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De la banalisation culturelle de la violence

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deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 08/03/2017 à 17:12, ping a dit :

Pulsions sadiques et traits de personnalité

Bonjour,

 

je me dis qu'une explication somme toute simple peut être invoquée pour rendre compte de ces exceptions. Imaginons que tout être est plus ou moins sadique naturellement, plus ou moins respectueux de la morale et plus ou moins enclin à l'empathie ( => 3 caractéristiques ), comme nous pouvons avoir dans un autre registre, un individu plus ou moins intelligent, plus ou moins persévérant et plus ou moins intéressé par les mathématiques ( 3 également ), nous pouvons avoir toute une gamme échelonnée de gens " ordinaires " coincés entre des extrêmes que ce soit un altruiste humaniste jusqu'au sadique qui ne culpabilise pas, ou de la personne qui se moque complètement des maths jusqu'au génie matheux.

Telle la fameuse courbe en cloche de répartition statistique de la Loi Normale, le plus gros de la cavalerie se situe au centre, sous de dôme de la cloche, et plus on s'éloigne du milieu, moins l'occurrence est importante, mais sans être nulle. Un peu comme si on avait dans les cas précédents ( sur modèle fini ), 3 lancés de dés ( à 6 faces ) consécutifs, où le cas le moins bon 1-1-1 unique ( un total de 3 le mini ) et le plus grand 6-6-6 unique ( un total de 18 le maxi ) sont les plus rares par rapport au cas moyen ( total de 10 ) i.e.: 27 occurrences, et si l'on prend les cas ( totaux ) allant de 7 à 13, cela représente 151 occurrences sur les 192 totales, c'est-à-dire l'écrasante majorité, alors que ça fait moins de la moitié des résultats possibles ( 3, 4, 5, 6 et 14, 15, 16, 17, 18, soit 8 résultats différents, contre ceux de 7 à 13, soit les 7 autres résultats attendus ). Je pense qu'il en va de même avec la nature humaine les cas les plus " moyens/normaux " sont aussi les plus nombreux, alors que ceux extrêmes les moins fréquents, mais bien présents.  

 

On ne peut donc pas lutter contre ces disparités, j'en suis convaincu, ce sont pour les autres que mon propos est tourné, ne pas faire basculer artificiellement les cas, autrement dit inclure ce que l'on peut nommer un forçage extérieur !

*****

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-de-la-personnalite/2013-09-12/sadisme-tetrade-noire

http://www.neonmag.fr/etes-vous-sadique-probablement-410157.html

Et puis un sujet connexe, qui alimente régulièrement les forums, y compris celui-ci, le trollisme:

http://www.journaldugeek.com/2014/02/18/le-troll-sadique-psychopathe-machiavelique-reseaux-sociaux/

Un sadique qui s'exprime via Internet, pour son plus grand plaisir !

 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 31 minutes, deja-utilise a dit :

Bonjour,

 

je me dis qu'une explication somme toute simple peut être invoquée pour rendre compte de ces exceptions. Imaginons que tout être est plus ou moins sadique naturellement, plus ou moins respectueux de la morale et plus ou moins enclin à l'empathie ( => 3 caractéristiques ), comme nous pouvons avoir dans un autre registre, un individu plus ou moins intelligent, plus ou moins persévérant et plus ou moins intéressé par les mathématiques ( 3 également ), nous pouvons avoir toute une gamme échelonnée de gens " ordinaires " coincés entre des extrêmes que ce soit un altruiste humaniste jusqu'au sadique qui ne culpabilise pas, ou de la personne qui se moque complètement des maths jusqu'au génie matheux.

Telle la fameuse courbe en cloche de répartition statistique de la Loi Normale, le plus gros de la cavalerie se situe au centre, sous de dôme de la cloche, et plus on s'éloigne du milieu, moins l'occurrence est importante, mais sans être nulle. Un peu comme si on avait dans les cas précédents ( sur modèle fini ), 3 lancés de dés ( à 6 faces ) consécutifs, où le cas le moins bon 1-1-1 unique ( un total de 3 le mini ) et le plus grand 6-6-6 unique ( un total de 18 le maxi ) sont les plus rares par rapport au cas moyen ( total de 10 ) i.e.: 27 occurrences, et si l'on prend les cas ( totaux ) allant de 7 à 13, cela représente 151 occurrences sur les 192 totales, c'est-à-dire l'écrasante majorité, alors que ça fait moins de la moitié des résultats possibles ( 3, 4, 5, 6 et 14, 15, 16, 17, 18, soit 8 résultats différents, contre ceux de 7 à 13, soit les 7 autres résultats attendus ). Je pense qu'il en va de même avec la nature humaine les cas les plus " moyens/normaux " sont aussi les plus nombreux, alors que ceux extrêmes les moins fréquents, mais bien présents.  

 

On ne peut donc pas lutter contre ces disparités, j'en suis convaincu, ce sont pour les autres que mon propos est tourné, ne pas faire basculer artificiellement les cas, autrement dit inclure ce que l'on peut nommer un forçage extérieur !

*****

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-de-la-personnalite/2013-09-12/sadisme-tetrade-noire

http://www.neonmag.fr/etes-vous-sadique-probablement-410157.html

Et puis un sujet connexe, qui alimente régulièrement les forums, y compris celui-ci, le trollisme:

http://www.journaldugeek.com/2014/02/18/le-troll-sadique-psychopathe-machiavelique-reseaux-sociaux/

Un sadique qui s'exprime via Internet, pour son plus grand plaisir !

 

Voila. On pourrait dire que la "norme", entendons par là la grande majorité des gens ayant integré plus ou moins bien, mais relativement de façon satisfaisante la Loi peuvent être influencés dans le sens de plus ou de moins de violence par le discours courant. D'où, effectivement l'interêt que nous aurions à aller vers une société pronant la non-violence et ses bienfaits, plutôt que de proner la competition. Mais hélas...

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 09/03/2017 à 14:36, ping a dit :

C'est le cas de la pulsion sadique qui vise à la fois à avoir l'objet et à le detruire.

C'est le cas de celui qui gaspille les ressources naturelles, le bien commun, et qui ce faisant, détruit la planète et la pollue, en plus ! Double meurtre ?  (!)

Pourquoi les citoyens laissent-ils faire ? Pourquoi les citoyens se laissent-il gouverner par ce type d'hommes avide de pouvoir et d'abus de pouvoir ?  Les citoyens en sont-ils venus à jouir du spectacle consternant de cette violence qui nous conduit à la catastrophe imminente ? Se laissent-ils distraire de la réalité en cours par des mensonges consternants ? Les citoyens sont-ils tous complices ou bien la société façonne t-elle des hommes passifs et abrutis par la violence du monde ? 

