je n'arrive pas à voir quel intérêt il y a à vivre une relation amoureuse.....

Quelqu'un qui se pose la question sur l'intérêt qu'il y a à vivre une relation amoureuse, sent déjà un manque.

C'est un peu comme-ci on demandait sans arrêt, avant d'en choisir un, si tel ou tel film est bien, comme-ci de prendre le risque ne valait pas la peine et qu'il valait mieux utiliser le vécu des autres pour s'assurer le bon choix ou le plein succès !

En amour, ça ne fonctionne pas comme-ça, c'est un peu comme un balancier, si on se penche d'un côté, il faut contre balancer de l'autre, sinon on tombe !

Deux personnes s'accrochant l'une à l'autre et prenant des positions afin de tester leur équilibre !

Je terminerai ce message en disant:

"je trouve bien triste qu'une personne vienne à se demander l'intérêt qu'il y a à vivre une relation amoureuse, dans le sens où, semblerait-il, de l'extérieur, le couple n'aurait visiblement pas une belle image.... À ses yeux."

Non pour moi son questionnement vient des autres, pas d'un manque qu'elle ressent. 

A force de s'entendre dire qu'on est pas normale, on finit par se demander si ce n'est pas vrai et à se remettre en question (pas sur que tu saches ce que c'est n'est ce pas?). 

Quand je la lis je n'ai pas l'impression d'avoir une personne en souffrance, juste quelqu'un qui se sent bien mais qui par pression sociale se demande si elle rate quelque chose en ne vivant pas comme la majorité des gens.

Si les gens pouvait enfin arrêter de s'occuper de la vie des autres, et de leur dire comment ils doivent vivre ce serait pas mal.

il y a 4 minutes, Kahori a dit :

Non pour moi son questionnement vient des autres, pas d'un manque qu'elle ressent. 

A force de s'entendre dire qu'on est pas normale, on finit par se demander si ce n'est pas vrai et à se remettre en question (pas sur que tu saches ce que c'est n'est ce pas?). 

Quand je la lis je n'ai pas l'impression d'avoir une personne en souffrance, juste quelqu'un qui se sent bien mais qui par pression sociale se demande si elle rate quelque chose en ne vivant pas comme la majorité des gens.

Si les gens pouvait enfin arrêter de s'occuper de la vie des autres, et de leur dire comment ils doivent vivre ce serait pas mal.

Si tu découvrais le sucre pour la première fois et le plaisir qu'il t'a apportée la première fois que tu y as goûté, n'aurais-tu pas envie de partager cette découverte, au nom du plaisir qu'elle t'apporte, avec des gens qui comptent à tes yeux ?

il y a 10 minutes, pep-psy a dit :

Si tu découvrais le sucre pour la première fois et le plaisir qu'il t'a apportée la première fois que tu y as goûté, n'aurais-tu pas envie de partager cette découverte, au nom du plaisir qu'elle t'apporte, avec des gens qui comptent à tes yeux ?

Oui mais si la personne ne veut pas je vais pas la forcer, ni lui mettre la pression et lui rappeler ce qu'il rate tout les jours ou presque. 

il y a 3 minutes, Kahori a dit :

Oui mais si la personne ne veut pas je vais pas la forcer, ni lui mettre la pression et lui rappeler ce qu'il rate tout les jours ou presque. 

Non mais, on peut comprendre que des gens s'étonnent qu'elle soit seule et aussi qu'elle ne veuille pas trouver quelqu'un !

Que dire des solitaires ?

Ils n'aiment pas la pression ? (ils en ont peut-être eu trop avant)

Ils aiment la liberté avant tout ? (comme-ci "les autres" signifiait dérangement, instabilité, gêne, etc...)

Ils sont victimes de blessure qui ne guérissent pas ?

Dans une société comme la notre, considère-t-on sincèrement, les solitaires comme des gens normaux ?

