Syndrome d'épuisement professionnel

Le syndrome d’épuisement professionnel, également désigné par l'anglicisme burnout, combine une fatigue profonde, un désinvestissement de l'activité professionnelle, et un sentiment d'échec et d'incompétence dans le travail. Le syndrome d'épuisement professionnel est considéré comme le résultat d'un stress professionnel chronique (par exemple, lié à une surcharge de travail) : l'individu, ne parvenant pas à faire face aux exigences adaptatives de son environnement professionnel, voit son énergie, sa motivation et son estime de soi décliner.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_d'épuisement_professionnel

bonjour,

lu ce matin sur une carte que je reçois ....une jeune journaliste de la NHK est morte après avoir cumulé plus de 180 heures supplémentaires en 1 mois......180.....plus du double de l'horaire "normal" ( sans hs ) en France !

la société a été reconnue coupable....un comble quand cette même société affichait ses ambitions quant à ce problème récurrent au Japon !

il ne faut pas aller bien loin , même ici en France ce problème de "présentéisme" est patent....même dans les collectivités locales ( par exemple ) où les cadres sont bien loin des 35 heures ....au bénéfice de quoi ? on se le demande !

mon épouse, fonctionnaire territoriale, fait plus d'heures de travail que moi ....... !( comme quoi, il y a des fonctionnaires qui "bossent".

que faire ?....je ne le sais pas, à part prendre conscience que nul n'est irremplaçable .....et que les "chefs" doivent comprendre que faire plus d'heures, travailler à la maison en plus encore, n'apportera rien de bon , ni pour eux, ni pour ceux pour qui ils travaillent.

l'avenir est certainement au partage du travail, vu que celui ci se réduit .....

bonne journée

J'écoutais en voiture il n' y a pas longtemps, une émission sur France Culture il me semble où un psychiatre qui justement gère ce genre de cas.

Pour elle ce sont dans la majorité les gens eux mêmes qui se mettent dans ces situations de stress en se surpassant et qui dégringolent le jour où ils ne sont plus considérés par la hiérarchie.

Ces personnes se mettent eux mêmes la pression pour plaire, pour en faire plus que les camarades, pour de la reconnaissance, souvent ça fonctionne un temps puis un changement de direction, un changement à 180° des actionnaires et le type se retrouve au même rang que ses petits camarades sur qui lui il mettait insidieusement la pression.

Et là son petit monde de "peigne cul" s'écroule, il lui reste la fuite dans la maladie, et il fait encore bien chiez son monde.

Les gens sont malades à se faire exploiter et c'est encore leur faute.

Il y a 3 heures, pic et repic a dit :

bonjour,

lu ce matin sur une carte que je reçois ....une jeune journaliste de la NHK est morte après avoir cumulé plus de 180 heures supplémentaires en 1 mois......180.....plus du double de l'horaire "normal" ( sans hs ) en France !

la société a été reconnue coupable....un comble quand cette même société affichait ses ambitions quant à ce problème récurrent au Japon !

il ne faut pas aller bien loin , même ici en France ce problème de "présentéisme" est patent....même dans les collectivités locales ( par exemple ) où les cadres sont bien loin des 35 heures ....au bénéfice de quoi ? on se le demande !

mon épouse, fonctionnaire territoriale, fait plus d'heures de travail que moi ....... !( comme quoi, il y a des fonctionnaires qui "bossent".

que faire ?....je ne le sais pas, à part prendre conscience que nul n'est irremplaçable .....et que les "chefs" doivent comprendre que faire plus d'heures, travailler à la maison en plus encore, n'apportera rien de bon , ni pour eux, ni pour ceux pour qui ils travaillent.

l'avenir est certainement au partage du travail, vu que celui ci se réduit .....

bonne journée

Ouais bon.... Je veux pas dire, mais on a quand même toujours la possibilité d'aller contre ce que nous demande notre patron. Un patron peut toujours nous demander de faire des horaires sup., mais rien ne nous oblige de les faire, et d'aller jusqu'à mourir d'épuisement sur son lieu de travail... Chacun a la possibilité de dire non. Mon patron me demande souvent de faire des heures sup en fin d'année ou juste avant la période estivale pour clôturer la période. Un jour il m'a dit : Je suis en droit de vous demandez de faire des heures supplémentaires. Oui tout à fait, il est en droit de me demander d'en faire ! Mais je suis en droit de ne pas les faire ! Ca va dans les deux sens, l'esclavage n'est plus autorisé.. Pour ce cas cité, cette jeune journaliste fautive de sa destinée, a manqué de caractère malheureusement et s'est fait happé par son entreprise.  

Disons aussi qu'il y a d'autres circonstances aussi qui peuvent mettre la pression en dehors du travail même et que c'est souvent le cumul de situations compliquées qui fait qu'on peut se sentir mal au travail.

