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La conscience

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aliochaverkiev

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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à l’instant, zenalpha a dit :

Nietzsche s'est donc trompé 

Et dieu n'est pas mort.

Un peu facile, mais amusant 

Amusant parce que ? tu es persuadé être maître de ton destin ?

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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il y a 11 minutes, Swannie a dit :

Amusant parce que ? tu es persuadé être maître de ton destin ?

Avant de te répondre, je trouve déjà facinant ce concept de destin.

On l'utilise en en faisant une réalité qu' il serait même inutile de discuter.

Tu pourrais peut-être te demander si ce concept de destin comme une projection déjà écrite est une réalité 

Y a t'il une marge de manœuvre dans ta vie, ton libre arbitre existe t'il ou était-ce ton destin de venir me poser la question aujourd'hui ?

Qui sait si je n'ai pas été maître de ton destin en te donnant l'illusion de répondre à celui écrit pour toi par Dieu.

Note que l'échange en devient sterile puisque nos destins auront été tracés pour nous donner l'illusion d'un échange susceptible de nous faire réfléchir 

A moins que ton destin soit de ne pas y réfléchir ?

Modifié par zenalpha
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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Il y a 5 heures, zenalpha a dit :

 

Y a t'il une marge de manœuvre dans ta vie, ton libre arbitre existe t'il ou était-ce ton destin de venir me poser la question aujourd'hui ?

 

 

Je te donne pour exemple la femme de 40 ans dans l'Hérault foudroyée hier par la foudre en ouvrant sa fenêtre. Pouvait-elle le prévoir ? Etait-elle maître de son destin, de sa vie ? la réponse est non.

Nous sommes simplement libres de nos choix, en cela notre libre arbitre existe, précisant que ce libre arbitre concerne les décisions prises par chacun dans nos vies, consciemment ou inconsciemment.

Il y a donc 2 cas de configuration :

- mon libre arbitre a cessé d'exister le jour où j'ai dit "oui" à Dieu, sous entendant qu'Il a toujours su que ce jour viendrait, un oui conscient de ce que cela impliquait : renoncer à moi-même (à mener ma propre vie comme je l'entendais). La marge de manœuvre dans cette vie par rapport à mon destin apparaît donc comme très faible, c'est de ma propre volonté bien consciente que je l'ai décidé par mon choix et en Lui faisant confiance à 100 % quant à cela ; je ne l'ai jamais regretté car je me sens infiniment libre sans libre arbitre ;

- le libre arbitre de ceux qui n'en veulent pas dans leur vie existe, mais donc sans Lui, il leur suffit d'en prendre conscience et de ne pas venir ensuite se plaindre lorsque des évènements dans leur vie leur font dire que Dieu n'existe pas sinon Il ne les permettrait pas. Entre aussi dans ce cas de figure le libre arbitre de ceux qui disent lui avoir dit "oui" mais font leur propre volonté sans rechercher la sienne, et n'en ont pas même conscience : c'est un oui inconscient puisque sans renoncement quant à leur propre vie qui équivaut donc à un non. Si tous ceux là pensent avoir une marge de manœuvre, certes en apparence ils en ont une et très grande, mais dont ils ne sont pas maîtres jusque dans la mort, leur dernier jour, pas plus que des évènements qui vont leur arriver dans leur vie puisque chacun d'eux arrive selon les choix qu'ils font. Par exemple, tu peux décider de prendre tel train demain matin telle heure, et ce train peut dérailler ou arriver à destination, tu n'en es pas maître, tu n'es donc pas maître de ta vie et de ton destin malgré ton libre arbitre.

