu des effets positifs 

Dans tous les cas il n'y a pas eu que des effets .... négatifs :hehe:

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 386 messages
Maitre des forums‚
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il y a une heure, hanss a dit :

Ce n'est pas Parce que l'extrême droite s'approprie certains symbole à leur sauce Que ce symbole leur appartient. 

Elle ne leur appartient pas, elle ne peut pas leur appartenir et ne leur appartiendra jamais. Tout comme la rose : les socialistes en ont fait leur symbole mais la rose appartient à tous et pas aux socialistes en particulier.

Jeanne d'Arc est le symbole de la Française qui garde espoir et se tient la tête haute quand la majorité des Français vont se planquer, un peu comme les résistantes pendant la Seconde Guerre mondiale : il n'y avait alors pas beaucoup de Jean Moulin.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 39 minutes, Anatole1949 a dit :

Allez donc expliquez ça à ceux qui ont été victimes et je ne parle pas du reste....

Vous savez ce que les islamistes font au Moyen-Orient et ailleurs, les chrétiens ont fait la même chose et même pire durant des siècles, en Europe, au Moyen-Orient, dans les Amériques, en Afrique....

Sans compter la complicité du clergé avec le fascisme italien, portugais, espagnol, vichyste, chilien, argentin, etc...

Le terme est devenu courant dans le vocabulaire historique espagnol et est utilisé dans des publications gouvernementales6. L'historien français Bartolomé Bennassar emploie pour sa part le terme de « terreur rouge et noire »note 1.

Violences antireligieuses

Parmi les violences ayant le plus marqué l'opinion internationale durant la guerre civile espagnole, les attaques contre le clergé espagnol causent un émoi particulier8. Celles-ci incluent des profanations de monastères, d'églises et de gravures religieuses ainsi que le meurtre de 6 832 membres du clergé catholique9.

Pour l'historien français Guy Hermet, le massacre des prêtres espagnols représente « la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique d'après 1911 »10.

L'historien Bartolomé Bennassar « rappelle que, dès mai 1931, une centaine d'églises avaient été détruites ». Des groupes anarchistes s'en prennent à des prêtres et à des monastères dans les premiers mois de la guerre civile (1936)11, le clergé catholique étant souvent vu comme un bastion du conservatisme et de l'ordre établi. La propagande du camp nationaliste avance initialement le chiffre de 20 000 prêtres massacrés. L'historien britannique Antony Beevor cite le chiffre de 13 évêques, 41 814 prêtres, 2 365 membres d'ordres divers et 283 religieuses, pour la plupart tués au cours de l'été 1936.

Des exactions sont commises en Aragon, en Catalogne et à Valence, où des églises sont incendiées et vandalisées. Des prêtres sont brûlés vifs dans leurs églises, et l'on signale des cas de castration et d'éviscération.[réf. nécessaire]

Les violences contre le clergé ont lieu à peu près partout sauf au Pays basque espagnol12.

Rapportées à l'ensemble des effectifs du clergé espagnol, le nombre de victimes représente 13 % des prêtres diocésains, 23 % des religieux et 3 à 4 % des religieuses. Les proportions, qui concernent l'ensemble du territoire espagnol, sont largement dépassées s'agissant de la seule zone « loyaliste » : les assassinats de prêtres concernent 87,8 % de ceux du diocèse de Barbastro et 63,5 % de ceux du diocèse de Lérida. D'autres diocèses perdent 30 à 50 % de leurs prêtres. Pendant plusieurs mois, en dehors du Pays basque, le seul fait d'être reconnu comme prêtre peut constituer un motif d'assassinat ou d'exécution.[réf. nécessaire]

Dans la région de Barcelone, où les anarchistes sont rapidement maîtres de la rue13, le massacre commence dès le 19 juillet 1936 : des groupes entiers de prêtres, parfois capturés dans leurs cachettes, sont fusillés jusqu'en mars 1937, et des « incidents mortels » se produisent jusqu'en avril et mai.[réf. nécessaire]

Les incendies de bâtiments religieux se multiplient dans la région, et seule la cathédrale de Barcelone échappe au feu et aux déprédations. La Sagrada Família en cours de construction est endommagée par des vandales « révolutionnaires »; les maquettes et plans de l'atelier de l'architecte Antonio Gaudi sont détruits par les républicains. Dix mille volumes précieux de la bibliothèque des capucins de Sarria sont dispersés14.

