La consultation de sites pornographiques en hausse chez les 15 - 17 ans

Il y a 2 heures, Lucy Van Pelt a dit :

Faux faux faux et archi-faux!!!!!             Et même du gros n'importe quoi!  La porno que l'on retrouve sur le net est sexiste et très souvent dégradante pour les femmes et tu sais quoi?  Je suis pour l'avortement, le mariage pour tous, les  droits pour les trans, pour les LGBT, etc etc......So what?  Puis-je avoir un regard critique sur la porno de merde sur le net tout de même?  On parle ici de l'influence que peut avoir et même que la porno consommée via le net a sur les jeunes, pas sur les adultes calvaires. On dirait que tu le prends perso, personne ne veut t'empêcher de te soulager en regardant tes pornos sur le net.   Nous sommes passés d'une époque puritaine, le sexe c'est sale, dégueu, faut se cacher etc....à la surconsommation du sexe, à la malbouffe érotique, aux trois "C" cul-corps-cash comme l'explique Jocelyne Robert

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/214918-pourquoi-les-images-porno-nous-excitent-elles.html

 

Ah il s'agit des jeunes de 15/17 ans,  zut alors moi qui pensais que l'on parlais des grabataires comme moi ...

Il ne s'agit pas de se soulager mais de liberté et encore un fois, si tu ne veux pas que ton gosse visionne  du X ou autres saloperie, c'est à toi le parent de faire le nécessaire.

" Nous sommes passés d'une époque puritaine, le sexe c'est sale, dégueu, faut se cacher etc...."

Quand on te lit on dirait que tu souhaites vraiment  revenir à cette époque...

"la surconsommation du sexe, à la malbouffe érotique, aux trois "C" cul-corps-cash "

Comme si tu n'étais pas comme les autres... un consommateur, tu manges bio tous les jours ?

Il y a 3 heures, January a dit :

Ce que je constate aussi autour de moi. Et de toute façon sinon pourquoi la CAF s'évertuerait à élaborer des livrets pour parents d'enfants à partir de 11 ans ?  Beaucoup ne savent pas comment dire les choses ou sont mal à l'aise sur certains sujets avec leurs enfants. 

Justement si le CAF s'évertue à élaborer des livrets pour parents d'enfants, c'est justement pour dire à ceux-ci, EDUQUER VOS ENFANTS !!!

C'est ce que je préconise depuis que je suis ici !

"Beaucoup ne savent pas comment dire les choses ou sont mal à l'aise sur certains sujets avec leurs enfants. "

Pourquoi il ne savent dire les choses, vous imaginez un peu, ne pas savoir parler de la vie à son gamin de 11 ans  !!!

On est où là ?

Si ces parents ne savent pas c'est bien parce que justement eux mêmes sont coincés (mal à l'aise  comme vous dites si bien) et cela a cause de leur propre éducation, vous voulez revenir à cette époque là ?

Epoque où tout se faisait, mais en cachette, un monde d'hypocrites ?

*Edit pour cause de nettoyage. 

Il y a 11 heures, Anatole1949 a dit :

Justement si le CAF s'évertue à élaborer des livrets pour parents

Pour en parler le minimum c'est de l'avoir lu. Plusieurs liens ont été postés, tu n'en as ouvert aucun, c'est manifeste. Sinon tu saurais de quelle façon on conseille aux parents d'aborder certains sujets. 

Ce qui est préconisé par l'état (et donc reflet quand même de la société ce qui est très intéressant dans le débat) a été posté par moi-même et par Chanou. Mais tu ne veux pas le savoir : tu es bien au dessus de la société ? Soit. 

Il y a 18 heures, January a dit :

Bon sang c'est vraiment compliqué pour tout le monde de rester dans le sujet. On parle de jeunes de 15 à 17 ans. (A savoir à peu près l'âge du PREMIER rapport sexuel).  Est-ce qu'un jeune qui va découvrir la sexualité on peut lui dire : voilà, c'est ça le sexe, c'est comme ça qu'on fait (pornographie). 

Arrêtez de tout mélanger et restez dans le sujet, c'est pénible. 

Oh la vache !! J'avais pas compris que tu croyais que l'éduc. sexuelle commençait à 16 ans ! Mais t'es complètement à côté de la plaque alors ? C'est beaucoup plus tôt qu'on commence à parler de sexe avec ses enfants. Hé ! On a changé de génération hein ? Et c'est vous qui vous dites progressistes ??

Ne reprocherais-tu pas aux autres ce que tu t'accordes à toi-même, à savoir faire dévier le sujet et mal interpréter les propos de tes contradicteurs ?

Alors, plusieurs choses pour te répondre !

Que les parents expliquent les mystères de la procréation à leurs enfants, soit ! Encore faut-il que ce ne soit pas trop jeune (non car à en lire certains, on pourrait penser qu'ils se précipitent dès qu'ils ont six ans) et que ça reste globalement limité... à la procréation. En gros, le basique du basique. Même si, à moins qu'ils ne vivent dans la 4e dimension, les gamins n'ont pas besoin des parents pour ça : il y a toujours un de leurs copains mieux informé ou plus déluré, et surtout les cours de SVT et les interventions du planning familial dès le début du collège, c'est pas fait pour les chiens.