C'est à dire qu'ils ne sont pas perçu comme étrange et que c'est tout à fait normal de vivre en solitaire ou seulement "ça peut se comprendre", ce qui sous-entendrait qu'il y a une explication pour le justifier ?

Bonjour Christèlle, je suis tombée par hazard sur ton sujet qui m’a de suite interpelé car je suis aussi une grande solitaire et je voulais te faire partager ma façon de voir les choses.

Je ne me pose plus de question vis-à-vis de ma nature, je l’ai toujours été et le resterai, c’est ainsi. Mais je comprends bien ton ressenti, la société fait son possible pour faire culpabiliser les gens qui sortent des rangs. Les gens ont beaucoup de mal à comprendre qu’on puisse être heureux en vivant seul, la solitude étant pour la grande majorité, synonyme de souffrance. N’ayant pas d’ami, les brefs échanges que j’ai eu concernant ma façon de vivre se sont fait avec quelques collègues et concernant la solitude, j’ai eu le droit à l’éternel : tu verras quand tu trouveras le bon »….. Mais, quand il m’est arrivé de dire que je voulais pas d’enfants, j’ai eu des retours parfois agressifs, de la part des femmes uniquement, me traitant d’égoïsme et j’en passe….. C’était il y a longtemps, car je ne cherche plus à rentrer dans un débat stérile.

 Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que je ne pouvais pas supporter une relation car le fait de perdre cette solitude me perturbais rapidement. Je me sens bien quand je suis seule, et uniquement.    

Aussi, pour ma part, j’ai eu quelques aventures étant plus jeune, et j’ai déjà été amoureuse contrairement à toi. Brièvement certes, et , je suis convaincue que l’amour est toujours placé trop haut, avec une valeur surestimée, sans cesse idéalisée comme dans ces innombrables chansons aussi ennuyeuses qu’une discussion sur la pluie et le beau temps.      

La réalité est bien différente, l’amour est éphémère, c’est pourquoi on a inventé le divorce….

Plus je vieilli, et mieux je me sens vis-à-vis de tout ceci , car si il y avait questions, elles n’ont plus lieux d’exister, mais peut-être aussi parce que, passé un certain âge, les gens n’osent plus te dire les mêmes banalités auquelles j’ai souvent eu droit : « ouais, ouais, tu verras plus tard ! »  mais quand ce « plus tard » arrive, ils n’ont plus rien à dire …  (je pense aussi à ma famille en écrivant ceci).

Notre société est faite pour les couples qui aspirent à fonder une famille, et les préjugés sur les femmes seules, dans notre cas, ne dates pas d’hier ; on nous aurait traité de sorcières au moyen âge ! heureusement pour nous, le monde a évolué, et nous n’avons pas à craindre de finir sur un bucher !

Ne cherche pas à ressembler aux autres, soit toi-même,

ça commence par là le bonheur.  

il y a 16 minutes, pep-psy a dit :

Non mais, on peut comprendre que des gens s'étonnent qu'elle soit seule et aussi qu'elle ne veuille pas trouver quelqu'un !

Que dire des solitaires ?

Ils n'aiment pas la pression ? (ils en ont peut-être eu trop avant)

Ils aiment la liberté avant tout ? (comme-ci "les autres" signifiait dérangement, instabilité, gêne, etc...)

Ils sont victimes de blessure qui ne guérissent pas ?

Dans une société comme la notre, considère-t-on sincèrement, les solitaires comme des gens normaux ?

C'est à dire qu'ils ne sont pas perçu comme étrange et que c'est tout à fait normal de vivre en solitaire ou seulement "ça peut se comprendre", ce qui sous-entendrait qu'il y a une explication pour le justifier ?

 

Et pourquoi ne pas les laisser vivre comme ils veulent sans vouloir décortiquer le pourquoi du comment? 

il y a 18 minutes, Curiosity a dit :

 Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que je ne pouvais pas supporter une relation car le fait de perdre cette solitude me perturbais rapidement. Je me sens bien quand je suis seule, et uniquement.    

