je n'arrive pas à voir quel intérêt il y a à vivre une relation amoureuse.....

il y a 16 minutes, pep-psy a dit :

Douter n'apporte pas grand chose, si on ne sait s'interroger et creuser pour comprendre !

Mais je remercie l'initiatrice de ce sujet qui veut bien dialoguer avec nous et partager une facette de sa personnalité qu'elle sait différente, mais qui lui convient parfaitement.

De mon observation il est évident que quelque chose l'a fait s'éloigner des autres, maintenant savoir où, quand, comment, pourquoi, ne sera pas possible d'obtenir de sa part...

Parce que je ressens que ce changement date d'une époque de sa vie dont il lui est impossible de se rappeler !

Ce n'est sans doute pas pour rien que des psy se sont penchés sur son cas et sont allés assez loin dans leur investigation, mais cela a sans doute créer une gêne encore plus grande vis à vis des "autres" ...

Tu ressens mal... à mon entrée en maternelle, on m'a cru autiste pendant un moment (d'où les premiers psys) tellement j'étais éloignée des autres, et tellement je supportais mal leur présence. L'idée est tombée à l'eau quand il est apparu que je n'avais aucun retard intellectuel, au contraire, et que je n'avais aucun trait autistique. Je n'étais pas coupée du monde, je savais parfaitement ce qui se passait autour de moi, mais j'avais juste choisi de ne pas y prendre part. L'humain m'a toujours semblé hypocrite dans sa relation à l'autre. J'ai joué le jeu, parce que socialement on attendait de moi que je le fasse. J'ai acheté de la fausse amitié, volontairement, en distribuant de gros sacs de bonbons et mes goûters. Les adultes me voyaient entourée, ils étaient contents, ils me fichaient la paix. Ça ne rimait à rien, mais puisque ça me garantissait d'être tranquille... sitôt ma distribution terminée je pouvais retrouver ma solitude, je savais qu'une fois l'école finie je serais enfin seule, chez moi, sans personne pour surveiller du coin de l'œil mon activité. Et évidemment j'adorais la période estivale... deux mois seule sans voir personne, à rester au calme dans le jardin ou avec un livre, sans devoir parler, écouter, faire semblant d'être intéressée... je n'ai aucune gêne avec autrui, je passe bizarrement pour quelque de sociable, j'ai un gros côté caméléon. Je calque mon attitude sur ce que les gens attendent de moi. J'ai l'impression de jouer un rôle des que je ne suis plus seule. Et je refuse catégoriquement d'en être réduite à faire pareil dans mon intimité !

note intéressante : pour avoir vraiment la paix avec le corps enseignant, je me suis longtemps inventé des cousines avec qui je passais mes vacances. Pas pour "faire comme ci" mais parce que les adultes fronçaient les sourcils et repassaient en mode suspicieux des que je mentionnais mes deux mois d'été seule avec mes livres... avec le recul je trouve ça tristounet, pas pour moi, mais pour eux.

il y a 2 minutes, Christèle.81 a dit :

Tu ressens mal... à mon entrée en maternelle, on m'a cru autiste pendant un moment (d'où les premiers psys) tellement j'étais éloignée des autres, et tellement je supportais mal leur présence. L'idée est tombée à l'eau quand il est apparu que je n'avais aucun retard intellectuel, au contraire, et que je n'avais aucun trait autistique. Je n'étais pas coupée du monde, je savais parfaitement ce qui se passait autour de moi, mais j'avais juste choisi de ne pas y prendre part. L'humain m'a toujours semblé hypocrite dans sa relation à l'autre. J'ai joué le jeu, parce que socialement on attendait de moi que je le fasse. J'ai acheté de la fausse amitié, volontairement, en distribuant de gros sacs de bonbons et mes goûters. Les adultes me voyaient entourée, ils étaient contents, ils me fichaient la paix. Ça ne rimait à rien, mais puisque ça me garantissait d'être tranquille... sitôt ma distribution terminée je pouvais retrouver ma solitude, je savais qu'une fois l'école finie je serais enfin seule, chez moi, sans personne pour surveiller du coin de l'œil mon activité. Et évidemment j'adorais la période estivale... deux mois seule sans voir personne, à rester au calme dans le jardin ou avec un livre, sans devoir parler, écouter, faire semblant d'être intéressée... je n'ai aucune gêne avec autrui, je passe bizarrement pour quelque de sociable, j'ai un gros côté caméléon. Je calque mon attitude sur ce que les gens attendent de moi. J'ai l'impression de jouer un rôle des que je ne suis plus seule. Et je refuse catégoriquement d'en être réduite à faire pareil dans mon intimité !

