L'euthanasie ou le courage de la lucidité

L'histoire d'Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot et décidée à recourir au suicide assisté, vient nous rappeler que choisir sa mort, c'est avant tout une manière d'honorer sa vie.

Voilà, elle a la maladie de Charcot.

Ces derniers temps, elle était fatiguée, elle avait du mal à se mouvoir, le moindre mouvement exigeait de sa part le raidissement de toutes ses forces pour parvenir ne serait-ce qu'à lever un doigt. Elle se rend chez le médecin, elle passe des tests, des examens, des radios jusqu'au jour où elle apprend la nature de sa maladie.

Source et suite de l'article

Toute personne (être majeur) qui désire l'euthanasie, les médecins doivent honorer sa volonté. S'ils ne veulent pas plainte contre eux et qu'ils arrêtent de faire ce métier !!!
Notre corps nous appartient et pas au médecins et aux lobbys pharmaceutiques !!! C'est notre liberté !!!

Beau témoignage !

il y a 14 minutes, Yoannbzh a dit :

Toute personne (être majeur) qui désire l'euthanasie, les médecins doivent honorer sa volonté. S'ils ne veulent pas plainte contre eux et qu'ils arrêtent de faire ce métier !!!
Notre corps nous appartient et pas au médecins et aux lobbys pharmaceutiques !!! C'est notre liberté !!!

Beau témoignage !

LIBERTÉ!

Un mot que l'État français ne comprends pas entièrement!

En anglais, il y a deux mots pour Liberté:

Freedom: liberté de penser , liberté des idées. Ça, on a en France

Liberty: vivre sa vie à sa guise, sans trop d’interférence du gouvernement.

Ça, on ne l'a pas!

Interdiction officiellement de l'euthanasie, interdiction des mères porteuses, interdiction des personnes nés sous X de connaître leur origine à la majorité ect... C'est l'État français qui décide de ce qui est bien et ce qui est mal à la place de l'individu. La liberté individuelle est toute relative en France: c'est l'État qui décide à votre place, sur des sujets personnels.

Quelques boites de cachets; une bonne bouteille de vodka...

il y a 1 minute, pila a dit :

Quelques boites de cachets; une bonne bouteille de vodka...

Il n'y a pas plus aléatoire que cette méthode.

il y a 4 minutes, Aldegonde a dit :

Il n'y a pas plus aléatoire que cette méthode.

Bon, on reprends, cachets, vodka et noyade, là on fait moins semblant...

Ou alors 23 verres de cognac ! Lors d'un pari de bistrot, à Brest, il y a 40 ans, le mec est allé jusqu'à 23 verres. Il en restait 5 à boire. Il n'a pas regretté puisqu'il était mort.

Cette officialisation de la Mort m'est insupportable. Si je veux mourir, je veux mourir seul.

il y a 4 minutes, l'abbe resina a dit :

Bon, on reprends, cachets, vodka et noyade, là on fait moins semblant...

C'est une fin à la Raspoutine ça !

• cyanure, vodka, arme à feu, noyade...

il y a 5 minutes, l'abbe resina a dit :

Bon, on reprends, cachets, vodka et noyade, là on fait moins semblant...

On peut voir ça comme ça. Mais moi je pense que la légalisation du suicide assisté offrirait une "porte de sortie" plus digne. Après, chacun voit midi à sa porte.

il y a 35 minutes, pila a dit :

Quelques boites de cachets; une bonne bouteille de vodka...

Le suicide : entre histoire et guide pratique

Contrairement à ce qu’annonce son titre, Suicide, mode d’emploi ne se contente pas d’être un tutoriel pour en finir avec la vie. Près des trois quarts de l’ouvrage dissertent sur la nature de ce phénomène, son histoire, ou encore sa perception sociale. La place du suicide dans la société française, dans les hôpitaux, son image changeante selon les civilisations, etc. Les auteurs abordent le sujet de manière exhaustive.

Cette réflexion mène naturellement à l’éternelle question de l’euthanasie et du droit à une mort digne. Pour Claude Guillon et Yves Le Bonniec, le choix est fait. Les dernières parties du livre donnent plusieurs recettes (médicamenteuses) pour mettre fin à ses jours sans souffrir.

Ces passages ont provoqué la mise au pilori de l’œuvre. Le sénat dépose en 1983 une proposition de loi visant à interdire « la provocation au suicide ». Adoptée en 1987 par l’assemblée nationale, elle donne un argument juridique indiscutable pour censurer le livre.

Après plus de 100 000 exemplaires vendus (contre seulement 5000 exemplaires tirés à l’origine) et une traduction en six langues, le livre disparaît des librairies.

Cet ouvrage offrait quelques "recettes" devant faciliter le passage à l'acte pour les suicidaires.

On peut se poser cette question: est ce que le libre accés à ce genre d'ouvrage en librairie est une bonne chose ? En 1987, la représentation nationale vota la censure de ce livre.

La même décision serait elle prise 30 ans plus tard pour un ouvrage à vocation identique ? Je pense que oui, car ces "recettes" mises avec une évidente facilité à la disposition de personnes fragiles, risqueraient de voir exploser le nombre de suicides.

