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Christèle.81

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  • Date de naissance 03/12/1981

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  1. Juste pour dire qu'ayant fait le tour du sujet, je n'y participerai plus. Je remercie les intervenants pour leurs interactions et leurs réponses, ça m'a permis de voir qu'effectivement je n'ai aucun intérêt à changer de façon de vivre. Même après 11 pages, je ne vois toujours que des inconvénients, zéro avantage, et je pense vraiment que je mettrai en danger mon équilibre de vie en tentant d'amorcer un changement....... Bonne continuation !
  2. Franchement, tu poses trop de question, et je pense que c'est facile de deviner la réponse à celle-ci !
  3. Le seul comportement humain qui m'intéresse est le comportement criminel. Je sais, c'est particulier. Mais ça m'intrigue et je cherche à comprendre le processus de...criminalisation, je dirais. J'aurais bien aimé être policière, mais j'ai une trop mauvaise vue, et puis j'ai compris à force de fréquenter le milieu (en administratif) que j'avais une vision trop américanisée de la chose. En gros, moi, je rêvais d'un travail style FBI (j'ai trop abusé des séries américaines quand j'étais petite je crois)... mais c'est vraiment un sujet qui m'intrigue, sans toutefois tourner à la fascination.
  4. Tu ressens mal... à mon entrée en maternelle, on m'a cru autiste pendant un moment (d'où les premiers psys) tellement j'étais éloignée des autres, et tellement je supportais mal leur présence. L'idée est tombée à l'eau quand il est apparu que je n'avais aucun retard intellectuel, au contraire, et que je n'avais aucun trait autistique. Je n'étais pas coupée du monde, je savais parfaitement ce qui se passait autour de moi, mais j'avais juste choisi de ne pas y prendre part. L'humain m'a toujours semblé hypocrite dans sa relation à l'autre. J'ai joué le jeu, parce que socialement on attendait de moi que je le fasse. J'ai acheté de la fausse amitié, volontairement, en distribuant de gros sacs de bonbons et mes goûters. Les adultes me voyaient entourée, ils étaient contents, ils me fichaient la paix. Ça ne rimait à rien, mais puisque ça me garantissait d'être tranquille... sitôt ma distribution terminée je pouvais retrouver ma solitude, je savais qu'une fois l'école finie je serais enfin seule, chez moi, sans personne pour surveiller du coin de l'œil mon activité. Et évidemment j'adorais la période estivale... deux mois seule sans voir personne, à rester au calme dans le jardin ou avec un livre, sans devoir parler, écouter, faire semblant d'être intéressée... je n'ai aucune gêne avec autrui, je passe bizarrement pour quelque de sociable, j'ai un gros côté caméléon. Je calque mon attitude sur ce que les gens attendent de moi. J'ai l'impression de jouer un rôle des que je ne suis plus seule. Et je refuse catégoriquement d'en être réduite à faire pareil dans mon intimité ! note intéressante : pour avoir vraiment la paix avec le corps enseignant, je me suis longtemps inventé des cousines avec qui je passais mes vacances. Pas pour "faire comme ci" mais parce que les adultes fronçaient les sourcils et repassaient en mode suspicieux des que je mentionnais mes deux mois d'été seule avec mes livres... avec le recul je trouve ça tristounet, pas pour moi, mais pour eux.
  5. Je ne suis pas angoissée par mon caractère, je ne pense pas avoir besoin d'être rassurée !! En fait je l'aime bien, moi, ma différence ! Elle me pose parfois question, mais c'est plus sur le plan intellectuel que sur un plan psychologique ! J'ai TOUJOURS ressenti ce besoin d'être seule. Si on organisait une fête pour un anniversaire, je hurlais et je refusais de participer jusqu'à ce que les gens s'en aillent, parce que cette dimension sociale ne me ressemblait pas et qu'en pensant me faire plaisir, on faisait tout le contraire. Je ne me sentais pas menacée, pas brimée, juste...envahie dans mon besoin de solitude. Il n'y a encore une fois rien de traumatique là-dessus... ma mère m'a raconté une fois que, petite, j'étais tout à la fois capable de me laisser marcher dessus (au sens propre) en maternelle, puis de mordre les enfants qui voulaient jouer avec moi. Avec le recul et le regard d'adulte, je crois que je comprends mon fonctionnement d'alors, qui reste finalement assez semblable à aujourd'hui : ceux qui me marchaient dessus m'ignorer et ne cherchaient pas mon amitié ni mon approbation. Ceux qui voulaient jouer avec moi, si. Et quelque part ils me dérangeaient plus que les premiers. Encore maintenant je fonctionne comme ça. J'ai plus de facilité à gérer les gens qui ne peuvent pas m'encadrer que ceux qui m'apprécient, parce que les premiers, je peux les casser sans arrière pensée (le temps où on me marchait dessus est bien loin...) mais que les seconds, je ne sais juste pas quoi en faire !