C'est ton libre arbitre qui t'a fait me poser des questions auxquelles j'ai répondu. Si je n'avais pas à y répondre, j'aurais clairement entendu "non". Même si cela peut te paraître insensé, des "non, pas ça", j'en ai souvent entendu, je suis donc parfaitement libre sans libre-arbitre de faire tout ce que je veux tant que je n'entends pas  "non, pas ça" auquel je suis parfaitement docile sachant que c'est pour mon bien. La différence avec les autres étant que si je n'ai pas à prendre tel train à telle heure parce que ce train n'arrivera pas à destination, je vais l'entendre ce "non", si sur le moment j'ignore pourquoi, je le sais ensuite.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu as trouvé ton équilibre 

Ceci étant, je ne te crois ni plus à l'abri sur cette terre ni garantie dans l'au delà 

J'imagine pas Dieu comme une star qui attend des fans de se manifester sur son compte facebook

Disons que s'il a le profil d'un enfant de 12 ans, disparaître de ses plans ne m'inquiète pas sur le long terme

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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à l’instant, zenalpha a dit :

Tu as trouvé ton équilibre 

Ceci étant, je ne te crois ni plus à l'abri sur cette terre ni garantie dans l'au delà 

 

C'est un équilibre parfait, puisqu'il me permet de ne m'inquiéter de rien, de n'avoir peur de rien, protégée en permanence.

Ma garantie je la connais donc, alors que tu n'en sais personnellement rien, ni pour la mienne, ni pour la tienne.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Que tu te sentes bien et je n'en doute pas ne signifie pas que je ne vais pas bien.

Ok mes jambes me tirent avec le marathon d'hier mais le sport est aussi une belle école.

Ce que j'ai appris de mieux dans la vie, c'est dans la douleur 

Si j'avais besoin de me sentir protégé je prendrai tellement moins de risque que je me sentirai déjà mort.

A chacun sa dope...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
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il y a 3 minutes, Swannie a dit :

C'est un équilibre parfait, puisqu'il me permet de ne m'inquiéter de rien, de n'avoir peur de rien, protégée en permanence.

Ma garantie je la connais donc, alors que tu n'en sais personnellement rien, ni pour la mienne, ni pour la tienne.

La garantie de quoi ?

Swannie, entends-tu Dieu ? Te dit-il " Non, pas ça " ? Ai-je mal compris ? 

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Membre, Posté(e)
aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

"Nous restons dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements"

En fait nous restons dans l'obscurité concernant les objectifs qui guident notre action. Cela me fait penser au concept de "ruse" de Hegel, la ruse de Dieu, la ruse de la raison.

Nous nous donnons des objectifs, conscients, mais au bout du chemin nous nous retrouvons...ailleurs. Je me donne comme objectif d'atteindre le sommet de cette montagne, puis à la fin de mon action je me retrouve au sommet d'une autre montagne.

Il en est de même de l'humanité, elle se donne des objectifs, puis in fine, elle se retrouve autre part.

C'est toujours a posteriori que nous expliquons les choses, jamais a priori. Après coup tout nous parait évident, mais avant coup, nous sommes dans le noir.

Quand étant en A nous venons en B, tous les intelligents disent "Ah mais c'est évident que nous nous retrouvions en B !" sauf que c'est lorsque nous sommes en B que l'évidence saute aux yeux, pas avant. Pourquoi ? Car il est toujours possible de dire que, pour aller en B, il fallait venir de A. Soit, mais problème, quand nous étions en A nous ne savions pas si nous allions terminer en B ou en C. Si nous étions arrivés en C les mêmes intelligents auraient dit : " Hé mais c'est évident, pour aller en C il fallait venir de A". 

Et si cet autre part où nous arrivons avait été dès le début de notre action dans le viseur de "quelque chose" qualifiée par nous d"inconscient" ?

Ce qui signifierait que nous sommes "dirigés" alors que nous croyons tout maitriser (ou presque). La conscience apparaît alors comme une source d'information précieuse mise au service  d'intentions qui nous dépassent, et que, parce qu'elles nous dépassent, nous qualifions d'inconscientes.

Modifié par aliochaverkiev
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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
Il y a 15 heures, zenalpha a dit :

 

Si j'avais besoin de me sentir protégé je prendrai tellement moins de risque que je me sentirai déjà mort.

J'ai parlé d'un besoin ? non. C'est donné par dessus, en plus, après. Le risque, on le prend avant de connaitre Dieu, afin de se sentir définitivement vivant, quand l'objectif est atteint. Sans prise de risque, énorme puisque c'est presque comme se jeter du haut d'une montagne sans savoir voler, on ne le connaitra pas. Ce risque se nomme confiance.