Que trouves-tu dans cette solitude ?

il y a 5 minutes, Kahori a dit :

Et pourquoi ne pas les laisser vivre comme ils veulent sans vouloir décortiquer le pourquoi du comment? 

 

Les gens ont le droit de vivre de la manière qui leur convient le mieux, cela n'empêchera pas les "autres" de se poser des questions à leur sujet !

il y a 3 minutes, pep-psy a dit :

Que trouves-tu dans cette solitude ?

La liberté et le fait de ne pas avoir à mentir.

il y a 16 minutes, pep-psy a dit :

Que trouves-tu dans cette solitude ?

Les gens ont le droit de vivre de la manière qui leur convient le mieux, cela n'empêchera pas les "autres" de se poser des questions à leur sujet !

Ils peuvent poser la question une fois, mais sans forcément insister ensuite. Tant que la personne le vit bien je vois pas le problème. 

Si on a en face une personne qui le vit mal là c'est différent. Et encore plutot que de poser des questions et de lui demander pourquoi il est toujours seul, vaut mieux l'aider et l'accompagner pour arranger sa situation. 

Il y a 1 heure, Curiosity a dit :

Bonjour Christèlle, je suis tombée par hazard sur ton sujet qui m’a de suite interpelé car je suis aussi une grande solitaire et je voulais te faire partager ma façon de voir les choses.

Je ne me pose plus de question vis-à-vis de ma nature, je l’ai toujours été et le resterai, c’est ainsi. Mais je comprends bien ton ressenti, la société fait son possible pour faire culpabiliser les gens qui sortent des rangs. Les gens ont beaucoup de mal à comprendre qu’on puisse être heureux en vivant seul, la solitude étant pour la grande majorité, synonyme de souffrance. N’ayant pas d’ami, les brefs échanges que j’ai eu concernant ma façon de vivre se sont fait avec quelques collègues et concernant la solitude, j’ai eu le droit à l’éternel : tu verras quand tu trouveras le bon »….. Mais, quand il m’est arrivé de dire que je voulais pas d’enfants, j’ai eu des retours parfois agressifs, de la part des femmes uniquement, me traitant d’égoïsme et j’en passe….. C’était il y a longtemps, car je ne cherche plus à rentrer dans un débat stérile.

 

 Il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que je ne pouvais pas supporter une relation car le fait de perdre cette solitude me perturbais rapidement. Je me sens bien quand je suis seule, et uniquement.    

 

Aussi, pour ma part, j’ai eu quelques aventures étant plus jeune, et j’ai déjà été amoureuse contrairement à toi. Brièvement certes, et , je suis convaincue que l’amour est toujours placé trop haut, avec une valeur surestimée, sans cesse idéalisée comme dans ces innombrables chansons aussi ennuyeuses qu’une discussion sur la pluie et le beau temps.      

 

La réalité est bien différente, l’amour est éphémère, c’est pourquoi on a inventé le divorce….

 

Plus je vieilli, et mieux je me sens vis-à-vis de tout ceci , car si il y avait questions, elles n’ont plus lieux d’exister, mais peut-être aussi parce que, passé un certain âge, les gens n’osent plus te dire les mêmes banalités auquelles j’ai souvent eu droit : « ouais, ouais, tu verras plus tard ! »  mais quand ce « plus tard » arrive, ils n’ont plus rien à dire …  (je pense aussi à ma famille en écrivant ceci).

 

Notre société est faite pour les couples qui aspirent à fonder une famille, et les préjugés sur les femmes seules, dans notre cas, ne dates pas d’hier ; on nous aurait traité de sorcières au moyen âge ! heureusement pour nous, le monde a évolué, et nous n’avons pas à craindre de finir sur un bucher !

 

 

 

Ne cherche pas à ressembler aux autres, soit toi-même,

 

ça commence par là le bonheur.  