Un type qui divorce, qui déménage, qui règle des problèmes d'intendance, qui a des problèmes de bricolage et de déco, qui a une gosse handicapée et sa vieille mère qui meurt,qui prend de l'âge et dont le corps a cumulé le stress, les veilles, les maladies , les douleurs et blessures, c'est pas un peu normal qu'il se sente quelque part, épuisé? (bon, j'ai grossi exagérément le trait mais qui n'a jamais au cours de son existence été confronté à faire face à plusieurs épreuves consignées dans  ma liste et s'est senti moins performant face à l'exigence des demandes du milieu professionnel?)

il y a une heure, Fuck Them All a dit :

Ouais bon.... Je veux pas dire, mais on a quand même toujours la possibilité d'aller contre ce que nous demande notre patron. Un patron peut toujours nous demander de faire des horaires sup., mais rien ne nous oblige de les faire, et d'aller jusqu'à mourir d'épuisement sur son lieu de travail... 

   Esù ! 

La pression, le chantage, ça n'existe pas en France, pas du tout, c'est bien connu 

Et après ce sont les gauchos les bisounours ? Nan mais on croit rêver... 

Rien que moi, dans notre chère fonction publique, j'ai subi pression énormes pour accepter des missions qui alourdissaient considérablement ma charge de travail pour une paie absolument misérable (jamais été au-dessus de 1400 balles durant cette belle période de prof contractuel). Alors je n'imagine pas les pratiques et les entorses qu'il existe dans le privé. 

Les témoignages à l'instar de ceux présentés auprès de l'initiative "on vaut mieux que ça" montrent que malheureusement, ces pratiques existent bel et bien, qu'elles ont détruit et continuent de détruire des individus. 

Nos droits, plusieurs chefs se torchent avec grâce à nos chers gouvernants qui ne cessent de nous rappeler que nous vivons en période de chômage de masse. 

il y a 17 minutes, querida13 a dit :

Disons aussi qu'il y a d'autres circonstances aussi qui peuvent mettre la pression en dehors du travail même

Ben non. Le fait est que le travail empiète désormais laaaaaargement sur la sphère privée. Merci la numérisation des tâches et l'informatique.

Les outils qui auraient dû permettre un allègement des tâches au travail, tel le courriel, le traitement de texte, la sauvegarde de donnée sur des supports portables, le téléphone sans fil... ont au contraire  été l'occasion d'un alourdissement de la tâche, jusqu'à sa réalisation ou sa poursuite en dehors des heures effectives ! 

Ce n'est pas un hasard si cette maladie (car oui, le burnout EST une maladie pro) apparaît avec l'introduction de ces nouvelles technologies, dont on abreuve désormais en grandes pompes les gosses à l'école en vue de leur vie professionnelle future. Quelles réjouissantes perspectives...

Le pire, c'est que ce nouvel aspect de la douleur au travail fait que les Cadres commencent à tâter, comme leurs larbins avant, de ce qu'est cette fameuse pénibilité, mot que Macron veut supprimer du vocabulaire législatif. On a pu constater au début des années 2010 que le nombre de cadres s'étant suicidé avait augmenter.

il y a 4 minutes, PLS maker a dit :

   Esù ! 

La pression, le chantage, ça n'existe pas en France, pas du tout, c'est bien connu 

Et après ce sont les gauchos les bisounours ? Nan mais on croit rêver... 

Rien que moi, dans notre chère fonction publique, j'ai subi pression énormes pour accepter des missions qui alourdissaient considérablement ma charge de travail pour une paie absolument misérable (jamais été au-dessus de 1400 balles durant cette belle période de prof contractuel). Alors je n'imagine pas les pratiques et les entorses qu'il existe dans le privé. 

Les témoignages à l'instar de ceux présentés auprès de l'initiative "on vaut mieux que ça" montrent que malheureusement, ces pratiques existent bel et bien, qu'elles ont détruit et continuent de détruire des individus. 

Nos droits, plusieurs chefs se torchent avec grâce à nos chers gouvernants qui ne cessent de nous rappeler que nous vivons en période de chômage de masse. 

C'est sûre que si vous êtes faibles de caractères, vous dites amen à tout, vous vous faites marcher dessus.

Les personnes qui subissent du chantage ont généralement peu de caractère, et les patrons en profitent, c'est à vous de montrer qui est le plus fort ! La loi du travail c'est la loi du plus fort, ça a toujours été comme ça, pour avoir une promotion il faut toujours se battre, les collègues ne vous feront aucun cadeau si ils peuvent prendre votre place ou prendre la promotion à votre place, les chefs profiteront de vous écraser un peu plus si ils voient que vous n'osez rien dire. Le monde du travail c'est pas le monde des bisounours, c'est cruel, sans aucune pitié. 

à l’instant, Fuck Them All a dit :

C'est sûre que si vous êtes faibles de caractères, vous dites amen à tout, vous vous faites marcher dessus.

Ah bah oui, c'est la faute des exploités s'ils se font exploiter hein ? 

J'hésite entre deux diagnostique : troll ou bisounours... 

Tu peux avoir un fort caractère, quand tu aimes ton taf (même si c'est un taf de contractuel, donc d'esclave), quand tu portes toute ta maisonnée sur le dos de ton seul salaire, quand tu n'as pas d'autres perspective, et que t'es mal protégé ou que tu connais mal tes droits, ben oui, tu acceptes. 

il y a 1 minute, Fuck Them All a dit :

C'est sûre que si vous êtes faibles de caractères, vous dites amen à tout, vous vous faites marcher dessus.