Ensuite, c'est bien être pudibond que de sous-entendre que le sexe se limite à la procréation. Le sexe est avant tout récréatif. A moins que celles qui ne prétendent le contraire ne le pratiquent que pour tomber enceintes. lol

Et dans ce cas là, je suis désolé, ce n'est pas à la mère d'expliquer à sa fille comment elle doit pratiquer une fellation, se faire faire un cuni, adopter la bonne position pour un 69 ou fantasmer sur le triolisme. Car on tombe alors dans le glauque de l'inceste, où les parents se mêlent des fantasmes de leurs gamins, voire font tout pour incarner eux-mêmes ces fantasmes. Un ado est suffisamment en recherche de sa sexualité pour qu'on ne lui agite pas sous les yeux le chiffon rouge de l'inceste. Car, dans ce cas là, pourquoi pas des groupes familiaux où Tata Judith réunit cousine Laura, cousin François et tonton Hector pour apprendre à la branche cadette comment on organise une bonne partouze bi ?

Enfin, j'aimerais qu'on m'explique la logique qu'il y a d'expliquer que les parents doivent interférer dans l'imaginaire sexuel de leurs gamins et de surcroît tôt en âge, pour ensuite décréter qu'il faut qu'ils les contrôlent suffisamment pour leur dicter lesdits fantasmes quand ces gamins... sont lycéens, c'est à dire au top de leurs émois hormonaux. Vous n'y verriez pas un beau petit paradoxe ?

Il y a 1 heure, January a dit :

Pour en parler le minimum c'est de l'avoir lu. Plusieurs liens ont été postés, tu n'en as ouvert aucun, c'est manifeste. Sinon tu saurais de quelle façon on conseille aux parents d'aborder certains sujets. 

Ce qui est préconisé par l'état (et donc reflet quand même de la société ce qui est très intéressant dans le débat) a été posté par moi-même et par Chanou. Mais tu ne veux pas le savoir : tu es bien au dessus de la société ? Soit. 

Lol L'Etat "reflet de la Société". Quand on se met à confondre les deux, on tombe dans le totalitarisme. Tu viens nous expliquer que chaque note de service pondue par un bureau ministériel représente la Société ?

La sexualité n'est l'affaire ni de l'Etat, ni de la famille. Jusqu'à mesure totalitaire, elle est encore affaire individuelle, entre partenaires consentants et de préférence non incestueuse et ne se déroulant pas sur la voie publique (en tout cas, pas aux heures de grand passage lol).

Il y a 22 heures, January a dit :

Non il parle des MINEURS DE QUINZE ANS. Il reste dans le sujet, LUI.

Oui, des mineurs de 15 à 17 ans. Pour le porno (comme les jeux violents ou les films d'horreur "extrêmes"..) Il existe des limitations, avertissements, classement, interdit aux 12, 18... Et c'est bien normal, à la base, en général, pour les mineurs l'interdiction est justifiée, mais je crois aussi que cela dépend de la maturité, de la sensibilité... des personnes (et des ados ici). Un film bien gore, hardcore..(pour les films d'horreur ou les jeux) n'aura pas le même impact, le même effet, certain(e)s seront choqués, traumatisés, certains non. Bon après peut-être que cela joue sur notre construction mentale, psychologique future, mais encore pour les films de genre par exemple, pas parce qu'on apprécie en regarder qu'on est de gros psychopathes pervers en puissance, qu'il nous manque un pet au casque ou autre (enfin, si aussi parfois) et qu'on va devenir violent... Même les réal, scénaristes de ces films sont souvent "accusés" par certain public choqués de ne pas être nets dans leur tête, bref.

Pour le porno, surtout quand on y est exposé trop tôt et surtout involontairement (les pop up et autres joyeusetés), oui cela peut nuire et être choquant (comme l'histoire d'élèves de primaire je crois et la "poutre de Bamako"). Et bien sûr que le porno c'est pas la vraie vie et le bon exemple à suivre pour une sexualité épanouie, surtout quand on en est aux débuts, aux premiers émois, premières relations, premiers amours... Et la majorité sexuelle, c'est bien 15 ans je crois ? Mais en même temps, la moyenne d'âge des premières relations n'a pas baissée depuis longtemps, c'est toujours 17 ans et quelques mois pour les garçons et les filles.

Là où je suis d'accord, c'est que la consommation "abusive" de ces sites par les ados surtout (même si en général, ils ne sont pas si cons et savent que ce n'est pas la vraie vie) peut aussi biaiser leur vision et leurs futures pratiques. Pour les garçons, problèmes de complexe rapport à la taille, à la performance (durée, faire jouir absolument..) et le traitement des filles dans les cas extrêmes, traitées comme des chiennes, des bouts de viande à qui on peut tout faire, la violence, les pratiques, sodo, fellations, positions, à plusieurs... Qui chez les filles aussi peuvent leur faire croire que pour être un bon coup et dans le coup, faut tout faire, expérimenter et accepter, dès le début des relations sexuelles.

