La spirale dévastatrice de la surenchère des herbicides

Oui ce n'est pas simple mais on peut partiellement expliquer la différence d'appréciation du caractère cancérigène selon les agences  : EFSA (Europe), CIRC (ONU), EPA (USA),...en dehors des études non fiables, fausses, trichées ou corrompues via les lobby.

Prenons un exemple courant, usuel et bien connu : l'alcool (éthanol) le CIRC dira à juste titre que c'est une substance cancérigène prouvé sure. L'EFSA dira que compte tenu de faibles niveaux de consommations, l’alcool, le vin ... n'est pas un cancérigène reconnu prouvé.

Pour le glyphosate le CIRC a étudié son impact de toxicité chronique sur divers animaux de laboratoire et conclut justement que c'est une substance cancérigène sure. L'EFSA examinera les quantités usuelles absorbées par les agriculteurs (donc inférieures aux quantités reçues par les animaux en laboratoire) et conclura que à ces niveaux le glyphosate n'est pas une substance cancérigène.

“ A Saint-Julien-du-Sault (Yonne), un paisible village bourguignon le mercredi, les enfants se retrouvent au centre aéré. Ici, ils jouent en toute insouciance, séparés par quelques mètres d’un champ traité par des produits chimiques. Pour les protéger, le maire a signé un arrêté, limitant les épandages. "Mon idée, c'était de préserver le centre aéré, en interdisant l'épandage de pesticides sur une bande de 50 mètres", précise Guy Bourras, maire de la ville. Une préoccupation partagée par les parents.

Car pour les agriculteurs et la FDSEA il est hors de question de s'arrêter. Le syndicat agricole majoritaire juge indispensable ces pesticides, notamment le glyphosate, au motif de la perte des zones d'exploitation non traitées. "On a déjà une rentabilité compliquée dans l'agriculture. On ne peut pas se permettre de ne pas cultiver ces zones", s'alarme Damien Brayotel, président de la FDSEA de l'Yonne. “

Pesticide 0 - Canards 1

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J'avais lu un livre sur le scandale des semences fournies à l'Ethiopie pour lutter contre la famine (et ses papillons) , on avait des céréales sans doute OGM mais le problème c'est que la deuxième année il fallait racheter à nouveau des semences, on avait l'interdiction de Monsanto ou de Bayer de replanter les semences, ce qu'ignoraient les éthiopiens. Pauvres, ils se sont endettés. Qui avait signé les contrats ?

Maintenant les paysans rencontrés en France, au Sénégal, en Ethiopie et Indonésie luttent au quotidien et développent des échanges de semences locales ancestrales.

A une époque, les USA faisaient main basse en Afrique sur toute plante ou brin d'herbe en vue de les breveter. Le pillage des plus faibles.

http://www.jeuneafrique.com/mag/320506/economie/ogm-lafrique-a-prix/

Entre 1997 et 2010, Monsanto a intenté 144 procès et a négocié 700 arbitrages, l'argent permet tout.