Les violences anti-cléricales sont inégales selon les lieux et aucun schéma régional n’apparaît pour l'ensemble de ces exactions12. Les persécutions semblent avoir en partie dépendu moins d'ordres précis de la part de la CNT ou de la FAI que de l'humeur des dirigeants des « comités anti-fascistes » locaux. Le gouvernement républicain est dépassé, et se contente d'accuser réception des appels au secours du clergé, avant de cesser tout à fait d'y répondre15.

977 martyrs de la guerre d'Espagne ont été officiellement reconnus par le Vatican, et concernés par des procédures de béatification.

----------------------Encore du baume au coeur pour vous!

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Membre+, Posté(e)
Doïna Membre+ 19 386 messages
Maitre des forums‚
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Il y a 1 heure, Anatole1949 a dit :

Propagande Vichyste et d'extrême droite d'hier et et d'extrême droite catho d'aujourd'hui.....

Inutile de sortir la grosse artillerie pour m'apprendre ce que je sais déjà, donc. (Voir mon message au-dessus à propos de Jeanne d'Arc).

Modifié par Loargan
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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il y a 1 minute, Loargan a dit :

Elle ne leur appartient pas, elle ne peut pas leur appartenir et ne leur appartiendra jamais. Tout comme la rose : les socialistes en ont fait leur symbole mais la rose appartient à tous et pas aux socialistes en particulier.

Jeanne d'Arc est le symbole de la Française qui garde espoir et se tient la tête haute quand la majorité des Français vont se planquer, un peu comme les résistantes pendant la Seconde Guerre mondiale : il n'y avait alors pas beaucoup de Jean Moulin.

Et vlan dans la tronche...

:smile2:

 

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Membre, Debout les morts..., 76ans Posté(e)
Anatole1949 Membre 37 421 messages
76ans‚ Debout les morts...,
Posté(e)
il y a 1 minute, Morfou a dit :

Le terme est devenu courant dans le vocabulaire historique espagnol et est utilisé dans des publications gouvernementales6. L'historien français Bartolomé Bennassar emploie pour sa part le terme de « terreur rouge et noire »note 1.

Violences antireligieuses

Parmi les violences ayant le plus marqué l'opinion internationale durant la guerre civile espagnole, les attaques contre le clergé espagnol causent un émoi particulier8. Celles-ci incluent des profanations de monastères, d'églises et de gravures religieuses ainsi que le meurtre de 6 832 membres du clergé catholique9.

Pour l'historien français Guy Hermet, le massacre des prêtres espagnols représente « la plus grande hécatombe anticléricale avec celles de la France révolutionnaire puis du Mexique d'après 1911 »10.

L'historien Bartolomé Bennassar « rappelle que, dès mai 1931, une centaine d'églises avaient été détruites ». Des groupes anarchistes s'en prennent à des prêtres et à des monastères dans les premiers mois de la guerre civile (1936)11, le clergé catholique étant souvent vu comme un bastion du conservatisme et de l'ordre établi. La propagande du camp nationaliste avance initialement le chiffre de 20 000 prêtres massacrés. L'historien britannique Antony Beevor cite le chiffre de 13 évêques, 41 814 prêtres, 2 365 membres d'ordres divers et 283 religieuses, pour la plupart tués au cours de l'été 1936.

Des exactions sont commises en Aragon, en Catalogne et à Valence, où des églises sont incendiées et vandalisées. Des prêtres sont brûlés vifs dans leurs églises, et l'on signale des cas de castration et d'éviscération.[réf. nécessaire]

Les violences contre le clergé ont lieu à peu près partout sauf au Pays basque espagnol12.