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)
il y a 6 minutes, LouiseAragon a dit :

C'est le cas de celui qui gaspille les ressources naturelles, le bien commun, et qui ce faisant, détruit la planète et la pollue, en plus ! Double meurtre ?  (!)

Pourquoi les citoyens laissent-ils faire ? Pourquoi les citoyens se laissent-il gouverner par ce type d'hommes avide de pouvoir et d'abus de pouvoir ?  Les citoyens en sont-ils venus à jouir du spectacle consternant de cette violence qui nous conduit à la catastrophe imminente ? Se laissent-ils distraire de la réalité en cours par des mensonges consternants ? Les citoyens sont-ils tous complices ou bien la société façonne t-elle des hommes passifs et abrutis par la violence du monde ? 

Le niveau de connaissance et d'instruction a largement evolué depuis l'homme des cavernes jusqu'à nos jours. Mais le niveau de conscience reste desesperement à un niveau très bas. C'est le chemin de l'individuation qui permettrait aux individus de sortir de ce niveau de conscience collectif si bas. Mais ce n'est pas facile de changer, de sortir des repetitions, d'acceder à sa propre liberté de choix de vie et d'action. Cela demande un effort enorme de remise en question personnel. Malheureusement, notre tendance etant d'attendre que le monde change pour suivre et changer avec lui, on peut attendre longtemps.

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, LouiseAragon a dit :

C'est le cas de celui qui gaspille les ressources naturelles, le bien commun, et qui ce faisant, détruit la planète et la pollue, en plus ! Double meurtre ?  (!)

Pourquoi les citoyens laissent-ils faire ? Pourquoi les citoyens se laissent-il gouverner par ce type d'hommes avide de pouvoir et d'abus de pouvoir ?  Les citoyens en sont-ils venus à jouir du spectacle consternant de cette violence qui nous conduit à la catastrophe imminente ? Se laissent-ils distraire de la réalité en cours par des mensonges consternants ? Les citoyens sont-ils tous complices ou bien la société façonne t-elle des hommes passifs et abrutis par la violence du monde ? 

:gurp:ouais tous coupable , la chaise électrique pour tt le monde allez ZOU .......

 

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, deja-utilise a dit :

Bonjour,

 

je me dis qu'une explication somme toute simple peut être invoquée pour rendre compte de ces exceptions. Imaginons que tout être est plus ou moins sadique naturellement, plus ou moins respectueux de la morale et plus ou moins enclin à l'empathie ( => 3 caractéristiques ), comme nous pouvons avoir dans un autre registre, un individu plus ou moins intelligent, plus ou moins persévérant et plus ou moins intéressé par les mathématiques ( 3 également ), nous pouvons avoir toute une gamme échelonnée de gens " ordinaires " coincés entre des extrêmes que ce soit un altruiste humaniste jusqu'au sadique qui ne culpabilise pas, ou de la personne qui se moque complètement des maths jusqu'au génie matheux.

Telle la fameuse courbe en cloche de répartition statistique de la Loi Normale, le plus gros de la cavalerie se situe au centre, sous de dôme de la cloche, et plus on s'éloigne du milieu, moins l'occurrence est importante, mais sans être nulle. Un peu comme si on avait dans les cas précédents ( sur modèle fini ), 3 lancés de dés ( à 6 faces ) consécutifs, où le cas le moins bon 1-1-1 unique ( un total de 3 le mini ) et le plus grand 6-6-6 unique ( un total de 18 le maxi ) sont les plus rares par rapport au cas moyen ( total de 10 ) i.e.: 27 occurrences, et si l'on prend les cas ( totaux ) allant de 7 à 13, cela représente 151 occurrences sur les 192 totales, c'est-à-dire l'écrasante majorité, alors que ça fait moins de la moitié des résultats possibles ( 3, 4, 5, 6 et 14, 15, 16, 17, 18, soit 8 résultats différents, contre ceux de 7 à 13, soit les 7 autres résultats attendus ). Je pense qu'il en va de même avec la nature humaine les cas les plus " moyens/normaux " sont aussi les plus nombreux, alors que ceux extrêmes les moins fréquents, mais bien présents.  

 

On ne peut donc pas lutter contre ces disparités, j'en suis convaincu, ce sont pour les autres que mon propos est tourné, ne pas faire basculer artificiellement les cas, autrement dit inclure ce que l'on peut nommer un forçage extérieur !

*****

http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie-de-la-personnalite/2013-09-12/sadisme-tetrade-noire

http://www.neonmag.fr/etes-vous-sadique-probablement-410157.html

Et puis un sujet connexe, qui alimente régulièrement les forums, y compris celui-ci, le trollisme:

http://www.journaldugeek.com/2014/02/18/le-troll-sadique-psychopathe-machiavelique-reseaux-sociaux/

Un sadique qui s'exprime via Internet, pour son plus grand plaisir !

 

Qu'est ce t'as contre les Trolls sadiques ???? na méo .... :bad:

Il y a 5 heures, ping a dit :

Le niveau de connaissance et d'instruction a largement evolué depuis l'homme des cavernes jusqu'à nos jours. Mais le niveau de conscience reste desesperement à un niveau très bas. C'est le chemin de l'individuation qui permettrait aux individus de sortir de ce niveau de conscience collectif si bas. Mais ce n'est pas facile de changer, de sortir des repetitions, d'acceder à sa propre liberté de choix de vie et d'action. Cela demande un effort enorme de remise en question personnel. Malheureusement, notre tendance etant d'attendre que le monde change pour suivre et changer avec lui, on peut attendre longtemps.

 Capitaine Caverne ??? :D

 

 

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

De la banalisation culturelle de la violence ..........

IL faudrait interdire Astérix et Obélix , Lucky Luck , Pif et Hercule ....

 

Asterix-la-bagarre.jpg

 

ombre-cfc80.jpg?1409747645

 

f8a4eddce1d203ada4fbdbbde024d53e.jpg

 

PifEtHercule02.jpg

 

le premier qui touche à Pif et Hercule je le brûle vif ..... :bad:

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
il y a 57 minutes, elbaid a dit :

Qu'est ce t'as contre les Trolls sadiques ???? na méo .... :bad:

ART3. Contenu de vos participations.

Le flood (Exemple: les messages objectivement inutiles, tel le hors-sujet et les messages personnels) et le troll (Exemple: un avis non construit ne dépassant pas une phrase dans un sujet de débat ou autre message destiné à faire dériver une discussion) sont strictement interdits en dehors de la rubrique appelée Asile et ses sous-rubriques.

 

****

 

Troll sadique # monter en haut

Modifié par deja-utilise
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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 14 heures, deja-utilise a dit :

ART3. Contenu de vos participations.

Le flood (Exemple: les messages objectivement inutiles, tel le hors-sujet et les messages personnels) et le troll (Exemple: un avis non construit ne dépassant pas une phrase dans un sujet de débat ou autre message destiné à faire dériver une discussion) sont strictement interdits en dehors de la rubrique appelée Asile et ses sous-rubriques.

