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Loi Travail : acte II

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 779 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 14 minutes, jacky29 a dit :

alors ma chère louise, tu préconises quoi? une nationalisation de la GM&S? une loi-cadre qui interdit à toute entreprise française ou non l'actionnariat? allez dis-moi tout. je suis toute ouïe! jacky.

Une manifestation unitaire pour ce code du travail qui a protegé ces  salariés et évité la casse sociale ?

Lors des quelques PSEs que j'ai traversé j'en ai vu toute la pertinence. Timisoara est si belle .

 

 

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 35 minutes, ouest35 a dit :

Jacky un petit rappel sur la "bonne gestion" de cette entreprise vendue et revendue qui n'a été qu'un passage de relais porte-monnaie ....dont personne ne veut plus tellement il a été pillé par les successifs proprios ! 

" C'est l'histoire d'un gâchis industriel commencé dans les années 1990 et qui se poursuit aujourd'hui. Placé en redressement judiciaire depuis décembre 2016, l'équipementier automobile GM&S, avec ses 277 salariés, attend toujours désespérément un repreneur. Alors que le tribunal de commerce de Poitiers avait fixé à mercredi dernier la date butoir pour déposer une offre de reprise, la décision est reportée au 23 juin, faute de candidat. Maigre consolation pour des salariés habitués depuis vingt ans à fréquenter les tribunaux de commerce et à être ballottés d'un repreneur à un autre. "

" «C'est simple, j'ai 29 ans de boîte et j'ai connu dix repreneurs», lâche Patrick Brun, délégué CGT devenu l'un des visages du combat des GM&S. La descente aux enfers a été à des années-lumière de ce que laissait présager l'arrivée du groupe familial Socomec dans la Creuse en 1962. «A l'époque, de Gaulle voulait que les industriels délocalisent dans les campagnes, qui se vidaient de leurs habitants, rappelle Patrick Brun. C'est dans ce contexte que Socomec a installé une ligne de production de jouets électriques à La Souterraine.» Le début des belles années. «En 1987, quand je suis arrivé dans l'entreprise pour travailler sur la presse, ça embauchait à tour de bras, se souvient le syndicaliste de 50 ans. Nous avions un vrai patron, la production s'était diversifiée, on fabriquait des pièces automobiles pour Renault, des cabines de tracteur et des chaudières. Nous étions 400 salariés.»

" Quelques années plus tard, l'usine atteint son apogée avec 600 employés. «Le rachat de l'usine par SER a signé le début de la déconfiture, estime Patrick Brun. Ils ont moins investi, on a commencé à délocaliser, à supprimer des emplois.» Le pire est à venir. En 2009, l'entreprise Altia, qui tente de constituer un groupe de sous-traitants de l'automobile, avec le regard bienveillant des constructeurs, rachète l'usine de La Souterraine. Mais le projet tourne vite au fiasco. "

"

«Pendant cinq ans, Altia a prélevé 4 % chaque année sur le chiffre d'affaires d'environ 50 M€. Comment voulez-vous développer l'entreprise ? C'était du pillage.» Selon le syndicaliste, cette stratégie a atteint son paroxysme avec la constitution par Altia d'une SCI pour louer les murs de l'entreprise à l'usine. Montant du loyer mensuel : 42 000 €."

" En 2014, le directeur général de Bpifrance, qui a investi 18 M€ dans Altia, Nicolas Dufourcq, lâche ces propos peu flatteurs : «Altia a été construit pour beaucoup sur du sable.» Fin 2014, l'usine est reprise par le groupe italien GM&S. Nouveau repreneur et nouvelle déconvenue puisque aucun investissement n'est réalisé. « De patrons voyous qui voulaient juste encaisser l'argent en mauvaise gestion, voilà où on en est arrivé», tacle Patrick Brun, rempli d'amertume et d'inquiétude pour l'aven ""

http://www.leparisien.fr/economie/emploi/gm-s-industry-l-histoire-d-un-crash-au-ralenti-10-06-2017-7036326.php

Ca vous le reniez Jacky que les entreprises sont des billes avec lesquelles on joue a qui perd gagne : on a financiarisé le travail ... et les ouvriers sont des kleenex ! (c'était le boulot de notre Président vendre et acheter des entreprises chez Rotchild : il était le meilleur c'est pourquoi on à transformer l'or son intelligence  en ors de l'Elysée pour lui). 

Aujourd'hui La Souterraine, ... La France n'a plus de tissu industriel propre ... Alsthom .. fumée ! Oui Jacky j'appelle de mes voeuxqu'un nouveau de Gaulle renationalise nos fleurons ... même le nucléaire on le brade !

Un autre temps, le travail n'est plus le même  etc ... vous vous laissez charmer par les sirènes des insatiables du fric qui se tapent carrément de vous et de nous tous ...

http://www.leparisien.fr/economie/creuse-les-salaries-de-l-usine-gm-s-promettent-de-casser-une-machine-par-jour-12-05-2017-6941469.php

 

C'est pas comme ça qu'ils risquent d'avoir un bon repreneur...

Pour pouvoir investir il faut de l'argent, donc, des actionnaires! et ceux-ci sont rarement chauds d'investir dans ce genre d'entreprise où les syndicats poussent les ouvriers a être dans une révolte perpétuelle...