Rapportées à l'ensemble des effectifs du clergé espagnol, le nombre de victimes représente 13 % des prêtres diocésains, 23 % des religieux et 3 à 4 % des religieuses. Les proportions, qui concernent l'ensemble du territoire espagnol, sont largement dépassées s'agissant de la seule zone « loyaliste » : les assassinats de prêtres concernent 87,8 % de ceux du diocèse de Barbastro et 63,5 % de ceux du diocèse de Lérida. D'autres diocèses perdent 30 à 50 % de leurs prêtres. Pendant plusieurs mois, en dehors du Pays basque, le seul fait d'être reconnu comme prêtre peut constituer un motif d'assassinat ou d'exécution.[réf. nécessaire]

Dans la région de Barcelone, où les anarchistes sont rapidement maîtres de la rue13, le massacre commence dès le 19 juillet 1936 : des groupes entiers de prêtres, parfois capturés dans leurs cachettes, sont fusillés jusqu'en mars 1937, et des « incidents mortels » se produisent jusqu'en avril et mai.[réf. nécessaire]

Les incendies de bâtiments religieux se multiplient dans la région, et seule la cathédrale de Barcelone échappe au feu et aux déprédations. La Sagrada Família en cours de construction est endommagée par des vandales « révolutionnaires »; les maquettes et plans de l'atelier de l'architecte Antonio Gaudi sont détruits par les républicains. Dix mille volumes précieux de la bibliothèque des capucins de Sarria sont dispersés14.

Les violences anti-cléricales sont inégales selon les lieux et aucun schéma régional n’apparaît pour l'ensemble de ces exactions12. Les persécutions semblent avoir en partie dépendu moins d'ordres précis de la part de la CNT ou de la FAI que de l'humeur des dirigeants des « comités anti-fascistes » locaux. Le gouvernement républicain est dépassé, et se contente d'accuser réception des appels au secours du clergé, avant de cesser tout à fait d'y répondre15.

977 martyrs de la guerre d'Espagne ont été officiellement reconnus par le Vatican, et concernés par des procédures de béatification.

----------------------Encore du baume au coeur pour vous!

Guerre d'Espagne...

Révolution française...

Révolution russe...

Si le clergé n'était pas systématiquement du côté des dirigeants de ces époque, les rois, les tsars et autres affameurs sans oublier les dictateurs récents; Franco, Mussolini, Salazar, Pétain, Pinochet et autres.

Le clergé à toujours été  prêts à tout et même au pire pour garder ses privilèges, ses petits pouvoirs qui lui permettaient d'exploiter le peuple, alors il ne faut pas s'étonner qu'un jour cela tourne mal !

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Membre, Posté(e)
PASCOU Membre 92 138 messages
Maitre des forums‚
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Le ‎28‎/‎12‎/‎2017 à 12:24, fx. a dit :

Depuis les années 2000, un féminisme musulman a émergé en France et en Europe. Il réinterprète les textes religieux dans un sens plus égalitaire et entend lutter contre les discriminations dont sont victimes les musulmanes dans les pays occidentaux. Mais il est sévèrement critiqué par les féministes universalistes qui y voient une forme de communautarisme.

 

«Féminisme musulman ?». L’expression, en France, fait figure d’oxymore. Peut-on revendiquer de suivre le Coran, et parler d’émancipation des femmes ? Choisir de porter le voile et lutter contre le patriarcat ? Si ces termes semblent si contradictoires, c’est parce qu’on ne compte plus, ces dernières années, les virulents débats sur l’islam et le sort qu’il réserverait aux femmes : voile, burkini, agressions sexuelles lors du réveillon de Cologne… C’est presque toujours au nom des femmes que les critiques les plus radicales de l’islam se construisent. Même le phénomène #Balancetonporc a muté, pendant quelques jours, en affrontement «islamogauchiste» versus «laïcards» (ou Plenel versus Charlie Hebdo) après la révélation des viols présumés de l’islamologue Tariq Ramadan. Et ce sont des femmes musulmanes qui ont été, encore, sommées de se justifier et de se démarquer du prédicateur. Dans le quotidien le Monde (daté du 7 novembre), un collectif de féministes se revendiquant musulmanes et antiracistes a ainsi dénoncé «la récupération politique des milieux islamophobes» qui ne voient pas dans les violences sexuelles présumées de Tariq Ramadan «les agissements d’un homme mais ceux d’un musulman». Comme si les violences sexuelles étaient inhérentes à l’islam.

