La douche anti-SDF, un nouveau dispositif qui fait scandale

il y a 18 minutes, ouest35 a dit :

La voiture vache à lait .... entre les pv et contrôles en tous genres, les pots d'échappement merdiques, la bagnole trop vieille mais qui roule et maintenant la future vignette ...je vous plains automobilistes (et les assurances) 

Ce sont les camions qui abîment les routes et les gros tracteurs...

il y a une heure, PASCOU a dit :

La vignette ?

C'est HS donc on ne s'étale pas . Non absence de tranches supplémentaires sur l'IR, non suppression de l'ISF, une partie de la réforme de l'assurance chômage , ... le sujet : les SDFs et la douche .

il y a 35 minutes, DroitDeRéponse a dit :

 le sujet : les SDFs et la douche .

Non pas vraiment .. parce que là on pourrait penser que le sujet part d'un bon sentiment et que ce serait même plutôt gentil et charitable de leur installer des douches

Le sujet : la douche anti-sdfs  

Il y a 2 heures, PASCOU a dit :

Ok!

Le travail est la seule solution

 

 

 

il y a 27 minutes, sera-angel a dit :

 

 

C'est vrai aussi. 

Le sdf d'ici à Fait le bazar Toute la nuit. Il faisait chier Personne ces derniers temps Mais la police à fait appel à la fourrière qui a enlevé la voiture dans laquelle il dormait. 

il y a 22 minutes, hanss a dit :

C'est vrai aussi. 

Le sdf d'ici à Fait le bazar Toute la nuit. Il faisait chier Personne ces derniers temps Mais la police à fait appel à la fourrière qui a enlevé la voiture dans laquelle il dormait. 

Certainement après dénonciation, d'un "bon et gentil voisin" à cette même police... parce que de la famille allait venir pour noël et que ça faisait tâche devant chez lui !!!

il y a 3 minutes, sera-angel a dit :

Certainement après dénonciation, d'un "bon et gentil voisin" à cette même police... parce que de la famille allait venir pour noël et que ça faisait tâche devant chez lui !!!

L'esprit de noël 

Il y a 3 heures, PASCOU a dit :

Ok!

Le travail est la seule solution.si les associations se battaient pour?

La dignité par la participation à  notre société.  

 

 

 

 

C'est ça le plus important .. parce que le plus triste !!!

Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

T'ain je savais bien que les salles de shoot c'était in coup du pouvoir . Ils sont parmi nous , j'ai peur 

 

Très bonne chose ces salles de shoot, ce qui l'est moins c'est la facilité avec laquelle on a accès à la drogue. Dans certains pays ça ne marche pas comme ça. 

il y a 4 minutes, sera-angel a dit :

Certainement après dénonciation, d'un "bon et gentil voisin" à cette même police... parce que de la famille allait venir pour noël et que ça faisait tâche devant chez lui !!!

Il s'agit de tours où vivent 40 familles Et Il y a 9 tours en tout. On ne peut meme Pas savoir d'où ça vient . Mais bon Maintenant qu'il n'a plus la voiture le résultat est qu'il va emmerder plus. 

il y a 1 minute, sera-angel a dit :

 

C'est ça le plus important .. parce que le plus triste !!!

Oui, et ceux là veulent sen sortir..

Moi jai connu ça...

Depuis je me suis rattrapé. 

Bon je n'avais pas mon cubi de rouge pour doudou.

il y a 7 minutes, sera-angel a dit :

 

C'est ça le plus important .. parce que le plus triste !!!

C'est terrible 

C'est la raison pour laquelle, tant que les "politiques" s'attaqueront aux conséquences et non aux causes profondes, de cette ségrégation spatiale et sociale .. rien ne pourra avancer.

Certains ont aussi la faculté d'anticiper.

Même si tu perds ton boulot c'est rarement du jour au lendemain  (préavis ou autre) puis pôle-emploi prend le relais .

Tu as donc un peu de temps devant toi.

C 'est sûr qu'attendre les deux pieds dans le même sabot que le ciel nous tombe sur la tête ..

Je suis parfois dubitatif.

il y a 1 minute, GasparddeBesse a dit :

Certains ont aussi la faculté d'anticiper.

Même si tu perds ton boulot c'est rarement du jour au lendemain  (préavis ou autre) puis pôle-emploi prend le relais .

Tu as donc un peu de temps devant toi.

C 'est sûr qu'attendre les deux pieds dans le même sabot que le ciel nous tombe sur la tête ..