Je suis assez d'accord avec elle sur ça d'ailleurs, quand on y réfléchis un peu :

Une jeunesse sexuellement libérée (ou presque) - Thérèse Hargot

Qu'avons-nous fait de la libération sexuelle ? Thérèse Hargot, philosophe et sexologue intervenant en milieu scolaire depuis une dizaine d'années, s'interroge face à la jeunesse d'aujourd’hui.
Banalisation de la « culture porno », course à la performance, défiance à l'égard de la contraception, retour des stéréotypes, obsession de l'orientation sexuelle… Si les jeunes se sentent sexuellement libérés, ils sont prisonniers de nombreux diktats. Quelle est cette liberté qui condamne à choisir en permanence son identité, ses amours, ses pratiques comme n'importe quel produit de consommation ?
Fondé sur de nombreux témoignages, ce livre ose affronter de vraies questions exprimées par les adolescents et les jeunes adultes. Il invite à repenser l'apprentissage de la vie affective, relationnelle et sexuelle, pour devenir soi-même afin d'entrer en relation avec les autres.

Et ça date de 2010, mais bon (on a le point de vue de certains ados ici)

"Les choses n'ont pas tant changé (dixit) les ados ne sont ni plus précoces, ni plus imprudents que leurs aînés..."

il y a 2 minutes, Marla a dit :

Pour le porno, surtout quand on y est exposé trop tôt et surtout involontairement (les pop up et autres joyeusetés), oui cela peut nuire et être choquant (comme l'histoire d'élèves de primaire je crois et la "poutre de Bamako"). Et bien sûr que le porno c'est pas la vraie vie et le bon exemple à suivre pour une sexualité épanouie, surtout quand on en est aux débuts, aux premiers émois, premières relations, premiers amours... Et la majorité sexuelle, c'est bien 15 ans je crois ? Mais en même temps, la moyenne d'âge des premières relations n'a pas baissée depuis longtemps, c'est toujours 17 ans et quelques mois pour les garçons et les filles.

Là où je suis d'accord, c'est que la consommation "abusive" de ces sites par les ados surtout (même si en général, ils ne sont pas si cons et savent que ce n'est pas la vraie vie) peut aussi biaiser leur vision et leurs futures pratiques. Pour les garçons, problèmes de complexe rapport à la taille, à la performance (durée, faire jouir absolument..) et le traitement des filles dans les cas extrêmes, traitées comme des chiennes, des bouts de viande à qui on peut tout faire, la violence, les pratiques, sodo, fellations, positions, à plusieurs... Qui chez les filles aussi peuvent leur faire croire que pour être un bon coup et dans le coup, faut tout faire, expérimenter et accepter, dès le début des relations sexuelles.

 voilà une vraie réponse, pas deux mots jetés n'importe comment, un avis, un argumentaire, clair. Merci Marla. 

Merci aussi pour les vidéos, sources que tout intervenant Sérieux ne manquera pas de visionner Avant, éventuellement, de te répondre. 

Il est évident que fantasmes et complexes ont attendu le porno pour naître et que ce même porno est cause et non conséquence de l'éternel humain. Madonna, qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ?

Ces "témoignages" ne reflètent qu'une chose : une peur du sexe ! Héritage de 2000 ans de pudibonderie !

Le porno joue le même rôle illustratif que les images licencieuses de la lanterne magique sous la Régence. Ou toute la littérature hot de l'Antiquité, Satiricon en tête. C'est le moyen qui a changé, pas le moteur. Il serait bon de ne pas confondre.

Ceux qui s'en offusquent et viennent hurler à la mort de la carte du tendre ou à l'atteinte à l'égalité oublient tout simplement que la sexualité est tout sauf mécaniste et s'épanouit dans l'imaginaire de la transgression.

Mais de toute façon, libre à chacun de rester cantonné au missionnaire de grand-papa et considérer toute autre pratique comme "sale, vulgaire, dégoûtante, déviante". Mais vous n'avez aucun droit d'exiger que chaque ado se conforme à vos préférences individuelles.

La sexualité des lycéens n'est pas l'affaire de leurs parents. Elle est la leur propre. Et ces commandements dans une sphère on ne peut plus intime sont très suspects.

@Marla  vidéos intéressantes. Si certains intervenants visionnaient ils comprendraient ce qu'on dit depuis le départ.

Mais que ceux qui sont allergiques au X ne le regardent pas, moi quand je vais sur le net, je tombe parfois sur des horreurs de violence (et ici il ne s'agit pas de jeux ou de simulacres comme dans le X) dans ce cas, je passe à autre chose, point barre...

Quand je lis ça :

"Pour les garçons, problèmes de complexe rapport à la taille, à la performance (durée, faire jouir absolument..) et le traitement des filles dans les cas extrêmes, traitées comme des chiennes, des bouts de viande à qui on peut tout faire, la violence, les pratiques, sodo, fellations, positions, à plusieurs... Qui chez les filles aussi peuvent leur faire croire que pour être un bon coup et dans le coup, faut tout faire, expérimenter et accepter, dès le début des relations sexuelles."

Mais quel délire, ce qui est cité là se retrouve chez bien des couples et sans X, enfin quoi, tous les couples ne se limitent pas à faire l'amour uniquement dans la position du missionnaire, dans le noir et uniquement dans le cadre du mariage !!!