Il n'est pas inintéressant de préciser qu'avant, je faisais ce rêve récurent : je marchais le long d'un chemin étroit, qui se rétrécissait de plus en plus au fur et à mesure que j'avançais. A ma gauche, une immense falaise montant vers le ciel sans aucun appui pour m'y tenir, hormis quelques branches qui avaient poussé ça et là dans la roche, à ma droite, un immense gouffre avec très loin en dessous la plaine, au loin devant moi, une très haute montagne dont le gouffre me séparait. Le chemin devenait si étroit que je devais m'arrêter, ne pouvant plus avancer. Je me retournais pour faire demi-tour : le chemin parcouru avait disparu, j'étais sur une petite plate-forme de 30 cm de diamètre avec pour seul appui la falaise. Une voix me disait alors : saute, n'ai pas peur, saute, fait moi confiance, tu ne chuteras pas. Et je me réveillais à ce moment, le cœur battant la chamade, je n'avais pas sauté. Une nuit, j'ai dépassé ma peur, j'ai dit à la voix : d'accord, je saute avec toi mais porte moi bien, j'ai infiniment peur mais ma confiance dépasse ma peur, là, maintenant. J'ai sauté, me suis retrouvée dans les airs, volant comme un aigle majestueux, et l'image que j'avais à ce moment : c'était moi qui ne faisait qu'un avec mon Dieu, transportée par lui, planant vers le sommet de la montagne au loin. Je me suis réveillée au moment où nous avons franchi le sommet de cette montagne gigantesque : derrière, il y avait plus qu'une lumière blanche éclatante dans laquelle nous sommes entrés.

Il y a 15 heures, LouiseAragon a dit :

La garantie de quoi ?

Je répondais à Zenalpha, qui m'écrivait : "Ceci étant, je ne te crois ni plus à l'abri sur cette terre ni garantie dans l'au delà".

il y a 1 minute, aliochaverkiev a dit :

"Nous restons dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements"

En fait nous restons dans l'obscurité concernant les objectifs qui guident notre action. Cela me fait penser au concept de "ruse" de Hegel, la ruse de Dieu, la ruse de la raison.

Nous nous donnons des objectifs, conscients, mais au bout du chemin nous nous retrouvons...ailleurs. Je me donne comme objectif d'atteindre le sommet de cette montagne, puis à la fin de mon action je me retrouve au sommet d'une autre montagne.

Il en est de même de l'humanité, elle se donne des objectifs, puis in fine, elle se retrouve autre part.

C'est toujours a posteriori que nous expliquons les choses, jamais a priori. Après coup tout nous parait évident, mais avant coup, nous sommes dans le noir.

Quand étant en A nous venons en B, tous les intelligents disent "Ah mais c'est évident que nous nous retrouvions en B !" sauf que c'est lorsque nous sommes en B que l'évidence saute aux yeux, pas avant. Pourquoi ? Car il est toujours possible de dire que, pour aller en B, il fallait venir de A. Soit, mais problème, quand nous étions en A nous ne savions pas si nous allions terminer en B ou en C. Si nous étions arrivés en C les mêmes intelligents auraient dit : " Hé mais c'est évident, pour aller en C il fallait venir de A". 

Et si cet autre part où nous arrivons avait été dès le début de notre action dans le viseur de "quelque chose" qualifiée par nous d"inconscient".

Ce qui signifierait que nous sommes "dirigés" alors que nous croyons tout maitriser (ou presque). La conscience apparaît alors comme une source d'information précieuse mise au service  d'intentions qui nous dépassent, et que, parce qu'elles nous dépassent, nous qualifions d'inconscientes.

Si nous restions dans l'obscurité concernant les objectifs qui guident notre action, "dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements", rien ne nous empêcherait de nous poser des questions sur ces comportements pour en trouver les raisons.

Si nous agissons personnellement comme l'humanité sans projection sur les effets possibles à long terme en prenant en compte tous les paramètres impliqués, cette même humanité ne serait pas en train de couper la branche de l'arbre sur laquelle elle est assise, et nous non plus. L'humanité agit de manière inconsciente. Personne n'est obligé de l'imiter, chacun peut s'en détacher pour voir plus loin, plus haut, agir de manière consciente.

