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deja-utilise

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 739 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)
Le 08/02/2017 à 15:18, zeugma a dit :

si "Justice et justesse sont devenues indépendantes." c'est pour moi le signe que la saturation d'un savoir sans finalité et donc sans justesse, a fait passer notre monde de la vertu de justice à un rapport obligé de justice réparatrice, de justification, et enfin d'injustices non justifiées...

 

Salutations,

 

Je suis d'accord avec toi, ce n'était tout simplement pas tout à fait dans ce registre que j'ai émis cette phrase que tu as extraite, ce que je voulais dire, c'est que la plus ou moins grande véracité de nos connaissances sont secondaires face à ce que l'on fait avec, le premier représentait la justesse du savoir, et le deuxième élément représente ce qui est juste ou pas d'accomplir, c'est donc en ce sens que j'ai dit que justesse et justice étaient indépendante.

 

Citation

 

 

en effet la connaissance pour elle-même est devenue une des causes d'injustice dans notre recherche effréné de nouveauté, tant au plan artistique, qu'au plan de la recherche d'inventions technologiques, qui s'inventent elles-même comme de nouvelles dépendances...

 

Et bien d'autres, sans doute, oui.

Citation

ainsi tu dis ensuite : "Comment on use de nos savoirs est ce qui me parait prépondérant, au même titre que la destination est moins importante que le chemin emprunté pour y parvenir dans nos vies, ou même encore l'intelligence, à quel service on la met en oeuvre est plus important que la plus ou moins grande qualité de cette intelligence."

si nous optons pour l'usage et la fonction avant la désignation du bien commun et la répartition des autorités, nous risquons toujours de laissez une forme de béhaviorisme s'installer et de faire que ceux qui ont plus de dispositions à entreprendre imposent un modèle civilisationnel qui leur ressemble...c'est ce que j'essais de mettre en lumière dans mon opposition au scientisme...

Peut-être que derrière une apparente contradiction, nous ne nous opposons pas, ce qui serait une première !

Je ne dis pas qu'il ne faudrait pas de soucier le moins du monde des buts que nous devons nous fixer, mais que même avec les meilleures intentions du monde, on peut facilement en arriver à faire du mal, à commettre des injustices ou des aberrations au nom du progrès ou d'une idée qui semblait bonne au départ, ce que l'on aura mis en place pour y tendre aura pu pervertir le projet, au point d'aller en sens inverse. Il est évident qu'on ne devrait pas pointer sciemment vers une impasse ou un non-sens, ou partir dans des programmes mal anticipés sur ses conséquences ou implications jusqu'au bout, bien que concrètement c'est aussi ce qui se passe, et ce que tu sembles décrier.

J'en conclue que nous convergeons bien sur les dérives, mais que nous avons pas focalisés notre regard sur les mêmes problèmes, donnant l'impression que le remède de l'un est le maux de l'autre, alors qu'il n'en est rien, nous avons tous deux le souci que les choses soient à la fois bien faites et bien pensées/visées, j'avais mis le doigt sur la première et toi sur la seconde, il me semble.

 

Citation

 

une double incertitude nous étreint quand nous "débutons" dans la vie,  si je ne me trompe pas c'est :  serais-je à la hauteur?  

 

 J'avoue que si tel a été le cas dans ma jeunesse, j'ai trouvé aujourd'hui, une autre voie plus salutaire, que ce jugement, qu'il soit intérieur ou extérieur, il m'apparait plus important aujourd'hui d'être en phase avec soi-même, autant sa nature première que ce que notre environnement a fait de nous, le problème est donc plus autour d'une adéquation, que sur le plan de la valeur.

 

 

Le 08/02/2017 à 15:18, zeugma a dit :

vais-je trouver le bonheur ?

 

De même avec le temps, je crois que d'accepter déjà de ne plus souffrir, de ne plus avoir de troubles, constituera en soi un objectif satisfaisant. Le bonheur ne réside t-il pas en partie dans la valeur que nous mettons dans certaines choses, et que nous avons déjà, plutôt que dans celles hypothétiques futures, dit autrement on peut décider d'être heureux, à condition de ne pas courir après le futur, mais de regarder le présent, sans non plus s'appesantir sur le passé outre mesure ?

 

Citation

 

ces deux questions sont aussi des résurgences personnelles de cette dépendance fondamentale que nous avons avec le monde, naturel et artificiel, pour le coup indissociables...

 

Elles pourraient ainsi devenir indifférentes, puisque si l'on ne recherche que l'harmonie de son être avec son environnement présent et qu'en même temps, on apprenne à apprécier ce qui nous entoure déjà, en évitant les maux prévisibles, on ne courre plus dès lors vers des résultats futurs, des expectatives, mais uniquement d'agir sur l'instant ou d'avoir bien à l'esprit ce qui est de notre faculté de ce qui ne l'est pas ou plus.