Intéressant... Tu dis aimer lire des livres, te plairait-il de rencontrer certains de leurs auteurs ?

il y a 16 minutes, pep-psy a dit :

Tu ne peux pas être angoissée par ton caractère vu qu'il est une forme de satisfaction pour ta vie !

As-tu étudié le comportement humain, lu des livres à ce sujet, etc... ?

Tu veux toujours te mettre au milieu d'une discussion ?

Là, tu n'es pas le centre de ce sujet, désolé de ne pouvoir te porter l'intérêt que tu désires obtenir ...

Le seul comportement humain qui m'intéresse est le comportement criminel. Je sais, c'est particulier. Mais ça m'intrigue et je cherche à comprendre le processus de...criminalisation, je dirais. J'aurais bien aimé être policière, mais j'ai une trop mauvaise vue, et puis j'ai compris à force de fréquenter le milieu (en administratif) que j'avais une vision trop américanisée de la chose. En gros, moi, je rêvais d'un travail style FBI (j'ai trop abusé des séries américaines quand j'étais petite je crois)... mais c'est vraiment un sujet qui m'intrigue, sans toutefois tourner à la fascination.

il y a 4 minutes, pep-psy a dit :

Intéressant... Tu dis aimer lire des livres, te plairait-il de rencontrer certains de leurs auteurs ?

Franchement, tu poses trop de question, et je pense que c'est facile de deviner la réponse à celle-ci ! 

Il y a 10 heures, Christèle.81 a dit :

Franchement, tu poses trop de question, et je pense que c'est facile de deviner la réponse à celle-ci ! 

Quand on lit un livre, on pénètre, parfois, l'esprit de son auteur et donc on peut s'en rapprocher et avoir envie d'en savoir plus...

Je pense que tu serais une bonne interrogatrice, non ?

Ce n'est pas parce que tu ne veux pas d'ami, que tu ne saurais t'intéresser aux autres, n'est-ce pas ?

Juste pour dire qu'ayant fait le tour du sujet, je n'y participerai plus. Je remercie les intervenants pour leurs interactions et leurs réponses, ça m'a permis de voir qu'effectivement je n'ai aucun intérêt à changer de façon de vivre. Même après 11 pages, je ne vois toujours que des inconvénients, zéro avantage, et je pense vraiment que je mettrai en danger mon équilibre de vie en tentant d'amorcer un changement....... Bonne continuation !

Le 16/03/2017 à 11:08, Christèle.81 a dit :

Ah bon ?  j'aurais du ouvrir ce sujet sans mentionner ma virginité ?

Moi je pense que oui , c'était pas utile

Le 16/03/2017 à 11:43, Christèle.81 a dit :

Si dans la vie réelle des gens me questionnaient sur le sujet, je n'irais pas m'inventer une vie sexuelle. Je ne dirais peut-être pas "je suis vierge" mais je trouverais une façon de le faire comprendre.

Mais pourquoi veux tu absolument que les gens te demandent si tu es vierge ou si tu as une vie sexuelle  ?

Le pire c'est que tu répondrais à la question si elle t'était posée.

C'est paradoxal pour quelqu'un qui veut toujours être seul pour ne pas avoir à parler ,

tu ne veux pas de contact , tu ne veux pas parler , mais tu répondrais à ce genre de questions privées

C'est dingue

Le 16/03/2017 à 14:48, Christèle.81 a dit :

Et j'ai déjà discuté de mon désintérêt amoureux avec des collègues.

En fait , ton probleme ce n'est pas que tu ne vois aucun intérêt à avoir une relation amoureuse ,

c'est le fait que tu te  sentes "obligée" de le crier sur les toits  !!

Mais le peu de  gens que tu cotoies n'en ont royalement rien à foutre

Pour le peu que tu parles à quelqu'un ,  c'est pour dire que t'es pas intéressée ou que tu es vierge

Parles donc de la pluie et du beau temps , et tout ira mieux

Il y a 18 heures, Christèle.81 a dit :

 pour avoir vraiment la paix avec le corps enseignant, je me suis longtemps inventé des cousines avec qui je passais mes vacances. Pas pour "faire comme ci" mais parce que les adultes fronçaient les sourcils et repassaient en mode suspicieux des que je mentionnais mes deux mois d'été seule avec mes livres..

