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Quand l'autre s'effondre ... Comment agir ?


pep-psy

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
il y a 8 minutes, ping a dit :

Quand ton conjoint souffre d'une rage de dent, tu auras tendance à lui dire d'aller au plus vite consulter un dentiste. Quand il souffre d'une douleur psychique, comment se fait-il que le reflexe ne soit pas de faire de même et d'encourager la personne à aller consulter, plutôt que d'essayer de l'aider soi-même alors qu'on en a pas le pouvoir. La seule façon d'aider un proche depressif est d'abord de comprendre que cela ne se traite pas en attendant que ça passe, ni par des conseils. Comprendre que la personne n'y peut rien, pas plus que soi-même evite deja pas mal de malentendus. Malentendus qui rajoutent du mal être à la personne qui en a deja bien assez.

Si on parle de dépression oui mais pourquoi une dépression ? Quelqu'un peut être affecté par la perte de son emploi, parce qu'il a renversé quelqu'un dans la rue, parce qu'il apprend qu'il est victime d'un cancer, etc... Sans pour autant "tomber en dépression". 

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)
à l’instant, titenath a dit :

En fait, tout dépend de pourquoi la personne s'effondre.

Soit elle est dépressive et dans ce cas je te rejoins, il est nécessaire de se faire aider, soit c'est le coup de massue, la goutte d'eau qui fait déborder le vase, le gros coup dur qui te tombe sur le coin du museau, l'accumulation de merdes, et là il faut juste (à mon sens), du soutien, de l'écoute, et une aide au quotidien pour décharger l'autre tant que possible.

J'ai pris le sujet comme "un trop plein" qui fait qu'on n'y arrive plus, et je pense qu'avant d'en arriver à se faire aider par un professionnel, le conjoint a déjà la possibilité de soulager pour aider l'autre à refaire surface tout doucement.

Oui, bien sûr, s'il s'agit d'un effondrement ponctuel ou un gros decouragment et qu'il s'agit d'aider et de soutenir la personne c'est different. Mais lorsqu'il s'agit d'une personne qui tombe en depression c'est tout autre chose. Et c'est là qu'il convient de prendre conscience que le soutient et les encouragements peuvent enfoncer la personne encore plus.

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Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 073 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)
à l’instant, ping a dit :

Et c'est là qu'il convient de prendre conscience que le soutient et les encouragements peuvent enfoncer la personne encore plus.

Je confirme, s'il s'agit d'une vraie dépression les apprentis sorciers sont très mal venus, ça peut tourner au vinaigre très rapidement et de façon irrémédiable.

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Membre, Piment doux, 104ans Posté(e)
Out of Paprika Membre 23 628 messages
104ans‚ Piment doux,
Posté(e)
Il y a 19 heures, Marpletree a dit :

Soutenir certes, mais se protéger aussi. ..

Très clairement, oui. Ne surtout pas chercher à se substituer à une éventuelle aide médicale, juste essayer d'orienter au mieux.
On ne peut réellement soutenir quelqu'un que lorsqu'il ou elle a une réelle volonté de s'en sortir, la recherche de la plainte permanente beurk!

Je ne parle évidemment pas d'un coup dur de la vie, qui renverserait n'importe qui.

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  • 4 semaines après...
Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

J'ai eu une relation longue avec un dépressif mais il l'était déjà quand je l'ai connu. C'était un dépressif chronique depuis pas mal d'années, antidépresseurs et psy toutes les semaines. On parlait de sa maladie sans en faire des tonnes et en l'oubliant la plupart du temps. Il plaisantait en disant que j'étais une fille bizarre de tomber amoureuse d'un dépressif. Quand ça n'allait pas je lui fichais la paix mais il savait que j'étais là en cas de besoin. On riait beaucoup ensemble, beaucoup, beaucoup.....ce qui est surprenant quand on parle de dépression. En fait c'était un homme qui luttait contre sa dépression et qui voulait vraiment s'en sortir. Il avait des gros coup de blues où il se repliait sur lui même mais aussi des moment où je le sentais vraiment heureux. Il n'a jamais cessé de travailler, du moins pendant la période où j'étais avec lui parce qu'avant c'est une zone d'ombre et je n'ai pas tous les éléments. Il était pudique et il ne montrait jamais sa souffrance. En fait je lui changeais les idées, on parlait de choses joyeuses et la dépression on en parlait sur le ton de l'humour. De toute façon je pense que le dépressif est le seul à pouvoir trouver le chemin vers la lumière.

Il existe beaucoup de livres sur le sujet aussi, ça peut aider.

Sinon dans mon cercle amical, il y a beaucoup de dépressifs aussi mais je dirais qu'ils sont tous différents et qu'ils ont tous des moyens d'agir différents. Chaque personne est différente et la première question à se poser c'est : la personne a t'elle réellement envie d'en sortir ou alors ce moment dépressif lui est utile en quelque chose ?

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 26/03/2017 à 20:23, pep-psy a dit :

Il n'a jamais été demandé de répondre de manière générale, mais de partager vos avis, vos expériences, etc...

Le problème, c'est que si les gens ont déjà une vie, ce n'est pas simple de s'occuper de la vie de l'autre...

Bonjour Pep psy, poigne de mains

Me semble enfin pour moi quand je suis en couple, même avec un ami ou je ne suis pas en couple, bien ça va mal. Je suis présent ma vie oui, mais mon ami, ma compagne , mon frère, ma sœur, mes proches font parti de ma vie, à part entière et comme je suis un humain je me dois de tout mettre en œuvre dans la possibilité de mes moyens, pour sortir celui qui souffre du chaos ou il se trouve. Même si je dois être le seul. Plusieurs fois dans ma vie ce m'est arrivé, a chaque fois tous on dit que dans l'adversité j'étais toujours là, que j'étais un bon thérapeute. 

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Le 27/03/2017 à 00:28, Cressida a dit :

Moi je crois qu'il faut comprendre la cause profonde (pas forcément exprimée franchement) de ce mal-être. Un exemple : une jeune femme est avec un homme qu'elle aime profondément, lui ne veut pas d'enfant, elle en désirerait secrètement un, de plus elle sait qu'elle arrive biologiquement à l'âge où elle devrait prendre une décision de ce point de vue-là (après il sera trop tard) mais son compagnon ne veut pas (pour des raisons éventuellement très valables et qu'elle connaît comme des raisons financières ou que sais-je), par exemple ça la plonge dans un vrai mal-être et dans une impression qu'elle perd son temps, qu'elle est en train de faire fausse-route, qu'elle a déjà fait fausse-route (ça dépend de son âge), du coup ça lui enlève ses motivations par rapport à son couple et elle commence à aller mal ; si le compagnon par exemple s'obstine à vouloir ignorer la cause profonde qu'elle n'ose même pas dire, voilà ça la rend malade, et encore plus si elle sait et sent qu'elle n'aura jamais le courage de le quitter et qu'elle va passer à côté de la plus belle expérience de la vie d'une femme : la maternité. Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Tout ça parce qu'au fond ils n'ont pas l'honnêteté ni surtout les capacités d'aborder ce problème de fond ensemble, malgré tout leur amour. Voilà, c'est un exemple.

Bonsoir Cressida, bisous.

Super exemple. j'aime beaucoup, mais  il peut y avoir aussi que se soit le gars qui tombe à son tour dans une dépression féroce, si il veut faire plaisir à sa compagne. C'est l'une ou l'autre de dépression.

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