Vos pires expériences au travail

Alors, un mec, avec un CV de malade se présente, entretien top... j'appuie sa candidature et insiste pour qu'il démarre direct en CDI alors que mon boss était sceptique, voire contre.

Première semaine, je sens bien quelques résistances mais bon, je me dis qu'il faut un temps d'adaptation.

Positive, je prend un temps considérable pour lui faire comprendre la méthodologie. Chaque point est analysé, décortiqué, je le rassure, le valorise, l'encourage, etc...

Deuxième semaine, allez on souffle, des pilules de patience, il va y arriver... discussions interminables, objections systématiques sur le bien fondé de l'argumentaire, contestations de toutes les solutions proposées, refus des consignes jusqu'à des disputes alors que j'y mets les formes.

Mr. est impatient, irascible, susceptible, a des tocs, en stress sur tout alors que suis au max. de ma bienveillance.

Prises de tête sur tout, ne veut en faire qu'à sa tête, estime que vu son expérience, ses critiques ont du sens et pas ce que je tente désespérément de lui inculquer. Il est là pour sauver l'entreprise et me rendre plus performante... c'est c'la ouiii !

Troisième semaine, suis au bord de l'implosion. Je ne peux plus le voir ni lui parler et le lui signifie clairement.

La comédie continue jusqu'au moment où excédée par son attitude irrespectueuse... un mot, une réaction négative de trop de sa part, je me lève brusquement et me dirige énergiquement vers son bureau, m'y assoit et là franchement, lui, livide... je pense qu'il a du visualiser le moment où j'allais lui claquer la bouche. Chose que je n'aurais pas fait malgré une bonne colère noire. Par contre, j'ai été explicite sur le fait qu'au vu de l'absence de résultats après trois semaines, soit il appliquait enfin la méthodologie si décriée mais qui portait ses fruits auprès de moi, soit il rendrait des comptes à mon boss.....

Sur ce par derrière, il prend RDV ac lui et me démonte, essaie de me discréditer, ment en me disant qu'il a compris, que je suis dans le vrai, juste, qu'il n'a rien à me reprocher, va obtempérer... pauvre de lui, il se trouve que mon boss a une certaine complicité avec moi et une confiance absolue.

Bref, il m'en fait part et lors de son départ anticipé lui a fait devant moi, un debrief' détaillé sur ses mensonges, son attitude en dessous de tout envers moi, son côté asocial et son incapacité à s'adapter à tout type de structure et de taff.

Un sketch aussi pour qu'il se barre... refus de signer les papiers car peur de ne pas être indemnisé alors que mon boss lui prouvait l'inverse en téléphonant à Pôle Emploi devant lui. Le mec est quand même allé cinq fois chez Pôle Emploi, passons !

Lors de son solde de tout compte.. c'est moi qui l'ai reçu, mon boss l'a ignoré. Me suis fait un plais' de le faire attendre sans même lui accorder un regard... 

Bref... c'était en juin, il m'a usé la vie ! 

il y a une heure, lucdf a dit :

Chaque entreprise, chaque administration ne fonctionne bien que si les patrons et les supérieurs hiérarchiques ont un minimum de compétences intellectuelle et éthique.  Une direction pourrie et on sait qu'il y en a beaucoup ne provoque que le chaos et bouffe l'énergie de tous les protagonistes, quelles que soient leurs motivations et leur efficacité au départ. C'est ce que j'ai retenu de mes activités professionnelles.

oui ça c'est en théorie mais il y a des très grosses entreprises du cac40 avec des très gros bénéfices qui fonctionnent très bien en ayant aucunes éthiques ni aucun visage humain, je connais puisque j'en sors d'une.

un exemple parmi d'autres: pour "résoudre" des problèmes de dépressions ou burn out ils ont....mit en place un numéro vert!

rassurez vous c'est anonyme et confié à un sous traitant en afrique!comme ça on peut confier ses problèmes professionnel et tout ira mieux 

ça c'est pour le politiquement correct et pour répondre si on pose la question "qu'avez vous fait pour lutter contre le burn out qui sévit dans votre entreprise?"

"bah on as mit en place un numéro vert!" youpiiiii 

Il y a 2 heures, January a dit :

 Ah ça doit être terrible ça.. 

J'ai bossé dans une boîte où ma supérieure voulait se débarrasser d'une personne revenue d'un congé maternité : elle avait interdit à quiconque de lui adresser la parole. J'ai pas pu. C'était horrible la pauvre elle était en larmes tout le temps ! Mais comment on peut être aussi dégueulasse ? 