"les pratiques, sodo, fellations, positions, à plusieurs... "

En quoi cela est-il dégradant ?

Autre chose, parfois sur le net  je tombe sur des vidéos de massacres, eh oui quand on s'intéresse à ce se passe par exemple en Syrie, on tombe sur les vidéos de daesh (ou autres), en comparaison l'inquisition de nos bons cathos moraliste, c'est du pipi de pipi de pipistrelle...

Dans ce cas je zappe et je laisse ça aux amateurs de sites ou de vidéos du genre hémoglobines/torture (en live),  mais en aucun cas il me viendrait à l'idée de réclamer une censure,  ce genre de vidéos se comptent en milliers et sont accessibles à tous donc à vos gamins !

Quand on peut voir sans aucune censure des gens se faire massacrer en live, en comparaison le X est une douceur, sauf pour les puritains.

Se régaler en regardant un type se faire bruler vif  durant 10 minutes ou un type qui se fait couper méticuleusement la tête au couteau serait moins nocif pour un ado que de voir des gens qui batifolent dans un lit, on peut aussi regarder des sites (vidéos russes) d'accidents de la route où l'on voit des gens déchiquetés encore dans leur voiture et qui  agonisent, parfois des familles entières dont des enfants (un clic et hop on y est, même à 12 ans...).

Et ce que je dis là, n'est que 1.000.000 ième de ce que l'on peut voir... l

On ne vit pas dans un monde de bisounours;  la violence, la guerre, la maladie, les cataclysmes, la famine, les tromperies,  la sexualité sous toutes ses formes, la prostitution, et j'en passe, ne vous en déplaise,  c'est la vie, la vraie vie et elle n'est pas celle que vous fantasmez dans votre petite tête !

A propos de famine, voir sur le net des enfants décharnés qui pèsent que quelques KG et qui vont mourir dans 3 jours, ce n'est pas plus obscène qu'un film X , ça ne  semble pas beaucoup déranger nos puritains pour lesquels voir un téton ou un zizi est le sommet de l'horreur, mais que leurs ados puissent voir un petit enfant les yeux exorbités mourir de faim pendant que lui se gave de bonbons/chocolat devant son écran à 1000 €, ça ne pose pas problème ... la famine  c'est loin !!!)

Quel hypocrisie, il y a d'autres combats à mener que celui de votre puritanisme !

La consultation de sites pornographiques en hausse chez les 15 - 17 ans

Réponse d'Anatole (et on aura compris) : RAF. Y a des trucs vachement plus grave. 

Next ! 

Le porno n'est que une des choses parmis d'autres qui ne devraient pas être accessible aux mineurs...

" On ne vit pas dans un monde de bisounours;  la violence, la guerre, la maladie, les cataclysmes, la famine, les tromperies,  la sexualité sous toutes ses formes, la prostitution, et j'en passe, ne vous en déplaise,  c'est la vie, la vraie vie et elle n'est pas celle que vous fantasmez dans votre petite tête ! "

Et c'est ce que nous défendons ..que les mineurs ne devraient pas avoir acccés a ce genres d'images ....c'est ce que vous ne voulez pas comprendre Anatole...les majeurs on s'enfout.....ce qui nous préoccupe ce sont les mineurs....et notre responsabilité de parents dans leur éducation et leur construction de futur adultes....

il y a 19 minutes, Anatole1949 a dit :

Mais que ceux qui sont allergiques au X ne le regardent pas, moi quand je vais sur le net, je tombe parfois sur des horreurs de violence (et ici il ne s'agit pas de jeux ou de simulacres comme dans le X) dans ce cas, je passe à autre chose, point barre...

Quand je lis ça :

"Pour les garçons, problèmes de complexe rapport à la taille, à la performance (durée, faire jouir absolument..) et le traitement des filles dans les cas extrêmes, traitées comme des chiennes, des bouts de viande à qui on peut tout faire, la violence, les pratiques, sodo, fellations, positions, à plusieurs... Qui chez les filles aussi peuvent leur faire croire que pour être un bon coup et dans le coup, faut tout faire, expérimenter et accepter, dès le début des relations sexuelles."

Mais quel délire, ce qui est cité là se retrouve chez bien des couples et sans X, enfin quoi, tous les couples ne se limitent pas à faire l'amour uniquement dans la position du missionnaire, dans le noir et uniquement dans le cadre du mariage !!!

"les pratiques, sodo, fellations, positions, à plusieurs... "

En quoi cela est-il dégradant ?

Autre chose, parfois sur le net  je tombe sur des vidéos de massacres, eh oui quand on s'intéresse à ce se passe par exemple en Syrie, on tombe sur les vidéos de daesh (ou autres), en comparaison l'inquisition de nos bons cathos moraliste, c'est du pipi de pipi de pipistrelle...

Dans ce cas je zappe et je laisse ça aux amateurs de sites ou de vidéos du genre hémoglobines/torture (en live),  mais en aucun cas il me viendrait à l'idée de réclamer une censure,  ce genre de vidéos se comptent en milliers et sont accessibles à tous donc à vos gamins !

Quand on peut voir sans aucune censure des gens se faire massacrer en live, en comparaison le X est une douceur, sauf pour les puritains.

