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#Balancetonporc : après l’affaire Weinstein, la parole se libère sur Twitter

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
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il y a une heure, samira123 a dit :

Si par exemple, on dit qu’une main aux fesses non consentie n’est pas une agression sexuelle, c’est risque encore plus d’abus de la part des agresseurs et aussi moins de plaintes de victimes car on portera une confusion sur l’acte, si le geste en lui-même est condamnable ou non d’où je trouve qu’il  est primordial de définir que l’acte main aux fesses non consenti est une agression sexuelle. Si on dit,  la main aux fesses ne devient agression sexuelle que si la personne le ressent comme telle, c’est remettre en cause ce que la personne en déduit  car ça donne une connotation subjective et douter voir même dire qu’elle n’a pas été agressée d’où il me paraît très important de nommer l’acte comme agression et suivant comme la personne le vit, c’est à elle d’exprimer que c’est une agression ou pas et de porter plainte d’où je trouve que  l’acte et le ressenti ne peuvent être séparé puisque c’est le cumul des deux qui fera qu’il existera agression sexuelle ou pas par plainte ou de ce qu’en exprimera la victime.  

 

C'est clair que de toute façon la victime ne portera pas plainte si elle ne s'est pas sentie agressée. Si , au contraire, c'est le cas c'est à la justice de trancher si oui ou non son ressenti correspond à tel ou tel chef d'accusation en prenant en compte uniquement les faits. J'ai  bien sûr le droit d'exprimer la façon dont je l'ai vécu mais le ressenti personnel doit rester bien départagé de la description des faits, ce sont deux choses différentes. Si on commence à les traiter ensemble c'est impossible de déterminer ce qu'il s'est passé.

Si une victime d'attouchements sexuels dit "je me suis sentie violée", ça ne modifiera pas le procès. Il n'y a pas eu pénétration, ce n'est pas un viol. C'est un abus de langage et c'est parfaitement compréhensible que la victime exprime à ce moment là ses émotions, ça ne change pas le déroulement de l'acte.

Si un charlatan abuse de ma crédulité pour m'extorquer de l'argent, si je ne me rends compte de rien parce que ça fait partie de mes croyances personnelles, est ce que ça fait de lui un honnête homme? Pour moi la réponse est évidente, c'est toujours un escroc, parce qu'il m'a volontairement menti pour son bénéfice. Le fait que personnellement je ne me sente pas abusée n'a pas à rentrer en ligne de compte pour déterminer la nature réelle de ses actes. Si je ne me sens pas flouée, grand bien m'en fasse et tant mieux pour lui également vu que je ne porterais pas plainte. Par contre s'il me revient aux oreilles que d'autres victimes l'ont traîné en justice, je ferais mieux de fermer mon clapet plutôt que de venir leur sortir que "moi ça va, je ne me sens pas victime, faut pas en faire tout un fromage". On s'en carre en fait de mon avis personnel, je ne suis pas la référence mondiale pour définir ce qu'est ou non une escroquerie sur la base de mon ressenti.

@ThéiaDonc oui techniquement tu as "tort" de ne pas considérer une main aux fesses non consenti comme une agression sexuelle, mais tu as le droit et tu le vis comme tu veux/peux, tant que ça ne concerne que ta personne et ton ressenti personnel. Ça ne change rien aux faits, que ce soit pour toi ou pour les autres, que tu te sentes victimes ou non. Pour ma part je n'ai aucun mal à admettre que tu ais pu ne pas vivre une main aux fesses comme une agression, il n'empêche que c'en est une.

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Posté(e)

 

Il y a 19 heures, Savonarol a dit :

Des siècles de culture grammaticale et sémantique ont servi à établir un lexique de mots large et servant à définir plusieurs degrés de comportements pour qu'on ne soit pas obligé d'utiliser un seul de ces mots pour définir et un acte criminel et une simple contravention.

Ce qui me dérange, c'est qu'utiliser le même mot pour définir deux choses totalement différentes galvaude totalement le terme et le décrédibilise.  "J'ai subit une attaque, j'étais parmi les victimes du Bataclan / Moi aussi j'ai subit une attaque, mon boss m'a mis la main au cul "*

Tout à fait, d'autant plus qu'internet n'est pas un outil de justice mais de lynchage. Quand on connaît la propension des êtres humains à régler leurs compte de manière dégueulasse (cf les lettres sous l'occupation, et combien de personne se sont retrouvées aux mains de la gestapo pour des querelles de voisinages) on peut douter du bienfondé de toute cette hystérie sur internet.