 

Au retour de mon congé maternité, j'ai été mise en poste sur l'une des pires écoles de Marseille en ZEP:école vandalisée, terrain de sport innommable, tagué et caillassé, enfants irrespectueux (de petits voyous) et j'étais sur trois classes de niveaux différents surchargées ,plus de photocopieuse.Comble de malheur, mon gamin pleurait la nuit et j'ai vite été très fatiguée et je ne cessais d'avoir des angines. L'année suivante: tumeur dans le cou; Je maudis celui qui m'a donné ce poste alors que je sortais d'un accouchement difficile.

Le directeur, un pauvre vieillard proche de la retraite en avait tellement marre d'être harcelé de demandes impliquant de l'autorité qu'un jour je l'ai vu plonger sous son bureau à quatre pattes pour se cacher pour qu'on ne le trouve pas.

Il y a 2 heures, Gouderien a dit :

Le mot n'est pas trop fort. Et je passe sur les détails.

Je peux comprendre... Pris en otage..

Il y a 1 heure, Yokkie a dit :

Alors, un mec, avec un CV de malade se présente, entretien top... j'appuie sa candidature et insiste pour qu'il démarre direct en CDI alors que mon boss était sceptique, voire contre.

Première semaine, je sens bien quelques résistances mais bon, je me dis qu'il faut un temps d'adaptation.

Positive, je prend un temps considérable pour lui faire comprendre la méthodologie. Chaque point est analysé, décortiqué, je le rassure, le valorise, l'encourage, etc...

Deuxième semaine, allez on souffle, des pilules de patience, il va y arriver... discussions interminables, objections systématiques sur le bien fondé de l'argumentaire, contestations de toutes les solutions proposées, refus des consignes jusqu'à des disputes alors que j'y mets les formes.

Mr. est impatient, irascible, susceptible, a des tocs, en stress sur tout alors que suis au max. de ma bienveillance.

Prises de tête sur tout, ne veut en faire qu'à sa tête, estime que vu son expérience, ses critiques ont du sens et pas ce que je tente désespérément de lui inculquer. Il est là pour sauver l'entreprise et me rendre plus performante... c'est c'la ouiii !

Troisième semaine, suis au bord de l'implosion. Je ne peux plus le voir ni lui parler et le lui signifie clairement.

La comédie continue jusqu'au moment où excédée par son attitude irrespectueuse... un mot, une réaction négative de trop de sa part, je me lève brusquement et me dirige énergiquement vers son bureau, m'y assoit et là franchement, lui, livide... je pense qu'il a du visualiser le moment où j'allais lui claquer la bouche. Chose que je n'aurais pas fait malgré une bonne colère noire. Par contre, j'ai été explicite sur le fait qu'au vu de l'absence de résultats après trois semaines, soit il appliquait enfin la méthodologie si décriée mais qui portait ses fruits auprès de moi, soit il rendrait des comptes à mon boss.....

Sur ce par derrière, il prend RDV ac lui et me démonte, essaie de me discréditer, ment en me disant qu'il a compris, que je suis dans le vrai, juste, qu'il n'a rien à me reprocher, va obtempérer... pauvre de lui, il se trouve que mon boss a une certaine complicité avec moi et une confiance absolue.

Bref, il m'en fait part et lors de son départ anticipé lui a fait devant moi, un debrief' détaillé sur ses mensonges, son attitude en dessous de tout envers moi, son côté asocial et son incapacité à s'adapter à tout type de structure et de taff.

Un sketch aussi pour qu'il se barre... refus de signer les papiers car peur de ne pas être indemnisé alors que mon boss lui prouvait l'inverse en téléphonant à Pôle Emploi devant lui. Le mec est quand même allé cinq fois chez Pôle Emploi, passons !

Lors de son solde de tout compte.. c'est moi qui l'ai reçu, mon boss l'a ignoré. Me suis fait un plais' de le faire attendre sans même lui accorder un regard... 

Bref... c'était en juin, il m'a usé la vie ! 

Oh la la  quelle horreur, pour quelqu'un qu'on a validé !..

il y a 26 minutes, querida13 a dit :

qu'un jour je l'ai vu plonger sous son bureau à quatre pattes pour se cacher pour qu'on ne le trouve pas.

Ma pire expérience a duré 5 ans, et c'était mon premier poste de comptable. 

Le premier mois, tout s'est bien passé, et puis petit à petit mon boss à commencé à me demander de faire des choses qui n'étaient pas prévues par mon contrat. Il fallait que je m'occupe de toutes ses formalités administratives et autre choses privées, ainsi que celles de son frère dont il avait la tutelle ( il était malade et malgré son traitement il s'échappait à poil de la maison et aller s'exhiber nu devant des enfants ) mais aussi de sa femme devenue pendant mon contrat son ex femme. 

Dès le départ, j'ai refusé de m'occuper de quoi que ce soit qui ne concernait pas l'entreprise, c'était déjà bien assez que je fasse les feuilles de paye des emplois fictifs de sa femme et de son frère, ce que je ne manquais jamais de lui rappeler quand on se prenait le bec. 