 

Citation

 

je suis d'accord sur ce que tu dis : "à quel service on la met en oeuvre est plus important que la plus ou moins grande qualité de cette intelligence." " mais cela ne révèle-t-il pas que nous ayons quand même une petite idée du lieu ou va se trouver employée au mieux cette intelligence...? c'est cela aussi pour moi la recherche de finalité ...

Ce n'est pas antinomique, comme dit au-dessus, je n'avais pas mis l'accent au même endroit dans mon commentaire, mais cela ne veut pas dire que je sois insensible à toute finalité, quoique cela renvoie aussi à l'idée puisque l'on parle de finalité, que c'est quelque chose qui s'inscrit dans un temps futur, et donc incertain ou indéterminé, et alors sources possibles d'angoisses, à moins de ne pas y mettre un impératif, mais uniquement une possibilité méliorative, et que l'échec est somme toute permis. 

Sinon le lieu dont tu parles, sera surtout l'occasion d'y consacrer du temps, à défaut d'intelligence, comme de s'occuper de ses enfants, qui n'a pas trait à l'intelligence de manière prépondérante, mais de sentiments ou de nourrir les liens affectifs préférentiellement.

Entends-bien que je ne suis pas contre ce que tu dis, mais j'avoue que les plus grands travers de l'humanité n'ont pas pour origine une faiblesse d'intelligence, mais bien un mauvais usage de celle-ci, c'est pour cela que je ne me focalise pas sur ça, et que le QI ( élevé ) est une notion peu pertinente à mes yeux, ni même celui ( de niveau ) de culture, le cheminement intellectif est l'essence même de ce qui nous distingue de machine sophistiquée biologique, c'est-à-dire avec en filigrane ces notions de Bien ou de Mal, dit autrement une éthique.  

 

Citation

 

tu ajoute avec raison  :"puisque notre plus redoutable poison comme aussi une de nos plus grandes forces, est la mémoire et son utilisation omniprésente dans nos pensées. "

c'est là une des questions qui semble recouper ce que je te disais sur la notion de dépendance acceptée, et dépendance subit, mais qui se résolve si nous savons donner à chacun une autonomie à la mesure de son intelligence et de sa volonté, qui soient motivée par un bien commun et un juste partage des autorités...

Oui.

 

Citation

 

ta phrase suivante : "Ou, plus on cherche à savoir, plus on finit par savoir ce que l'on aurait aimé ignorer, finalement..." m'interpelle incroyablement pour des raisons personnelles que je ne puis dire ici, mais qui sont assurément en connexion avec ce que tu semble ouvrir comme questionnement...

c'est une saturation, une noyade, d'une part de la connaissance en puissance et d'autre part que l'acte de connaitre semble nous lier au réel comme une corde à un ponton d'amarrage...l'image parle d'elle même, nul besoin de préciser...

 

Pour partir sur un sujet connexe, on voit bien poindre aussi les problèmes nouveaux que les big-data soulèvent et soulèveront encore plus intensément, trop de connaissances, pose son lot de soucis, d'ailleurs le législateur a aussi soulevé le besoin du droit à l'oubli, tout un programme de discussions que nous ne pouvons non plus aborder en si peu de lignes.

 

P.S.: Le savoir n'est jamais complètement découplé d'émotions ou de sentiments, ou autres affects animaux.

 

Citation

 

tu as ensuite dans cette phrase : "Quelques unes des rares occasions de constater que le nombre influe directement sur la qualité !"

sans doute faire allusion à la gestion de notre environnement naturel et artificiel qui subit plus par le nombre que par ce qui est effectivement modifié et consommé...c'est vrai mais les deux ont été concomitant, et si il y a une saturation dans le lieu, c'est se trouve aussi dans le temps, je m'explique, c'est l'accélération incroyable de la communicabilité qui à fait que notre monde devient une hyper-connectivité fonctionnelle, car c'est la seule actuellement et malheureusement, manière de gérer cette masse d'information multidirectionnelle...

 

Oui, ou alors de prendre son temps, à contre-temps de la pression de la rentabilité, jusque dans nos loisirs !

 

Citation

 

mode d'assomption

en effet c'est dans notre démarcation du système que peut être envisager ce mode d'assomption du réel, sans pour cela nous isoler extra muros...c'est dans une recherche de l'ordre des savoirs que nous pouvons dépasser cette compétitivité stérile du marché, et par cette remise en place d'un mode de vie proportionnel à notre environnement naturel que se fera cette assomption de la dépendance qui nous fait être au monde, un dans le tout...