  6. Je suis totalement d'accord, surtout pour le net et les réactions parfois agressives dont j'ai été témoin (pas ici). Quand on me dit qu'internet est un lieu social et que je vois le nombre de suicides engendrés par des harcèlements via FaceBook, qui se proclame pourtant "réseau social", j'ai quand même envie de ricaner un peu... je suis également d'accord sur le fait qu'il est idyllique de croire que l'amour pourrait modifier une personnalité du tout au tout ! On ne me fera pas croire que lorsque ça se produit, ce n'est pas que superficiel... j'ai l'impression que dans un couple il y en a toujours un qui se sent obligé de se calquer sur l'autre.
  7. Je peux comprendre mais je sais que c'est faux. Il n'y a aucun sentiment d'insécurité chez moi, et donc aucun besoin de protection. Je n'ai pas peur d'aimer ou d'être aimee. Simplement...je n'arrive pas à y trouver un intérêt. Si j'étais malheureuse, si je me sentais isolée, j'en trouverais peut-être un. Mais d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours perçu l'autre (qu'il soit un parent, un camarade de classe, qu'importe) comme un envahisseur. Pas au sens "au secours il va me faire du mal" mais vraiment au sens "pourquoi il vient me déranger celui la"... c'est assez difficilement explicable, mais en tout cas je sais que je n'ai rien vécu de traumatisant, et qu'au contraire j'ai "traumatisé" ou du moins embarrassé beaucoup de personnes avec mon indifférence. Je le dis, mais je n'en éprouve aucune gêne ni culpabilité. Car après tout j'estime que je n'ai pas à me sentir coupable d'être comme je suis.
  8. C'est curieux cette façon de me voir comme quelqu'un de pudique. Je ne le suis pas plus que ça, exception faite de certaines tenues (maillot de bain 2 pièces notamment, ou hauts trop décolletés, ou jupes trop courtes, ou matières trop moulantes)...et encore ce n'est pas vraiment une question de pudeur mais une question de sens esthétique. Si je trouve ça moche pour moi, je me dis que ça l'est aussi pour l'autre ! Je ne suis pas davantage timide, je n'ai aucun mal avec la prise de parole en public, avec des inconnus, etc.... Et j'ai déjà discuté de mon désintérêt amoureux avec des collègues. Je n'ai aucun problème à l'exprimer verbalement.
  9. Je ne justifie rien, je réponds aux questions assez légitimes vu que j'ai ouvert le sujet. Et je dois reconnaître que j'aime bien exposer mon "cas" faute de pouvoir appeler ça autrement. J'ai toujours affirmé mes différences, par exemple au travail tout le monde sait que je n'ai pas d'amis et que je ne sors jamais !
  10. Et moi je suis mal à l'aise avec les gens qui estiment qu'internet est un espace social comme un autre... internet n'est qu'un moyen de communiquer superficiellement, on n'y construit aucun lien social tangible, et quand j'aurais décidé de terminer la discussion, je me contenterai de fermer mon compte sans revenir. D'ailleurs je dois avouer que je ne viens ici quasiment que sur mes horaires de travail, pour m'occuper un peu car je reconnais que je n'ai pas grand chose à faire entre deux appels et trois frappes de courrier... les relations espacées, j'y ai pensé aussi au départ, mais je sais que je serais du genre à décommander le rendez-vous au dernier moment parce que je n'aurais pas envie de voir l'autre, parce que je serais trop fatiguée, ou juste parce que, finalement, je me sentirais tellement bien seule que je n'y trouverais pas l'utilité. Je n'ai pas besoin de partager, ni sur le long terme ni sur le court terme. Personnellement j'avoue que la société m'indiffere... je n'y participe que pour payer mes impôts, je n'ai aucun intérêt pour les sujets sociaux ou politiques par exemple, je n'ai pas de sentiment d'appartenance à une nation, a une identité. Ah non, pas en avancé, juste à l'heure. Je n'aime pas être en avance.