Rien à voir avec l'euthanasie médicamenteuse assistée, désirée et souhaitable dans les cas extrèmes

il y a une heure, versys a dit :

Je pense que oui, car ces "recettes" mises avec une évidente facilité à la disposition de personnes fragiles, risqueraient de voir exploser le nombre de suicides.

Le suicide est un drame pour ceux qui restent. Pas pour ceux qui partent...

il y a 4 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Le suicide est un drame pour ceux qui restent. Pas pour ceux qui partent...

Si le suicidé subissait une pathologie lourde, douloureuse, sans espoir de guérison je pense que ceux qui restent perçoivent cette mort de manière moins dramatique.

il y a 58 minutes, Barbara lebol a dit :

Si le suicidé subissait une pathologie lourde, douloureuse, sans espoir de guérison je pense que ceux qui restent perçoivent cette mort de manière moins dramatique.

Peut-être même comme un soulagement. Terrible d'être impuissant à soulager la douleur de ceux qu'on aime. Des autres aussi, d'ailleurs...

il y a une heure, pila a dit :

Si je veux mourir, je veux mourir seul.

Libre à chacun de faire ses propres choix. Le problème concerne ceux qui ne pourraient par eux-mêmes mettre ce choix à exécution.

@versys:" Je pense que oui, car ces "recettes" mises avec une évidente facilité à la disposition de personnes fragiles, risqueraient de voir exploser le nombre de suicides."

Entièrement d'accord avec vous. Ce qui serait particulièrement problématique concernant tous ceux qui font ce qu'on appelle communément une "tentative de suicide" mais sans réelle et profonde envie d'en finir.

il y a une heure, Aldegonde a dit :

Libre à chacun de faire ses propres choix. Le problème concerne ceux qui ne pourraient par eux-mêmes mettre ce choix à exécution.

 

@versys:" Je pense que oui, car ces "recettes" mises avec une évidente facilité à la disposition de personnes fragiles, risqueraient de voir exploser le nombre de suicides."

Entièrement d'accord avec vous. Ce qui serait particulièrement problématique concernant tous ceux qui font ce qu'on appelle communément une "tentative de suicide" mais sans réelle et profonde envie d'en finir.

S'il n'y a pas de "réelle et profonde envie d'en finir", quel risques y a t-il de se servir de ces "recettes" ?

il y a 11 minutes, Mite_Railleuse a dit :

S'il n'y a pas de "réelle et profonde envie d'en finir", quel risques y a t-il de se servir de ces "recettes" ?

D'y passer. Quand je parlais de manque de "réelle et profonde envie d'en finir", je pensais par exemple à ces ados qui avalent des médocs parce que leurs petits amis les ont plaquées. Ce serait franchement grave si elles pouvaient arriver à leurs fins. Car je pense que si ce bouquin était réédité, les "recettes" ne manqueraient pas de tourner sur les réseaux sociaux, donc très faciles d'accès pour n'importe qui.

Je me demande même à la limite toutes les personnes qui jouent à se lancer des défis à la con n'y trouveraient pas une inspiration absolument "géniaaaale" pour jouer à la roulette russe.

il y a une heure, Aldegonde a dit :

D'y passer. Quand je parlais de manque de "réelle et profonde envie d'en finir", je pensais par exemple à ces ados qui avalent des médocs parce que leurs petits amis les ont plaquées. Ce serait franchement grave si elles pouvaient arriver à leurs fins. Car je pense que si ce bouquin était réédité, les "recettes" ne manqueraient pas de tourner sur les réseaux sociaux, donc très faciles d'accès pour n'importe qui.

Je me demande même à la limite toutes les personnes qui jouent à se lancer des défis à la con n'y trouveraient pas une inspiration absolument "géniaaaale" pour jouer à la roulette russe.

On y revient. Le drame c'est pour ceux qui restent. Quand t'es mort...

il y a 22 minutes, Mite_Railleuse a dit :

On y revient. Le drame c'est pour ceux qui restent. Quand t'es mort...

Tout à fait.

Il y a 2 heures, pila a dit :

Quelques boites de cachets; une bonne bouteille de vodka...

Bonjour Pila, poigne de mains.

Je préfère un bon gros calibre , genre 45, ou un bon fusil de chasse avec cartouches de chevrotine, c'est bien moins aléatoire. Par ce que les cachetons si tu connais pas le dosage tu as toutes les chances de te rater, ou de mourir étouffé par ton vomi, des heures de souffrances.

Il y a 2 heures, l'abbe resina a dit :

Bon, on reprends, cachets, vodka et noyade, là on fait moins semblant...

Bonjour l'abbé, poigne de mains.

Il y a la corde aussi c'est efficace ou se jeter d'une certaine hauteur, genre falaise d'Etreta. Mais j'ai une préférence pour l'explosif, facile à faire, tout est en vente libre et on retrouve plus rien, si de la pâté pour chat. Le gros blème là dedans c'est qu'il faille être en bonne santé Hélas................

il y a 42 minutes, Mite_Railleuse a dit :

On y revient. Le drame c'est pour ceux qui restent. Quand t'es mort...

Bonjour Mite Railleuse, bisous.

Oui mais dans ce cas là c'est pas de l'amour qu'ils ont pour toi, mais de l'égoïsme, quand on a décidé d'en finir, faut bien qu'ils comprennent qu'il n'y a que ce choix là qui n'est que possible.