*Il n'y a que vous qui y voyez une opposition/comparaison possible. En utilisant le même terme d'" attaque", ici, la confusion n'est pas possible...(sauf en cas de mauvaise foi il me semble).

 Poser la question de savoir si une main aux fesses peut-être qualifiée d'agression ( parce que c'est de là qu'est partiee la question), dans le cadre d'un débat sur le vocabulaire, je veux bien ! Mais n'en faire qu'un "acte déplacé, lourdeau" ne méritant pas de sanction sous prétexte que le terme d'agression peut désigner des situations plus dramatiques me pose sérieusement problème. Or c'est bien ce qui a été fait au début de ce débat, il ne s'agissait pas que d'une question de vocabulaire mais bien d'une question de considération...

Les réseaux sociaux existent depuis longtemps maintenant, si ces "mauvaises femmes affabulatrices" cherchaient un moyen de faire de fausses dénonciations je ne vois pas pourquoi elles auraient attendues ce mouvement... Et comme vous le disiez, par courrier ça peut être tout aussi destructeur...

Je ne comprends pas votre réaction... et ce type d'argumentaire...Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il ne faut pas avoir l'esprit tranquille pour s'inquiéter de ce genre de choses, au point de voir dans ce mouvement un lynchage dirigé vers tous les hommes et la manifestation de la haine des hommes...

Et puis, si on accepte l'idée que des hystériques vont se mettre à faire de fausses déclarations à gogos, puisque vous renvoyez ces femmes devant la justice pour qu'elles portent plainte (puisqu'apparemment la justice fait son travail en la matière) pourquoi ne pas rassurer ces hommes en leur renvoyant ce même argument !?  : "La loi, la justice vous protège des fausses plaintes !"

Alors je rappelle que je n'encourage personne a citer des noms, pour ma part, mais j'encourage les femmes à parler comme nous le faisons sur ce forum et à témoigner si elles en ressentent le besoin afin de provoquer une prise de conscience et un changement d'attitude face à ce genre de situation ! 

D'autre part je commence à en avoir assez du parallèle qui est fait entre ces témoignages de femmes et les lettres de dénonciation sous l'occupation !! Dois-je rappeler qu'il ne s'agit pas de la même chose !? Qu'il ne s'agit pas de dénoncer des personnes mais des agressions dans le cas de "Balance ton porc" ou "MeToo" !? Faut-il rappeler le but de ces lettres sous l'occupation !!? Allons un peu de sérieux !!!

Non les êtres humains ne sont pas tous cleans mais ce constat ne constitue pas, à mes yeux, un argument pour "empêcher" (ralentir,minimiser,salir...) une initiative qui vise, à dénoncer une injustice, et, l'égalité entre les hommes et les femmes...

Chaque femme a sa façon peut participer par ce biais à une sorte de "lancement d'alerte".

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Il y a 2 heures, Dan229 a dit :

Effectivement, le harcèlement sexuel n'est pas bien. Il y a des gros porcs qu'il faut punir.

Mais quand même, sachons doser les situations.

Comme à chaque fois, nous retombons dans un délire hystérique médiatique qui, dans un mois, fera place à un autre délire (cf Théo, les soi-disantes bavures policières, le burkini, etc.)

Entre une petite grivoiserie comme dirait ma copine Boutin et un viol, il y a tout un abîme.

J'ai déjà eu des mains au paquet par des collègues féminins. Je m'en suis diverti.

A mon âge, il m'arrive encore d'être dragué (je sais, c'est surtout pour le fric). J'en ris.

Je ne vais pas couiner comme ces rosières qui ameutent les médias pour un regard qui a duré 1 seconde de trop.

Elles n'ont qu'à mettre une burqa bien grillagée, une ceinture de chasteté et s'asperger de parfum de moufette.

 

 

Revoyez vos dosages cher Dan ! Parce que démontrer que l'argumentaire des uns est excessif en proposant un argumentaire "excessivement opposé" ( je n'ai pas résisté au jeu de mots..^^), ou en tournant celui-ci en dérision, en le caricaturant  si vous préférez, donne un résultat...plus que mitigé...

Pas envie de revenir sur chacune de vos affirmations, une part une...