Si je me donne pour objectif d'atteindre le sommet d'une montagne, sans situer la position précise de cette montagne et sans le matériel nécessaire pour l'atteindre, je pourrai en effet me retrouver sur une autre puisque j'aurais été inconsciente dans ma démarche d'origine. Mais si, malgré cette inconscience,  je me retrouve sur la bonne montagne sans trop savoir comment en me disant "le hasard fait bien les choses" ou "quelle chance", je ferais mieux de me demander consciemment comment cela a été possible, puis de constater que j'ai été dirigée, guidée, par "quelque chose" qui me dépasse et qui prend soin de moi, m'aidant. "Quelque chose" de non seulement bien conscient, mais au de-là de la conscience et certainement pas dans l'inconscience qui, elle, ne sait pas, ne connait pas le chemin.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

@Swannie, j'ai bien aimé ton rêve plein de poésie.

Il me rappelle le mien, enfant, alors que des "monstres" me couraient après ainsi qu'après les autres pour nous transformer en monstre à notre tour, un peu comme les zombis.

Une fois attrapés, un losange noir poussait sur la main, similaire à celui de ma grand-mère 

Et je courais je fuyais je me débattais...nuits après nuits.

Puis une nuit j'ai simplement fait face, ils se sont approchés, m'ont touché et...rien ne s'est passé...le cauchemar d'enfant a totalement disparu et je pense que c'est la première expérience où j'ai conscientisé dans mon rêve une action que délibérément je choisissais

Ça c'est transformé parfois en conscience du rêve dont le vol parfois, une certitude d'échapper au stress de la nuit.

Il est devenu rarissime qu'un cauchemar me prenne.

Mais bon....Dieu me semble très très loin de ce mécanisme 

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 463 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 54 minutes, aliochaverkiev a dit :

"Nous restons dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements"

Je le pense aussi, parce que dans le cas contraire nous serions conscients.

 

il y a 7 minutes, Swannie a dit :

Nous nous donnons des objectifs, conscients, mais au bout du chemin nous nous retrouvons...ailleurs. Je me donne comme objectif d'atteindre le sommet de cette montagne, puis à la fin de mon action je me retrouve au sommet d'une autre montagne.

C’est vrai, mais dans cette conquête de l’inutile (donc sans importance), qui consiste à gravir une montagne (peu importe laquelle d’ailleurs), est-ce le plaisir d’atteindre le sommet que nous recherchons vraiment ?

Ou bien, l’estime de soi au regard de l’engagement que je me suis fixé, en atteignant le sommet ?

Et si la sensation du souvenir heureux du chemin parcouru dans de précédentes expéditions, n’était pas tout simplement ce qui est recherché à notre insu ?

il y a 56 minutes, aliochaverkiev a dit :

Il en est de même de l'humanité, elle se donne des objectifs, puis in fine, elle se retrouve autre part.

Si l’humanité ne se fixait pas des objectifs, qu’est ce qu’il lui resterait en propre pour se distinguer du monde animal ?

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
Posté(e)
il y a 1 minute, zenalpha a dit :

@Swannie, j'ai bien aimé ton rêve plein de poésie.

Il me rappelle le mien, enfant, alors que des "monstres" me couraient après ainsi qu'après les autres pour nous transformer en monstre à notre tour, un peu comme les zombis.

Une fois attrapés, un losange noir poussait sur la main, similaire à celui de ma grand-mère 

Et je courais je fuyais je me débattais...nuits après nuits.

Puis une nuit j'ai simplement fait face, ils se sont approchés, m'ont touché et...rien ne s'est passé...le cauchemar d'enfant a totalement disparu et je pense que c'est la première expérience où j'ai conscientisé dans mon rêve une action que délibérément je choisissais

Ça c'est transformé parfois en conscience du rêve dont le vol parfois, une certitude d'échapper au stress de la nuit.

Il est devenu rarissime qu'un cauchemar me prenne.