 

****

 

Troll sadique # monter en haut

oui... ils sont dans la courbe en forme de cloche ... ils évitent le gros tas débile du milieu  .

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 08/03/2017 à 16:57, zeugma a dit :

si il y a une confusion fréquente, c'est bien celle de mettre le mot "violence" à la place du mot "agressivité", et celui "d'agressivité " à la place de celui de "colère"...

il s'en suit une incompréhension de ce que la spécificité humaine produit en terme de réaction à une atteinte extérieure(voir intérieur), d'un tiers ou d'une situation, puisque dans l'extériorisation ou l'intériorisation, la violence est une action en vu de rectifier son intégrité physique ou psychique que l'on perçoit être atteinte, (mais cette perception est sujette à erreur d'appréciation), l'agressivité est une action en vu de s'imposer à un tiers ou à une situation (elle est commune à presque tous les animaux), et la colère est une action en vu de de manifester sa réprobation à une injustice envers soi ou un tiers ou une situation, la colère peut être aussi une revendication d'un droit plus ou moins légitime...

J'ai trouvé ce lien qui explicite déjà les deux termes que sont l'agressivité et la violence, la colère étant une émotion alors que les deux autres sont des réactions comportementales:

http://www.irenees.net/bdf_fiche-analyse-125_fr.html

On peut y lire:

 

Quelles sont les caractéristiques de l’agressivité ?

  • C’est une attitude destinée à nuire personnellement à une autre personne ou à soi-même.

  • Il ne peut y avoir agressivité sans un certain plaisir à faire souffrir l’autre ou à se faire souffrir.

  • Le lien avec l’autre n’est jamais rompu.

  • Le « visage de l’autre » , selon l’expression du philosophe Levinas, n’est pas nié, il reste présent chez l’agresseur durant tout le conflit.

  • L’autre, après le conflit, redeviendra un interlocuteur avec qui la coexistence est possible.

 

Les mécanismes de la violence

 

  • Le « JE » menacé

  • une déshumanisation ou « l’effacement du visage »

  • la déliaison des pulsions

  • La désymbolisation

  • Le passage à l’acte

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
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Le 10/03/2017 à 11:33, zeugma a dit :

c'est pour confondre l'intention et la motivation que les psys se donnent les mauvais outils de leur lecture, lunettes déformantes et occultant une partie de la psyché, l'intention... grossissante et extrapolant une autre partie : la motivation...

Peux-tu dire ce que tu entends par là: La séparation et le déséquilibrage des intentions et de la motivation dans la psychologie  ?

 

Le 10/03/2017 à 11:33, zeugma a dit :

la psychologie comme réflexion autonome est inhumaine car elle est issue d'une terrible confusion entre la nature comportementale de l'humain et son adaptabilité fonctionnelle en condition d'opposition, toutes ces conceptualisations découlent de cette confusion, et tiennent enfermées dans cette opposition toutes celles et ceux qui y ont recourt...

Pourrais-tu être plus précis ou donner des détails sur cette confusion entre ce que tu appelles nature comportementale humaine et adaptabilité fonctionnelle, en condition d'opposition ?

 

Le 10/03/2017 à 11:33, zeugma a dit :

cette culture de la psychologie négative acceptée comme vraie est un "des actes manqués "(entendu dans le sens exact de rater sa cible), du modernisme, c'est-à-dire, pas seulement une erreur d'interprétation, mais une recherche de légitimation d'un développement tout azimut sans prendre en compte les limites et les capacités positives humaines...et abouti à la monstruosité de notre présence humaine actuelle dans la nature, par ce développement forcené de la raison, validé par la psychologie qui en est bien sûr la complice la plus fidèle...voir l'instigatrice en certains cas...

 

Pourquoi parler de psychologie négative, a contrario des capacités positives humaines ?

 

Cordiales salutations,

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Posté(e)
Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] car le fond du sujet n'est pas de rechercher les causes de la violence, [...]

Car, il n'y a pas de cause à la violence, elle est inhérente à la réalité.
(Le libre arbitre n'existe pas, mais on en créer un à petite échelle, pour concrétiser l'éthique de la responsabilité)

Il n'y a seulement que des interprétations de la violence !
Violence émotionnelle, intellectuelle, physique, à grande échelle, à petite échelle, inconsciente, volontaire, pour se défendre, ou pour attaquer, juste ou injuste, par vengeance, gratuite, contre soit ou contre autrui, pour la bonne cause ou pour les autres causes, rémunérer, artistique, sportive, directe ou indirecte, exagérer, réduite, ...
Un monde sans violence n'est pas une utopie, c'est une dystopie. Le bonheur se trouve partout autour de nous, mais il faut se bouger pour l'atteindre, il faut se faire violence pour le mériter et c'est justement pare que certains humain fuit la confrontation, qu'ils ne l'attendront jamais ! Car le bonheur est une bataille contre soi-même, une bataille contre les idiots, une bataille contre la déraison, une bataille contre la réalité. Et les gens intelligents ont plus facilement accès aux bonheurs, car ils ont plus de facilité à le reconnaitre et à réaliser l'effort pour l'atteindre.

Il ne faut pas promulguer la violence, ni la fuir. Il faut la comprendre, l'accepter et la maîtriser, pour la minimiser.

"La justice sans la force est impuissante, la force sans la justice est tyrannique".  - Blaise Pascal

 

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] car le fond du sujet n'est pas de rechercher les causes de la violence, mais bien de s'interroger sur la permissivité de son omniprésence [...]

Cette phrase n'a pas de sens !
Car pour définir la permissivité d'un sujet d'étude, il faut avant tout définir ce sujet d'étude et son contexte.
C'est ce qu'apprennent à faire les juges ! Pour juger, il faut le faire en connaissance de cause, pas dans l'ignorance.

Des gens inventent une "permissivité" à la violence, car il refuse son omniprésence comme une réalité.

La violence est naturelle !
C'est pour ça, que l'humain s’efforce d'être juste et raisonnable, pour diminuer au maximums cette violence utile.
Certains sont fait pour y faire face, d'autres non... Certains y survivent, d'autres non... C'est la sélection naturelle.

 

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] via différents vecteurs, qu'ils soient télévisuel, cinématographique, journalistique, aux travers des jeux vidéos, des dessins-animés ou des bandes dessinées, etc [...]

Vois-je là une critique déguiser de la modernité ? :hehe: ...
Vois-je là une critique déguiser de passe-temps ? :hehe: ...

