Céline : demande de censure par le vice président du crif.

il y a 4 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Maintenant je ne vais pas pleurer parce qu’il n’y a pas d’exemple de négationniste du commerce triangulaire. 

Mais l'ami, Faurisson (négationniste) ne nie pas qu'il n'y ait pas eu de tué juif dans les camps de concentrations, il n'est pas d'accord avec le nombre de la théorie officielle, comme certains négationnistes de la loi Taubira, ne sont pas d'accord avec la théorie officielle mais eux ce sont des chercheurs non excommunier et libre de leurs faits et gestes (il suffit de regarder le lien envoyer).

http://d-d.natanson.pagesperso-orange.fr/nombre_de_victimes.htm

 

                            

il y a 54 minutes, contrexemple a dit :

Mais l'ami, Faurisson (négationniste) ne nie pas qu'il n'y ait pas eu de tué juif dans les camps de concentrations, il n'est pas d'accord avec le nombre de la théorie officielle,

Tu as un souci avec les faits

https://www.nouvelobs.com/societe/20070704.OBS5072/condamnation-confirmee-en-appel-pour-robert-faurisson.html

Lors d'une interview réalisée par téléphone le 3 février 2005 sur la chaîne iranienne Sahar 1, accessible en France sur Eutelsat, Robert Faurisson avait notamment déclaré qu"'il n'y avait jamais eu aucune tentative d'extermination des juifs par les nazis", encore moins "de politique d'extermination physique des juifs".

"Il n'a jamais existé une seule chambre à gaz d'exécution chez les Allemands, pas une seule (...). Par conséquent, ce que des millions de touristes visitent à Auschwitz, c'est un mensonge, c'est une falsification, c'est une tromperie pour touristes", avait également déclaré l'ex-professeur de littérature à l'Université de Lyon.

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On notera que la déclaration a du faire plaisir à cette saloperie antisémite d'Ahmadinejad , ancien membre observateur de l'Alba .

http://www.latinreporters.com/amlatpol25062009.html

Dommage nous aurions pu faire converger la lutte. A cette aune on comprend en tout cas beaucoup mieux les convergences soralo-dieudonnesque .

 

Citation

 

comme certains négationnistes de la loi Taubira, ne sont pas d'accord avec la théorie officielle mais eux ce sont des chercheurs non excommunier et libre de leurs faits et gestes (il suffit de regarder le lien envoyer).

Par contre ce serait bien que tu nous donnes un exemple . Pour le moment je ne vois toujours pas d'équivalent Faurisson , faute de preuve je n'ai aucune raison de porter le moindre crédit à ton propos . Ca sent le tchuss

Modifié le 29 décembre 2017 par DroitDeRéponse

Ok, tu as sûrement raison.

il y a 1 minute, contrexemple a dit :

Ok, tu as sûrement raison.

Plus que sûrement , démonstration a été faite .

Il y a 22 heures, DroitDeRéponse a dit :

Donc tu n’as pas d’exemple, alors même que tu en exigeais  un , la demande etait donc bien fallacieuse . Par contre Dieudo, Faurisson et garraudy sont eux bel et bien des exemples . 

Tchuss est donc bien ta seule porte de sortie

La jalousie est un vilain défaut , quand tu auras ton Faurisson niant le commerce triangulaire tu nous feras signe .

 

Pour l'esclavage, le débat est plus subtil : il s'apparente à mettre en exergue le seul commerce triangulaire et expose ceux qui évoquent une Histoire globale du phénomène esclavagiste en mentionnant les traites arabo-musulmanes (ayant probablement concerné un plus grand nombre d'esclaves, certes sur quelques siècles supplémentaires), ainsi que ceux qui ne le mettent pas sur le même plan qu'un génocide à la vindicte de poursuites juridictionnelles.

https://www.clionautes.org/l-affaire-olivier-petre-grenouilleau-elements-de-chronologie.html

La "Pétition des 19" exigeait, en la matière, une cohérence pour la liberté de l'historien, en demandant l'abrogation de l'ensemble des lois mémorielles, Gayssot comprise. L'Histoire ne s'établit pas au prétoire. Et la censure préalable n'a jamais permis une grande sérénité dans l'avancée des connaissances.