Le féminisme musulman n’est pas monolithique - la notion même de «musulman» renvoie à une catégorie sociologique très large. Il n’existe pas une seule façon d’être musulman, il n’existe pas une seule manière de défendre les droits des femmes, en tant que musulman. Ce féminisme peut vouloir déconstruire les interprétations sexistes du Coran ou lutter contre les discriminations qui frappent les femmes musulmanes dans les pays occidentaux. Ou bien se battre sur les deux fronts, provoquant alors aussi bien l’ire des salafistes que celle des islamophobes. Et, au mieux, l’incompréhension de la plupart des féministes universalistes françaises.

Après le «black feminism», un «muslim feminism» ? Les féministes musulmanes disent revendiquer la même chose que les féministes noires : le droit d’être femme autrement que ce que dicterait le féminisme dominant, occidental. Le choix de s’exprimer elles-mêmes, refusant qu’on parle en leur nom et à leur place. «Le féminisme musulman est à la France ce qu’était le black feminism aux Etats-Unis dans les années 70», affirme la sociologue Malika Hamidi, auteure de l’ouvrage Un féminisme musulman, et pourquoi pas ? (aux éditions de l’Aube, 2017), qui cite Angela Davis, militante phare du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis : «Nos luttes ouvrent une nouvelle voix à cette quête de liberté.» Une comparaison que récuse une partie des féministes laïques. Chahla Chafiq a fui le régime iranien de Khomeiny en 1983 pour s’exiler en France. Pour elle, on peut être musulmane, et, par ailleurs, féministe, mais la notion de «féminisme musulman» est un non-sens. «La comparaison avec le féminisme black ne tient pas la route : celui-ci fait référence à l’histoire de l’esclavage, de la ségrégation, du racisme. Le racisme cible une population issue de l’immigration, en raison de ses origines. On a tort de tout ramener à la religion : l’islamophobie, ça n’existe pas.»

 

...

Plusieurs modèles d’émancipation

C’est la loi du 15 mars 2004 restreignant le port de signes religieux dans les écoles publiques qui, en France, a poussé les féministes musulmanes à exposer des revendications jusqu’alors cloisonnées dans des cercles restreints d’universitaires et d’intellectuel(le)s. C’est d’ailleurs contre cette loi que le Collectif féministe pour l’égalité (CFPE) a vu le jour, qui regroupe des féministes musulmanes et laïques, comme la sociologue Christine Delphy, une figure du féminisme français, ex-MLF et fondatrice de la revue Nouvelles Questions féministes. Antiraciste, le collectif milite pour la liberté des femmes de choisir entre plusieurs modèles d’émancipation, religion ou non, voile ou pas.

Perçu par de nombreuses féministes occidentales, mais pas seulement, comme un symbole de soumission, le voile cristallise les tensions sur la question des femmes dans l’islam. A tel point que Chahla Chafiq ne voit dans le féminisme musulman qu’un «prétexte pour justifier le port du voile comme un élément émancipateur». Et de rappeler que les féministes iraniennes, marocaines, égyptiennes (sous Nasser) n’ont pas cherché à le défendre.

Aux yeux de certaines femmes musulmanes, au contraire, le voile devient «le signe d’empowerment et d’une prise de pouvoir sociopolitique dans un contexte européen traversé par l’islamophobie», rappelle Malika Hamidi. Qu’elles le portent ou pas - Zahra Ali s’est dévoilée, Hanane Karimi porte un turban, Asma Lamrabet un voile qui laisse transparaître les cheveux - les intellectuelles féministes l’érigent en choix et non en obligation. Asma Lamrabet écrit dans Islam et Femmes, les questions qui fâchent (aux éditions En toutes lettres, 2017) : «Le Coran ne légifère en rien sur la nécessité d’un voile religieux qui serait strictement islamique […]. L’intention spirituelle première est de recommander une attitude, voire une éthique de décence et de sobriété.»