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MembreN, 125ans Posté(e)
Dan229 MembreN 12 047 messages
Baby Forumeur‚ 125ans‚
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à l’instant, iMALIE a dit :

 

Pas envie de revenir sur chacune de vos affirmations, une part une...

Tout à fait d'accord.

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 898 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
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Il y a 22 heures, fx. a dit :

C'est amusant ce que tu dis vu la difficulté à prouver un harcèlement quelconque en l’absence de témoins.

Et alors? l'accusation suffit pour foutre la vie en l'air d'une personne, qu'elle soit ou non coupable!

Accusez, il en restera toujours quelque chose...

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 898 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, hdbecon a dit :

Devant un tel déferlement, la question se pose de savoir si c'est uniquement une question d'éducation. Il me semble que c'est plus profond que ça, et qu'il faudrait nous interroger sur notre mode de vie dans son ensemble. Quand je lis qu'il faut éduquer nos enfants, filles ou garçons, je me demande dans quelle mesure cette éducation est possible...

D'éducation et de localisation on dirait...

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
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Il y a 2 heures, cricket a dit :

 

C'est clair que de toute façon la victime ne portera pas plainte si elle ne s'est pas sentie agressée. Si , au contraire, c'est le cas c'est à la justice de trancher si oui ou non son ressenti correspond à tel ou tel chef d'accusation en prenant en compte uniquement les faits. J'ai  bien sûr le droit d'exprimer la façon dont je l'ai vécu mais le ressenti personnel doit rester bien départagé de la description des faits, ce sont deux choses différentes. Si on commence à les traiter ensemble c'est impossible de déterminer ce qu'il s'est passé.

Si une victime d'attouchements sexuels dit "je me suis sentie violée", ça ne modifiera pas le procès. Il n'y a pas eu pénétration, ce n'est pas un viol. C'est un abus de langage et c'est parfaitement compréhensible que la victime exprime à ce moment là ses émotions, ça ne change pas le déroulement de l'acte.

Si un charlatan abuse de ma crédulité pour m'extorquer de l'argent, si je ne me rends compte de rien parce que ça fait partie de mes croyances personnelles, est ce que ça fait de lui un honnête homme? Pour moi la réponse est évidente, c'est toujours un escroc, parce qu'il m'a volontairement menti pour son bénéfice. Le fait que personnellement je ne me sente pas abusée n'a pas à rentrer en ligne de compte pour déterminer la nature réelle de ses actes. Si je ne me sens pas flouée, grand bien m'en fasse et tant mieux pour lui également vu que je ne porterais pas plainte. Par contre s'il me revient aux oreilles que d'autres victimes l'ont traîné en justice, je ferais mieux de fermer mon clapet plutôt que de venir leur sortir que "moi ça va, je ne me sens pas victime, faut pas en faire tout un fromage". On s'en carre en fait de mon avis personnel, je ne suis pas la référence mondiale pour définir ce qu'est ou non une escroquerie sur la base de mon ressenti.

@ThéiaDonc oui techniquement tu as "tort" de ne pas considérer une main aux fesses non consenti comme une agression sexuelle, mais tu as le droit et tu le vis comme tu veux/peux, tant que ça ne concerne que ta personne et ton ressenti personnel. Ça ne change rien aux faits, que ce soit pour toi ou pour les autres, que tu te sentes victimes ou non. Pour ma part je n'ai aucun mal à admettre que tu ais pu ne pas vivre une main aux fesses comme une agression, il n'empêche que c'en est une.

@Mite_RailleuseComme quoi les ressentis sont vraiment différents et très personnels. Quelqu'un qui se permet de me toucher sans mon accord, je vis ça comme une agression. Parce que c'est brutal, intrusif et d'un irrespect absolu. Et en ce qui me concerne, ça ne galvaude en rien des actes plus graves, le traumatisme et la souffrance qu'ils engendrent. Qui mieux qu'une femme martyrisée pourrait comprendre que ces attouchements que certains édulcorent, sont aussi une agression...

@Théia : Ce serait donc plus le sentiment d'agression que l'acte lui-même qui fait l'agression

@Mite_Railleuse : Peut-on dissocier l'acte du de sentiment ?

@Théia : On vient de le faire,  non ?

A moins que tu considères que j'aurais dû me sentir agressée et que j'aurais "tort" de ne pas l'avoir vécu comme tel ?

Pour ma part, je n'ai aucun mal à admettre et à imaginer qu'une femme puisse vivre une main aux fesses comme une agression.