 

C'est le résultat de la main mise d'un syndicat sur une entreprise!

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Donc concrètement pour GM&S que faut il faire ?

Nationaliser PSA et Renault pour garantir des commandes à GM&S ?

Faire une loi de préférence nationale imposant aux entreprises sur le territoire de passer commande aux fournisseurs Made in France ?

Quelle proposition concrète ont les citoyens comme Vous qui ne pérorent pas ?

Manufester pour une augmentation de salaire ( je soutiens ) sous la banderole loi travail qui n'a rien à voir ?

 

La commission d’enquête relative chargée d’investiguer sur la situation de la sidérurgie et de la métallurgie françaises et européennes dans la crise économique et financière et sur les conditions de leur sauvegarde et de leur développement  (...) http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r1240.asp

:hum:

20 propositions ...

 

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, DroitDeRéponse a dit :

Et ?

Dans ma famille on est passé des kaolins à chauffeur routier, ou soudeur bateau. Macron n'a donc pas tort de mettre l'accent sur la formation, et il y a des choses à faire comme le précise @Thérèse Ponsablela Cour des Comptes considère qu'on peut mieux faire.

Merci de ne pas sortir mon propos de son contexte.... Il ne m'a pas semblé qu'il était la négation de toute existence de reconversion professionnelle possible demain comme hier....

Les 156 salariés de GM&S n'ont pas simplement besoin d'un "mettre l'accent sur la formation".

Ils ont besoin d'une vraie formation  maintenant pour les postes maintenant.

Quelle est la proposition d'Ussel (car le sujet c'est bien là, si je ne m'abuse) pour combien de personnes ? :

Il y a 4 heures, DroitDeRéponse a dit :

Macron répond à Roussel , president de la région qui lui dit juste avant que cette entreprise n'arrive pas à recruter .Il n'a pas de raison de mettre ses dires en doute , à priori il doit connaitre le dossier .

Le 05/10/2017 à 21:09, 'moiselle jeanne a dit :

« Il reste 18 postes à pourvoir à Ussel. Nous sommes prêts à examiner tous les CV, y compris ceux qui viendraient de GM&S ».

Le responsable de Constellium l’assure : « Nous avons reçu un courrier en juin 2017 des administrateurs judiciaires de GM & S concernant des propositions de reclassement. Nous avons répondu que 3 à 5 profils pouvaient nous intéresser.

http://www.lamontagne.fr/ussel/economie/emploi/2017/10/05/des-gm-s-a-ussel-et-si-la-distance-ou-la-formation-n-etaient-pas-le-vrai-probleme_12578511.html

 

 

 

Il y a 2 heures, jacky29 a dit :

donc pour ceux qui peuvent se reconvertir, le mieux est de vivre à Ussel qui est tout aussi charmante que La Souterrainne. 

Et ils sont combien, ceux qui peuvent se reconvertir ? leurs conjoints sont censés faire quoi, lâcher leur job pour se reconvertir aussi (y aura forcément un boulot pour eux aussi, sûrement...) ? et bien sûr vendre leur maison sans souci là aussi ... ou payer 2 loyers, chacun de son côté ...

comment pouvez-vous faire de ce qui ressort de l'individuel -valable pour qq personnes, sans attaches spéciales entrainant obligations- une complète généralité ?

On n'est pas en train de parler du cas particulier de Mr Paul Dupont et Mr Pierre Durand, mais de celui des 156 licenciés !

Vous pouvez essayer de comprendre, 2mn,  que c'est pas une question que Ussel est aussi jolie ou pas ?

 

Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

je dis simplement que la quitter pour quelques années n'a rien de grave quand on sait que l'on peut y revenir! je suis partie de ma région natale en sachant parfaitement que je n'y retournerais jamais pour y vivre

:o°  que faut-il comprendre ici ?

Que Mme Irma vous a dit que les salariés GM&S ne partiraient que "qq années" en pouvant y revenir ?

Et que puisque Jacky est partie définitivement tous les GM&S doivent s'estimer heureux des prédictions de Mme Irma ?

Modifié par 'moiselle jeanne
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 779 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 42 minutes, Morfou a dit :

http://www.leparisien.fr/economie/creuse-les-salaries-de-l-usine-gm-s-promettent-de-casser-une-machine-par-jour-12-05-2017-6941469.php

 

C'est pas comme ça qu'ils risquent d'avoir un bon repreneur...

Pour pouvoir investir il faut de l'argent, donc, des actionnaires! et ceux-ci sont rarement chauds d'investir dans ce genre d'entreprise où les syndicats poussent les ouvriers a être dans une révolte perpétuelle...

Je ne vois pas très bien le rapport avec les syndicats Morfou . Nous avons là un sous traitant trop dépendant de deux clients qui périclite et des salariés qui défendent leur beefsteak , rien que de très banal, ca arrive tous les jours en France et d'autres boites se créent quand même , les syndicats ont su médiatiser l'affaire , ca ne peut qu'être bénéfique pour ces salariés . Par contre ce serait dommage qu'ils fassent capoter l'offre de GMD .

il y a 42 minutes, Morfou a dit :

C'est le résultat de la main mise d'un syndicat sur une entreprise!