J'ai du mal à croire que tes profs venaient te demander ce que tu faisais durant les week-end et les vacances

A mon avis ils n'en ont rien à faire et de toute manière , ils en auraient une bonne à questionner tous leurs

élèves sur leurs activités extra-scolaires , leurs cousins et tout le reste.... (ils donnent leurs cours et c'est déjà pas mal)

(De toute manière , je crois qu'un prof préfèrera savoir un élève en train de lire pendant 2 mois

que de faire le pitre dehors avec ses potes)

Il y a 4 heures, Christèle.81 a dit :

 Je remercie les intervenants pour leurs interactions et leurs réponses, ça m'a permis de voir qu'effectivement je n'ai aucun intérêt à changer de façon de vivre.

Ben voilà , tu n'as pas à t'expliquer , c'est ta façon de vivre et personne n' y changera rien

Il y a 4 heures, Christèle.81 a dit :

  et je pense vraiment que je mettrai en danger mon équilibre de vie en tentant d'amorcer un changement......

Tu sais @Christèle , tu parles de "TENTER" un changement , cela prouve que tu n'as jamais été amoureuse

Quand tu es amoureuse sincèrement de quelqu'un , t'envoies tout bazarder , et tu ne te poses

certainement pas la question de savoir si tu vas "TENTER" ou pas

Il y a 11 heures, Christèle.81 a dit :

Juste pour dire qu'ayant fait le tour du sujet, je n'y participerai plus. Je remercie les intervenants pour leurs interactions et leurs réponses, ça m'a permis de voir qu'effectivement je n'ai aucun intérêt à changer de façon de vivre. Même après 11 pages, je ne vois toujours que des inconvénients, zéro avantage, et je pense vraiment que je mettrai en danger mon équilibre de vie en tentant d'amorcer un changement....... Bonne continuation !

La lâcheté de ne pas assumer, le fait de solliciter l'opinion des gens et donc de susciter leur intérêt, pour ensuite fuir, de peur de ne plus savoir argumenter ?

J'ai pensé, figure toi, à pas mal de choses te concernant, aujourd'hui, j'ai imaginé des questions à te poser, comme par exemple:

"As-tu regardé des films parlant d'amour, de ces films mielleux qui ne parle que de personnes voulant être ensemble, d'âmes soeurs, etc... ?"

"Réagis-tu à l'apparence physique ? Saurais-tu définir ce qu'est, pour toi, un bel homme ?"

"As-tu eu, dans ta vie, des attirances pour quelqu'un ?"

"Quelles qualités reconnais-tu aux gens qui t'entourent et t'intéresses-tu à eux ?"

Comme ta vision du couple est ce qu'elle est et que tu y préfères largement ta solitude, m'autorises-tu à éprouver de la tristesse pour une personne qui passe à côté de tout à un tas d'émotions qui font que l'être humain est différent de toutes les autres espèces sur terre ?

Une autre question me vient, en écrivant ces mots:

"Qu'éprouves-tu en voyant des catastrophes, des gens mourir, des attentats, de la souffrance humaine ?"

bonsoir,

j'ai pas lu toutes les pages de votre topic et je n'essayerai en aucun cas de jouer la psy  mais en lisant vos premiers messages j'aurai juste envie de vous demander si vous n'avez jamais rencontré quelqu'un qui fasse battre votre coeur bien trop fort sans le connaitre, pour qui  vous buvez ses paroles , ou vous vous trouvez juste terriblement attirée aussi bien physiquement qu'intellectuellement parlant ainsi que son charme irrésistible et sa façon d'etre? (alors oui la j'ai joué le combo gagnant pour exagerer carrément) mais meme une simple forte alchimie qui se passe dont vous comprenez pas trop ce qu'il se passe et vous vous étonez  d'avoir ses droles de réactions...