@Mite_Railleuse : Non, on ne vient pas de le faire. Nous n'avons simplement pas le même sentiment.

Oui bien sûr mais je n'ai pas dit dans le sens où au tribunal, le ressenti doit avoir son importance mais plutôt dans le sens où la personne porte plainte parce qu'elle le vit comme une agression et surtout dire que les deux « acte qui représente l'agression et ressenti », on ne peut pas les séparer. C'était aussi surtout pour souligner que l'acte doit être nommé, un geste à connotation sexuelle non consenti doit pouvoir être nommé comme agression quelque soit ce qu'en ressent la victime et c’est en référence à cette discussion ci-dessus.  Telle que je l’ai compris, c’est comme si on pouvait définir une agression que par le ressenti alors que celle-ci ne peut se définir que par les deux.  Si tu veux je l’ai compris dans le sens où si c’est le ressenti qui détermine, c’est la porte ouvertes aux agressions, l’homme peut faire ce qu’il veut car justement le ressenti n’aura pas d’impact d'où en maintenant il me paraît important de nommer, définir l’acte comme agression.  

Par exemple, la main aux fesses est une agression sexuelle si non consentement, c’est ce qui est nommé actuellement d’un point de vue générale, si cela ne l’était pas mais qu’on définit l’agression sexuelle que d’après ce que ressent la personne, c’est le risque d’abus de la part des hommes et risque que les femmes n’osent pas porter plainte d’où pour moi important quelqu’en soit le ressenti de la personne que le geste soit nommé comme agression d’un point de vue générale après celle-ci  n’existera de toute façon en tant qu’agression que si la personne l’exprime ou porte plainte. Je sais que je me répète et que j’ai du mal peut être à faire comprendre ce que je veux dire.

Après concernant ton dernier point, pour ma part, je n’affirmerais pas que @Théiaa vécu une agression car je n’étais pas présente pour savoir comment cela s’est passé parce que je pense qu’une main aux fesses peut ne pas se vivre comme une agression ni même en être une et qu’il n’y a pas que le geste en lui-même mais divers critères qui vont faire que cela peut être reconnu comme agression ou pas.   

Par exemple, une personne qui met la main aux fesses sans faire exprès, on ne peut pas réellement dire que c’est une agression mais par contre, j’attache beaucoup d’importance à ce que l’on nomme ce geste comme agression d’un point de vue globale  plus comme repère suite aux explications données mais je n’irais pas dire qu’une personne s’est fait agressée sexuellement si l’autre considère que ce n’en est pas une  et en étant présente, je pourrais très bien le ressentir différemment de l’autre d’où en avoir ma propre opinion. 

C’est pour cela que pour ma part, l’agression ne peut exister que si cumul acte et ressenti mais important d’un point de vue général de pouvoir nommer ce geste sans le ressenti comme agression (dans le sens de repère) aussi bien à l’encontre des agresseurs que pour les victimes qui sans cette reconnaissance en terme d’agression, la victime  pourrait ne pas savoir,  plus savoir si elle peut porter plainte, si elle est vraiment victime…Après concernant chaque cas d’un point individuel, seule la personne est plus apte à définir ce qu’elle a vécu.

Modifié par samira123
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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
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il y a une heure, iMALIE a dit :

Les réseaux sociaux existent depuis longtemps maintenant, si ces "mauvaises femmes affabulatrices" cherchaient un moyen de faire de fausses dénonciations je ne vois pas pourquoi elles auraient attendues ce mouvement... Et comme vous le disiez, par courrier ça peut être tout aussi destructeur...J".

Qui vous dit qu'elles l'ont attendu ? Les mauvais comportements, la délation, les saloperies ça existe quoi qu'il arrive, raison de plus pour ne pas tendre la perche à ce genre de comportement.

 

il y a une heure, iMALIE a dit :

 Poser la question de savoir si une main aux fesses peut-être qualifiée d'agression ( parce que c'est de là qu'est partiee la question), dans le cadre d'un débat sur le vocabulaire, je veux bien ! Mais n'en faire qu'un "acte déplacé, lourdeau" ne méritant pas de sanction sous prétexte que le terme d'agression peut désigner des situations plus dramatiques me pose sérieusement problème

Bien sûr, ça mérite une sanction. Ca mérite une gifle et j'invite les femmes qui se font mettre des mains aux fesses à le faire.