Se régaler en regardant un type se faire bruler vif  durant 10 minutes ou un type qui se fait couper méticuleusement la tête au couteau serait moins nocif pour un ado que de voir des gens qui batifolent dans un lit, on peut aussi regarder des sites (vidéos russes) d'accidents de la route où l'on voit des gens déchiquetés encore dans leur voiture et qui  agonisent, parfois des familles entières dont des enfants (un clic et hop on y est, même à 12 ans...).

Et ce que je dis là, n'est que 1.000.000 ième de ce que l'on peut voir... l

On ne vit pas dans un monde de bisounours;  la violence, la guerre, la maladie, les cataclysmes, la famine, les tromperies,  la sexualité sous toutes ses formes, la prostitution, et j'en passe, ne vous en déplaise,  c'est la vie, la vraie vie et elle n'est pas celle que vous fantasmez dans votre petite tête !

A propos de famine, voir sur le net des enfants décharnés qui pèsent que quelques KG et qui vont mourir dans 3 jours, ce n'est pas plus obscène qu'un film X , ça ne  semble pas beaucoup déranger nos puritains pour lesquels voir un téton ou un zizi est le sommet de l'horreur, mais que leurs ados puissent voir un petit enfant les yeux exorbités mourir de faim pendant que lui se gave de bonbons/chocolat devant son écran à 1000 €, ça ne pose pas problème ... la famine  c'est loin !!!)

Quel hypocrisie, il y a d'autres combat à mener que celui de votre puritanisme !

 

 

Alors Là ,je suis en Accord Totale avec Toi..............L'Hypocrisie est pour moi le pire des Défauts Morale et Physiologique , aussi le plus Laid dont l'homme peut avoir

Chez l'Homme tous les "Penchants" Existent (Malheureusement) dont celui ici en question.............en Parler dépends que de l'ouverture d'esprit que peut avoir Librement tout a chacun

Le Puritanisme est pour certain un Défaut pour d'autres une "Qualité"......!! 

il y a 14 minutes, Foraveur a dit :

Et c'est ce que nous défendons ..que les mineurs ne devraient pas avoir acccés a ce genres d'images ....c'est ce que vous ne voulez pas comprendre Anatole...les majeurs on s'enfout.....ce qui nous préoccupe ce sont les mineurs....et notre responsabilité de parents dans leur éducation et leur construction de futur adultes....

Voilà 

il y a 28 minutes, Foraveur a dit :

Et c'est ce que nous défendons ..que les mineurs ne devraient pas avoir acccés a ce genres d'images ....c'est ce que vous ne voulez pas comprendre Anatole...les majeurs on s'enfout.....ce qui nous préoccupe ce sont les mineurs....et notre responsabilité de parents dans leur éducation et leur construction de futur adultes....

La dernière fois que j'ai eu une discussion avec un mur, ça avait été plus constructif

Mur, construction (je me marre toute seule)...... ===========> []

 murs , constructions, mais que disent les coprec.....

Ah bah on travaille pas dans le bâtiment pour rien hein ?  

il y a une heure, Foraveur a dit :

Le porno n'est que une des choses parmis d'autres qui ne devraient pas être accessible aux mineurs...

" On ne vit pas dans un monde de bisounours;  la violence, la guerre, la maladie, les cataclysmes, la famine, les tromperies,  la sexualité sous toutes ses formes, la prostitution, et j'en passe, ne vous en déplaise,  c'est la vie, la vraie vie et elle n'est pas celle que vous fantasmez dans votre petite tête ! "

Et c'est ce que nous défendons ..que les mineurs ne devraient pas avoir acccés a ce genres d'images ....c'est ce que vous ne voulez pas comprendre Anatole...les majeurs on s'enfout.....ce qui nous préoccupe ce sont les mineurs....et notre responsabilité de parents dans leur éducation et leur construction de futur adultes....

Ce que January, vous et d'autres ne voulez pas comprendre, alors qu'avec Anatole on tente de vous l'expliquer, c'est que frustrer n'est une solution à rien du tout. Vos mineurs lycéens ne sont pas de jeunes enfants mais des ados gavés d'hormones qui ont des désirs et des fantasmes. Vous pouvez tenter de les cloîtrer, cela ne servira strictement à rien, sauf à les rendre dissimulés, manipulateurs et donc pervers.

Vous vous offusquez qu'ils voient du cul sur le net, seuls, dans leur chambre, à se rincer l'œil pour assouvir des fantasmes qui leur sont personnels ET DONT VOUS N'AVEZ PAS A JUGER DU CONTENU (on répète, les parents n'ont pas à interférer dans la sexualité de leurs ados, sauf à être incestueux). Vous voulez leur couper l'écran ? Fort bien ! Ils expérimenteront à l'extérieur, avec ou chez quelqu'un d'autre. Et peut-être dans du beaucoup plus hard.

Le syndrome des parents qui veulent castrer leurs garçons et cloîtrer leurs filles de 16 ans est un grand classique. C'est culturellement assez marqué : milieux plutôt curaillons, assumé ou pas (ça peut même être des chrétiens de gauche soit disant tolérants). Ca se finit souvent par de l'enfilage sous la tente chez les scouts ou des pipes à la sauvette dans les toilettes du lycée. Voilà ce que provoqueront vos beaux principes de pureté et de chasteté, à considérer de façon délirante que des ados doivent endosser la bure et se plier à vos humeurs pudibondes.