Non je ne crois pas qu'est ce qui vous fait dire ça ?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, DroitDeRéponse a dit :

Je ne vois pas très bien le rapport avec les syndicats Morfou . Nous avons là un sous traitant trop dépendant de deux clients qui périclite et des salariés qui défendent leur beefsteak , rien que de très banal, ca arrive tous les jours en France et d'autres boites se créent quand même , les syndicats ont su médiatiser l'affaire , ca ne peut qu'être bénéfique pour ces salariés . Par contre ce serait dommage qu'ils fassent capoter l'offre de GMD .

Non je ne crois pas qu'est ce qui vous fait dire ça ?

http://www.europe1.fr/economie/gmands-griveaux-regrette-que-deux-syndicalistes-mettent-en-peril-la-reprise-de-lusine-3456650

http://www.lamontagne.fr/souterraine/economie/btp-industrie/2017/10/06/gm-s-deux-syndicalistes-mettent-en-peril-la-reprise-de-l-usine-selon-benjamin-griveaux_12579765.html

J'avais pas lu, mais ça coule de source...

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 779 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 37 minutes, LouiseAragon a dit :

La commission d’enquête relative chargée d’investiguer sur la situation de la sidérurgie et de la métallurgie françaises et européennes dans la crise économique et financière et sur les conditions de leur sauvegarde et de leur développement  (...) http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r1240.asp

:hum:

20 propositions ...

 

Ce sont des propositions macroéconomiques intéressantes à discuter à l'assemblée , mais aucune ne donne De client à GM&S . Donc à part cà ?

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 779 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 35 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

Merci de ne pas sortir mon propos de son contexte.... Il ne m'a pas semblé qu'il était la négation de toute existence de reconversion professionnelle possible demain comme hier.... 

C'est le propos de @Thérèse Ponsable, et ne sortez pas mon propos de son contexte , je n'ai jamais dit que vous aviez dit . 

il y a 35 minutes, 'moiselle jeanne a dit :

Les 156 salariés de GM&S n'ont pas simplement besoin d'un "mettre l'accent sur la formation".

Ils ont besoin d'une vraie formation  maintenant pour les postes maintenant.

Et bien que ceux voyant un intérêt à Ussel , y aille . Quant à ceux qui n'auront pas la chance d'être reclassé , c'est à Pôle Emploi et aux éventuels reclasseurs du PSE ( j'ai connu ) De connaitre le marché local et de proposer les formations pour y répondre . Vous avez mieux ?

 

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 49 minutes, LouiseAragon a dit :

La commission d’enquête relative chargée d’investiguer sur la situation de la sidérurgie et de la métallurgie françaises et européennes dans la crise économique et financière et sur les conditions de leur sauvegarde et de leur développement  (...) http://www.assemblee-nationale.fr/14/rap-enq/r1240.asp

:hum:

20 propositions ...

 

http://www.latribune.fr/economie/france/j-p-chevenement-en-france-tous-les-elements-d-une-politique-industrielle-ont-disparu-625689.html

 

Fallait y penser avant....

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

C'est bien le fruit d'un choix de nos élites - conscient ou inconscient - d'abandonner l'industrie. A la fin des années 1970, c'est l'idéologie post-industrielle qui dominait. Alain Touraine en avait fait la thèse. L'avenir était à la société de services. On pensait qu'il suffirait de briller sur quelques créneaux comme l'aéronautique, le luxe ou la pharmacie, les industries de défense, etc. Mais on a abandonné ou délaissé les autres industries, même l'automobile, par exemple. En 2000, nous avions un excédent commercial de 6 milliards d'euros dans ce secteur, en 2006, nous n'avions plus d'excédent et désormais nous avons un déficit de 10 milliards d'euros. De son côté, l'Allemagne affiche un excédent dans ce seul secteur de 137 milliards d'euros, les deux tiers de son excédent commercial total !

C'est que l'Allemagne a su utiliser la main d'œuvre à bas coût d'Europe centrale pour produire les composants, tout en continuant de les assembler en Allemagne où se concentrent aussi les fabrications et les fonctions à haute valeur ajoutée, ainsi la recherche et les sièges sociaux. En France on a complètement délocalisé l'industrie vers l'Espagne, le Portugal, la Slovaquie, la République tchèque ou la Roumanie...

On a commis ici une erreur d'analyse en ne partant pas de l'industrie qui est la base de tout, mais des grandes masses macroéconomiques. On a ainsi abandonné notre tissu industriel, ce qui sape les bases de notre commerce extérieur, comme on le voit avec le creusement de notre déficit commercial en 2016. Y a-t-il meilleur baromètre de la compétitivité d'un pays ?

Mais, là encore, ce choix ne prend-il pas ses racines dans le choix de 1983 où l'on a préféré privilégier la monnaie forte et le maintien dans le système monétaire européen (SME) ?