Ne seriez-vous pas faire la différence entre la réalité et le fictif ?
La télévision, le cinéma, les jeux-vidéos, les livres, les dessins-animés, la musique, et les bandes dessinées, ne sont pas la réalité. Vous n'avez aucun raison de vous plaindre de ces vecteurs.
Ce sont des passion, des arts, des interprétations fictives, parfois de la réalité, parfois de l'imaginaire.
Ne diriez vous pas tout ceci pour cacher une hypothétique peur, que certains humains ne savent pas faire la distinction entre la violence fictive, et la violence réaliste ? (Un problème qui existe depuis très longtemps, la modernité, n'y a rien changer)

N'ayez crainte, tant que l'éducation et le potentiel intellectuel sont correctement stimulés, il n'y a pas de risque à avoir, avec ou sans ces vecteurs.
Mais, il faut de tout pour faire un monde, pour faire une réalité. Et quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, il y aura toujours des idiots pour "ne pas comprendre", pour "fuir" ou pour "promulguer" la violence :(
(c'est pourquoi, il faut aussi éduquer les gens à y faire face en se servant correctement de la force. Plutôt que de la fuir, de se déresponsabilisé)

 

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...]  tout concourt à ce que nous soyons dociles et perméables à la profusion des sources qui diffusent des contenus violents, participant ainsi à une habituation par perfusion continue où que l'on porte notre regard, et ce dès notre plus tendre enfance. [...]

Tout le monde ne possède pas votre intelligence, certains ont malheureusement besoin de "piqueur de rappel" à travers le fictif. Se rappeler pour quoi on se bat, pour quoi on minimise la violence. Et d'autres ont aussi besoin d'extériorisé leur violence intérieure (sans pour autant blesser réellement, d'où le "fictif"), à défaut de mourir de frustration :|
Quant à notre regard, il ne se porte que là où on l'envoie. Si le marketing nous drogue à la violence, si les dominants/politiques diabolisent la violence, c'est d'autres problèmes !

 

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] Autant nous sommes punissables/sanctionnés si nous libérons notre colère [...]

Non.

Vous êtes, terriblement, mauvais juge ! :mef:

On ne (juge) punit pas, parce qu'il y a une colère.
On (juge) punit, parce que l'intention, ou le contexte est mauvaise, pour la colère.

Si vous ne voulez pas être punis, en exprimant votre colère, faite en sorte d'avoir raison.
Le sophisme et les biais cognitifs sont des armes terrifiantes, qui peuvent donner raison à n'importe qui, ou n'importe quoi.
Et si l'environnement vous punit, malgré votre logique, alors on parle d'injustice (une autre forme d'interprétation de la violence).
Mais comment reconnaitre qui à raison ? En étant bon juge, avec méthodologie, objectivité, logique et en connaissance de cause. Et c'est un métier très difficile. C'est pour ça, qu'il est si rare, dans la vie quotidienne.

 

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] rien n'est vraiment mis en œuvre pour endiguer ou enrayer cette immersion permanente, et donc les implications, conséquences ou retombées connexes, autrement dit nous avons essentiellement des moyens curatifs contre la violence, mais très peu pour la prévenir ! [...]

Je suis entièrement d'accord.
Certaines pratiques, certaines cultures, certains pouvoirs, nous déresponsabilise face à la violence.
Mais "pourquoi/comment ?" c'est d'autres questions, aux quels j'ai déjà mes réponses, mais ce n'est pas le sujet ici.

Qui à intérêt d'infantiliser les autres ?...

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] Certes l'éducation est censée s'en charger, mais elle est complètement dépassée par la masse impressionnante de sollicitations ou de stimulations dans lesquelles non baignons par un laisser-faire culturel, incompréhensible, pour ne pas dire intolérable ![...]

C'est aussi le rôle de "l'éducateur", que de contrôler la stimulation environnementale de l'enfant, pour mieux l'y préparer.
Quand le "gouverneur" exagère la sollicitation environnementale, pour certains profits évidents, là.. on parle d'autre chose :(

Enfin, il n'y a pas de stimulation incompréhensible, pour celui qui prend le temps de comprendre.
Quant à l'intolérance, c'est un autre sujet, encore plus sensible et casse-gueule.

 

Le 02/03/2017 à 18:35, deja-utilise a dit :

[...] Dans une société qui promulgue la paix, ne doit-elle pas aussi, se donner les moyens de prévenir l'émergence de la violence, son amplification, son conditionnement, sa banalisation, que de seulement l'interdire !? [...]

Chaque questions en son temps ! Pas d'amalgame, pas de précipitation.
Est-ce qu'une société qui promulgue la paix, doit se donner les moyens de prévenir la violence ? Oui.
Est-ce qu'une société qui promulgue la paix, doit se donner les moyens de prévenir l’émergence de la violence ? Non. #dystopie
Est-ce qu'une société qui promulgue la paix, doit se donner les moyens de prévenir son amplification ? Oui.
Est-ce qu'une société qui promulgue la paix, doit se donner les moyens de prévenir son conditionnement ? Oui et Non.
Est-ce qu'une société qui promulgue la paix, doit se donner les moyens de prévenir sa banalisation ? Non.
Est-ce qu'une société qui promulgue la paix, doit se donner les moyens de prévenir son interdiction totalitaire ? Non et Oui.

C'est simple, non ?:p

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 21 heures, deja-utilise a dit :

Peux-tu dire ce que tu entends par là: La séparation et le déséquilibrage des intentions et de la motivation dans la psychologie  ?

bonjour à toi Déjà-utilisé...

heuuuuu....pas seulement séparation et déséquilibrage, mais plutôt confusion et même négation...

 

donc comme tu me le demande voici quelques précisions sur ce qu'il me semble être la cause de confusion et de négation natives de la psychologie au sujet de l'intention et de la motivation, et en même temps une des causes directes de la tendance à la violence moderne (que j'expliciterais en répondant à ta deuxième question), ce qui pourra peut-être contribuer à mieux distinguer aussi ce qu'est l'effort de survie des vivants, que j'ai appelé violence vers la vie, et la violence de mort qui résulte d'un enfermement de l'humain sur lui même, lorsqu'il ne se réfère plus à son milieu de vie...(cette précision visera donc aussi à répondre aux dires d'autres intervenants sur ce sujet de la banalisation de la violence)...

pour ce faire il est indispensable de reprendre une ancienne question, posée bien avant l'ère que nous vivons, car aujourd'hui, les représentations ont prit la place des explications, je désigne par là : la psychologie, et les effets sont considérés avec la même amplitude ontologique que leurs causes, je désigne : les neurosciences...

bref cette question est celle qui cherchait à établir la spécificité de la liberté humaine, et qui ayant traversé l'histoire, est devenue la complexité contemporaine dans quatre qualifications représentatives des quatre implications de la présence de chaque personne au monde : liberté corporelle (survie biologique, sécurisation, circulation et installation d'un foyer, procréation) liberté de conscience (valeurs morales, convictions religieuses, opinions personnelles), liberté civique (options politiques, options économiques, gestion du bien commun) , liberté d'entreprendre (travail, créativité, inventivité)...