Mais bon....Dieu me semble très très loin de ce mécanisme 

Le mien n'a pas eu lieu lorsque j'étais enfant, il a commencé en 2004, j'avais cette année là une décision à prendre, dont j'ignorais totalement les conséquences dont la finalité, puisqu'elle me faisait tout quitter, travail, famille, amis pour partir faire quelque chose en France loin de chez moi, une proposition qu'on m'avait faite et qui attendait une réponse. Comme c'est survenu à un moment où j'avais besoin de faire un break professionnel, j'ai sauté, j'ai franchi le pas, car dans le fond, réfléchi consciemment, qu'est ce que notre "petit confort" sur la terre nous apporte, si nous pressentons qu'il y a quelque chose d'infiniment plus important à découvrir et connaitre, savoir Dieu ?

il y a 8 minutes, Enchantant a dit :

 

C’est vrai, mais dans cette conquête de l’inutile (donc sans importance), qui consiste à gravir une montagne (peu importe laquelle d’ailleurs), est-ce le plaisir d’atteindre le sommet que nous recherchons vraiment ?

Ou bien, l’estime de soi au regard de l’engagement que je me suis fixé, en atteignant le sommet ?

Et si la sensation du souvenir heureux du chemin parcouru dans de précédentes expéditions, n’était pas tout simplement ce qui est recherché à notre insu ?

 

Ce n'est pas moi que tu as cité, mais Alio (c'est mon pseudo qui s'est trouvé nommé mais ce ne sont pas mes propos), je le laisse donc te répondre.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 17 463 messages
Forumeur confit,
Posté(e)
il y a 5 minutes, Swannie a dit :

Ce n'est pas moi que tu as cité, mais Alio (c'est mon pseudo qui s'est trouvé nommé mais ce ne sont pas mes propos), je le laisse donc te répondre.

Effectivement, ce sont les écrits de Alio (j'ai copié son texte sur ton fil de réponse)

  • Merci 1
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Swannie a dit :

Le mien n'a pas eu lieu lorsque j'étais enfant, il a commencé en 2004, j'avais cette année là une décision à prendre, dont j'ignorais totalement les conséquences dont la finalité, puisqu'elle me faisait tout quitter, travail, famille, amis pour partir faire quelque chose en France loin de chez moi, une proposition qu'on m'avait faite et qui attendait une réponse. Comme c'est survenu à un moment où j'avais besoin de faire un break professionnel, j'ai sauté, j'ai franchi le pas, car dans le fond, réfléchi consciemment, qu'est ce que notre "petit confort" sur la terre nous apporte, si nous pressentons qu'il y a quelque chose d'infiniment plus important à découvrir et connaitre, savoir Dieu ?

Si j'ai bien lu, dans ton rêve, tu étais dans un cul de sac infranchissable ! Mais un "ange" (?) t'a emportée via les airs et sortie de ce piège et, dis-tu  "c'était moi qui ne faisait qu'un avec mon Dieu, transportée par lui, planant vers le sommet de la montagne au loin. " et puis " qu'est ce que notre "petit confort" sur la terre nous apporte, si nous pressentons qu'il y a quelque chose d'infiniment plus important à découvrir et connaitre, savoir Dieu ?

Veux-tu nous dire que tu as fait un pari du genre " je saute et puis je verrai bien..." et que Dieu t'a protégée des supplices d'un enfer potentiel ? 

Et tu démontres quoi en faisant le saut ? Comment raccrocher le sujet du topic à ce pari et à Dieu ? 

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Membre, In love with life and truth, Posté(e)
Swannie Membre 10 264 messages
In love with life and truth,
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il y a 52 minutes, LouiseAragon a dit :

Si j'ai bien lu, dans ton rêve, tu étais dans un cul de sac infranchissable ! Mais un "ange" (?) t'a emportée via les airs et sortie de ce piège et, dis-tu  "c'était moi qui ne faisait qu'un avec mon Dieu, transportée par lui, planant vers le sommet de la montagne au loin. " et puis " qu'est ce que notre "petit confort" sur la terre nous apporte, si nous pressentons qu'il y a quelque chose d'infiniment plus important à découvrir et connaitre, savoir Dieu ?