En effet. Je plaidais alors pour une forme de dévaluation monétaire de 10 à 15 % par rapport au mark car je considérais que, dans un monde mobile, où depuis 1976 (les accords de la Jamaïque), le dollar était la monnaie mondiale, il fallait s'ajuster et ne pas s'en tenir à une parité artificielle. L'économie française n'était pas de taille à être le point d'ancrage monétaire de l'Europe. Ce pragmatisme était d'ailleurs le choix qu'avait fait le général de Gaulle en 1958 lorsqu'il a procédé à deux dévaluations d'un montant cumulée de 37,5 %, choix répété ensuite par Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing. J'ai conseillé à François Mitterrand d'en faire autant et je n'ai pas été entendu. Il a manqué une vision globale incluant l'industrie. S'est imposée au contraire une libéralisation financière dictée par l'idéologie néolibérale et la croyance en l'efficience des marchés. Le choix simultané de la monnaie forte et du capitalisme financier a entraîné un développement extraverti de nos entreprises et l'étiolement du tissu industriel national.

Votre comparaison des deux décrochages français est frappante. Vous décrivez comment les élites, après 1870, ont préféré investir ailleurs qu'en France et ont fait le choix de la valorisation de leur épargne en or, provoquant un retard d'investissement industriel du pays. Ce choix de l'épargne en monnaie forte des élites est donc une constante en France ?

Ce choix d'extraversion est à la base du développement des multinationales françaises qui croissent principalement à l'étranger. Le CAC 40 est une création conjointe de la gauche qui a nationalisé  et de la droite, qui a privatisé. C'est exactement le même phénomène qu'avant 1914 lorsque nous préférions investir en Russie, en Amérique Latine ou dans l'Empire ottoman qu'en France. Cette puissance financière rentière s'opposait alors au choix allemand d'une industrialisation renforcée par la recherche appliquée dans l'électricité ou la chimie, et s'appuyant sur un marché intérieur solide grâce à l'expansion démographique et au développement de l'Etat social bismarckien. L'Allemagne a alors fait le choix de la puissance endogène, la France de la puissance extravertie. Et c'est comme cela qu'elle a raté la marche de la deuxième révolution industrielle.

La France s'est rattrapée après 1945 à travers le développement de grandes entreprises publiques. Mais, mon opinion, c'est qu'elle n'avait pas comblé son retard en 1975 lorsqu'est venue une période plus difficile. Pour cela, il aurait fallu conserver les outils de l'Etat stratège pour muscler nos points forts et pour encourager le tissu de PME en renonçant à la « monnaie forte » qui ne pouvait que handicaper nos exportations. Mais c'était sans compter avec les Inspecteurs des Finances  hantés par la nostalgie de l'étalon-or et du bloc-or à laquelle la France de l'entre-deux-guerres est restée tardivement attachée jusqu'en 1936. Ainsi le choix de l'euro en 1992 et avant lui du système monétaire européen (en 1979), c'est-à-dire l'arrimage au mark, apparaissent comme la traduction d'un choix plus profond, celui  de la rente au détriment de l'industrie.

Si l'on revient à la situation actuelle de l'Europe, on constate une forme de domination allemande. Comment la jugez-vous ?

C'est une domination de fait. Elle ne traduit pas un choix délibéré. L'Allemagne est un hegemon économique malgré elle. C'est le produit fortuit de l'histoire, de la géographie et, il faut le dire aussi, des qualités du peuple allemand. Mais tout cela ne fait pas un hegemon politique parce que l'Allemagne dépend pour sa défense des Etats-Unis. Certes, Angela Merkel veut doubler le budget de la défense pour le porter à 2 % du PIB allemand, mais c'est d'abord pour répondre aux vœux du nouveau président élu américain Donald Trump.

Certes, l'Europe d'aujourd'hui peut ressembler à une forme de Saint Empire romain germanique reconstitué, mais pour moi, c'est une apparence. La réalité, c'est « l'Euramérique ». En 1945, les Allemands se sont vus greffer un hémisphère cérébral américain. Ils ont choisi les valeurs américaines, qu'ils ont confondues d'ailleurs avec les valeurs universelles de la démocratie. Cette greffe s'est inscrite dans un mouvement entamé précédemment avec l'échec en 1848-1849 de leur révolution libérale.

L'ordolibéralisme s'inscrit-il dans ce phénomène d'identification des valeurs américaines ?

Pas tout à fait, car il plonge ses racines dans un christianisme social propre à l'Allemagne. Mais il est vrai que Wilhelm Röpke, son chef de file, participe au séminaire Lippmann en 1937 qui regroupe les grands penseurs libéraux puis rejoint la société du Mont Pèlerin, qui, à l'époque du keynésianisme triomphant, n'exerce encore aucune influence aux Etats-Unis.

L'Allemagne a cependant été le seul pays occidental alors à ne pas avoir de « révolution keynésienne »...

L'Allemagne, après le nazisme, se méfiait de l'Etat, mais il faut dire que le pays était en avance en termes d'Etat providence dont les fondements remontent à Bismarck. L'Allemagne s'est cependant rétablie très vite après la guerre grâce au plan Marshall et à l'arrivée de 12 millions de réfugiés. Dans les années 1950, on parle déjà de « miracle économique allemand » et dans les années 1970, elle fait jeu égal avec la France en Europe.

Et dans cette « Euramérique » d'aujourd'hui, où se situe la France ?