Vous aurez beau faire, vous ne parviendrez jamais à bloquer des ados dans l'enfance asexuée. Et vous êtes de sacrés hypocrites car on serait curieux de savoir si, à leur âge, vous rêviez que vos parents vous collent de la sorte. Des neuneus ou des pervers seront ce que vous en ferez.

En tant que parent on peut tout a fait éduquer ses enfants en expliquant les choses et oui, si ils expérimentent une fois une choses ben patience hein, juste il expérimentent mais ils ne s'y adonnent pas.....et ne se complaisent pas dedans et , je suis désolé de le dire mais dans la plupart des familles les enfants même adolescents ne posent aucun problème...et lorsque l'on analyse la structure familiale on s'aperçoit bien de quel schéma revient le plus...

Et ne généralisez pas en croyant que votre vécu d'adolescent est une généralité il y a des jeunes qui traversent cette période sans probléme et en devenant des jeunes adultes très bien et équilibrés....

Et au niveau de la loi c'est suffisemment clair que certaines images ou certaines choses ne doivent pas être accessibles aux mineurs....la LOI pas nous hein....je pense donc que comme quelqu'un qui vend de l'alcohol doit s'assurer de l'âge des acheteurs, quelqu'un qui fournit ce genre de "services" ou de sites internet ....doit aussi tout faire pour que l'accès aux mineurs ne soit pas facilité....

Citation

Vous vous offusquez qu'ils voient du cul sur le net, seuls, dans leur chambre, à se rincer l'œil pour assouvir des fantasmes qui leur sont personnels ET DONT VOUS N'AVEZ PAS A JUGER DU CONTENU (on répète, les parents n'ont pas à interférer dans la sexualité de leurs ados, sauf à être incestueux). Vous voulez leur couper l'écran ? Fort bien ! Ils expérimenteront à l'extérieur, avec ou chez quelqu'un d'autre. Et peut-être dans du beaucoup plus hard.

Heuuuuu...Ça m'étonnerait.  Plus hard que les big bang, les viols simulés ou pas, car avec le merveilleux monde du web, on peut commander des viols, http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Sur-Internet-il-commandait-le-visionnage-de-viols-d-enfants-philippins-1136666  , quand ce n'est pas des séquences avec animaux  le bdsm cheap ect......À un moment, il faut se questionner sur cette industrie, je parle de la porn sur le web trop souvent extr^me et dégradante.  Alors oui je pense que les jeunes sont milles fois mieux de vivre de vraies expérience.

http://sisyphe.org/spip.php?article2763

Pornographie et fin de la masculinité

Dans son plus récent livre, Robert Jensen force le lecteur à prendre au sérieux les effets d’une industrie de la pornographie devenue ultra-sadique et à reconnaître la nécessité de repenser l’attirail de la masculinité comme source d’une violence accrue envers les femmes et de leur dégradation.

J’ai toujours adhéré au système de valeurs collectiviste, libéral, progressiste qui accepte la pornographie comme une expression légitime du Premier Amendement [de la Constitution des États-Unis]. Dans cette vision du monde, les femmes sont censées participer librement aux films pornographiques et la pornographie refléter souvent des fantasmes que les gens ont réellement - même si ces fantasmes sont parfois quasi-violents et dégradants. Donc, tant que les personnes ne font que jouer un rôle dans les films de porno et qu’on ne les force pas ou qu’on ne viole pas la loi, ces films sont acceptables.

Mais j’ai changé d’avis. Non, je ne suis ni puritain, ni anti-sexe. Je ne crois pas non plus qu’il faille organiser une campagne nationale pour mettre fin à toute pornographie. En fait, je visionne parfois certains types de pornographie. Mais ce qui est devenu évident pour moi, c’est que, sous couvert du Premier Amendement, un immense et puissant complexe industriel a fait de la pornographie quelque chose qui échappe aujourd’hui à tout contrôle. Et une bonne partie de cette croissance est alimentée non seulement par l’Internet mais par une surenchère continuelle, où l’on hausse les niveaux de dégradation des femmes impliquées dans les dizaines de milliers de films produits chaque année. Je suis convaincu - même s’il est, bien sûr, difficile d’en faire la preuve - que les auditoires immenses que trouve la pornographie, et le caractère de plus en plus répandu des thèmes et des comportements de dégradation ont une influence négative sur la façon dont les hommes se comportent et sur la façon dont notre société traite les femmes.
Les attitudes et comportements sexistes à l’égard des femmes étaient censés s’être améliorés après les années 1960 et l’apparition du mouvement féministe. Les fils des baby boomers allaient être différents. Et même si cette perspective s’est peut-être avérée juste, dans certains cas, ce que nous observons, c’est une violence accrue envers les femmes et une acceptation sociale accrue d’attitudes et de comportements masculins méprisants qui auraient été jugés inacceptables il y a 20 ou 30 ans. En tant que société, nous avons régressé.