tu auras reconnu sans doute encore une fois les quatre fondements : individuation, relation, interdépendance et autonomisation récapitulés dans la personnalisation dont je t'ai déjà parlé...

donc la spécificité de la liberté humaine semble devoir être un défi à tenir ces quatre modalités de présences au monde en "équilibre", et c'est là que nos deux notions : d'intention et de motivation entre en jeu, car c'est par l'effet miroir que ces quatre présences que se trouvent reflétées deux à deux :

dans l'intentionnalité : la liberté de conscience cherche son reflet dans la liberté civique...

dans la motivation : la liberté corporelle cherche son reflet dans la liberté d'entreprendre...

ainsi posées, il est facile de voir que la psychologie qui ne distingue plus ce qui est le propre de l'intention et le propre de la motivation, finit par affirmer que la liberté humaine est une opposition relative du sujet : au monde, de lui même avec son inconscient, et aux autres dans les relations parentales ou dans les rencontres circonstancielles...

l'emmêlage que produit la psychologie provient de ne plus reconnaitre dans l'intention, cette liberté de conscience, recherchant une perspective réalisatrice, c'est-à-dire la constitution d'une civilisation, et de ne plus voir dans la motivation, la liberté corporelle comme un effort de stabilité par la liberté d'entreprendre...

la psychologie sous diverses figurations inventives énumérées ci dessous a composé une lecture paroxystique et négationniste de ces quatre présences :

1/négation de la liberté corporelle par l'invention de.......l'inconscient qui est l'extrapolation idéelle de la fonction mémorielle de supplantation d'une représentation par une autre et qui se fonde naturellement sur l'irréductibilité du laps de temps nécessaire entre l'identification et l'appropriation d'une connaissance spécifique...

2/négation de la liberté de conscience par l'invention du........ choix génotrope identifié sous le nom de "pulsion", qui est une dés-appropriation du choix personnel finalisant la délibération de l'intelligence qui recherche le vrai en vue d'un bien pour la volonté...

3/négation de la liberté civique par l'invention de............l'imaginaire inconscient collectif qui est là encore, une disproportion conceptualisé des représentations mémorielles figuratives, issues du recouvrement successif d'évènements communautaires institutionnalisés comme images de notre identification civilisationnelle...

4/ négation de la liberté d'entreprendre par le relativisme du...........pouvoir du soi sur le moi, qui est en fait l'oubli que tout sujet objective une partie de lui même dans son travail, par le rapport qu'il entretient avec son milieu de vie, pour en modifier l'adaptabilité environnementale...

ainsi la psychologie, qui est issue de la psychopathologie comportementale a déformée nos présences au monde, mais elle n'est en fait responsable que d'avoir été elle même le reflet d'autres négations, ce que tu me demande d'expliciter ensuite en écrivant : "Pourrais-tu être plus précis ou donner des détails sur cette confusion entre ce que tu appelles nature comportementale humaine et adaptabilité fonctionnelle, en condition d'opposition ?"

là c'est une autre confusion qui a eu lieu dans le développement historique de ces quatre présences, mais qui est dû à des contraintes oppositionnelles issues du hiatus entre : ce qui est naturellement désiré par la personne humaine: le bonheur, la paix, l'amour et ce qui provient de son caractère adaptatif fonctionnel, c'est-à-dire le rôle qu'il s’attribue ou qu'il lui est attribué via son éducation...

cela me semble aussi être la cause de la violence de mort réalisée dans les guerres, et dans toutes les formes d'agressions voulant légitimer ce "rôle"en condition d'opposition face à d'autres "rôles"ou face à l'altérité du même "rôle"...

et même si les exemples fourmillent tellement que nous ne saurions en désigner un plus éloquent qu'un autre, prenons uniquement l'appropriation d'un territoire comme stéréotype de cette localisation de la violence de mort spécifiquement humaine, qui à la différence de celle des autres espèces vivantes, est l'excroissance contre-nature de la liberté corporelle individualisé, au point de détruire systématiquement la vie d'autres individus...supprimant de facto ces trois autres présences personnelles...

le besoin de se nourrir est bien loin d'expliquer et de justifier cette violence de mort que l'humain a entretenue face à d'autres humains, mais alors où est puisée spécifiquement cette violence ?

justement, en reprenant la lente émergence de l'individualité psychologique moderne tu questionne en demandant : "Pourquoi parler de psychologie négative, a contrario des capacités positives humaines ?" parce que cette psychologie négative nie les capacités positives de l'être humain(faisant autorités) et elle est parvenue à faire entériner figurativement une extrapolation des pouvoirs multiples au détriment des autorités naturelles dans :

1/ la prérogative "des chefs"comme caricature extrapolant la liberté corporelle, nie l'autorité naturelle liée à l'individualisation de la vie...

2/ la réduction explicite des idéologies coercitives religieuses ou civiles à des expérimentations ratées de la recherche de réalisation du Soi, exacerbant la liberté de conscience, nie l'autorité naturelle liée à notre désir de relations avec les autres personnes...

3/la reconnaissance de la nécessité de la sur-domination des administrations fonctionnelles sociétales modernes, qui sont autant de normes restrictives à la liberté civique, nie l'autorité naturelle liée à notre interdépendance d'êtres vivants...

4/l'acceptation de la survalorisation de l'argent, extrapolant caricaturalement la liberté d'entreprendre, nie l'autorité naturelle liée à l'élan d'autonomisation...

les capacités humaines positives devraient non seulement réguler nos modalités d'être au monde en devenir, mais aussi nous donner la conscience personnelle de nos limites naturelles, par l'acceptation de notre place dans le monde vivant terrestre, reprenant une dernière fois ces quatre présences:  1/du corps, 2/de la conscience, 3/de la civilité  4/du développement par le travail, nous devrions opter pour : 1/ le partage, 2/le respect, 3/ la disponibilité, 4/ la coopération...

bientôt se fera cette reprise radicale, si par voie éducative des adultes et des jeunes, la voix du bien commun se fait entendre...

bien à toi déjà-utilisé...

 

 

 

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 12/03/2017 à 19:46, Demonax a dit :

Cette phrase n'a pas de sens !

 

Car pour définir la permissivité d'un sujet d'étude, il faut avant tout définir ce sujet d'étude et son contexte.
C'est ce qu'apprennent à faire les juges ! Pour juger, il faut le faire en connaissance de cause, pas dans l'ignorance.

Des gens inventent une "permissivité" à la violence, car il refuse son omniprésence comme une réalité.

La violence est naturelle !
C'est pour ça, que l'humain s’efforce d'être juste et raisonnable, pour diminuer au maximums cette violence utile.
Certains sont fait pour y faire face, d'autres non... Certains y survivent, d'autres non... C'est la sélection naturelle.