Voila ce qui résume l'alchimie du sentiment amoureux ou d'attirance  a mon sens , vous allez me dire mais pourquoi me dit elle ca? c'est juste une façon de vous dire que vous avez beau vous completer dans cette vie qui vous plait et vous satisfait jusqu'a maintenant  et si vous etes heureuse ainsi temps mieux   il se peut juste que demain, dans 10 mns ou bien dans 30 ans , vous tombiez nez a nez avec une personne qui vous fasse un effet de dingue, qui fera que vous vous sentez vivre intenssément une vie bien moins figé dans des habitudes qui ne demandaient qu'a etre chamboulés ! la vie et ses multiples surprises, je n'irai pas jusqu'a dire quoi que ce soit lié ou non a la sexualité mais je pense que si un jour ca vous arrive laissez vous porter par cet inconnu au sens large et profitez de ses nouvelles sensations palpitantes car a mon sens ca vaut le coup d'etre vécu au moins une fois . Et une fois fait , je ne sais pas si vous reviendrez a votre vie actuelle, meme si c'est le cas alors vous n'aurez aucun regret d'avoir essayé donc

Il y a 6 heures, pep-psy a dit :

La lâcheté de ne pas assumer, le fait de solliciter l'opinion des gens et donc de susciter leur intérêt, pour ensuite fuir, de peur de ne plus savoir argumenter ?

J'ai pensé, figure toi, à pas mal de choses te concernant, aujourd'hui, j'ai imaginé des questions à te poser, comme par exemple:

"As-tu regardé des films parlant d'amour, de ces films mielleux qui ne parle que de personnes voulant être ensemble, d'âmes soeurs, etc... ?"

"Réagis-tu à l'apparence physique ? Saurais-tu définir ce qu'est, pour toi, un bel homme ?"

"As-tu eu, dans ta vie, des attirances pour quelqu'un ?"

"Quelles qualités reconnais-tu aux gens qui t'entourent et t'intéresses-tu à eux ?"

Comme ta vision du couple est ce qu'elle est et que tu y préfères largement ta solitude, m'autorises-tu à éprouver de la tristesse pour une personne qui passe à côté de tout à un tas d'émotions qui font que l'être humain est différent de toutes les autres espèces sur terre ?

Une autre question me vient, en écrivant ces mots:

"Qu'éprouves-tu en voyant des catastrophes, des gens mourir, des attentats, de la souffrance humaine ?"

 

Chacun voit la lâcheté où il a envie de la voir... je n'ai aucune envie d'argumenter car il n'y a rien à défendre, rien à étayer. Je suis comme je suis, ça plait ou pas. Je me rends compte sûa moi en tout cas ça plait. Mais si tu souhaites vraiment savoir : 

je déteste les films d'amour, je les fuis comme la peste. Pas parce que ça réveille une émotion en moi mais parce que je trouve ça désespérément niais et vide de sens. Je n'ai jamais réussi à comprendre ce qui passionnait les gens la dedans. Idem pour les livres, d'ailleurs j'ai du mal ces temps-ci à trouver des livres où il n'est pas question de triangle amoureux ou d'amour entre deux personnes que tout oppose. À croire que glisser une histoire d'amour dans une histoire est une contrainte imposée...

Non, je ne sais pas définir ce qu'est un bel homme.  Ni une belle femme. Je n'ai aucune préférence physique et je n'ai jamais, jamais, été attirée par quelqu'un juste parce que je le trouvais beau. Je n'ai aucun sens de l'esthétique.

je reconnais plus de défauts que de qualité chez les gens. Et j'ai déjà dit que je ne m'y interesssais pas... ceci dit je ne vois pas tout les gens en noir, je ne dis pas que tout le monde est idiot, inintéressant, méchant, etc. Je sais que les gens ont des qualites. Mais je n'ai pas envie de me focaliser dessus vu qu'au final de toute façon je ne compte pas créer le moindre lien.

et, je vais choquer mais puisque la question est posée j'y réponds : je n'ai rien ressenti lors des attentats. Ça m'a même légèrement interpelée. Puisque je ne me sentais pas concernée part le danger  (je ne sors jamais le soir après 17h, je ne vais jamais dans un café ou un restaurant, je n'aime pas les lieux où plus de dix personnes sont réunies)  j'ai vécu ça avec une grande distance. J'ai regardé pas mal de reportages sur le sujet, beaucoup assez sanglants, peut-être précisément parce que cette froideur me posait question, mais à aucun moment je n'ai ressenti la moindre petite parcelle d'émotion. Évidemment je trouve ça atroce pour les familles et les victimes, évidemment je suis d'avis qu'il faut éradiquer les terroristes...mais je n'ai pas versé une larme, je n'ai pas eu d'insomnies, je n'ai pas eu la boule au ventre, rien de rien. J'ai eu la même froideur au décès de mes grands-parents, ce qui a été très mal perçu à l'époque... j'avais 9 ou 10 ans la première fois, 18 la seconde. Je n'ai pas pleuré et j'ai trouvé assez bizarre la tristesse des gens autour de moi. 