Veux-tu nous dire que tu as fait un pari du genre " je saute et puis je verrai bien..." et que Dieu t'a protégée des supplices d'un enfer potentiel ? 

Et tu démontres quoi en faisant le saut ? Comment raccrocher le sujet du topic à ce pari et à Dieu ? 

Il fallait comprendre que ce rêve était directement lié à une décision importante que j'avais à prendre dans ma vie suite à une proposition qui m'avait été faite l'été 2004. Décision à laquelle probablement la plupart des gens auraient répondu négativement compte tenu de ce qu'elle impliquait, dont notamment un salaire divisé par 2 sans parler du reste, tel que travailler environ 12 h par jour au sein d'une association. Le grand saut, c'était ça : suis-je capable de prendre ce risque sachant que Dieu m'a dit qu'il me porterait, que je n'avais pas à avoir peur mais seulement à lui faire confiance. Je l'ai pris, ce risque, 100 % consciemment, d'autant plus que l'argent n'a jamais été mon maître et que du courage, j'en ai à revendre. Une fois la décision prise, j'ai envoyé à mon boss de l'époque une demande de congé sabbatique pour 11 mois, fin 2004. Je n'ai en rien parlé de « supplices d'un enfer potentiel », dire « non » était possible, pour rester dans mon petit confort personnel et demeurer indifférente envers ceux qui m'avaient fait la proposition. La tentation était grande puisque je ne les connaissais ni d'Adam ni d'Eve, c'était faire confiance à des étrangers, le seul lien avec eux était mon meilleur ami qui me poussait à accepter bien que les connaissant peu lui-même, mais la cause l'avait touché et moi aussi, elle m'avait touchée. J'avais le choix, tout en sachant qu'un « non » signifiait que je n'avais pas l'amour du prochain, lui préférant égoïstement mon confort personnel. En disant « oui », j'ai démontré que je l'avais, l'amour du prochain, non seulement en paroles mais en actes. Dire, c'est une chose, acter démontre qu'on dit vrai et en pleine conscience. Dire mais ne pas faire ce qu'on dit en actes demeure stérile.

Cela aussi, c'était une prise de conscience à prendre. Comment raccrocher le sujet du topic à Dieu, de cette manière : par les choix que nous prenons dans nos vies, en notre âme et conscience. Ces décisions lorsqu'elles sont bien pesées et mesurées, nous permettent de Le connaître ou pas, de lui dire oui ou non lorsqu'Il nous appelle et que nous le savons que c'est Lui, mais certains n'ont pas cette prise de conscience ou l'ignore, purement et simplement, par égoïsme car sans amour fraternel véritable.

Dans tes propos, les mots "tu as fait un pari" sont à remplacer par "tu as pris un risque", les mots "Dieu t'a protégée des supplices d'un enfer potentiel" par "Dieu t'a protégée de la voie facile, celle de la perdition", celle dont il est question en Matthieu 7 : "entrez par la porte étroite, car la porte large et la voie spacieuse conduisent à la perdition, et nombreux sont ceux qui y passent ; car elle est étroite la porte et resserrée la voie qui conduit à la vie, et il en est peu qui la trouvent !"

Si j'avais dû dire non, j'aurais porté le poids de ce non sur ma conscience pour le reste de mes jours.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Il y a 2 heures, Swannie a dit :

La tentation était grande puisque je ne les connaissais ni d'Adam ni d'Eve, c'était faire confiance à des étrangers, le seul lien avec eux était mon meilleur ami qui me poussait à accepter bien que les connaissant peu lui-même, mais la cause l'avait touché et moi aussi, elle m'avait touchée. J'avais le choix, tout en sachant qu'un « non » signifiait que je n'avais pas l'amour du prochain, lui préférant égoïstement mon confort personnel. En disant « oui », j'ai démontré que je l'avais, l'amour du prochain, non seulement en paroles mais en actes. Dire, c'est une chose, acter démontre qu'on dit vrai et en pleine conscience. Dire mais ne pas faire ce qu'on dit en actes demeure stérile.

...

Si j'avais dû dire non, j'aurais porté le poids de ce non sur ma conscience pour le reste de mes jours.