Les personnes qui subissent du chantage ont généralement peu de caractère, et les patrons en profitent, c'est à vous de montrer qui est le plus fort ! La loi du travail c'est la loi du plus fort, ça a toujours été comme ça, pour avoir une promotion il faut toujours se battre, les collègues ne vous feront aucun cadeau si ils peuvent prendre votre place ou prendre la promotion à votre place, les chefs profiteront de vous écraser un peu plus si ils voient que vous n'osez rien dire. Le monde du travail c'est pas le monde des bisounours, c'est cruel, sans aucune pitié. 

Le monde du travail n'est pas une cour de récré d'école primaire, faudrait s'en rendre compte quand même

il y a 5 minutes, Kyoshiro02 a dit :

Le monde du travail n'est pas une cour de récré d'école primaire, faudrait s'en rendre compte quand même

C'est bien ce que je dis ! C'est pas Bisounours land ! 

Vive la fainéantise!

il y a 7 minutes, PLS maker a dit :

Ah bah oui, c'est la faute des exploités s'ils se font exploiter hein ? 

J'hésite entre deux diagnostique : troll ou bisounours... 

Tu peux avoir un fort caractère, quand tu aimes ton taf (même si c'est un taf de contractuel, donc d'esclave), quand tu portes toute ta maisonnée sur le dos de ton seul salaire, quand tu n'as pas d'autres perspective, et que t'es mal protégé ou que tu connais mal tes droits, ben oui, tu acceptes. 

En quelques sortes oui... Si tu te laisses faire, ben oui on va profiter de toi, jusqu'à te faire craquer, après c'est à toi de remettre les choses en ordre, et si ça va toujours pas, avant de craquer, il faut en parler avec la direction, ou prendre d'autres initiatives. Mais bon après c'est ton choix d'accepter comme tu le dit, si tu aimes ça après tout ! 

il y a 7 minutes, Fuck Them All a dit :

C'est bien ce que je dis ! C'est pas Bisounours land ! 

C'est surtout pas un lieu où des gosses se battent pour leur bonbon

Ca ne sert à rien de rester dans une boite si on se fait clairement exploiter. Il vaut mieux qu'on se fasse virer direct parce qu'on aura osé dire quelque chose.

Enfin bon moi je dis ça, mais je n'ai presque rien à perdre et ce que je gagne, ce n'est pas terrible non plus. Je pense que je m'en remettrais assez sûrement si on me virait.

Il y a 3 heures, Thérèse Ponsable a dit :

Les gens sont malades à se faire exploiter et c'est encore leur faute.

C'est pour moi ou de façon générale?

Le travail, c'est comme l'alcool : avec modération. De toute façon, dans la société pourrie actuelle, c'est pas parce qu'on s'esquinte la santé au boulot qu'on sera bien payé ou qu'on vous épargnera le jour où on cherchera à virer du monde. Il faut développer une mentalité de mercenaire. Il faut que chaque salarié se dise : MA santé est plus importante que LEURS profits.

T'en fais pas quand ta santé fout le camp, ils savent aussi te mettre la pression pour que tu te faire passer pour un minable, fou ou dépressif alors que non, tu as juste subi une ou plusieurs opérations, ou eu un malaise, ou tu as un cancer....(ou les trois ensemble) et là, oui, tu es brûlé à fond...Alors, le citron est pressé, il n'y a plus qu'à jeter la peau!

Il y a 2 heures, Fuck Them All a dit :

En quelques sortes oui... Si tu te laisses faire, ben oui on va profiter de toi, jusqu'à te faire craquer, après c'est à toi de remettre les choses en ordre, et si ça va toujours pas, avant de craquer, il faut en parler avec la direction, ou prendre d'autres initiatives. Mais bon après c'est ton choix d'accepter comme tu le dit, si tu aimes ça après tout ! 

Dans une situation idéale, nulle doute que ça marche. Et j'entend par idéale une situation où le patron à la base n'en demande pas des tonnes et où il existe un rapport de force équivalent entre les parties. 

Le problème c'est qu'il existe des cas qui sont très éloignés de cet idéal. Les témoignages recueillis et les statistiques nous aident à nous faire une idée de l'ampleur de la catastrophe, et une telle ampleur, objectivement, interdit d'en réduire l'explication à un simple problème de volonté ou de faiblesse du caractère. Le travail salarié conçu actuellement est une institution qui dépasse largement cette question de caractère. Les cadres ne sont pas des petits caractères, et eux aussi sont touchés par le burnout. Il n'est pas question seulement de la pression exercée au niveau local par quelques patrons : on est dans l'apparition d'un système contraignant qui a instillé l'idée qu'il est normal de faire des heures supp à ne plus les compter (en sachant qu'elle ne seront pas toutes ou pas du tout payées), qu'il est normal de travailler après le travail, qu'il est normal de contacter un employé par mail un weekend normalement chômer... 

Tout ça dépasse l'individu. Et sa santé.