 

Merci.

Je comprends très bien ce que tu dis car j'ai moi même eu mon lot de relations agressives quant à mon souhait de ne pas avoir d'enfants !! Et effectivement je ne me sens bien que lorsque je suis seule, et j'ai même du mal à comprendre  ce qui panique les gens dans la notion de solitude. Je ne me souviens pas en avoir souffert un jour.  Bien au contraire, je pense que mon équilibre trouve sa source dans cette solitude.

Il y a 1 heure, pep-psy a dit :

Non mais, on peut comprendre que des gens s'étonnent qu'elle soit seule et aussi qu'elle ne veuille pas trouver quelqu'un !

Que dire des solitaires ?

Ils n'aiment pas la pression ? (ils en ont peut-être eu trop avant)

Ils aiment la liberté avant tout ? (comme-ci "les autres" signifiait dérangement, instabilité, gêne, etc...)

Ils sont victimes de blessure qui ne guérissent pas ?

Dans une société comme la notre, considère-t-on sincèrement, les solitaires comme des gens normaux ?

C'est à dire qu'ils ne sont pas perçu comme étrange et que c'est tout à fait normal de vivre en solitaire ou seulement "ça peut se comprendre", ce qui sous-entendrait qu'il y a une explication pour le justifier ?

 

De mon petit point de vue, je peux au moins répondre en disant que je ne souffre aucune blessure et que je n'ai jamais ressenti la moindre pression (excepté celle du corps enseignant qui n'a jamais su accepter mon côté solitaire). Je ne sais pas si j'aime la liberté, je sais que je n'aime pas les contraintes, meme minimes. Et je reconnais aussi que de mon point de vue, l'hyper socialisation actuelle me semble très malsaine car tout à fait faussée. J'ai l'impression que les gens ne savent plus exister pour et par eux mêmes, qu'ils ont toujours besoin d'une présence ou d'une approbation, et ça me semble totalement incompréhensible et dangereux. Mais encore une fois cet avis n'appartient qu'à moi.

Il y a 1 heure, pep-psy a dit :

Si tu découvrais le sucre pour la première fois et le plaisir qu'il t'a apportée la première fois que tu y as goûté, n'aurais-tu pas envie de partager cette découverte, au nom du plaisir qu'elle t'apporte, avec des gens qui comptent à tes yeux ?

J'adore les choux de Bruxelles et les flageolets, ce n'est pas pour ça que j'en vante les mérites à tout le monde.

Il y a 2 heures, Kahori a dit :

Non pour moi son questionnement vient des autres, pas d'un manque qu'elle ressent. 

A force de s'entendre dire qu'on est pas normale, on finit par se demander si ce n'est pas vrai et à se remettre en question (pas sur que tu saches ce que c'est n'est ce pas?). 

Quand je la lis je n'ai pas l'impression d'avoir une personne en souffrance, juste quelqu'un qui se sent bien mais qui par pression sociale se demande si elle rate quelque chose en ne vivant pas comme la majorité des gens.

Si les gens pouvait enfin arrêter de s'occuper de la vie des autres, et de leur dire comment ils doivent vivre ce serait pas mal.

Voilà, c'est totalement ça. Moi je ne ressens aucun manque, mais quand je l'affirme on me rit au nez, et parfois, effectivement, cela me pousse à me remettre en question...

Il y a 2 heures, pep-psy a dit :

Quelqu'un qui se pose la question sur l'intérêt qu'il y a à vivre une relation amoureuse, sent déjà un manque.

C'est un peu comme-ci on demandait sans arrêt, avant d'en choisir un, si tel ou tel film est bien, comme-ci de prendre le risque ne valait pas la peine et qu'il valait mieux utiliser le vécu des autres pour s'assurer le bon choix ou le plein succès !

En amour, ça ne fonctionne pas comme-ça, c'est un peu comme un balancier, si on se penche d'un côté, il faut contre balancer de l'autre, sinon on tombe !