Nous ne sommes pas en sociologie, on peut fort bien aborder un sujet sans y fixer un cadre d'étude, rigide, soumis à expériences et reproductibles. Telle n'est pas la vocation de la philosophie.

Bien sûr que la violence est une composante naturelle, mais nous sommes aussi et avant tout des êtres culturels, tuer est aussi naturel, mais on réglemente cet acte.

Les disparités existent aussi, et c'est justement parce qu'elles sont, qu'il nous faut veiller à ne pas amplifier ce qui n'a pas lieu d'être, comme aujourd'hui on s'interroge sur les conditions de travail, tant physiques que anxiogènes ou ergonomiques, afin d'éviter d'exagérer des peines inutiles ou évitables, de protéger le travailleur, ne pas l'éreinter, ne pas accélérer sa décadence.

 

Le 12/03/2017 à 19:46, Demonax a dit :

 

Vois-je là une critique déguiser de la modernité ? :hehe: ...
Vois-je là une critique déguiser de passe-temps ? :hehe: ...

Ne seriez-vous pas faire la différence entre la réalité et le fictif ?
La télévision, le cinéma, les jeux-vidéos, les livres, les dessins-animés, la musique, et les bandes dessinées, ne sont pas la réalité. Vous n'avez aucun raison de vous plaindre de ces vecteurs.
Ce sont des passion, des arts, des interprétations fictives, parfois de la réalité, parfois de l'imaginaire. Ne diriez vous pas tout ceci pour cacher une hypothétique peur, que certains humains ne savent pas faire la distinction entre la violence fictive, et la violence réaliste ? (Un problème qui existe depuis très longtemps, la modernité, n'y a rien changer)

Le souci c'est que tu veux tellement simplifier le problème, que tu en oublies le fond du sujet. Il ne suffit pas de surfer sur les mots, mais de comprendre ma pensée et de quoi il est question.

Si tu trouves que c'est évident/simple, comme sur l'autre topic où tu m'as répondu, c'est que tu ne prends pas la pleine mesure de ce que j'écris, mais que tu opères une réduction qui cadre avec ta propre façon ou capacité à aborder le problème, or toute discussion ne doit pas souffrir d'une telle diminution de ta part, ce n'est pas parce que tu ne vois pas, que tu ne comprends pas où se situe la problématique, qu'il n'y en a pas.

 

Le 12/03/2017 à 19:46, Demonax a dit :

 

N'ayez crainte, tant que l'éducation et le potentiel intellectuel sont correctement stimulés, il n'y a pas de risque à avoir, avec ou sans ces vecteurs.
Mais, il faut de tout pour faire un monde, pour faire une réalité. Et quoi que l'on fasse, quoi que l'on dise, il y aura toujours des idiots pour "ne pas comprendre", pour "fuir" ou pour "promulguer" la violence :(
(c'est pourquoi, il faut aussi éduquer les gens à y faire face en se servant correctement de la force. Plutôt que de la fuir, de se déresponsabilisé)

T'es tu arrêté à la seule énonciation du sujet, ou as-tu lu les différents développements opérés par la suite !?

 

Le 12/03/2017 à 19:46, Demonax a dit :

Tout le monde ne possède pas votre intelligence, certains ont malheureusement besoin de "piqueur de rappel" à travers le fictif. Se rappeler pour quoi on se bat, pour quoi on minimise la violence. Et d'autres ont aussi besoin d'extériorisé leur violence intérieure (sans pour autant blesser réellement, d'où le "fictif"), à défaut de mourir de frustration :|
Quant à notre regard, il ne se porte que là où on l'envoie. Si le marketing nous drogue à la violence, si les dominants/politiques diabolisent la violence, c'est d'autres problèmes !

Sauf que le virtuel n'est pas neutre, il y a des liens dans ces pages pour le montrer.

Quand tu t'insurges que certains n'entendent pas tes arguments contre la psychanalyse, il semble bien, si tu as lu les pages précédentes, que tu ne te donnes pas la peine d'entendre les critiques contre ce défouloir qui n'en est pas un ( avec les liens qui montrent le rapport entre s'adonner virtuellement à des jeux violents et la modification de son propre comportement ), pas plus que l'on se " soulage " des effets de la nicotine en fumant une clope, ou de notre tendance alcoolique en buvant un verre, ou de manger un morceau quand on a la fringale, c'est le meilleur moyen d'enclencher une spirale vicieuse: tabagisme, alcoolisme, boulimie, certes tout le monde ne devient pas accro, mais bien souvent tout de même au-delà d'un seuil raisonnable, raison des campagnes/mesures anti-tabac, des informations/assistance contre la consommation excessive d'alcool, et l'obésité mondiale croissante, il en va de même avec la violence, c'est un processus une fois enclenché qui s'entretient tout seul, car il joue sur le système de la récompense, comme n'importe quelle drogue/plaisir.

 

 

Le 12/03/2017 à 19:46, Demonax a dit :

 

Non.

Vous êtes, terriblement, mauvais juge ! :mef:

On ne (juge) punit pas, parce qu'il y a une colère.
On (juge) punit, parce que l'intention, ou le contexte est mauvaise, pour la colère.

 

Il faut surtout savoir lire ses interlocuteurs, il était écrit le verbe " libérer " avant le terme colère. ( Ça vaut aussi et surtout pour l'autre topic où tu m'as répondu je ne sais quel délire )

Encore une démonstration que tu te précipites sans comprendre l'autre, trop pressé de donner des leçons pour bien " conduire sa raison ", mais il serait bien de temps à autres, de sortir le nez des bouquins, et apprendre à réfléchir par soi-même, d'apprendre des autres, de chercher à comprendre et pas seulement survoler ou rebondir sur les mots.

C'est comme à chaque fois, que tu interviens, quelqu'un te dit qu'il a exploré quelques spécimens pélagiques dans les mers, et toi, tu viens dans ta barque et à partir de la surface, constater qu'il n'en est rien. Ou comme si dans ta caisse à outils tu n'avais qu'un marteau, et quand tu te frottes à des éléments nouveaux, tu tapes dessus comme un sourd, et tu en viens à remarquer qu'il n'y a que deux catégories d'objets, en toute logique, ceux en miette et ceux cabossés informes, mais en procédant ainsi, tu passes à coté de tout ce qui se présente à toi... ( oui je sais, tu vas encore me sortir tes arguments ad quelque chose, ce qui signera et confirmera que ton curseur est coincé toujours au même endroit, depuis un moment ), c'est pour ton bien, car manifestement tu ne te rends absolument pas compte de ce que tu fais, ni comment tu le fais, parfois en contradiction totale avec les beaux sermons que tu professes aux autres, enfin, passons.

