Ablation de la prostate, et effets secondaires, sujet tabou pour les hommes

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

Ben non tu arrives à te mettre un doigt dans le c.. donc voilà....

C’est beau d’etre jeune..

Le 26/11/2017 à 08:33, pic et repic a dit :

bien dit, en "quelques" lignes voici résumé l'essentiel des problèmes et c'est vrai que les médecins ( chirurgiens en tête ) restent très , très discrets sur tous ces effets secondaires .

C'est vrai que les médecins, principalement les spécialistes, sont souvent peu enclins à expliquer au patient tous les détails qui concernent leur maladie ou les risques et effets secondaires des opérations envisagées. Mais en ce qui concerne l'ablation de la prostate, j'espère que les urologues les mettent quand même un peu au courant des conséquences post opératoires certaines ou possibles .

Tu rêves je présume ...

C'est vrai je suis confronté aux spécialistes en ce moment . ils mentent par omission .

Le 30/11/2017 à 19:44, Francis-Charles a dit :

C'est vrai que les médecins, principalement les spécialistes, sont souvent peu enclins à expliquer au patient tous les détails qui concernent leur maladie ou les risques et effets secondaires des opérations envisagées. Mais en ce qui concerne l'ablation de la prostate, j'espère que les urologues les mettent quand même un peu au courant des conséquences post opératoires certaines ou possibles .

bonjour,

détrompez vous , j'en ai croisé pas mal qui étaient peu ou pas informé....peut être n'ont ils pas "osé" poser de questions, mais c'est au médecin , dans ces cas là , de faire le premier pas et même s'il a dit : avez vous des questions ?......devant peu ou pas de questions, c'est à lui de les susciter....je sais , il n'a pas le temps ....hum ! il DOIT le prendre où peut être ne savent ils trop bien ce qui attend leurs patients !

bonne journée

Le 25/11/2017 à 11:47, lizy 1950 a dit :

Ablation de la prostate, et effets secondaires, sujet tabou pour les hommes

La prostatectomie  est une intervention délicate, à différencier de l'adénomectomie , mais elle n'est pas inéluctable. Elle n'est pas indiquée en  cas de métastases osseuses. Les traitements anti androgènes sont très efficaces et bien supportés. La radiothérapie, la chimiothérapie chimiotoxique, peuvent aussi être utilisés.

 

 L’ablation de la prostate (prostatectomie) constitue un recours majeur en cas de cancer. Les conséquences pour la fonction urinaire et érectile peuvent être sévères, avec un impact psychologique très important.
 

Le 25/11/2017 à 11:47, lizy 1950 a dit :

Ablation de la prostate, et effets secondaires, sujet tabou pour les hommes

 L’ablation de la prostate (prostatectomie) constitue un recours majeur en cas de cancer. Les conséquences pour la fonction urinaire et érectile peuvent être sévères, avec un impact psychologique très important.
 

L'ablation partielle ou totale de la prostate est le plus souvent accompagnée de graves séquelles souvent incurables : incontinence et impuissance deux domaines où l'homme se voit retomber en enfance.

Donc motus sur le handicap

Il y a 2 heures, Répy a dit :

L'ablation partielle ou totale de la prostate est le plus souvent accompagnée de graves séquelles souvent incurables : incontinence et impuissance deux domaines où l'homme se voit retomber en enfance.

Donc motus sur le handicap

Non, l'incontinence, quand elle existe, n'est que rarement incurable. Pour ma part un an après l'opération j'en ai fini avec ça grâce à la rééducation périnéale. Si ça n'avait pas marché il y avait des recours chirurgicaux. Pour l'impuissance il y a aussi des recours.

Non, ce n'est pas du tout une retombée en enfance et bien au contraire une occasion de murir face à une épreuve de vérité, d'apprendre à assumer un léger handicap et relativiser la performance en restant soi-même.

Il y a 8 heures, nemo 44 a dit :

La prostatectomie  est une intervention délicate, à différencier de l'adénomectomie , mais elle n'est pas inéluctable. Elle n'est pas indiquée en  cas de métastases osseuses. Les traitements anti androgènes sont très efficaces et bien supportés. La radiothérapie, la chimiothérapie chimiotoxique, peuvent aussi être utilisés.