Elle s'est marginalisée. Nos exportations sont de 450 milliards d'euros contre 1.200 milliards d'euros pour l'Allemagne. Politiquement, notre capacité d'initiative semble éteinte. Voir l'Ukraine et le Moyen-Orient.

Certains, comme François Fillon, par exemple, défendent l'idée qu'une politique de « réformes » libérales sévères pourrait conduire à un rééquilibrage de la relation franco-allemande. C'était aussi l'idée de François Hollande. Qu'en pensez-vous ?

Les deux approches, de François Fillon et François Hollande, diffèrent en ce que François Fillon prévoit des transferts aux entreprises deux fois plus élevés que ceux opérés par François Hollande et qu'il demande aux salariés un effort sans contrepartie: retour aux 39 heures dans la fonction publique et plus aucune limite autre que négociée dans le cadre de l'entreprise dans le reste de l'économie. Je suis favorable à une politique de l'effort, mais il faut que cet effort soit équitablement partagé.

L'idée de François Fillon reste, me semble-t-il,  d'agir sur les seuls indicateurs macro-économiques. Il s'agit de compenser par une forte dévaluation interne, l'impossibilité d'une dévaluation externe dans le système de la monnaie unique. Mais le malade risque de mourir guéri car les effets d'une politique ne sont pas toujours ceux que l'on prévoit. Il y a un risque de récession. Tout dépendra du contexte extérieur, sera-t-il favorable ? Je n'en suis pas sûr.

Que vous inspire ce choix de la dévaluation interne de la part du bras droit de Philippe Séguin qui a fait campagne avec vous contre le traité de Maastricht en 1992 ?

Je peux comprendre ce choix. Le temps a passé depuis 1992 et nous ne pouvons sortir de la monnaie unique que par une monnaie commune, ce qui ne serait possible qu'avec l'accord de l'Allemagne. Nous en sommes loin ! Mais je constate que l'Allemagne commence à s'inquiéter des déséquilibres au sein de la BCE, notamment dans le système de paiements Target-2 où l'Italie accumule des dettes de près de 300 milliards d'euros dont l'Allemagne pourrait être la première redevable.

Mais cette stratégie voulue par François Fillon est-elle en mesure de mettre fin à la marginalisation de la France dans l'Europe ?

Je crains que non. Les effets du rattrapage sont forcément longs. Il faut développer la recherche et travailler beaucoup. C'était possible entre 1945 et 1975 dans un contexte très favorable. Comme avec un choc électrique, on n'est pas toujours sûr de voir le cœur du patient repartir... Ce qui me semble essentiel, c'est qu'une telle politique ne remplace pas une vraie politique industrielle. Or, tous les éléments d'une politique industrielle ont disparu : l'administration ne sait plus piloter l'industrie, les banques ne prêtent plus aux PME, les applications de la recherche sont en panne. Je ne veux pas critiquer le crédit impôt recherche que j'ai moi-même créé pour les petites entreprises industrielles en 1983, mais le volet de la recherche industrielle manque toujours. Où est l'Etat stratège dans le projet Fillon ?

-------------------------Du lien, entre autres....

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 18 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Ce sont des propositions macroéconomiques intéressantes à discuter à l'assemblée , mais aucune ne donne De client à GM&S . Donc à part cà ?

A part celà, Macron, Président de la République est élu pour administrer le pays, non ?  Pour administrer le pays, soit il prend les problèmes dans leur réalité et trouve des solutions aux problèmes majeurs de ce pays, soit il jacte sans hypocrisie aux "gens de rien" "aux fainéants" "aux sans costards" aux travailleurs qui résistent à la désindustrialisation en les traitant "de gens qui foutent le bordel" ... !

Alors, il doit admettre que démocratiquement certains lui montrent la REALITE ... et le cynisme de sa politique !

  • 6 millions de chômeurs !
  • 9 millions de pauvres ! 
  • Un pays désindustrialisé !
  • Une agriculture intensive qui empoisonne producteurs et consommateurs ...
  • Une assemblée de députés aux ordres de l'exécutif ... (:hehe:)
  • Une Justice sans moyens 
  • .... 
  • Des Universités asphyxiées !
  • Des communes sans pouvoir ... et des maires en grève ...
  •  
  • Et oui, ce ne sont  pas les ordonnances MACRON qui règlent la question de l'emploi, ni la réforme de la formation professionnelle ...
  • des salariés diplômés et compétents, il y en a plein dans le " pôle emploi" vide d'annonces ...
  •  
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Membre, 88ans Posté(e)
ouest35 Membre 28 230 messages
Maitre des forums‚ 88ans‚
Posté(e)
il y a 12 minutes, Morfou a dit :

C'est bien le fruit d'un choix de nos élites - conscient ou inconscient - d'abandonner l'industrie. A la fin des années 1970, c'est l'idéologie post-industrielle qui dominait. Alain Touraine en avait fait la thèse. L'avenir était à la société de services. On pensait qu'il suffirait de briller sur quelques créneaux comme l'aéronautique, le luxe ou la pharmacie, les industries de défense, etc. Mais on a abandonné ou délaissé les autres industries, même l'automobile, par exemple. En 2000, nous avions un excédent commercial de 6 milliards d'euros dans ce secteur, en 2006, nous n'avions plus d'excédent et désormais nous avons un déficit de 10 milliards d'euros. De son côté, l'Allemagne affiche un excédent dans ce seul secteur de 137 milliards d'euros, les deux tiers de son excédent commercial total !