 

il y a une heure, iMALIE a dit :

Je ne comprends pas votre réaction... et ce type d'argumentaire...Je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il ne faut pas avoir l'esprit tranquille pour s'inquiéter de ce genre de choses, au point de voir dans ce mouvement un lynchage dirigé vers tous les hommes et la manifestation de la haine des hommes...

J'y vois, comme souvent quand les réseaux sociaux se targuent de jouer les Zorros, une chose éminemment malsaine à base de délation sans preuves. Qu'est ce que vous ne comprenez pas ? Que je me méfie comme de la peste des accusations anonymes ? Que je ne sois pas en mesure de croire sur parole n'importe quelle personne en accusant une autre ? A votre avis, pourquoi la légitimité de la justice, dans un pays libre, s'est construite autour de la notion de preuve ?

 

il y a une heure, iMALIE a dit :

Et puis, si on accepte l'idée que des hystériques vont se mettre à faire de fausses déclarations à gogos, puisque vous renvoyez ces femmes devant la justice pour qu'elles portent plainte (puisqu'apparemment la justice fait son travail en la matière) pourquoi ne pas rassurer ces hommes en leur renvoyant ce même argument !?  : "La loi, la justice vous protège des fausses plaintes !"

La loi ne protège pas d'une réputation salie, et on a bien des exemples de cas avérée ou la justice faisant son travail, réhabilite ou innocente un coupable, mais ce dernier, accusé à tort, se voit voler son honneur, sa réputation et dans les pires des cas les plus belles années de sa vie. La justice n'est pas infaillible, mais c'est toujours mieux que le tribunal médiatique et la dénonciation.

 

il y a une heure, iMALIE a dit :

 

D'autre part je commence à en avoir assez du parallèle qui est fait entre ces témoignages de femmes et les lettres de dénonciation sous l'occupation !! Dois-je rappeler qu'il ne s'agit pas de la même chose !? Qu'il ne s'agit pas de dénoncer des personnes mais des agressions dans le cas de "Balance ton porc" ou "MeToo" !? Faut-il rappeler le but de ces lettres sous l'occupation !!? Allons un peu de sérieux !!!

Ca n'est pas le même contexte mais c'est exactement le même type de comportement à craindre. Si il suffit d'écrire qu'on a subit telle ou telle chose pour être cru, sans avoir à fournir la moindre preuve, alors c'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi, et je rappelle encore une fois que tout le système judiciaire est établi autour de la preuve, au point qu'il nous ait même arrivé de relâcher des coupables fautes de preuves. "Mieux vaut 100 coupables en liberté qu'un seul innocent en prison", écrivait Voltaire.

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 898 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Ca me rappelle mes 16ans et mes vacances au Clion en Bretagne et ce jeune d'une vingtaine d'années, accompagné de ses copains qui, alors que je payais mon dû au type du café/épicerie, m'a caressé la cuisse, j'étais en short, et à qui, sans le regarder, j'ai donné un grand coup avec mon bras gauche sur son bras, et qui est retourné sans mot dire à sa place sous les ricanements des autres, les copains et le bistrotier!

Action/réaction...

Je ne me suis pas sentie agressée!

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Membre, Esprit de contradiction, 48ans Posté(e)
Savonarol Membre 10 346 messages
48ans‚ Esprit de contradiction,
Posté(e)
Il y a 1 heure, cricket a dit :

@ThéiaDonc oui techniquement tu as "tort" de ne pas considérer une main aux fesses non consenti comme une agression sexuelle, mais tu as le droit et tu le vis comme tu veux/peux, tant que ça ne concerne que ta personne et ton ressenti personnel. Ça ne change rien aux faits, que ce soit pour toi ou pour les autres, que tu te sentes victimes ou non. Pour ma part je n'ai aucun mal à admettre que tu ais pu ne pas vivre une main aux fesses comme une agression, il n'empêche que c'en est une.

Si elle te répond "Je n'ai aucun mal à admettre que tu aies pu vivre une main aux fesses comme une agression, n'empêche que c'en est pas une" tu réponds quoi ?

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Animatrice, Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade, 47ans Posté(e)
titenath Animatrice 45 177 messages
47ans‚ Dindasse prête à servir !!! V.I.Pintade,
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Il y a 4 heures, Théia a dit :

3) Moi j'admets parfaitement qu'on puisse les vivre comme tel, et j'oriente la question sur "la façon dont est vécu l'acte plutôt que l'acte lui-même, qui ferait l'agression".