il y a 16 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Pour l'esclavage, le débat est plus subtil : il s'apparente à mettre en exergue le seul commerce triangulaire et expose ceux qui évoquent une Histoire globale du phénomène esclavagiste en mentionnant les traites arabo-musulmanes (ayant probablement concerné un plus grand nombre d'esclaves, certes sur quelques siècles supplémentaires), ainsi que ceux qui ne le mettent pas sur le même plan qu'un génocide à la vindicte de poursuites juridictionnelles.

https://www.clionautes.org/l-affaire-olivier-petre-grenouilleau-elements-de-chronologie.html

La "Pétition des 19" exigeait, en la matière, une cohérence pour la liberté de l'historien, en demandant l'abrogation de l'ensemble des lois mémorielles, Gayssot comprise. L'Histoire ne s'établit pas au prétoire. Et la censure préalable n'a jamais permis une grande sérénité dans l'avancée des connaissances.

Je ne vois toujours pas d'auteur niant l'existence du dit commerce, pas plus que du phénomène esclavagiste

Pour le reste je ne suis pas pour la censure de Céline, même si je comprends parfaitement qu'une association juive soit vent debout contre des pamphlets appelant à la haine raciale, ce qui en France tombe sous le coup de la loi. Ce d'autant plus que ces adhérents sont concernés au premier chef .

il y a 5 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Je ne vois toujours pas d'auteur niant l'existence du dit commerce, pas plus que du phénomène esclavagiste

Pour le reste je ne suis pas pour la censure de Céline, même si je comprends parfaitement qu'une association juive soit vent debout contre des pamphlets appelant à la haine raciale, ce qui en France tombe sous le coup de la loi. Ce d'autant plus que ces adhérents sont concernés au premier chef .

Il y a des auteurs qui le minimisent, dans son aire géographique ou son étendue historique comme dans sa gravité, Ribbe en tête, ce qui dans le cadre des conclusions du Procès de Nuremberg exposerait déjà à la juridiction pénale depuis la loi Gayssot. D'où le sens de la pétition des 19, qui s'inscrit dans une obligation de sérénité pour l'historien. 

Pour la seconde partie, il s'agit là encore de législations récentes, qui ont modifié le texte initial de la loi de 1881, qui n'ont d'autre conséquence que d'offrir une arme juridique aux professionnels de la censure. Au pays de Voltaire, c'est fort de café et il est à parier que cette association "d'institutions" autoproclamées lui auraient également intenté un procès pour faire caviarder son Dictionnaire philosophique. Donc, non, aucun lettré ne peut "comprendre" qu'un Pouvoir politique ait laissé édicter de telles choses.

il y a 16 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Il y a des auteurs qui le minimisent, dans son aire géographique ou son étendue historique comme dans sa gravité, Ribbe en tête, ce qui dans le cadre des conclusions du Procès de Nuremberg exposerait déjà à la juridiction pénale depuis la loi Gayssot. D'où le sens de la pétition des 19, qui s'inscrit dans une obligation de sérénité pour l'historien. 

Toujours pas d'auteur niant purement et simplement l'existence même de notre débat .

il y a 16 minutes, Pirlouit2017 a dit :

Pour la seconde partie, il s'agit là encore de législations récentes, qui ont modifié le texte initial de la loi de 1881, qui n'ont d'autre conséquence que d'offrir une arme juridique aux professionnels de la censure. Au pays de Voltaire, c'est fort de café et il est à parier que cette association "d'institutions" autoproclamées lui auraient également intenté un procès pour faire caviarder son Dictionnaire philosophique. Donc, non, aucun lettré ne peut "comprendre" qu'un Pouvoir politique ait laissé édicter de telles choses.

Ca c'est un autre débat. Je ne suis pas favorables aux lois Gayssot ou Taubira . Il est plus simple d'éjecter un Faurisson de son poste .

Il y a 22 heures, DroitDeRéponse a dit :

http://www.la-question.net/media/01/00/195634020.pdf

un parmi d’autres . 

On peut y voir une rhétorique proche de Céline sur l’essence du juif Qui ce serait émancipé je cite d’une manière juive en se rendant maître du système financier . Quelle différence fondamentalement avec du Céline ?