Je suis parfois dubitatif.

Le problème (et on en parlait l'autre jour) c'est que les patrons achètent du temps de travail et payent ce temps de travail (35 - 39 heures)..

Très vite, en temps qu'employé, on se rend compte que ce n'est pas notre temps qu'ils veulent, mais notre ENERGIE.. et que notre énergie, elle vaut bien plus cher que notre temps .. et que donc nous nous sommes faits arnaquer et c'est là que la descente aux enfers commence.

il y a 19 minutes, sera-angel a dit :

C'est la raison pour laquelle, tant que les "politiques" s'attaqueront aux conséquences et non aux causes profondes, de cette ségrégation spatiale et sociale .. rien ne pourra avancer.

C'est  ce que je dis gérer et non combattre.

Puis ce n'est  pas forcément une ségrégation on peut en être responsable de façon  calculée.

il y a 1 minute, PASCOU a dit :

C'est  ce que je dis gérer et non combattre.

Puis ce n'est  pas forcément une ségrégation on peut en être responsable de façon  calculée.

bien sûr qu'elle est calculée .. et ce dès l'enfance .. une ghettoïsation recherchée.. 

 (ségrégations urbaines, sociales, intellectuelles, toutes ces inégalités qui font que .. les chances ne sont pas les mêmes dès le départ.

Sans vouloir faire de binarisme il me semble important après qu'on ait expliqué avec tant de verve en quoi les SDF n'étaient pas seulement nuisibles mais aussi dangereux, de rendre à chacun ses responsabilités devant l'usage de telles méthodes:

Ils n'ont pas de toit et sont contraints de dormir dehors ou sous des abris précaires.

Mais de plus en plus, des aménagements visent à chasser les marginaux. Impossible pour les sans-domicile fixe de s'allonger sur des bancs en pente ou sur lesquels on a rajouté des accoudoirs. La Fondation Abbé Pierre rentre en guerre contre ces dispositifs anti-SDF, et notamment ces jets d'eau qui se déclenchent dès qu'un sans-abri veut entrer dans un parking, en plein Paris, pour y passer la nuit. Les riverains, eux, jugent cette méthode nécessaire pour leur tranquillité. 

En 2009, le maire d'Argenteuil (Val-d'Oise) avait dû renoncer à son spray répulsif destiné à éloigner les sans-abri. En 2014, à Angoulême (Charente) les bancs grillagés avaient aussi fait scandale.  

« Au lieu d’empêcher les SDF de dormir ici, offrons leur un logement décent ailleurs », martèle la Fondation Abbé Pierre.

http://www.leparisien.fr/societe/etes-vous-choque-par-les-dispositifs-anti-sdf-05-12-2017-7434987.php

il y a 1 minute, sera-angel a dit :

bien sûr qu'elle est calculée .. et ce dès l'enfance .. une ghettoïsation recherchée.. 

 (ségrégations urbaines, sociales, intellectuelles, toutes ces inégalités qui font que .. les chances ne sont pas les mêmes dès le départ.

Non, je ne crois pas que tout ça soit vrai, ce qui est vrai c'est que le dire et le répéter est du fatalisme et entretien tout ceci!

On peut aussi tout avoir et n'avoir pas plus d'espoir qu'un sdf.

On peut parfois quitter tout ce qu'on a pour plus de liberté, c'est pourquoi je dis toujours que la liberté à un coût !

Elle peut entrainer ce genre de situation!

il y a 32 minutes, PASCOU a dit :

Puis ce n'est  pas forcément une ségrégation on peut en être responsable de façon  calculée.

Au-delà des dispositifs officiellement mis en place pour venir en aide aux personnes sans domicile fixe, l’auteur de l’article analyse la manière dont d’autres logiques aussi discrètes que ségrégatives visent ces populations fragilisées. A partir de différents terrains ethnologiques menés en région parisienne, il apparaît que les SDF ont bien une « utilité au monde » pour la société dite intégrée. Se pose alors la question de la logique symbolique et économique du recyclage des choses et des personnes.

...