C'est que l'Allemagne a su utiliser la main d'œuvre à bas coût d'Europe centrale pour produire les composants, tout en continuant de les assembler en Allemagne où se concentrent aussi les fabrications et les fonctions à haute valeur ajoutée, ainsi la recherche et les sièges sociaux. En France on a complètement délocalisé l'industrie vers l'Espagne, le Portugal, la Slovaquie, la République tchèque ou la Roumanie...

On a commis ici une erreur d'analyse en ne partant pas de l'industrie qui est la base de tout, mais des grandes masses macroéconomiques. On a ainsi abandonné notre tissu industriel, ce qui sape les bases de notre commerce extérieur, comme on le voit avec le creusement de notre déficit commercial en 2016. Y a-t-il meilleur baromètre de la compétitivité d'un pays ?

Mais, là encore, ce choix ne prend-il pas ses racines dans le choix de 1983 où l'on a préféré privilégier la monnaie forte et le maintien dans le système monétaire européen (SME) ?

En effet. Je plaidais alors pour une forme de dévaluation monétaire de 10 à 15 % par rapport au mark car je considérais que, dans un monde mobile, où depuis 1976 (les accords de la Jamaïque), le dollar était la monnaie mondiale, il fallait s'ajuster et ne pas s'en tenir à une parité artificielle. L'économie française n'était pas de taille à être le point d'ancrage monétaire de l'Europe. Ce pragmatisme était d'ailleurs le choix qu'avait fait le général de Gaulle en 1958 lorsqu'il a procédé à deux dévaluations d'un montant cumulée de 37,5 %, choix répété ensuite par Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing. J'ai conseillé à François Mitterrand d'en faire autant et je n'ai pas été entendu. Il a manqué une vision globale incluant l'industrie. S'est imposée au contraire une libéralisation financière dictée par l'idéologie néolibérale et la croyance en l'efficience des marchés. Le choix simultané de la monnaie forte et du capitalisme financier a entraîné un développement extraverti de nos entreprises et l'étiolement du tissu industriel national.

Votre comparaison des deux décrochages français est frappante. Vous décrivez comment les élites, après 1870, ont préféré investir ailleurs qu'en France et ont fait le choix de la valorisation de leur épargne en or, provoquant un retard d'investissement industriel du pays. Ce choix de l'épargne en monnaie forte des élites est donc une constante en France ?

Ce choix d'extraversion est à la base du développement des multinationales françaises qui croissent principalement à l'étranger. Le CAC 40 est une création conjointe de la gauche qui a nationalisé  et de la droite, qui a privatisé. C'est exactement le même phénomène qu'avant 1914 lorsque nous préférions investir en Russie, en Amérique Latine ou dans l'Empire ottoman qu'en France. Cette puissance financière rentière s'opposait alors au choix allemand d'une industrialisation renforcée par la recherche appliquée dans l'électricité ou la chimie, et s'appuyant sur un marché intérieur solide grâce à l'expansion démographique et au développement de l'Etat social bismarckien. L'Allemagne a alors fait le choix de la puissance endogène, la France de la puissance extravertie. Et c'est comme cela qu'elle a raté la marche de la deuxième révolution industrielle.

La France s'est rattrapée après 1945 à travers le développement de grandes entreprises publiques. Mais, mon opinion, c'est qu'elle n'avait pas comblé son retard en 1975 lorsqu'est venue une période plus difficile. Pour cela, il aurait fallu conserver les outils de l'Etat stratège pour muscler nos points forts et pour encourager le tissu de PME en renonçant à la « monnaie forte » qui ne pouvait que handicaper nos exportations. Mais c'était sans compter avec les Inspecteurs des Finances  hantés par la nostalgie de l'étalon-or et du bloc-or à laquelle la France de l'entre-deux-guerres est restée tardivement attachée jusqu'en 1936. Ainsi le choix de l'euro en 1992 et avant lui du système monétaire européen (en 1979), c'est-à-dire l'arrimage au mark, apparaissent comme la traduction d'un choix plus profond, celui  de la rente au détriment de l'industrie.

Si l'on revient à la situation actuelle de l'Europe, on constate une forme de domination allemande. Comment la jugez-vous ?

C'est une domination de fait. Elle ne traduit pas un choix délibéré. L'Allemagne est un hegemon économique malgré elle. C'est le produit fortuit de l'histoire, de la géographie et, il faut le dire aussi, des qualités du peuple allemand. Mais tout cela ne fait pas un hegemon politique parce que l'Allemagne dépend pour sa défense des Etats-Unis. Certes, Angela Merkel veut doubler le budget de la défense pour le porter à 2 % du PIB allemand, mais c'est d'abord pour répondre aux vœux du nouveau président élu américain Donald Trump.