Et encore une fois je n'ai aucune vision négative du couple contrairement à ce que tu sembles vouloir croire. Je sais juste, au fond de moi, parce que je me connais, que mon épanouissement ne passera que par la solitude. Et je m'estime trop pour m'imposer un autre schéma de vie, sous prétexte que la normalité l'exigerait. 

Et je repondrais au au dernier message que je me connais assez pour me savoir imperméable à l'amour. Les gens m'intéressent trop peu pour que je puisse rencontrer quelqu'un et lui donner la possibilité de me séduire ou d'être séduite. Je ne crois pas du tout à ces histoires d'alchimie. Et je trouve les gens plutôt lourds quand ils essaient de vanter les mérites de l'amour, sans parler des hommes qui tentent une approche... pendant un temps je me faisais draguer toutes les semaines, par des collègues, des voisins, des anonymes. Poliment, pas de façon agressive dans la rue. N'empêche que je trouvais ça horriblement lourd. Heureusement en vieillissant je dois dégager une sorte d'aura qui dit aux hommes de me laisser tranquille !!! 

Je précise qu'une fois j'ai failli rencontrer un homme avec qui j'avais eu pas mal d'échanges sur Internet et qui me ressemblait beaucoup. J'ai annulé la veille. Pourquoi ? Pas par peur. Par manque d'intérêt. Je me suis dit que pour lui, la rencontre pouvait ouvrir une porte vers autre chose. Et que moi je ne voulais pas de cette autre chose. J'imagine que ça prouver le peu de respect que j'ai pour les émotions de l'autre. L'homme a été très déçu mais je n'en ai pas éprouvé plus de remords que ça. Parce que je n'aurais pas supporté de me forcer, de prétendre, de faire semblant. Voilà tout.

la dessus je vous laisse pour de bon... je ne me sens pas lâche en le faisant, je considère juste qu'il est inutile de chercher à décortiquer la chose sous tous les angles. Il n'y a aucune explication psychologique a trouver, aucun traumatisme à révéler, aucun manque à mettre en lumière. 

De plus, les forums sont chronopohages, et j'ai bien d'autres choses à faire que d'y passer mon temps à parler pour ne rien dire ! Donc encore une fois merci de vos avis, bonne route à vous.

Bonne route à toi Christèle 81 ... et bonne chance dans le chemin que tu as choisie .

Il y a 2 heures, Christèle 81 a dit :

Je précise qu'une fois j'ai failli rencontrer un homme avec qui j'avais eu pas mal d'échanges sur Internet et qui me ressemblait beaucoup. J'ai annulé la veille. Pourquoi ? Pas par peur. Par manque d'intérêt. Je me suis dit que pour lui, la rencontre pouvait ouvrir une porte vers autre chose. Et que moi je ne voulais pas de cette autre chose. J'imagine que ça prouver le peu de respect que j'ai pour les émotions de l'autre. L'homme a été très déçu mais je n'en ai pas éprouvé plus de remords que ça. Parce que je n'aurais pas supporté de me forcer, de prétendre, de faire semblant. Voilà tout.

Ceci est des plus curieux de mon angle de vue !

Sinon, apprends que je ne te juge pas, j'apprends de toi, je découvre une personnalité que je ne connaissais pas, que je n'ai pas autour de moi et qui est des plus intéressantes, surtout dans ta manière de le vivre ...

Nous avons parlé d'amour et de relation avec les autres... Maintenant, si nous pouvions parler souffrance ?

Qu'est-ce qui te fait ou ferait souffrir, les choses que tu évites ?

Quelle a été, pour toi, la plus grande tristesse / souffrance de ta vie ?

Ce qui me surprends, c'est qu'il y a beaucoup de choses sur lesquelles je t'envie, car ce sont des choses qui ne viennent pas te perturber, te peser, alors que moi, j'ai le même constat sur les gens qui pourraient bien crever, quelle importance, s'ils crèvent c'est que c'était écrit !