 

 

Le 12/03/2017 à 19:46, Demonax a dit :

Enfin, il n'y a pas de stimulation incompréhensible, pour celui qui prend le temps de comprendre.
Quant à l'intolérance, c'est un autre sujet, encore plus sensible et casse-gueule.

Prendre le temps, se rendre compte, être informé, se soucier de, etc, autant de préceptes que personne n'exécute, car la force de l'habitude, le mimétisme et le regard des autres écrasent tout sur leur passage. L'éducateur parental est en général largement dépassé, mais ne changeons rien, continuons à détourner la tête, comme avec tant d'autres choses...

 

****

Tu vas sans doute pestiférer, mais il était peut-être temps que quelqu'un te dise clairement les choses, et je ne sais pas encore, si je vais en remettre une couche sur ton autre réponse ubuesque ! ( si je n'avais pas lu l'autre réponse, je n'aurais pas été aussi dur sur celle-ci, considère qu'il y a une regroupement de ma part, pour me révolter sur ta manière de commenter et de raisonner, comme je peux le faire aussi face à un ado présomptueux, sûr de lui du haut de ses quelques notions et savoir-faire laborieusement acquis, se croyant tout puissant en possession de ses maigres bagages, alors qu'il est encore à mille lieux d'avoir vraiment compris quelque chose, dans un optimisme aveuglant, et oui c'est de toi que je parle, de ta personne également, donc pas la peine de faire appel à l'argument ad hominem : que ça te fasse te poser des questions sur toi-même, car à force de l'éviter ce n'est pas te rendre service en fin de compte )

 

D-U.

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
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Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

Ou comme si dans ta caisse à outils tu n'avais qu'un marteau, et quand tu te frottes à des éléments nouveaux, tu tapes dessus comme un sourd,

C'est tout à fait ça.

Il y a 2 heures, deja-utilise a dit :

Tu vas sans doute pestiférer, mais il était peut-être temps que quelqu'un te dise clairement les choses, et je ne sais pas encore, si je vais en remettre une couche sur ton autre réponse ubuesque !

:)

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

Nous ne sommes pas en sociologie, [...] Telle n'est pas la vocation de la philosophie.

OSEF!
T'as compris tes erreurs de raisonnement ?
- La violence, c'est naturel, ce n'est pas une permission. C'est la raison et l'émotivité qui la rendent condamnable, nuance !
- La violence ne s’annihile pas, elle se réduit à l'échelle humaine. Et pour ça, il faut en comprendre la cause.

 

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

[...] une telle diminution de ta part, ce n'est pas parce que tu ne vois pas, que tu ne comprends pas où se situe la problématique, qu'il n'y en a pas.

C'est toujours la fautes des autres ? :(

Ce que ta frustration nomme "diminution", moi j'appelle ça une "simplification". Ce n'est pas un gros mot, c'est un gage d'efficacité. Et c'est bien ça qui manque dans certaines réflexions sociolo.. philosophique :D 

Mais, si ça te fait plaisir de croire que je ne t'ai pas compris, vas-y, je te fais cette faveur.

 

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

Quand tu t'insurges que certains n'entendent pas tes arguments contre la psychanalyse, il semble bien, si tu as lu les pages précédentes, que tu ne te donnes pas la peine d'entendre les critiques contre ce défouloir [...] ( avec les liens qui montrent le rapport entre s'adonner virtuellement à des jeux violents et la modification de son propre comportement [...]

Donc, tu amalgames des arguments, à un défouloir ? :hu:
Ha non ! Excuse-moi, je t'ai encore mal compris. LOL ...

Avec ton raisonnement, il faudrait sans doute croire aussi, par exemple, que les critiques contre le système de Ponzi sont des défouloirs :dry:

Tu es juste en train d'imposer ta subjectivité (que mes arguments sont des "défouloirs"), face à la raison (des arguments logiques et légitimes, qui n'ont rien d'un "défouloir"). Et je serais sans doute maladroit, en rajoutant que tu es en plein biais cognitif, comme celui de nier une argumentation constructive (qui te déplait), pour préférer donner plus de valeur à des sophistes diabolisant la critique (qui te déplait) de simple et dégradant -wait for it- "défouloir" ! ;)
"Et si tu as lu ces pages précédentes" (sauf si tu préfère nier), tu remarquera que je me donne la peine de dénoncer leurs sophismes :bo:

Quant à "c'est la faute aux jeux vidéos", c'est drôle une fois, deux fois,.. et puis après c'est lassant.
On omet complétement le contexte, les biais de complaisance, les biais de sélection, et j'en passe des vertes et des pas mur.
Mais bon... c'est pas le sujet !

Tu n'as pas vu les liens qui montre le rapport entre s'adonner à n'importe quoi, et la modification de son propre comportement ? :hu: (C'est de l'humour, je te taquine)

 

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

Encore une démonstration que tu te précipites sans comprendre l'autre, trop pressé de donner des leçons pour bien " conduire sa raison ", mais il serait bien de temps à autres, de sortir le nez des bouquins, et apprendre à réfléchir par soi-même, d'apprendre des autres, de chercher à comprendre et pas seulement survoler ou rebondir sur les mots.

Est-ce que tu lis dans mes pensées ?
Sinon, je ne serais pas comment expliquer le fait que tu viens d'écrire exactement, à la virgule près, le texte que j'allais t'envoyer ;)

 

Il y a 5 heures, deja-utilise a dit :

****

Tu vas sans doute pestiférer, [...] un ado présomptueux, sûr de ses quelques notions laborieusement acquis, se croyant tout puissant en possession de ses maigres bagages, alors qu'il est encore à mille lieux d'avoir vraiment compris quelque chose, dans un optimisme aveuglant, et oui c'est de toi que je parle,

Magnifique est extraordinaire argument d'autorité (oui, il y a aussi une attaque ad personam).
Tu sais, je ne t'en veux pas, à ton âge, moi aussi je serais sans doute sénile ;) (c'est de bonne guerre).

(Si je ne dis rien sur le reste, c'est que je n'ai rien à y redire)

PS: Maroudiji vient de te confirmer tes propos, c'est peut-être le signe "que ça te fasse te poser des questions sur toi-même" :p

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  • 1 mois après...
Membre, Posté(e)
Dompteur de mots Membre 1 841 messages
Forumeur activiste‚
Posté(e)
Le 12/03/2017 à 14:46, Demonax a dit :

Car, il n'y a pas de cause à la violence, elle est inhérente à la réalité.
(Le libre arbitre n'existe pas, mais on en créer un à petite échelle, pour concrétiser l'éthique de la responsabilité)
Il n'y a seulement que des interprétations de la violence !
Violence émotionnelle, intellectuelle, physique, à grande échelle, à petite échelle, inconsciente, volontaire, pour se défendre, ou pour attaquer, juste ou injuste, par vengeance, gratuite, contre soit ou contre autrui, pour la bonne cause ou pour les autres causes, rémunérer, artistique, sportive, directe ou indirecte, exagérer, réduite, ...
Un monde sans violence n'est pas une utopie, c'est une dystopie. Le bonheur se trouve partout autour de nous, mais il faut se bouger pour l'atteindre, il faut se faire violence pour le mériter et c'est justement pare que certains humain fuit la confrontation, qu'ils ne l'attendront jamais ! Car le bonheur est une bataille contre soi-même, une bataille contre les idiots, une bataille contre la déraison, une bataille contre la réalité. Et les gens intelligents ont plus facilement accès aux bonheurs, car ils ont plus de facilité à le reconnaitre et à réaliser l'effort pour l'atteindre.