Deux personnes s'accrochant l'une à l'autre et prenant des positions afin de tester leur équilibre !

Je terminerai ce message en disant:

"je trouve bien triste qu'une personne vienne à se demander l'intérêt qu'il y a à vivre une relation amoureuse, dans le sens où, semblerait-il, de l'extérieur, le couple n'aurait visiblement pas une belle image.... À ses yeux."

 

Du tout. Je ne ressens aucun manque, j'ai juste tendance à beaucoup réfléchir sur tout, et forcément les réactions sur mon vécu m'incitent à essayer de l'analyser. Je n'ai pas une image négative du couple. Mes parents eux mêmes ont toujours été heureux, je n'ai pas d'image négative de la vie à deux. Simplement, je n'y trouve pas MON intérêt à moi. Je vois la vie à deux comme un échange, un partage, une complicité, et je n'ai jamais eu d'attrait pour tout ça.  Je ne suis pas défaitiste, je ne dis pas que l'amour, c'est moche, je ne suis pas cynique non plus devant le bonheur des autres. Simplement, à moi, ça n'inspire rien. Ni envie, ni chagrin devant ce que je n'ai pas connu, ni manque. Rien.

il y a 7 minutes, Christèle.81 a dit :

J'adore les choux de Bruxelles et les flageolets, ce n'est pas pour ça que j'en vante les mérites à tout le monde.

En même temps, Christèle, tu voulais connaître des avis différents du tien au sujet des relations amoureuses. D'habitude les gens se plaisent et s'attirent naturellement, sans que ça en arrive d'ailleurs forcément à un mariage et des enfants. Donc beaucoup agissent en fonction de ces attirances, même s'ils peuvent aimer aussi parfois être seuls. Il ne s'agit donc pas que de raison et de prise de position pour eux généralement, mais aussi d'adaptation à leur propre nature, comme tu souhaites le faire à ta façon toi aussi.

J'aime les relations sociales, je trouve que l'amour n'est pas qu'un simple sentiment, c'est une motivation, une raison de vivre si je puis dire. J'ai pu expérimenter le plaisir de donner, d'offrir, de partager. Bref, je suis ton exact opposé (parce qu'en plus je suis riche). Ceci dit, contrairement à toi, je ne ressens ni l'envie, ni le besoin de me livrer sur ce forum . Comme quoi, pudeur et solitude ne vont pas forcément de pair...

Il y a 15 heures, Christèle.81 a dit :

En fait Internet était la seule possibilité de me forcer à faire une rencontre, je pensais que le fait que je fasse la démarche de chez moi, sans vis à vis, rendrait la chose plus attrayante. Je n'aime pas sortir, je ne le fais jamais, et je n'aime aucun loisir "collectif", l'idée de retrouver des gens dans la vie de tous les jours pour sortir et peut être faire des rencontres ne m'attire pas. Je n'ai jamais aimé sortir de chez moi (je ne suis pas agoraphobe, je le précise car un médecin traitant avait pensé cela quand j'étais enfant). Je dois quand même avouer que j'ai été abordée à plusieurs reprises par des hommes de mon entourage et que je n'ai eu qu'une réaction : le rejet, pas par protection mais parce que je me sentais envahie dans mon besoin d'être seule, et parce que je ne comprenais rien à cette approche que je n'avais pas recherchée.

Ok, Christèle et pour avoir lu tes différents posts, ta curiosité n'était pas vraiment dans le sens de connaître autre chose mais plus parce qu'à force d'entendre des critiques, tu te remets un peu en question de savoir s’ils ont raison. Et vu tes écrits, on voit bien que ta vie te satisfait entièrement et il n’y aucun besoin de chercher à changer juste par rapport à ce qu’en pensent les autres qui effectivement doivent se poser des questions parce qu’ils ne vivent pas ta situation, certains ne supporteraient pas la solitude d’où ils peuvent avoir du mal à comprendre comment tu fais pour le vivre bien.