 

 L’ablation de la prostate (prostatectomie) constitue un recours majeur en cas de cancer. Les conséquences pour la fonction urinaire et érectile peuvent être sévères, avec un impact psychologique très important.
 

Il y a 8 heures, nemo 44 a dit :

 

La prostatectomie est indiquée pour les cancers débutants, avant que des métastases se soient développées au delà de la prostate. Même dans ce cas il y a d'autres techniques possibles suivant les cas radiothérapie ou curiethérapie mais les séquelles possibles sont les mêmes. Un intérêt de la prostatectomie c'est que l'examen complet de la prostate après extraction permet d'avoir un diagnostic plus fiable de l’extension du cancer. Dans la plupart des cas cette prostatectomie protège des récidives (mais pas tout à fait à 100%).

Lorsqu'il y a des métastases, hors prostate, le traitement de référence est l'hormonothérapie qui bloque le développement de ces métastases d'origine prostatique.

La chimiothérapie ne va intervenir que pour ralentir, tant bien que mal un cancer généralisé, c'est l'étape à laquelle il faut espérer ne pas arriver.

Quant à l'impact psychologique il existe mais les études statistiques semblent montrer qu'à moyen terme on s'en sort très bien, que la plupart des opérés compensent bien avec une qualité de vie équivalente à celle de la population générale du même âge.

Je dirais  que c'est un moment important dans une vie qui se vit nécessairement dans une certaine solitude.

Le 03/12/2017 à 07:30, pic et repic a dit :

bonjour,

détrompez vous , j'en ai croisé pas mal qui étaient peu ou pas informé....peut être n'ont ils pas "osé" poser de questions, mais c'est au médecin , dans ces cas là , de faire le premier pas et même s'il a dit : avez vous des questions ?......devant peu ou pas de questions, c'est à lui de les susciter....je sais , il n'a pas le temps ....hum ! il DOIT le prendre où peut être ne savent ils trop bien ce qui attend leurs patients !

bonne journée

D'une manière générale, les médecins se protègent psychologiquement un peu aux dépends de leurs patients. Il faut aussi reconnaître que dans le cas présent leur tâche n'est pas simple car ils ont presque autant d'incertitude que leurs patients.

Le chirurgien ne peut pas prédire l'avenir du patient. Avant l'intervention, il ne sait pas s'il elle laissera des séquelles ni leur étendue, ce n'est qu'une question de risques et de probabilités. Il n'a pas non plus de certitudes absolues concernant le cancer qu'il doit éradiquer car les méthodes de diagnostic, même la biopsie, ne sont pas fiables à 100%. Difficile dans ces conditions d'informer pleinement.

Il y a 11 heures, hybridex a dit :

Non, l'incontinence, quand elle existe, n'est que rarement incurable. Pour ma part un an après l'opération j'en ai fini avec ça grâce à la rééducation périnéale. Si ça n'avait pas marché il y avait des recours chirurgicaux. Pour l'impuissance il y a aussi des recours.

Non, ce n'est pas du tout une retombée en enfance et bien au contraire une occasion de murir face à une épreuve de vérité, d'apprendre à assumer un léger handicap et relativiser la performance en restant soi-même.

Quand je dis que souvent c'est une retombée en enfance, ce n'est pas au sens de la débilité sénile.

Une incontinence urinaire crée une dépendance, une "servitude peu agréable.

Côté sexe, l'impuissance est la négation des critères "masculins" là aussi ce n'est pas agréable à vivre. Au final, cette opération fait souvent retomber les hommes dans un état psychologique fragile dont ils ne sont pas fiers et donc il le taisent et ils le cachent.

Le 01/12/2017 à 08:39, holdman a dit :

C'est vrai je suis confronté aux spécialistes en ce moment . ils mentent par omission .

Il faut être positif, tous non pas cette chance de pouvoir se prendre en main par orgueil .