Ton propos sur la violence n'est pas du tout inintéressant Demonax. En fait cela rejoint certains points de mon article à ce propos: La philo qui fait boum.

Le mot est souvent utilisé pour désigner toute atteinte à l'intégrité physique ou psychologique d'autrui mais en fait, étymologiquement, il a une extension beaucoup plus ample, désignant toute impétuosité ou bien phénoménale ou bien sensitive. Une fois ceci digéré, on se rend compte que ce n'est pas tant la violence qui est mauvaise puisque, par exemple, une joie peut être violente. C'est l'idée qui l'induit qui est mauvaise.

Il est possible que l'espèce d'apathie induite par la vie moderne puisse susciter un appétit pour de la violence. Il est aussi possible que cela soit une aspiration tout à fait légitime. Maintenant, ce qui est mauvais, c'est peut-être la récupération de cette aspiration par la société marchande.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 22/04/2017 à 19:41, Dompteur de mots a dit :

Ton propos sur la violence n'est pas du tout inintéressant Demonax. En fait cela rejoint certains points de mon article à ce propos: La philo qui fait boum.

Quoique le terme violence que tu emploies dans différents sens sur ton fil ne rejoint pas directement celui que j'use ici, ou seulement dans sa dimension brutale, arbitraire et bête que tu décries également en fin de sujet. Ce dont tu parles dans ton blog, il me semble, renvoie plus volontiers à une reconnaissance d'une résistance/interpellation ou une sorte d'électro-choc, malgré tout plus spirituel/intellectif et mélioratif que brutal/douloureux péjorativement, en tous les cas, la violence que tu exprimes fait indéniablement sens pour toi, elle n'est pas gratuite si je puis dire, c'est à dire qu'elle a une visée heureuse en fin de compte, or la violence agressive n'a d'autre fin que de s'étancher, pour un temps, en s'accomplissant, comme le violeur se vide les testicules chez sa victime sans autre attention que sa pulsion primaire abrutissante, en simple réponse à sa dimension biochimique, un être totalement lobotomisé par ses hormones...

 

Le 22/04/2017 à 19:41, Dompteur de mots a dit :

Le mot est souvent utilisé pour désigner toute atteinte à l'intégrité physique ou psychologique d'autrui mais en fait, étymologiquement, il a une extension beaucoup plus ample, désignant toute impétuosité ou bien phénoménale ou bien sensitive. Une fois ceci digéré, on se rend compte que ce n'est pas tant la violence qui est mauvaise puisque, par exemple, une joie peut être violente. C'est l'idée qui l'induit qui est mauvaise.

Ou plus précisément l'intention qui s'y rattache, mais néanmoins, ne soyons pas aveugle de la permissivité dont nous faisons preuve, au même titre que, dans un autre registre, l'exubérance de l'expression sexuelle projetée partout en toute impunité. L'effet pervers est l'habituation - mais aussi la stimulation souterraine/inconsciente - de ces deux là dès nos plus tendres années, alors qu'elles sont choquantes pour des cultures différentes de but en blanc, cela nous ramène à la fameuse expérience non consommée de la grenouille que l'on jette dans l'eau déjà frémissante de la casserole ou alors que l'on plonge dans une eau à température que l'on élève progressivement, l'effet provoqué étant radicalement différent !

Que l'envie de nuire, de détruire, de tuer, de faire du mal soit pleinement consciente ou que l'on soit mi-subjugué ou endoctriné n'y change rien, si la violence est une composante naturelle de notre corps, elle n'a pas obligation ou nécessité à s'exprimer, tu le dis toi-même à plusieurs reprises, elle est accidentelle ou dit autrement contingente, pas plus que notre propension à l'addiction doit trouver un moyen d'expression, prendre plaisir dans son ressenti n'est pas la même chose que d'en être une victime ou un esclave qui s'ignore; comme en tout, il y a un seuil qui nous fait basculer d'une situation disons normale à une autre pathologique ou plus simplement chronique, néfaste sur le long terme, et le fait qu'elle soit tolérée et répandue n'est pas un argument recevable, sinon nous en serions encore à l'esclavagisme ou à la peine capitale par ailleurs.   

 

Le 22/04/2017 à 19:41, Dompteur de mots a dit :

Il est possible que l'espèce d'apathie induite par la vie moderne puisse susciter un appétit pour de la violence. Il est aussi possible que cela soit une aspiration tout à fait légitime. Maintenant, ce qui est mauvais, c'est peut-être la récupération de cette aspiration par la société marchande.

 

Il ne faudrait pas renverser les évènements, car ce serait comme dire que le fumeur addictif a besoin de sa cigarette ou la personne obèse de la nourriture, alors que nous ne sommes pas faits pour fumer, ni manger au-delà des besoins biologiques, nous avons en nous un potentiel de violence connecté à notre instinct de survie, mais il ne faut pas le dévoyer à d'autres fins, comme tu le rappelles également dans l'absurdité des guerres. Les drogues d'une manière générale récupèrent à leur profit le circuit de la récompense hormonal que nous possédons, il me parait pourtant clair que c'est ni plus ni moins un détournement, une corruption de notre nature, je pense qu'il en va de même pour la violence, elle est artificiellement et inutilement surjouée ou stimulée, en tout cas bien au-delà du nécessaire et la société dans laquelle nous vivons ne se rend pas compte de l'hérésie de pianoter sur cette gamme, comme s'en est une autre de sombrer dans la luxure suscitée à tout bout de champ ou encore la consumérisation effrénée.

À l'heure de toutes ces campagnes pour nous inciter à prendre soin de notre corps/santé, nous n'avons jamais été aussi peu soucieux d'abandonner à son triste sort, la vitalité de notre esprit, et pour faire le lien avec ce que j'ai relu de Nietzsche récemment, ce que nous vivons actuellement n'est en rien différent des critiques acerbes du temps de notre philosophe, où le surhomme se révèle ne pas être un être supérieur, mais plutôt un homme qui est sorti du grouillement de la bassesse humaine, empêtrée dans des considérations infantiles, de ce qu'il y a de plus vil en l'animal socialisé/obnubilé, toujours en cours et de plus belle...

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