Toutes les femmes qui se disent «féministes musulmanes» rattachent leur combat à celui de l’antiracisme et du néocolonialisme, par opposition à l’idéologie d’«une France assimilationniste». Ainsi, les militantes de l’association Lallab, qui ont récemment été accusées de communautarime par des militants d’extrême droite et de la gauche universaliste laïque, revendiquent de fait «une logique de lutte féministe et antiraciste, pas celle d’un mouvement religieux en tant que tel», rappelle la cofondatrice de l’association, Sarah Zouak. Ce qui ne les empêche pas, poursuit-elle, de s’inspirer de théologiennes et essayistes musulmanes.

Car, au-delà du rapport de l’islam à la société, l’autre versant fondamental du féminisme musulman est la réinterprétation des textes. Ses grandes figures, comme Asma Lamrabet ou Amina Wadud, Afro-Américaine convertie qui s’est autoproclamée «imam» et dont les textes ne sont pas traduits en français, relisent le Coran, jusqu’ici interprété par des hommes. Elles renouent avec le ijtihad [«l’effort d’interprétation et de contextualisation des textes», ndlr]. Leur stratégie ? «Retourner les textes sacrés contre le patriarcat pour combattre le wahhabisme qui prend de plus en plus de place dans les médias arabes», explique Stéphanie Latte Abdallah, historienne au CNRS, qui note dans le Dictionnaire des féministes. France, XVIIIe-XIXe siècles (PUF, 2017) : «Ces théologiennes féministes critiques se sont saisies des sources scripturaires de l’islam suivant l’idée simple mais forte : "L’islam c’est nous !"»

 

...

Un dialogue difficile entre féministes

Le ton du débat public actuel sur les questions de laïcité, de religion et la crainte du communautarisme ne favorisent pas l’émergence d’un courant féministe musulman. «La matrice du féminisme en France étant laïque, universaliste et politique, celui-ci revendique s’être construit en rupture complète avec la religion, rappelle Florence Rochefort. On oublie que des féminismes catholique, protestant et juif ont émergé dans la seconde moitié du XIXe siècle.» A tel point que Hanane Karimi, la porte-parole du collectif Femmes dans la mosquée, qui a lutté pour la place des femmes dans la communauté religieuse dans les années 2000, confie s’être «retirée de la sphère médiatique à cause du caractère inflammable de cette question du féminisme musulman» - tout en assumant une posture décoloniale et féministe radicale. «La France n’a pas fait le deuil de son histoire colonialiste», conclut-elle.

C’est aussi un décalage des enjeux qui, explique Florence Rochefort, rend le dialogue difficile entre les divers courants féministes. «Les féminismes depuis les années 60 sont profondément attachés à la liberté des corps et des sexualités et se méfient des conservatismes religieux qui s’y sont le plus souvent opposés. Ces questions ne représentent pas un axe prioritaire pour les féministes musulmanes dont le programme pour changer les lois religieuses et le statut des femmes de l’intérieur est déjà considérable - égalité des sexes dans la famille, héritage, divorce…». Irréconciliables ?

 

http://www.liberation.fr/debats/2017/12/19/comment-etre-feministe-et-musulmane_1617819

On pourrait croire que c'est une obligation d'être féministe!

Comme d'autres sont communistes.

Non, on peut je pense être une femme et profiter de la chance que l'on a de vivre dans un pays libre!

Sinon quel intérêt. 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 63 073 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 19 minutes, Anatole1949 a dit :

Guerre d'Espagne...

Révolution française...

Révolution russe...

Si le clergé n'était pas systématiquement du côté des dirigeants de ces époque, les rois, les tsars et autres affameurs sans oublier les dictateurs récents; Franco, Mussolini, Salazar, Pétain, Pinochet et autres.

Le clergé à toujours été  prêts à tout et même au pire pour garder ses privilèges, ses petits pouvoirs qui lui permettaient d'exploiter le peuple, alors il ne faut pas s'étonner qu'un jour cela tourne mal !

Mussolini était un socialiste avant que de devenir un fasciste!

 

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