Ni l'un, ni l'autre ne voulait plier, lui à toujours venir me réclamer de faire ci ou ça, et de me poser les papiers sur mon bureau comme étant  quelque chose d'acquis, et moi,  invariablement j'allais lui déposer les papiers dans son bureau sans me préoccuper de ce qu'il y avait à faire et si c'était urgent, quand bien même je savais qu'il était parti en déplacement et ne serait pas de retour avant plusieurs jours. 

La situation s'est rapidement dégradée, voyant que je ne changerais pas d'avis, il a commencé à me harceler aidé en celà par sa femme, pour que je démissionne. 

Nous avions un cahier de liaison, car nous ne nous voyions pas toujours quand j'arrivais à mon bureau ou lorsque j'en partais. Ce cahier est devenu pour lui et sa femme le moyen de se laisser des messages, tous qui parlaient de moi et me dénigraient. À chaque fois que j'arrivais au boulot, je me demandais ce que j'allais trouver comme message bien moisi, entre les messages du boulot, j'étais obligée de les lire et il le savait. 

Tous les soirs, je partais en laissant mon bureau bien rangé, avec les documents qu'il me fallait traiter en priorité le lendemain. Et tous les matins je retrouvais un véritable capharnaüm. Il passait en fin de journée, s'installait à mon bureau, y travaillait ou que sais-je d'autre et me laissait tout ça en plan. Invariablement tout les matins j'attrappais tout ça en vrac,, papiers, veste ou pull, lunettes, qu'il avait laissé, et j'allais jeter ça sur son bureau, qu'il soit présent ou pas. Et devais ensuite retrouver mes documents qu'il avait " rangé " ici ou là, afin que je puisse bosser. 

Ce qu'il affectionnait beaucoup, c'était de venir s'assoir en me tournant le dos, sur mon bureau alors que j'y travaillais, de prendre le téléphone, appeler sa femme, et parler de moi, en mal évidemment, comme si je n'étais pas là, tout en faisant pianoter ses doigts sur le plateau. Et là, j'étais dans un état indescriptible, à mobiliser toutes les forces nécessaires pour rester calme en apparence, et ne pas craquer. La variante, c'est quand il était là, que sa femme passait, et que j'avais droit à leur dialogue en direct. 

Heureusement que j'étais en 3/4 temps, car je ne suis pas sûre que j'aurais tenu le coup autrement. Bien souvent je rentrais chez moi, et j'en pleurais. Mais il n'était pas question que je démissionne, s'il voulait me voir partir, il n'avait qu'à me virer, le seul problème pour lui, étant d'avoir un motif valable, que je ne lui ai jamais donné en 5 ans. 

Je ne raconterais pas tout ce qu'il m'a dit ou fait, il y en aurait trop et ce n'est pas intéressant. Par contre, quand il a cessé son activité pour partir à la retraite, et que de fait mon contrat s'est terminé. Là où il l'a eu mauvaise, c'est qu'il a dû me verser une prime de licenciement non négligeable, car il avait vendu l'entreprise, et dans l'accord passé avec  l'acheteur  je n'étais pas reprise.

Cerise sur le gâteau, le premier jour après la fin de mon contrat, j'attaquais mon nouveau contrat, au cabinet d'expertise comptable de l'entreprise, l'expert ayant été satisfait de mon travail durant les cinq années, et des bonnes relations que nous avions eu. 

il y a 5 minutes, Ines Presso a dit :

Ma pire expérience a duré 5 ans, et c'était mon premier poste de comptable. 

Heureusement tu as eu ta revanche...

Après une opération très invalidante, on m'a laissé moisir quelques mois près des marécages dans un local algéco...Il a été détruit:il contenait de l'amiante.

il y a 1 minute, January a dit :

Heureusement tu as eu ta revanche...

Oh oui, car il venait régulièrement au cabinet comptable, qui s'occupait toujours de ses déclarations fiscales., parce qu'il lui restait un gros patrimoine qu'il était incapable de gérer.

Là, je buvais du petit lait, quand il venait à mon bureau me dire bonjour d'un ton mielleux, lui qui m'avait tant dénigré, l'insulte suprême pour lui étant de me dire que je n'étais qu'une petite comptable, que je n'avais pas le niveau de ceux qui travaillaient dans un cabinet. 

Ma pire expérience, c'est un chantier loin de la maison à l'étranger ..

Un départ alors que mon fils n'avait que 3 semaines.

Sur place, des conditions de vies épouvantables, une pression de malade, 12 à 16h de boulot par jour, 7j/7, la vie en dehors du boulot sur place sur le lieu même du chantier, 1 à 2 coups de fils de 10 à 15 minutes par semaine avec une communication presque incompréhensible ...