Certes, l'Europe d'aujourd'hui peut ressembler à une forme de Saint Empire romain germanique reconstitué, mais pour moi, c'est une apparence. La réalité, c'est « l'Euramérique ». En 1945, les Allemands se sont vus greffer un hémisphère cérébral américain. Ils ont choisi les valeurs américaines, qu'ils ont confondues d'ailleurs avec les valeurs universelles de la démocratie. Cette greffe s'est inscrite dans un mouvement entamé précédemment avec l'échec en 1848-1849 de leur révolution libérale.

L'ordolibéralisme s'inscrit-il dans ce phénomène d'identification des valeurs américaines ?

Pas tout à fait, car il plonge ses racines dans un christianisme social propre à l'Allemagne. Mais il est vrai que Wilhelm Röpke, son chef de file, participe au séminaire Lippmann en 1937 qui regroupe les grands penseurs libéraux puis rejoint la société du Mont Pèlerin, qui, à l'époque du keynésianisme triomphant, n'exerce encore aucune influence aux Etats-Unis.

L'Allemagne a cependant été le seul pays occidental alors à ne pas avoir de « révolution keynésienne »...

L'Allemagne, après le nazisme, se méfiait de l'Etat, mais il faut dire que le pays était en avance en termes d'Etat providence dont les fondements remontent à Bismarck. L'Allemagne s'est cependant rétablie très vite après la guerre grâce au plan Marshall et à l'arrivée de 12 millions de réfugiés. Dans les années 1950, on parle déjà de « miracle économique allemand » et dans les années 1970, elle fait jeu égal avec la France en Europe.

Et dans cette « Euramérique » d'aujourd'hui, où se situe la France ?

Elle s'est marginalisée. Nos exportations sont de 450 milliards d'euros contre 1.200 milliards d'euros pour l'Allemagne. Politiquement, notre capacité d'initiative semble éteinte. Voir l'Ukraine et le Moyen-Orient.

Certains, comme François Fillon, par exemple, défendent l'idée qu'une politique de « réformes » libérales sévères pourrait conduire à un rééquilibrage de la relation franco-allemande. C'était aussi l'idée de François Hollande. Qu'en pensez-vous ?

Les deux approches, de François Fillon et François Hollande, diffèrent en ce que François Fillon prévoit des transferts aux entreprises deux fois plus élevés que ceux opérés par François Hollande et qu'il demande aux salariés un effort sans contrepartie: retour aux 39 heures dans la fonction publique et plus aucune limite autre que négociée dans le cadre de l'entreprise dans le reste de l'économie. Je suis favorable à une politique de l'effort, mais il faut que cet effort soit équitablement partagé.

L'idée de François Fillon reste, me semble-t-il,  d'agir sur les seuls indicateurs macro-économiques. Il s'agit de compenser par une forte dévaluation interne, l'impossibilité d'une dévaluation externe dans le système de la monnaie unique. Mais le malade risque de mourir guéri car les effets d'une politique ne sont pas toujours ceux que l'on prévoit. Il y a un risque de récession. Tout dépendra du contexte extérieur, sera-t-il favorable ? Je n'en suis pas sûr.

Que vous inspire ce choix de la dévaluation interne de la part du bras droit de Philippe Séguin qui a fait campagne avec vous contre le traité de Maastricht en 1992 ?

Je peux comprendre ce choix. Le temps a passé depuis 1992 et nous ne pouvons sortir de la monnaie unique que par une monnaie commune, ce qui ne serait possible qu'avec l'accord de l'Allemagne. Nous en sommes loin ! Mais je constate que l'Allemagne commence à s'inquiéter des déséquilibres au sein de la BCE, notamment dans le système de paiements Target-2 où l'Italie accumule des dettes de près de 300 milliards d'euros dont l'Allemagne pourrait être la première redevable.

Mais cette stratégie voulue par François Fillon est-elle en mesure de mettre fin à la marginalisation de la France dans l'Europe ?

Je crains que non. Les effets du rattrapage sont forcément longs. Il faut développer la recherche et travailler beaucoup. C'était possible entre 1945 et 1975 dans un contexte très favorable. Comme avec un choc électrique, on n'est pas toujours sûr de voir le cœur du patient repartir... Ce qui me semble essentiel, c'est qu'une telle politique ne remplace pas une vraie politique industrielle. Or, tous les éléments d'une politique industrielle ont disparu : l'administration ne sait plus piloter l'industrie, les banques ne prêtent plus aux PME, les applications de la recherche sont en panne. Je ne veux pas critiquer le crédit impôt recherche que j'ai moi-même créé pour les petites entreprises industrielles en 1983, mais le volet de la recherche industrielle manque toujours. Où est l'Etat stratège dans le projet Fillon ?

-------------------------Du lien, entre autres....