Le 25/11/2017 à 11:47, lizy 1950 a dit :

Ablation de la prostate, et effets secondaires, sujet tabou pour les hommes

 L’ablation de la prostate (prostatectomie) constitue un recours majeur en cas de cancer. Les conséquences pour la fonction urinaire et érectile peuvent être sévères, avec un impact psychologique très important.
 

Tout à fait, psychologiquement c'est difficile pour un homme mais même après une prostatectomie l'homme peut grâce à des piqures connaître une  vie sexuelle avec une érection, le reste ensuite se fera dans sa tête, encore faut-il qu'il veuille bien s'y intéresser ; il devra se piquer lui-même avant chaque rapport ; quant aux fuites, il y a un travail de kiné aussi qui doit se faire si elles sont trop importantes. Dans un couple, le soutien de la femme est indispensable.

pour que les problèmes de prostate soient pris à temps, même si aucun symptôme, les hommes devraient demander à leur médecin un bilan pour mesurer leur taux de PSA, dès qu'ils ont passé 55 ans

LE SAVIEZ-VOUS ?

Chez les hommes, ANGELS SECRET Protège Slip :

- Élimine et prévient l’hémorroïde, la prostatite, le cancer de prostate, les problèmes de panne ou de perte d’érection, les mauvaises odeurs, et peut être mise sous les plantes des pieds, directement sur la peau ou dans les chaussures.

Merci.

Tu nous prends pour des jambons, non ?

Le 17/12/2017 à 19:08, Répy a dit :

L'ablation partielle ou totale de la prostate est le plus souvent accompagnée de graves séquelles souvent incurables : incontinence et impuissance deux domaines où l'homme se voit retomber en enfance.

L'ablation ( du moins partielle ) de la prostate ne provoque pas d'office de séquelles graves comme l'incontinence et l'impuissance. Selon les études scientifiques, les résultats et les conclusions actuelles à ce sujet, seuls environ 1 % des opérés deviendront incontinents, et peu deviendront "impuissants". Le changement radical après opération concerne principalement l'éjaculation, qui devient d'office rétrograde.

Il y a 5 heures, Francis-Charles a dit :

L'ablation ( du moins partielle ) de la prostate ne provoque pas d'office de séquelles graves comme l'incontinence et l'impuissance. Selon les études scientifiques, les résultats et les conclusions actuelles à ce sujet, seuls environ 1 % des opérés deviendront incontinents, et peu deviendront "impuissants". Le changement radical après opération concerne principalement l'éjaculation, qui devient d'office rétrograde.

Ça, c'est le discours officiel, édulcoré à mon avis. De nombreux opérés connaissent une période d'incontinence, sans que l'on sache trop s'il s'agit d'incontinence lourde, ce que j'ai connu, ou d'incontinence limitée aux efforts, plus facile à gérer. D'autre part les séquelles ne sont sans doute pas les mêmes après ablation totale pour cancer, qu'après une simple réduction de volume. Dans le cas d'une réduction le chirurgien à plus de liberté pour limiter les atteintes au périnée et aux nerfs "honteux". 

Dernière séance de kiné de rééducation périnéale le 21 décembre, 60 séances et presque un an pour me débarrasser de cette fameuse incontinence.

Es tu d accord d évoquer  ton expérience concernant  la fonction érectile ?

Mais aussi. Et la cela m me touche personnelement  de l impact du crabe sur ta manière de percevoir ton identité corporelle dans ta vie quotidienne .

 Il est dommage que ce sujet soit si tabou car pourtant un des cancers les plus fréquents chez les hommes. D'un autre côté, je comprends aussi que sur un forum même si cela reste anonyme les hommes n'osent pas en parler, et les femmes d'hommes opérés non plus ; moi j'ai osé car je trouve important de dire que la vie amoureuse ne s'arrête pas  après une opération. Ou alors c'est que les femmes ne vous aiment pas .

Le principal pour nous, c'est de pisser droit et loin, le reste c'est facultatif, quand ça tombe dans les chaussures , le mal est fait, c'est déjà trop tard