  11. Si ça ce n'est pas de la psychologie, je ne sais pas ce que c'est ! Comme j'ai écrit, je suis fille unique et je n'ai rien vécu de spécial enfant ! Ma mère a choisi de ne pas travailler pour m'élever jusqu'à l'adolescence et je n'ai jamais manqué de rien, à tout point de vue. Je refusais les câlins et les bisous quand j'étais enfant, et je déteste toujours ça ! Je n'aime pas les gestes d'affection, probablement parce qu'ils sont vides de sens pour moi ! Ca me paraît faux, creux, sans intérêt. Je n'ai encore une fois pas besoin de trouver une cause, les psychologues dont je parlais ont tenté de faire culpabiliser ma mère, qui ayant fait le choix d'avoir un seul enfant était perçue comme une "maman poule" trop égoïste et trop angoissée. Ils ont d'ailleurs plutôt bien réussi ! Je suis solitaire de naissance, c'est ma personnalité, et le fait que je n'ai jamais souffert d'être isolée doit forcément avoir renforcé cet aspect naturel ! mais je ne veux pas changer, et je ne veux pas trouver une cause, un coupable, que sais-je ! Donc je ne donnerais plus suite à ce type de questions...
  12. N'ayant pas d'amis, effectivement je n'en ai jamais parlé, ceci dit je pense que beaucoup de gens s'en doutent vu que je travaille au même endroit depuis le commencement et que tout le monde sait que je ne m'intéresse pas à la vie amoureuse (j'ai refoulé quelques collègues)...... Encore une fois ma virginité devait être mentionnée dans un sujet traitant de vie amoureuse ! Dire "je ne vois pas quel intérêt il y a à avoir une vie amoureuse" sans parler de sexualité, c'est assez bizarre, et je pense que la question aurait été posée très rapidement et avec insistance si je n'avais pas éclairci ce point ! Je ne comprends pas du tout ce qui choque dans l'affaire !
  13. Si dans la vie réelle des gens me questionnaient sur le sujet, je n'irais pas m'inventer une vie sexuelle. Je ne dirais peut-être pas "je suis vierge" mais je trouverais une façon de le faire comprendre. De plus j'ai 35 ans, je suis une anonyme sur Internet et je ne donne jamais suite aux messages privés, donc je ne risque pas grand chose, à part visiblement de choquer quelques sensibilités.....
  14. Je n'écoute presque jamais de musique, malgré mes deux enceintes Bose et mon abonnement Spotify. Quand ça m'arrive, ce sont des soundtracks de mes séries préférées. Tu sais, je ne demande à personne de chercher une explication, il n'y en a aucune ! Enfant, l'école m'a envoyée voir des tas de psychologues pour soit-disant solutionner un problème, parce que ma tendance à m'isoler et à ne pas avoir d'amis leur semblait malsaine. Tous s'y sont cassés les dents ! Mes parents ont une excellente relation. Ils ont une vie sociale plus riche que la mienne, aiment rendre service, discuter, échanger. Ils ont des amis mais n'ont jamais été adeptes des soirées chez l'un ou chez l'autre. Mais ils sont tout à fait capables de passer 2 heures à boire l'apéro avec le facteur au moment des étrennes, chose que moi j'ai toujours trouvé très bizarre, car je me contente pour ma part de donner un billet et de dire bonne année. Je suis fille unique et j'ai toujours grandi dans un environnement calme, ceci étant mes parents ont vraiment essayé de m'ouvrir aux autres. Ils organisaient des fêtes pour mon anniversaire, faisaient du co-voiturage avec des camarades de classe, voulaient m'inscrire dans des voyages scolaires ou me proposaient de faire des activités extrascolaires. Je n'ai jamais été intéressée par tout ça. Au contraire, j'ai souvent vécu ça comme une manière de nier ma vraie personnalité et je n'aimais pas ça, même si évidemment avec le recul j'ai compris que ça venait d'une réelle préoccupation et d'une certaine incompréhension devant mon attitude.
  15. Ah bon ? Donc tu penses que j'aurais du ouvrir ce sujet sans mentionner ma virginité ? Ca aurait faussé la donne ! Je n'en suis ni fière ni honteuse, c'est juste un fait, et je ne vois rien d'impudique là-dedans. Pourtant j'ai pas mal de pudeur au quotidien, par exemple je suis incapable de mettre certains vêtements que je trouve trop indécents sur moi...mais là, ce n'est qu'un mot qui définit un état, le mien. Si je ne l'avais pas mentionné, on aurait cru que j'étais célibataire mais que j'avais une vie sexuelle active, et là pour le coup on aurait pu trouver ça "impudique"...
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