Ma réflexion sur la pornographie m’est venue en partie à constater de visu ce qui est affiché sur Internet et en partie à lire un livre puissant et provocateur de Robert Jensen, Getting Off : Pornography and the End of Masculinity, dont on peut lire des extraits ci-après. Jensen m’a convaincu qu’une influence aussi puissante que l’industrie de la pornographie, avec son jusqu’au-boutisme sexuel, ne doit pas être balayée sous le tapis au nom d’un défaitisme invoquant le Premier Amendement. L’industrie de la porno ne devrait pas bénéficier de notre déni collectif de ses effets bien réels sur les femmes - et les hommes -, simplement parce que nous avons peur de nous faire engueuler par les fondamentalistes du Premier Amendement ou que nous sommes inconfortables face aux enjeux complexes liés à l’expression sexuelle.

Il nous faut insister pour que le débat ait lieu et que les consciences progressent. Beaucoup nous diront de ne pas toucher à cet enjeu parce qu’il s’agit d’une pente glissante qui pourrait conduire à la répression d’autres libertés. J’en suis venu à la conclusion qu’il nous fallait courir cette chance. Il se peut que les attitudes des hommes soient en train d’être façonnées par des images de violence misogyne laides et parfois dégoûtantes. Et des dizaines de milliers de jeunes femmes sont présentement séduites et intimidées à vivre à l’écran des situations d’humiliation publique extrême. L’impact de ces situations sur leurs vies pourrait s’avérer dévastateur à long terme.

La montée de la porno extrême (gonzo)

Un phénomène marquant de la porno actuelle est la montée des films de porno extrême (dite « gonzo »). On observe deux genres de films : les premiers sont des longs métrages qui miment, même s’ils le font très grossièrement, le modèle hollywoodien de scénario avec personnages. Les deuxièmes, ceux de porno extrême, n’ont pas cette prétention et consistent simplement à filmer des actes sexuels qui, écrit Jensen, se produisent aussi dans les longs-métrages, mais « sont exécutés avec plus de brutalité, souvent avec plus d’un homme et avec un langage plus explicitement dégradant, où les femmes sont marquées comme des "salopes", des "putes", des "trous", des "sales chiennes" et ainsi de suite ».

Les films de porno extrême, qui en sont venus à dominer l’industrie, mettent également l’accent sur une nouvelle tendance d’actes sexuels, dont la double pénétration - anale et vaginale - et le passage de l’anus à la bouche (AAB) où après une sodomisation, le pénis est poussé dans la bouche des femmes. De plus, bon nombre de ces films insistent sur l’éjaculation dans le visage et la bouche des actrices par des hommes, souvent en grand nombre. Les femmes avalent habituellement le sperme mais peuvent aussi se le transmettre de bouche à bouche entre elles. Jensen croit que l’explication la plus plausible de la popularité de ces performances est que, dans la réalité extérieure à la pornographie, les femmes ne se livrent pas à ces actes à moins d’y être contraintes. « Les hommes le savent, écrit-il, et ce savoir est une des raisons qui les amènent à trouver ces films excitants. »

Comme l’explique Jerome Tanner, producteur de films pornographiques, « Un des éléments de la porno d’aujourd’hui et du marché extrême, le marché ‘gonzo’, est que tant d’amateurs veulent voir du matériel beaucoup plus extrême, de sorte que j’essaie toujours d’imaginer des façons de faire les choses différemment. Mais il semble que tout le monde veut voir une fille faire la pénétration double ou être baisée par une bande de gars en même temps... Il est clair que cette tendance a amené la porno quelque part, mais je ne sais pas dans quelle direction les choses vont aller maintenant. »

Michael Spinelli, interviewé pendant le tournage de Give me Gape (Mets-moi en plein la vue), ajoute : « Le public en veut plus. Les gens veulent savoir combien de queues on peut enfiler dans un cul. C’est comme une combinaison des films Fear Factor et Jackass. On nous dit de rendre l’action plus hard, plus cruelle, plus incessante. »

Jensen a clairement décidé, en écrivant ce livre, que le lecteur ou la lectrice devait expérimenter - du moins sous forme écrite - la réalité souvent écrasante des comportements et des valeurs de l’industrie de la porno pour comprendre les enjeux réels du problème. C’est pourquoi son livre décrit des scènes de porno, cite des dialogues et inclut des entrevues avec des acteurs et actrices de ces films pour capter leur pensée. Une partie des résultats est assez éprouvante à lire. En voici un exemple :

Jessica Darlin dit à la caméra qu’elle a joué dans 200 films et qu’elle incarne une femme soumise. « J’aime que les gars prennent les choses en main et m’utilisent comme un simple jouet. Je ne suis là que pour leur plaisir. » L’homme qui entre dans la pièce la saisit par les cheveux et lui dit de supplier l’autre homme. Elle rampe jusqu’à lui à quatre pattes et il lui donne une violente fessée. Lorsqu’il la saisit à la gorge, elle a l’air surprise. Alors qu’elle le suce, il lui dit : « Étouffe-toi avec. » Elle s’étouffe. Il lui empoigne la tête, la gifle et lui plonge rapidement son pénis dans la bouche. Elle s’étouffe de nouveau. L’autre homme répète les mêmes gestes, la traitant de « petite chienne ». Jessica bave et s’étouffe ; on dirait qu’elle va s’évanouir. Les hommes lui giflent les seins, puis l’empoignent par les cheveux et la mettent debout. Plus tard au cours de la même scène, un des hommes la sodomise de l’arrière alors qu’elle est retenue de force contre le sofa. L’autre homme la sodomise alors que son partenaire la retient du pied sur la tête. Finalement, un d’entre eux lui saisit les cheveux et lui demande ce qu’elle veut. « Je veux ton sperme dans ma bouche, dit-elle. Donne-moi tout ce sperme. Je veux y goûter. »