 

merci, DDR, l'honnêteté me pousse à te dire que je ne connaissais absolument pas ce texte. là, je comprends le pourquoi de ton intervention... encore un qui, pensant à ce type d'écrits, n'a fait qu'encourager l'abomination. il y a une différence fondamentale qui est pour moi évidente, le refus des tabous existant dans la vie sociale et donc religieuse des juifs vivant leur judaïsme. mais c'est un tout autre sujet.  

Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

merci, DDR, l'honnêteté me pousse à te dire que je ne connaissais absolument pas ce texte. là, je comprends le pourquoi de ton intervention... encore un qui, pensant à ce type d'écrits, n'a fait qu'encourager l'abomination. il y a une différence fondamentale qui est pour moi évidente, le refus des tabous existant dans la vie sociale et donc religieuse des juifs vivant leur judaïsme. mais c'est un tout autre sujet.  

 

Introduction de Robert Mandrou et ensuite lien sur le textes sur la Question Juive

Une actualité inquiétante

-la renaissance de l'antisémitisme français depuis la guerre des Six Jours en juin 1967

- vient d'inciter les responsables de 10/18 à rééditer un ouvrage, mal connu, du jeune Karl Marx,

La Question juive :

Souvent cité, surtout par les contempteurs du marxisme qui s'apitoient sur le Juif antisémite, ce petit livre vaut d'être lu avec attention et probité. Il éclaire bien la légèreté de cette commisération intéressée; il montre mieux encore combien le jeune Marx était en 1843 en possession de quelques éléments essentiels de son « système ».

Karl Marx écrivant ces cinquante pages sur le problème de l'émancipation des Juifs répond à un de ses anciens maîtres, Bruno Bauer qui lui a enseigné la théologie à Berlin dans les années 1836 :1840.

Ce théologien protestant qui a longuement étudié la Vie de Jésus, expulsé de sa chaire en raison de ses audaces critiques en 1841, a publié dans les années suivantes plusieurs écrits particulièrement virulents, et notamment sur ce problème, une étude qui porte le même titre

La Question juive.

Ce texte de Bruno Bauer est publié ici à la suite de la réponse que lui fait Marx;

la  démonstration  entreprise  par  le  théologien  berlinois  n'est  au  reste  pas  indifférente  à  quiconque  s'intéresse  au  renouvellement  que  le  XIX°  siècle  apporta  au  vieil  antisémitisme  chrétien  traditionnel.  Dans  son  récent  ouvrage  consacré  aux  origines  contemporaines  du  racisme  antisémite,  Léon  Poliakov  lui  fait  une  place  méritée.  Surtout,  ce  texte  permet  de  mesurer  la  distance qui sépare le maître et le disciple de la veille, celui-ci  explicitant  avec  la  plus  grande clarté les positions de celuilà, du moins à l'échelle de l'Allemagne et de l'Europe centrale c'est à dire dans les États chrétiens où la religion est toujours considérée comme religion d'État, et où les Juifs vivent depuis des siècles séparés  du  reste  de  la  population. 

Bruno  Bauer  a  écrit  son  traité  en  théologien  nourri  de  pensée  hégélienne,  Marx  répond en historien et sociologue à la fois, attentif à la religiosité autant qu'à la religion même, et soucieux de révéler les illusions de la bonne conscience de la société bourgeoise française.