J'ai appris de vous de lire l'essentiel et j'ai une question

Vous aussi vous étiez dans ce club échangiste de dodo la saumure ?

C'est moi....porcinet...avec le masque de groin et la queue en tire bouchon

Vous vous souvenez ?

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
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Il y a 12 heures, aliochaverkiev a dit :

"Nous restons dans l'ignorance des vraies raisons, inconscientes, de nos comportements"

En fait nous restons dans l'obscurité concernant les objectifs qui guident notre action.

C'est ou bien, ou bien. Ou bien il y a des intentions qui nous dépassent - et nous disons a postériori "c'était évident" -, de quelque ordre qu'elles soient, ou bien non. Et si ce n'est pas le cas, c'est que l'objectif est délibéré et établi de façon autonome. Or, on n'arrive jamais in fine où on avait l'intention d'aller. C'est que notre connaissance du réel est incomplète. L'action implique l'imprévu. Le choix peut être délibéré, autonome et juste ; mais le réel s'interposer et l'oeuvre être imparfaite.

La machine tombe toujours en panne, tôt ou tard.

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aliochaverkiev Membre 1 978 messages
Baby Forumeur‚
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Nous nous donnons sans doute des buts, mais ces buts eux mêmes lorsque nous les poursuivons produisent des effets sur le monde (notre famille, nos amis, nos collègues, bref tous ceux que nous sollicitons dans notre action sans même parfois voir que nous agissons sur eux) que nous ne maîtrisons pas. Je ne maîtrise pas l’effet de mes actes sur le monde. Quand je me donne à mes élèves je ne sais pas ce qu’ils vont faire de ce don. Mathilde se transforme et je ne pensais pas que j’aurais pu avoir une telle influence. Samuel considèré comme retardé mental à 10 ans poursuit aujourd’hui des études brillantes à New York,  il excelle aujourd’hui en tout. Et je ne parle pas bien sûr de tous ceux que j’ai rencontré dans ma vie et sur lesquels j’ai agi. Ainsi par mon action ( conjointe bien sûr avec l’action d’autres personnes) des destins se dessinent dont je sens. qu’ils répondent à une puissance que je ne vois pas. Quand je dis que cette puissance ou plutôt que cette volonté nous la qualifions d’inconsciente je veux dire que nous ne parvenons pas à avoir conscience de cette volonté en action. Ainsi nous croyons maîtriser nos fins mais sans parfois le voir ou le savoir nous participons à l’elaboration du destin des autres, destin dont nous ne savons rien. Nous ne savons rien du destin du monde. Pourtant nous le construisons.

Une réalité fantastique se déploie et paraît. Cet être n’est pas Dieu, Samuel dirait : dieu n’est jamais que le dieu de la terre, non c’est une autre réalité, fantastique, dont nous ne savons rien. Nous ne savons même pas si cette réalité n’œuvre pas déjà à notre destruction avant de repartir riche d’une expérience que nous aurions été pour elle.

La conscience, la notre, est un outil utilisé par cette réalité pour apparaître. Cette réalité apparaît dans l’univers à travers de prolifiques apparitions du vivant dans des milliards de planètes. Enfermes dans notre grotte, la terre, nous croyons tout savoir, mais nous ne sommes rien d’autres que des atomes qui prendraient leur retraite pour le centre du monde.

Modifié par aliochaverkiev
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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@aliochaverkiev

Si cet être n'est pas Dieu mais une réalité fantastique...alors je ne comprends plus votre appartenance a la communauté juive.

Vous êtes juif ou pas ?

Par ailleurs cette vision matérialiste où nous ne sommes que des atomes me semble si éloignée de la vision spirituelle des religions...si éloignée...

Elle l'est aussi des sciences elles mêmes pour qui c'est davantage l'information encodée que la matière elle même qui est organisatrice un peu comme si vous encensiez le silicium de l'ordinateur en lieu et place de constater l'ingénierie de sa construction et le soft logiciel qui le fait fonctionner

Votre spiritualité ne cesse de m'étonner....

Vous êtes sûr d'être dans la communauté juive ?

Modifié par zenalpha
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