 

Oui et non :p

Si 3 mecs me suivent dans la rue pendant 10mn, me sifflent, me disent que je suis bonne et au bout d'un moment s'approchent suffisamment pour me coller une main aux fesses, je la considérerai vraiment comme une agression, parce qu'elle ne sera plus "un acte isolé" et "accidentel" car consécutive à un harcèlement de rue.

Maintenant, si au détour d'une manifestation dans laquelle il y a du monde, une main "glisse" sur mes fesses, (je n'aimerai toujours pas ça), je ne me sentirai pas forcément à l'aise, mais je ne me sentirai pas agressée pour autant parce que j'accorderai le bénéfice du doute quant au caractère intentionnel de cette main.

Ca reste un sentiment personnel bien entendu. Ceci étant je ne cautionne pas cet acte, qu'il soit ou non considéré comme une agression par celui qui le vit parce que j'estime que personne ne peut s'attribuer le corps de quelqu'un de quelque manière que ce soit.

Bon je suis particulière aussi parce que je déteste qu'on me touche de manière générale, sauf dans le cadre strictement intime :fille:

 

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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
Posté(e)
il y a 22 minutes, Savonarol a dit :

Si elle te répond "Je n'ai aucun mal à admettre que tu aies pu vivre une main aux fesses comme une agression, n'empêche que c'en est pas une" tu réponds quoi ?

Je l'inviterais à répondre à mon post précédent demandant d'expliquer en quoi le mot agression ne lui convient pas. Post sur lequel j'ai egalement donné mon opinion concernant le problème de la définition de l'agression sexuelle et des termes à choisir. Qu'on trouve le mot peu pertinent est une chose qui se discute. En attendant, tant que la loi n'a pas modifié la définition et les critères décrivant cette infraction, j'ai raison d'affirmer que techniquement une main aux fesses non consentie est une agression sexuelle, puisque c'est le cas.  

Sur le post que tu as quoté, je me contentais d’évacuer la question du ressenti personnel, qui pour ma part n'a pas à être pris en compte dans la définition d'un acte, parce qu'ingérable et approximatif.

Modifié par cricket
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Membre, Ne se refuse rien, 37ans Posté(e)
cricket Membre 3 815 messages
37ans‚ Ne se refuse rien,
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il y a 34 minutes, Savonarol a dit :

Bien sûr, ça mérite une sanction. Ca mérite une gifle et j'invite les femmes qui se font mettre des mains aux fesses à le faire.

Bah oui bien sûr. Et du coup qui a décrété que la sanction légitime en cas de main aux fesses était la baffe? Personnellement je pense que ça mérite au moins un poing dans la gueule, voire un bras cassé. Tu m'y autorises ou je vais trop loin? Et si  je lui en colle une qu'il trouve un peu trop forte comparé à son geste qu'il considère comme innocent, il a aussi le droit de me défoncer la gueule en retour? Ça a l'air sympa comme jeu. On dit que le premier qui fait saigner l'autre a perdu, ça te va? 

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Invité s
Invités, Posté(e)
Invité s
Invité s Invités 0 message
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L'agression sexuelle est un acte à caractère sexuel sans pénétration commis sur une personne par violence, contrainte, menace, ou surprise. On évoque de la sorte les caresses ou les attouchements à caractère sexuel.

Pour caractériser l'agression sexuelle, il est nécessaire que l'auteur de l'acte ait eu conscience d'imposer la contrainte et la violence à l'autre. L'absence de consentement de la victime doit être prouvée (traces physiques, séquelles psychologiques, etc.).

La contrainte suppose l'existence de pressions morales ou physiques, en raison notamment de l'autorité familiale, sociale ou hiérarchique exercée par l'auteur de l'agression sur sa victime : il est ici question d'un abus de pouvoir, que les juges apprécient de manière concrète en fonction des capacités de résistance de la victime de l'agression.

La menace est caractérisée par une promesse de représailles par l'auteur pour exercer une contrainte sur sa victime. Enfin, on parle de « surprise » quand la victime n'était pas dans un état normal de conscience ou en état d'alcoolémie voire d'ébriété.