" Ce qui me semble essentiel, c'est qu'une telle politique ne remplace pas une vraie politique industrielle. Or, tous les éléments d'une politique industrielle ont disparu : l'administration ne sait plus piloter l'industrie, les banques ne prêtent plus aux PME, les applications de la recherche sont en panne. "

Et pourtant l'ayant dit à ma manière votre réponse a été .... c'est la faute aux syndicats. :blush:

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 17 minutes, ouest35 a dit :

" Ce qui me semble essentiel, c'est qu'une telle politique ne remplace pas une vraie politique industrielle. Or, tous les éléments d'une politique industrielle ont disparu : l'administration ne sait plus piloter l'industrie, les banques ne prêtent plus aux PME, les applications de la recherche sont en panne. "

Et pourtant l'ayant dit à ma manière votre réponse a été .... c'est la faute aux syndicats. :blush:

http://revolte.exprimetoi.com/t1512-montebourg-et-les-syndicats-voyous-deja-en-1981-sous-mitterrand

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Membre, Posté(e)
'moiselle jeanne Membre 4 675 messages
Forumeur Débutant‚
Posté(e)

GM&S

il y a 13 minutes, DroitDeRéponse a dit :

C'est le propos de @Thérèse Ponsable, et ne sortez pas mon propos de son contexte , je n'ai jamais dit que vous aviez dit . 

je m'excuse.... vous avez sorti MON propos de son contexte : vous avez cité ma réponse à Jacky, (que fondeur et équipementeur c'est pas pareil) dont le propos ne concernait en rien celui de Thérèse. (posté après celui de Jacky au passage). Pas plus que ma réponse.

Et vous m' avez bel et bien répondu ("et ?") en y opposant le cas de votre famille, puis faisant comme si j'avais répondu sur le reclassement en général posé ensuite par Thérèse, alors que Jacky et moi parlions en particulier du cas des salariés GM$M...

 

il y a 50 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Et bien que ceux voyant un intérêt à Ussel , y aille . Quant à ceux qui n'auront pas la chance d'être reclassé , c'est à Pôle Emploi et aux éventuels reclasseurs du PSE ( j'ai connu ) De connaitre le marché local et de proposer les formations pour y répondre . Vous avez mieux ?

donc, vous êtes d'accord :  il ne suffit pas de "mettre l'accent sur la formation" pour que ce soit réglé dès à présent l'embauche par Ussel des 156 salariés GM&S....

Ce que vous décrivez ensuite, je crois qu'ils sont assez grands pour y avoir pensé et être allé voir, tout comme Pôle Emploi et le marché local (qui entre parenthèses, à part Ussel et les 3/5 profils, n'a pas l'air d'être dans une demande des plus pressantes -on nous l'aurait fait savoir, à n'en pas douter)

 

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Invité D-gain
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Invité D-gain
Invité D-gain Invités 0 message
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Il y a 3 heures, jacky29 a dit :

alors ma chère louise, tu préconises quoi? une nationalisation de la GM&S? une loi-cadre qui interdit à toute entreprise française ou non l'actionnariat? allez dis-moi tout. je suis toute ouïe! jacky.

Bonjour Jacky

Ils appartient à ceux que l 'on a élu de répondre à ça..? Non..

Bientôt plus de chômeurs.... à ce train là, grâce à la "nouvelle loi travail", ils seront rayés des listes de demandeurs....:D..

Magique ce gouvernement....

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 993 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
à l’instant, D-gain a dit :

Bonjour Jacky

Ils appartient à ceux que l 'on a élu de répondre à ça..? Non..

Bientôt plus de chômeurs.... à ce train là, grâce à la "nouvelle loi travail", ils seront rayés des listes de demandeurs....:D..

Magique ce gouvernement....

Le plus grand "effaceur" de chômeurs a été Mitterrand qui a fait embaucher quelques 1 million et demi de fonctionnaires...qui pèsent encore sur notre PIB....ces gens vivant très longtemps sans compter les pensions au conjoints ou conjointes sans plafond d'âge  et de revenus, contrairement au privé...

Il nous aura tout fait celui-là...

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Invité D-gain
Invités, Posté(e)
Invité D-gain
Invité D-gain Invités 0 message
Posté(e)
il y a 31 minutes, Morfou a dit :

Le plus grand "effaceur" de chômeurs a été Mitterrand qui a fait embaucher quelques 1 million et demi de fonctionnaires...qui pèsent encore sur notre PIB....ces gens vivant très longtemps sans compter les pensions au conjoints ou conjointes sans plafond d'âge  et de revenus, contrairement au privé...

Il nous aura tout fait celui-là...

Bonjour Morfou.

balancé comme ça, sans autre forme de procès, ben, on ne pourrait pas trouver gd chose à y redire... Sauf que... Les fonctionnaires sont les mailles du maillage... L 'administration administre un pays.. Pour preuve, la Belgique plus d 'un an sans gvt... et ça a tourné. C 'est un faux procès...

l ' époque, celle de sous Mitterand, était autre... L ' explication est ailleurs. Un pays industrialisé consomme de l ' énergie. l' énergie sert à alimenter des machines. Plus on produit, plus on consomme d énergie... et plus on fabrique de machines... et donc de chômeurs... puisque les machines sont plus performantes et sans égales pareilles ....pour produire. L ' énergie produite par les machines pour produire de la manufacture étant pratiquement gratuite, puisqu 'on pille des états pour ça., le seul soucis "moral" reste : "comment foutre tlm au chômage sans que ça se voit"... et ensuite vient "comment se tenir et se maintenir au pouvoir pour la caste dirigeante"..... Alors, Macron, ou machproduguidon... le pb est un pb de choix de société... patience, bientôt peut être, les frigos seront vides....

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