On ne ressort pas complètement indemne d'un truc pareil, ça laisse des traces.

En fait c'est tellement pathétique, ces gens qui juste avec leur niveau hiérarchique supérieur se croient justement supérieurs... Alors qu'ils ont besoin de toi.

il y a 3 minutes, Nephalion a dit :

Un départ alors que mon fils n'avait que 3 semaines.

Il y a 8 heures, January a dit :

Ouf, il y a eu une justice là. 

J'ai eu la misère avec une collègue. ADV Export à l'époque dans une boîte qui ne tournait plus très bien, j'avais une collègue ADV France. Elle faisait partie des meubles comme on dit. Genre de collègue qui fait de la rétention d'information toute la journée et qui te fait des croche-pieds en permanence. Le directeur des ventes a décidé de me confier une partie du marché français et là... Elle a pété un câble. Elle m'a tout fait, jusqu'à jeter certains de mes dossiers à la poubelle, déchirer mes commandes ou en saisir en lousdé avec des erreurs monumentales de prix et de quantité. Elle savait très bien que la boîte en difficulté me garderait moi et mes quatre langues étrangères plutôt qu'elle, que j'avais la cote avec tout le monde et pas elle, etc. 

J'ai pris ma décision, celle de démissionner avant de tomber malade. Mais avant, je lui ai rendu la monnaie de sa pièce. Je l'ai rendue cinglée, avec trois fois rien. Déplacer ses classeurs, bousiller son radiateur, faire des bourrages dans son agrafeuse, lui remplacer ses stylos par des stylos qui ne marchaient pas, remplacer le stabilo rose par un vert, dégueulasser sa vitre, faire un bourrage dans l'imprimante, déplacer les trucs dans ses tiroirs, bref : je n'ai pas ménagé ma peine. Elle est devenue complètement hystérique aux yeux de tout le monde, et moi je suis partie.

O pitain lol....

Normalement, les "pires" expériences sont un l'agglomération des plusieurs choses qui s'additionnent chaque fois (Je travaille dans une maternelle), fût-ce le désintérêt ou l'ignorance des parents. Proprement c'est plutôt "normal", mais si on le fait durer cela commencer de me déranger énormément.

Mais les vrai "pires" expériences sont hereusement rare, mais plus dures (par ex. l'abus, des fortunes tragiques, ect.) à supporter.

Une autre fois j'étais dans la forêt avec les enfants (deux adultes et environ 14 petits) et l'un d'entre eux est tombé sur son sac-à-dos (c'est pas une bonne idée de le porter devant soi-même...) et a perdu conscience. Malheureusement nous étions au milieu de la forêt, plusieurs centaines de mètres loin de la sortie. C'était plutôt...euh, "interéssant" à faire cette expérience. On peut imaginer comment je me sentais dans ce moment. Heureusement il a recupéré sa conscience après quelque secondes et il se sentait bien.

Ouf...

Premier petit boulot après le BAC dans une usine d'électronique. J'arrive pour voir mon responsable et je me trouve au milieu d'une bande de grévistes en furie qui m’empêchent de rentrer. A ce moment, arrive un responsable en voiture qui fonce dans le tas, s'arrête à ma hauteur, ouvre la portière et m'ordonne de monter. Ce fut la honte de ma vie parce que je me sentais totalement solidaire de ces grévistes alors que je fus considérée comme une traître. Inutile de vous préciser que je n'ai pas voulu rester dans cette place, mais je ressens encore l'affront de ce jour-là.

Le 04.09.2017 à 13:49, January a dit :

Ce jour-là j'étais d'ouverture à l'hôtel-resto. Je prépare mes départs, le ptit dej, ma clôture etc... Je réceptionne une livraison de poisson. la caisse est assez lourde, je demande de l'aide à la collègue de nuit qui est encore là. On pousse le truc dans la chambre froide et au moment de ressortir du frigo je bute dans la caisse, je me cogne à un roll et... Je tombe direct le cul dans la caisse ! Ma collègue pliée de rire, moi aussi et du coup pour sortir de là merci bien. Alors ça c'est rien, le pire, ça a été la grosse tâche aux fesses et l'odeur que j'ai trimballé sur moi pendant deux heures avant qu'on m'apporte une jupe propre...

Ah le truc que l'on ne pourra jamais oublier !

Drôle mais aux conséquences pénibles !

Surtout quand on sait comme le poisson peut "sentir" !!!

Ces histoires me font penser à ce fait-divers paru dans les journaux sur un mec qui a plaqué sa gonzesse et qui 10ans plus tard se retrouve lié professionnellement à elle, devenue sa supérieure hiérarchique, voire même la directrice de l'établissement !

Oups !