« Il faut nous émanciper nous-mêmes avant de pouvoir émanciper les autres » : cette formule toute simple que Marx reprend de Bauer lui permet d'exposer en clair sa théorie de l'aliénation, telle que la société allemande la peut illustrer. Les Juifs allemands réclament l'abolition des mesures qui les isolent à l'intérieur des villes et des campagnes :  quartiers  juifs  dans  les  grandes  cités,  villages  peuplés  uniquement  par  eux  dans  l'Allemagne  méridionale notamment.  De  même  que  les  Juifs  français  ont  obtenu  cinquante  ans  plus  tôt  l'abolition  du  péage  corporel,  la  reconnaissance de leur liberté de culte sans restriction, de même les Juifs allemands revendiquent l'égalité civile et les  libertés  religieuses.  Marx  démontre  comment  cette  émancipation  suppose  une  société  bourgeoise  qui  a  réalisé  certaines  transformations  et  abandonné  le  régime  féodal.  La  société  allemande  dans  la  première  moitié  du  XIX°  siècle  n'en  est  pas  là  :  «Il  n'y  a  pas  de  citoyens  en  Allemagne  »,  écrit-il  pour  montrer  que  cette  émancipation des Juifs  ne  se  comprend  pas  sans  celle  de  tous  les  Allemands  encore  soumis  à  des  États  «  théologiques  »  qui  confondent la religion et leur pouvoir, et ne peuvent reconnaître une société civile où l'homme serait un « être profane».  Surtout,  Karl  Marx  situe  cette  revendication  des  Juifs  par  rapport  à  leur  condition  dans  les  ghettos  de  l'Europe  centrale. Leur « nationalité chimérique » ne se comprend point autrement que par cette existence séparée : elle rend compte  de  leurs  activités  et,  bien  sûr,  de  leur  conscience  propre,  à  Vienne  comme  dans  l'Allemagne  occidentale  :  même les formules apparemment méprisantes employées par Marx dans ses dernières pages s'expliquent par cette identification  des  caractères  propres  aux  groupes  juifs  enfermés  dans  leurs  communautés.  Ces  termes  de  dérision  (tout comme les invectives souvent signalées qui figurent dans sa correspondance, Juifs mielleux ...) relevèrent moins d'une  haine  de  soi-même (Judisches Selbsthass)  trop  souvent  stigmatisée  ou  des  souvenirs  d'enfance  évoqués  naguère  par  le  psychanalyste  Arnold  Kunzli,  que  d'une  lucidité  sans  complaisance  à  l'égard  des  mythes  et  des fantasmes suscités par une ségrégation multiséculaire imposée à ces ghettos. Émancipation politique, émancipation humaine, le problème juif doit à ces traits sa spécificité.

Chemin  faisant,  Karl  Marx  analyse  longuement  les  contradictions  contenues  dans  les  déclarations  les  plus  solennelles de la société bourgeoise : celles de 1791 et 1793 en France comme celles de différents états américains lors de l'Indépendance. Entre la définition générale de la liberté « qui ne nuit pas à autrui » et le principe de propriété privée qui consacre le droit de l'individu à jouir de ses revenus, rentes et produits de ses biens sans se soucier des préjudices  infligés  à  d'autres,  Marx  met  à  jour  une  des  plus  fortes  illusions  de  la  bonne  conscience  bourgeoise  et  quelles injustices peut recouvrir l'invocation solennelle et sommaire de la liberté. Leçon utile et toujours oubliée, qui constitue  un  des  plus  pénétrants  commentaires  des  grands  textes  élaborés  à  la  fin  du  XVIII°  siècle.  Autant  que  la  longue  définition  de  la  laïcité  nécessaire  de  l'État  comme  étape  de  l'émancipation  humaine,  cette  critique  virulente  des faux semblants révolutionnaires est aussi d'une actualité qui justifierait une réédition.

Au total, ni Bruno Bauer, ni Marx ne peuvent être considérés comme des antisémites, au sens commun du mot; sans doute ces deux écrits, lus trop vite, ou mal compris, par des commentateurs malveillants, ont pu être utilisés mal à  propos,  lorsque  l'antisémitisme  contemporain  prend  forme  au  tournant  du  siècle. 

Mieux  vaut  les  lire  comme  des  témoignages  profonds  et  percutants  sur  un  problème  fondamental  hérité  de  l'Ancien  Régime  :  la  ségrégation  des  Juifs et leur émancipation humaine.

En ce sens, La Question juive demeure un grand livre.

http://karlmarx.fr/documents/marx-1843-question-juive.pdf

Nota bene : " Robert Mandrou est un historien français, né en 1921 et mort en 1984, spécialiste de l’Histoire de France à l’époque moderne, disciple de Lucien Febvre, secrétaire de la revue Annales, Économies, Sociétés, Civilisations, de 1954 à 1962 et initiateur, avec Georges Duby, de l’histoire des mentalités. "