Il y a 13 heures, Curiosity a dit :

La liberté et le fait de ne pas avoir à mentir.

Sous entendant que les gens ne supporteraient pas ce que tu pourrais penser d'eux ?

Il y a 11 heures, Christèle.81 a dit :

De mon petit point de vue, je peux au moins répondre en disant que je ne souffre aucune blessure et que je n'ai jamais ressenti la moindre pression (excepté celle du corps enseignant qui n'a jamais su accepter mon côté solitaire). Je ne sais pas si j'aime la liberté, je sais que je n'aime pas les contraintes, mme minimes. Et je reconnais aussi que de mon point de vue, l'hyper socialisation actuelle me semble très malsaine car tout à fait faussée. J'ai l'impression que les gens ne savent plus exister pour et par eux mêmes, qu'ils ont toujours besoin d'une présence ou d'une approbation, et ça me semble totalement incompréhensible et dangereux. Mais encore une fois cet avis n'appartient qu'à moi.

Donc, lorsque tu rentres chez toi, tu te réjouis de retrouver un endroit sans personne dans lequel tu peux faire ce que tu veux ?

Quelles sont tes joies dans la vie, qu'est-ce qui te fait vibrer ?

As-tu des connexions avec des personnes que tu considères comme des amis ?

Si tu as des amis, que partages-tu avec eux, prends-tu plaisir à échanger et à partager de ton vécu avec eux ?

Il y a 11 heures, Christèle.81 a dit :

Du tout. Je ne ressens aucun manque, j'ai juste tendance à beaucoup réfléchir sur tout, et forcément les réactions sur mon vécu m'incitent à essayer de l'analyser. Je n'ai pas une image négative du couple. Mes parents eux mêmes ont toujours été heureux, je n'ai pas d'image négative de la vie à deux. Simplement, je n'y trouve pas MON intérêt à moi. Je vois la vie à deux comme un échange, un partage, une complicité, et je n'ai jamais eu d'attrait pour tout ça.  Je ne suis pas défaitiste, je ne dis pas que l'amour, c'est moche, je ne suis pas cynique non plus devant le bonheur des autres. Simplement, à moi, ça n'inspire rien. Ni envie, ni chagrin devant ce que je n'ai pas connu, ni manque. Rien.

Qu'est-ce qui t'apporte des émotions ? T'arrive-t-il de pleurer devant les films ?

Quelles sont tes activités principales, job, loisir, moments agréables que tu aimes répéter, etc... ?

Il y a 14 heures, pep-psy a dit :

Non mais, on peut comprendre que des gens s'étonnent qu'elle soit seule et aussi qu'elle ne veuille pas trouver quelqu'un !

Que dire des solitaires ?

Ils n'aiment pas la pression ? (ils en ont peut-être eu trop avant)

Ils aiment la liberté avant tout ? (comme-ci "les autres" signifiait dérangement, instabilité, gêne, etc...)

Ils sont victimes de blessure qui ne guérissent pas ?

Dans une société comme la notre, considère-t-on sincèrement, les solitaires comme des gens normaux ?

C'est à dire qu'ils ne sont pas perçu comme étrange et que c'est tout à fait normal de vivre en solitaire ou seulement "ça peut se comprendre", ce qui sous-entendrait qu'il y a une explication pour le justifier ?

 

- La pression sociale ou de la vie en couple (réelles ou supposées) peuvent favoriser la preference à rester seul / celibataire (pas forcement choisie en tant que preference initiale, mais preference par defaut càd on pense que les autres cas ne conviennent pas). 

- "les autres" peuvent effectivement apporter une contrainte : on n'a pas forcement les memes envies au meme moment, donc ça necessite de devoir faire un effort pour faire certaines choses qu'on n'a pas tellement envie à tel moment.