Mais dans mon cas, je suis tout l'inverse de toi, c'est comme-ci les gens avaient un câble fixé sur moi qui leur permet de me faire réagir, de me perturber, de me faire mal, etc.... Je leur donne naturellement, bien trop d'importance et je pourrais autant les aimer que les détester profondément, alors que toi, ils ne te touchent ni d'une façon, ni de l'autre !

Malgré tout, je pense que le discours que tu tiens sur ta personne, n'est pas 100% honnête, tu sais que tu as des faiblesses que tu t'interroges sur toi-même sur des points que tu ne comprends pas, mais avec lesquels tu as décidé de vivre.

Tu as bien des inter-actions avec des gens ? Tu dois bien parler à des gens ? Lorsque tu parles avec ces gens, tu tiens à en obtenir ou à communiquer un besoin ou une demande, tu dois bien réfléchir à ce moment là, tu dois bien, observer l'autre, ton cerveau doit naturellement en générer une opinion, puisque tu dois t'assurer que l'autre ait bien compris ta demande !

Je ne te force à rien, mais c'est certain que j'aimerais en savoir plus !

Hello !!! Après avoir sous mariné quelques jours, je me lance ! En fait je regrette le sous marinage, parce que j'aurais bien aimé échanger avec la personne qui a lancé le topic ! j'espère qu'elle reviendra malgré son dernier message car j'aurais bien aimé pouvoir échanger avec elle ! a la lire, j'ai un peu l'impression de me lire moi meme, à une grosse exception près, et c'est de cette exception que j'auras bien aimé parler avec elle !j ai pas mal de similitudes avec elle. j 'ai 3 ans de plus et comme elle j'ai toujours été célibataire, sans aucun flirt connu, sans réelles amitiés non plus, je n'aime pas sortir, j'adore rester seule chez moi des jours voire des semaines durant, je ne me reconnais pas du tout du tout dans ce contexte hyper social qui semble si actuel. j'ai un bon job, un joli appart pour lequel je me suis endettée sur 25 ans, un Jack Russel, deux Maine Coon, trois poissons rouges et un lapin des Flandres. je suis bien dans ma peau, bien dans mon quotidien, je m'aime beaucoup, on pourrait m'offrir 100 000 euros pour changer de vie que je dirais non merci sans aucune hésitation.

sauf que, contrairement à l'auteur de ce topic, plus je prends de la bouteille et plus je ressens une petite angoisse. Je me demande en effet si je fais bien de me conforter dans ce mode de vie en solitaire. je n'éprouve aujourd'hui aucun manque, aucun besoin de contact, mais je me projette de + en + souvent dans l'avenir et je ressent une certaine angoisse devant l'avenir. je suis moi aussi enfant unique, je n'a aucune famille exception faite de mes parents qui vivent à 10 km de chez moi et je me demande parfois à quoi ressemblera ma vie quand ils ne seront plus là. ils ont 65 ans tous les deux et malgré moi j'entends le tic tac qui m'annonce qu'un jour ou l'autre je saurai ce que vivre seule veut vraiment dire. pas que je sois tout le temps fourrée chez eux, mais dans un coin de mon esprit je SAIS qu'ils sont là en cas de coup dur, de besoin, ou juste d'envie de causer ! je sais aussi que ça ne durera pas et j'ai de + en + de mal à me représenter ce que je ferai quand je serai vraiment toute seule ! c'est facile de dire qu'on aime être seul-e quand on ne l'est jamais tout à fait !!!!  du coup j'ai parfois envie de tenter une inscription sur un site de rencontres. contrairement à la personne qui a lancé la discussion, moi je n'ai jamais eu l'audace de cliquer sur le gros bouton incitant à s'inscrire ! encore hier soir j'ai été tentée et puis j'ai renoncé, j'ai l'impression que pour moi ce serait un peu comme s'exposer à poil sur la place du village, lol. et puis je doute très très fortement de ma capacité à entretenir un dialogue voir à aller jusqu'à une vraie rencontre ! je ne suis jamais sortie de chez moi exception faite pour des choses obligées genre commissions, médecins, coiffeurs, travail ! je ne suis jamais allé dans un bar, j'ai du aller au restaurant cinq fois sur 37 ans, je n'aime pas le cinéma ni les lieux trop pleins de mondes. et sentimentalement j'ai le niveau d'une gosse de 12 ans vu que je n'ai aucune expérience !!! je ne parle pas du tout du point de vue intimité -parce que pour moi c'est quelque chose de secondaire qui ne peut intervenir qu'au bout de plusieures semaines de relations- mais bien du point de vue s'intéresser à l'autre, passer du temps avec, trouver des sujets pour échanger, savoir si ou on non on a des points communs, tout ça !