Jensen écrit : « Lorsque l’on mène des recherches sur l’industrie de la pornographie, un des éléments les plus difficiles est de parler des femmes qui y participent. Les hommes voient les femmes dans les films porno comme des objets de désir (à baiser) ou de ridicule (dont s’amuser). Lorsque des actrices de porno prennent la parole en public, elles réitèrent habituellement un discours qui met l’accent sur leur choix libre de cette carrière, à cause de leur amour du sexe et de leur absence d’inhibitions. » Nina Hartley est une ex-vedette de porno qui définit son expérience au sein de l’industrie comme de l’empowerment - un geste féministe d’une femme qui assume le contrôle de sa propre vie. Cependant, Jensen fait remarquer que « même si nous devons écouter ces voix et les respecter, nous savons également, grâce au témoignage des femmes ayant quitté l’industrie du sexe, que ces femmes sont souvent désespérées et malheureuses dans la prostitution et la pornographie, mais qu’elles ressentent le besoin de valider cette activité comme leur choix pour éviter de se percevoir comme des victimes. »

Robert Jensen, un radical

Pour mieux comprendre la situation, il faut savoir que Robert Jensen est un véritable radical. Ses positions sur la masculinité, la race et la pornographie sont tout à fait hors norme. Il croit que les notions définissant la masculinité rendent les hommes moins qu’humains et devraient être mises au rancart. « On prend pour acquis que les hommes sont naturellement compétitifs et agressifs et qu’être un "vrai homme", c’est se rallier à une lutte pour le contrôle, la conquête et la domination. Un homme regarde le monde, voit ce qu’il veut et le prend. »
En écrivant son livre, il prend pour mentor l’une des féministes les plus calomniées, Andrea Dworkin. Un des livres de Dworkin, Intercourse, a irrité beaucoup de ses lecteurs. « Dans cet essai, Dworkin soutient que, dans une société fondée sur la suprématie masculine, les rapports sexuels entre hommes et femmes constituent un élément central de la subordination des femmes aux hommes. (Cet argument a rapidement et faussement été caricaturé dans l’arène publique comme signifiant que "tout coït est un viol", un cliché qui est venu aggraver la réputation déjà sulfureuse de Dworkin.) Mais Jensen se rallie à Andrea Dworkin pour son intelligence exceptionnelle de la dynamique pornographique et il rappelle que ‘son amour des hommes était absolument évident’ ».

Comme beaucoup de personnes radicales dont l’exigence et l’entêtement ont, en fin de compte, provoqué des changements, Jensen nous convainc, à force d’arguments imparables, d’examiner les contradictions et les conséquences de nos actions, de nos a priori et de nos opinions. Et, en passant, Jensen utilise une définition différente du mot radical, basée sur l’origine latine de ce mot, soit radix = racine : « Les solutions radicales sont celles qui vont à la racine du problème. » Pour Jensen, le problème devient le suivant : « Comment expliquer le fait que les systèmes philosophiques et théologiques qu’affichent la plupart des gens s’enracinent dans les concepts de justice, d’égalité et de dignité inhérente de toutes les personnes, mais qu’en même temps nous permettons à la violence, à l’exploitation et à l’oppression de prospérer ? »

L’ouvrage de Jensen est un effort sérieux pour déconstruire la pornographie et pour la relier à la société où elle croît et qu’à certains égards elle domine. Il traite de façon détaillée les arguments utilisés pour justifier la pornographie, ainsi que les recherches qui peuvent relier pornographie et violence. Sa thèse est entrelacée d’une narration de son propre itinéraire, un effort solitaire pour rejeter la camisole de force de la masculinité, marqué par la douleur et le rejet qui accompagnent nécessairement ses efforts inlassables pour imposer ses idées à l’attention du public.

En fin de compte, ce livre nous laisse aux prises avec une question fondamentale : « Si la pornographie est de plus en plus cruelle et dégradante, pourquoi est-elle de plus en plus répandue au lieu d’être de plus en plus marginalisée ? Dans une société qui se dit civilisée, ne devrait-on pas s’attendre à ce que la plupart des gens rejettent un matériel sexuel qui devient de plus en plus méprisant envers l’humanité des femmes ? Comment expliquer les façons de plus en plus nombreuses et intenses d’humilier les femmes sexuellement et la popularité croissante des films qui présentent ces activités ? » Jensen conclut : « ... On ne peut résoudre ce paradoxe qu’en reconnaissant la fausseté d’une de ces prémisses. Dans ce cas-ci, c’est la conviction que la société américaine rejette habituellement la cruauté et la dégradation. En fait, les États-Unis sont un pays qui n’opose aucune objection sérieuse à la cruauté et la dégradation. »