Les objets de la ségrégation urbaine

La ville n’est pas un lieu de liberté également ouvert à tou·te·s les citoyen·ne·s[1]. Elle n’en offre que l’apparence. Notamment depuis que ses divers aménagements sont conçus et réalisés selon la logique de prévention situationnelle qui, dans sa conception même, se révèle ségrégative[2]. Avec la loi 2002-1094 du 29 août 2002 la dimension sécuritaire s’invite et prévaut dans la conception de l’espace public à travers des conseiller·ère·s formé·e·s au sein  de l’Institut des Hautes Etudes de la Sécurité Intérieure. L’architecture et l’aménagement urbain se soumettent progressivement aux impératifs de la sécurité et de la surveillance en sacrifiant, dans leurs projets initiaux, la dimension esthétique et la diversité des volumes, au profit  de la vidéo-surveillance : plus de bâtiments aux volumes arrondis comportant des angles morts ni de grands arbres sur les places publiques susceptibles de gêner l’efficacité des caméras.

Ces impératifs s’imposent dans le cadre des Contrats Locaux de Sécurité qui en définissent les effets dans chaque agglomération. L’évitement des porches ouverts au profit d’une séparation radicale entre l’espace public et l’espace privé, renforcée par plusieurs grilles infranchissables successives, chacune pourvue de son digicode sécurisé, va également dans cette direction, tout comme la disparition d’espaces résiduels offrant un abri aux regards. À cela s’ajoutent des aménagements urbains dissuasifs pour les sans-abri, aussi bien minéraux (conception de sols délibérément non-horizontaux, de revêtements bosselés, implantations de bornes, etc.) que végétalisés (haies basses pour laisser passer le regard, arbustes à épines ou à feuilles coupantes, etc.), dans lesquels prend place un mobilier urbain soigneusement étudié pour être indétournable (depuis les anciens bancs publics non remplacés jusqu’au nouveau mobilier rigoureusement calculé pour obtenir une assise individuelle inconfortable, sans possibilité de s’allonger). Il en va de même des abris-bus qui, outre une assise calculée en largeur et en longueur de façon à empêcher de s’allonger, comportent un côté ouvert où le vent et la pluie peuvent s’engouffrer à la fois pour faciliter la surveillance et limiter le confort.

Ces dispositifs matériels sont étudiés par des concepteur·rice·s et des designer·use·s[3], selon un cahier des charges précis et explicite. Ils sont produits par des entreprises qui les vendent aux municipalités et aux collectivités commanditaires en ventant leurs vertus socialement correctrices et sécuritaires. Les entreprises publiques, comme la RATP par exemple, ont leur propre service de conception. Ainsi qu’en témoigne Stéphanie Bouché[4], la cellule design de la RATP obéit à un cahier des charges qui intègre, depuis le début des années 1990, l’obligation de concevoir un mobilier indétournable par les « indésirables »[5]. Ce dernier terme, largement repris dans le discours sécuritaire, atteste d’un glissement idéologique entre l’obligation sécuritaire et la discrimination sociale. En l’absence de tout critère objectif énoncé, il désigne une catégorie de citoyen·ne·s anticipée comme potentiellement dangereuse. Sont ainsi pointé·e·s, sans les nommer explicitement, des citoyen·ne·s comme les SDF, les sans papiers, les Roms et autres errant·e·s urbain·e·s, qu’il s’agira d’écarter des centres-villes au profit de la présence des seul·e·s consommateur·rice·s.

Cet ostracisme est devenu banal et sa mise en place progressive n’a guère suscité les protestations des associations caritatives et humanitaires chargées de venir en aide à ces « indésirables ». Comme si se nouait ainsi, sur la base d’une entente tacite entre les chantres de la sécurité urbaine et ces associations, un pacte officialisant les thèses de la philanthropie dominante à la fois compassionnelle et répressive. Seuls les abus soulèveront quelques protestations de principe comme ce fut le cas lorsque Georges Mothron, maire (UMP) d’Argenteuil, était allé jusqu’à demander, en août 2007, l’utilisation d’un répulsif (le « Malodore », produit par la société Firchim) pour éloigner les SDF du centre commercial de sa commune. Devant le tollé général qu’avait suscité cette décision rendue publique par les agent·e·s municipaux·les qui avaient refusé d’utiliser ce produit, le Maire a fini par renoncer à ce projet. Dans cet ostracisme se donne à lire la liminarité[6] – l’éviction défensive que la société met en place envers ceux·lles qui ne sont plus lié·e·s à elle par un quelconque contrat social – que subissent ces « indésirables » alors que la société au sein de laquelle il·elle·s se trouvent ne peut les loger ou même les héberger et qu’elle n’accepte pas pour autant qu’il·elle·s investissent la rue et les espaces publics.

http://mouvements.info/de-lusage-des-sdf/