La victime n'a pas été en mesure d'émettre un refus clair et explicite et ne s'est pas défendue.

https://justice.ooreka.fr/astuce/voir/690223/agression-sexuelle

Une agression sexuelle est un geste à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par un individu sans le consentement de la personne visée ou, dans certains cas, notamment dans celui des enfants, par une manipulation affective ou par du chantage. Il s'agit d'un acte visant à assujettir une autre personne à ses propres désirs par un abus de pouvoir, par l'utilisation de la force ou de la contrainte, ou sous la menace implicite ou explicite. Une agression sexuelle porte atteinte aux droits fondamentaux, notamment à l'intégrité physique et psychologique, et à la sécurité de la personne.

On parle d'agression sexuelle lorsqu'on utilise d'autres expressions comme :

abus sexuel, infraction sexuelle, contacts sexuels (sans consentement), inceste, prostitution et pornographie juvéniles, viol.

L'agression sexuelle est inacceptable, peu importe la forme, le geste, la situation, les liens entre les personnes et les circonstances.

http://www.agressionssexuelles.gouv.qc.ca/fr/mieux-comprendre/index.php

L'agression sexuelle est un geste à caractère sexuel non consenti qui peut être commis par contrainte, violence, menace ou surprise...

Si on trouve que cet acte "main aux fesses" n'est pas acceptable,  c'est bien qu'il n'y a pas consentement et on ne peut nier que ce geste à caractère sexuel  porte atteinte à l'intégrité physique...et c'est ce qui définit l'agression sexuelle peu importe si on ne le ressent pas comme une agression, violence, geste déplacé...          qui  sont plus des ressentis divers de comment la personne vit cette agression sexuelle.  

Modifié par samira123
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 898 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Et le viol d'une petite fille de 11ans par un adulte n'a pas été reconnu comme tel, parce qu'elle s'est "laissé faire"...

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Il y a 1 heure, Morfou a dit :

D'éducation et de localisation on dirait...

Je n'ai pas compris..

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 898 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, hdbecon a dit :

Je n'ai pas compris..

Disons que les agressions journalières, dans les rues et les transports en communs...ce n'est pas généralisé à toute la France, mais que vous avez beaucoup plus, de chance? d'y être confronté à Paris et sa banlieue, à Marseille et à Lyon....non?

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à l’instant, Morfou a dit :

Disons que les agressions journalières, dans les rues et les transports en communs...ce n'est pas généralisé à toute la France, mais que vous avez beaucoup plus, de chance? d'y être confronté à Paris et sa banlieue, à Marseille et à Lyon....non?

Merci d'avoir précisé.:)

C'est peut-être un phénomène logiquement plus visible dans là où il y a une plus forte concentration, mais s'y limite t-il, je n'en sais rien. 

Ce hashtag est très utile pour s'apercevoir de l'ampleur de la situation, mais si cette prise de conscience ne débouche sur rien, ce n'est qu'un exutoire, et c'est tout l'effet pervers de cette opération. 

D'autre part, dénoncer la conséquence sans s'interroger sur les causes me semble aussi être vain...

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Il y a 1 heure, Morfou a dit :

Ca me rappelle mes 16ans et mes vacances au Clion en Bretagne et ce jeune d'une vingtaine d'années, accompagné de ses copains qui, alors que je payais mon dû au type du café/épicerie, m'a caressé la cuisse, j'étais en short, et à qui, sans le regarder, j'ai donné un grand coup avec mon bras gauche sur son bras, et qui est retourné sans mot dire à sa place sous les ricanements des autres, les copains et le bistrotier!

Action/réaction...

Je ne me suis pas sentie agressée!

Si tu y as réagi, c'est bien que tu considères que ce geste avait un caractère sexuel et portait atteinte à ton intégrité physique ?

Modifié par samira123
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Membre, 60ans Posté(e)
AbbéCafarelli Membre 773 messages
Baby Forumeur‚ 60ans‚
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Il y a 19 heures, Savonarol a dit :

Oh ben tiens, on à qu'à appeler une main au cul un crime contre l'humanité alors. Les victimes de crime contre l'humanité seront sans doute faire la différence :facepalm:

Le sujet n'est pas à la plaisanterie car le droit des femmes à être libres et pouvoir vivre en sécurité partout ne se négocie pas. Il faut simplement se garder d'opérer des généralisations qui mènent vite à la stigmatisation. Les accusations contre Hollywood sont sincères de la part de certains mais mènent vite à des raccourcis chez d'autres. Attention à ne pas faire le jeu de la fachosphère. 

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