ça m'aurait plus d'échanger avec Christèle pour savoir comment elle sait qu'elle ne sera pas en souffrance plus tard car moi je ne suis pas sereine face à la situation et je le suis de moins en moins! j'ai du mal à imaginer qu'une fois confrontée à ma propre solitude j'envisage toujours ma vie de célibataire comme la panacée absolue ! et je ne voudrais surtout pas me mettre avec le premier gars venu à ce moment la, juste pour ne pas vieillir toute seule dans mon coin ! donc du coup, Christèle, si tu repasses par ici ton avis m'intéresse, et tant qu'à faire je suis aussi preneuse des autres avis. par contre merci d'évitez la psychanalise de bas étage, ce n'est pas du tout mon délire et je vous assure que j'ai eu une enfance, une adolescence et un vécu tout ce qu'il y a de plus banal et heureux !!

il y a 24 minutes, fromanotherplanet a dit :

Hello !!! Après avoir sous mariné quelques jours, je me lance ! En fait je regrette le sous marinage, parce que j'aurais bien aimé échanger avec la personne qui a lancé le topic ! j'espère qu'elle reviendra malgré son dernier message car j'aurais bien aimé pouvoir échanger avec elle ! a la lire, j'ai un peu l'impression de me lire moi meme, à une grosse exception près, et c'est de cette exception que j'auras bien aimé parler avec elle !j ai pas mal de similitudes avec elle. j 'ai 3 ans de plus et comme elle j'ai toujours été célibataire, sans aucun flirt connu, sans réelles amitiés non plus, je n'aime pas sortir, j'adore rester seule chez moi des jours voire des semaines durant, je ne me reconnais pas du tout du tout dans ce contexte hyper social qui semble si actuel. j'ai un bon job, un joli appart pour lequel je me suis endettée sur 25 ans, un Jack Russel, deux Maine Coon, trois poissons rouges et un lapin des Flandres. je suis bien dans ma peau, bien dans mon quotidien, je m'aime beaucoup, on pourrait m'offrir 100 000 euros pour changer de vie que je dirais non merci sans aucune hésitation.

sauf que, contrairement à l'auteur de ce topic, plus je prends de la bouteille et plus je ressens une petite angoisse. Je me demande en effet si je fais bien de me conforter dans ce mode de vie en solitaire. je n'éprouve aujourd'hui aucun manque, aucun besoin de contact, mais je me projette de + en + souvent dans l'avenir et je ressent une certaine angoisse devant l'avenir. je suis moi aussi enfant unique, je n'a aucune famille exception faite de mes parents qui vivent à 10 km de chez moi et je me demande parfois à quoi ressemblera ma vie quand ils ne seront plus là. ils ont 65 ans tous les deux et malgré moi j'entends le tic tac qui m'annonce qu'un jour ou l'autre je saurai ce que vivre seule veut vraiment dire. pas que je sois tout le temps fourrée chez eux, mais dans un coin de mon esprit je SAIS qu'ils sont là en cas de coup dur, de besoin, ou juste d'envie de causer ! je sais aussi que ça ne durera pas et j'ai de + en + de mal à me représenter ce que je ferai quand je serai vraiment toute seule ! c'est facile de dire qu'on aime être seul-e quand on ne l'est jamais tout à fait !!!!  du coup j'ai parfois envie de tenter une inscription sur un site de rencontres. contrairement à la personne qui a lancé la discussion, moi je n'ai jamais eu l'audace de cliquer sur le gros bouton incitant à s'inscrire ! encore hier soir j'ai été tentée et puis j'ai renoncé, j'ai l'impression que pour moi ce serait un peu comme s'exposer à poil sur la place du village, lol. et puis je doute très très fortement de ma capacité à entretenir un dialogue voir à aller jusqu'à une vraie rencontre ! je ne suis jamais sortie de chez moi exception faite pour des choses obligées genre commissions, médecins, coiffeurs, travail ! je ne suis jamais allé dans un bar, j'ai du aller au restaurant cinq fois sur 37 ans, je n'aime pas le cinéma ni les lieux trop pleins de mondes. et sentimentalement j'ai le niveau d'une gosse de 12 ans vu que je n'ai aucune expérience !!! je ne parle pas du tout du point de vue intimité -parce que pour moi c'est quelque chose de secondaire qui ne peut intervenir qu'au bout de plusieures semaines de relations- mais bien du point de vue s'intéresser à l'autre, passer du temps avec, trouver des sujets pour échanger, savoir si ou on non on a des points communs, tout ça !

 

 

 

ça m'aurait plus d'échanger avec Christèle pour savoir comment elle sait qu'elle ne sera pas en souffrance plus tard car moi je ne suis pas sereine face à la situation et je le suis de moins en moins! j'ai du mal à imaginer qu'une fois confrontée à ma propre solitude j'envisage toujours ma vie de célibataire comme la panacée absolue ! et je ne voudrais surtout pas me mettre avec le premier gars venu à ce moment la, juste pour ne pas vieillir toute seule dans mon coin ! donc du coup, Christèle, si tu repasses par ici ton avis m'intéresse, et tant qu'à faire je suis aussi preneuse des autres avis. par contre merci d'évitez la psychanalise de bas étage, ce n'est pas du tout mon délire et je vous assure que j'ai eu une enfance, une adolescence et un vécu tout ce qu'il y a de plus banal et heureux !!

Elle ne peut savoir si elle sera en souffrance à un moment donné. Rien n'est figé. Il faut juste avoir l'humilité de le reconnaître (chose dont elle manquait cruellement).

Il y a 5 heures, fromanotherplanet a dit :

ça m'aurait plus d'échanger avec Christèle 

Tu peux la contacter par MP , elle te répondra peut-être

Il y a 6 heures, fromanotherplanet a dit :

 je suis moi aussi enfant unique, je n'a aucune famille exception faite de mes parents qui vivent à 10 km de chez moi et je me demande parfois à quoi ressemblera ma vie quand ils ne seront plus là. ils ont 65 ans tous les deux et malgré moi j'entends le tic tac qui m'annonce qu'un jour ou l'autre je saurai ce que vivre seule veut vraiment dire. pas que je sois tout le temps fourrée chez eux, mais dans un coin de mon esprit je SAIS qu'ils sont là en cas de coup dur, de besoin, ou juste d'envie de causer !

Tu as raison de dire que tu n'es pas complètement seule , vu que tu peux compter sur tes parents en cas de probleme.

Néanmoins , quand ils ne seront plus là et vu que tu n'as ni famille ni potes , aucun lien quoi ,

là tu sauras ce que c'est , que d'être seule reellement 

Mais bon , pas de panique , tu as un travail et un logement , tu ne risques pas grand chose , à part des regrets

Mais bon , tu vas pas te forcer à chercher quelqu'un , juste pour ne pas te retrouver seule (ça ne marcherait pas)

Il y a 6 heures, fromanotherplanet a dit :

 du coup j'ai parfois envie de tenter une inscription sur un site de rencontres. contrairement à la personne qui a lancé la discussion, moi je n'ai jamais eu l'audace de cliquer sur le gros bouton incitant à s'inscrire ! encore hier soir j'ai été tentée et puis j'ai renoncé,

J'ai l'impression que c'est devenu le seul fonctionnement pour rencontrer quelqu'un

Honnêtement , ça me désole

Il y a 7 heures, fromanotherplanet a dit :

Hello !!! Après avoir sous mariné quelques jours, je me lance ! En fait je regrette le sous marinage, parce que j'aurais bien aimé échanger avec la personne qui a lancé le topic !

De ce que je lis, vous n'avez pas grand chose en commun, elle, elle est solide vis à vis de la vie et agit comme si elle était prête à une attaque nucléaire, les stocks fait, et rien à craindre tout étant sous contrôle !

Alors que tu sembles avoir besoin d'être entourée, que tu as peur de te retrouver seule, car tu ne l'es pas vraiment avec tous ces animaux de compagnie.

D'où te viennent ces pensées vis à vis de l'avenir ?

En rêves-tu dans tes nuits ?

Le 3/15/2017 à 18:40, centurion a dit :

Tu ne serais pas célibataire toi par hasard ? lol

lol, navré de te décevoir mais je suis avec quelqu'un depuis 3 ans