Je crois que nous disons sensiblement la même chose, en fin de compte : )

 

Citation

 

pour conclure,

que nous puissions retrouver une forme de répartition des savoirs, des avoirs et des fonctions, c'est ce que je cherches personnellement et depuis quelque temps déjà, et c'est à n'en point douter aussi ce que sera contraint de faire ce monde d'ici peu de temps, car toute dépendance entraîne une suppression ou une réduction d'autonomie, et comme je te l'ai déjà dis, la personne humaine tend vers une autonomisation naturelle...

 

J'aimerais partager ton optimisme sur le devenir de la lignée humaine, personnellement je pense que la décadence est toujours possible, du moment que des personnes influentes y trouvent leurs comptes, et que les individus influencés s'y retrouvent, la seule lutte contre la facilité est de se faire contrainte... Pas sûr que ce soit ce qui est le plus communément partagé !?

Mais je suis d'accord avec toi, je tente moi aussi de vivre différemment de ce qui est " à la mode ", pas entièrement puisque j'ai des connexions avec la société inévitables, mais j'en limite la portée quand je ne coupe pas certaines volontairement... Toutefois, puisque nous vivons au sein d'une société, ce n'est pas parce que deux trois individus font d'une certaine manière que ce sera valable pour l'ensemble, tous ont des avantages ou des intérêts à défendre, divergents, ou alors le changement viendra par contrainte, mais dans ce cas plutôt lourde, assez cataclysmique je pense pour espérer un revirement de situation, alors que des être réellement intelligents anticiperaient une bifurcation avant l'avènement brutal, l'humain a toujours été particulièrement doué pour faire du curatif au lieu de faire du préventif: on fait d'abord on envisagera après... 

 

Bien à toi,

Modifié par deja-utilise
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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
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Le 09/02/2017 à 13:17, elbaid a dit :

L'écologie est un scientisme .

Presque, sauf qu'il manque quelque chose au mot écologie c'est le "isme" à la fin. Ce isme qui transforme la science en croyance et transforme en adepte ou en fidèle celui qui remplace dieu par un autre objet, mais qui se comportera avec cet objet en veritable dévot. Je dirais donc plutôt scientisme ou écologisme sont ni plus ni moins que des religions.

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Le 10/02/2017 à 18:30, deja-utilise a dit :

J'en conclue que nous convergeons bien sur les dérives, mais que nous avons pas focalisés notre regard sur les mêmes problèmes, donnant l'impression que le remède de l'un est le maux de l'autre, alors qu'il n'en est rien, nous avons tous deux le souci que les choses soient à la fois bien faites et bien pensées/visées, j'avais mis le doigt sur la première et toi sur la seconde, il me semble.

 

bonjours Déjà-utilisé, 

oui en effet cette bilocation de l'intelligence provient toujours un peu du fait que la disproportionnalité de certain "problème" et de notre conscience respective, opère des appréhensions sensiblement distincte de ces dits problèmes, d'où pour moi l'irréductibilité d'une coopération dans la recherche à les résoudre...

je cite ce bloc de ton texte car il contient une des solutions pour moi de la sortie de notre crise civilisationnelle...

"Ce n'est pas antinomique, comme dit au-dessus, je n'avais pas mis l'accent au même endroit dans mon commentaire, mais cela ne veut pas dire que je sois insensible à toute finalité, quoique cela renvoie aussi à l'idée puisque l'on parle de finalité, que c'est quelque chose qui s'inscrit dans un temps futur, et donc incertain ou indéterminé, et alors sources possibles d'angoisses, à moins de ne pas y mettre un impératif, mais uniquement une possibilité méliorative, et que l'échec est somme toute permis." 

 

quand tu dit :"que c'est quelque chose qui s'inscrit dans un temps futur"c'est juste, mais je me permets d'ajouter, que la "finalité" est aussi une présence de quelque chose qui nous finalise, comme le vrai et le bien par exemple, et que sans cette présence de la fin déjà ici et maintenant, nous ne saurions pas même poser un choix cohérent...

tu ajoute  :"donc incertain ou indéterminé" c'est vrai aussi, mais là encore je me propose d'ajouter que l'incertitude et l'indétermination sont deux réalités dû à notre condition d'êtres en devenir, mais peuvent être acceptées justement comme ce qui nous donne notre liberté et notre désir de connaitre, c'est pourquoi c'est en ces deux capacités de notre intelligence et de notre volonté que je vois le point d'ancrage le plus stable à notre recherche de bonheur, plus qu'en nos réalisations matérielles...

aparté : c'est pourquoi aussi je parles souvent de la voie contemplative, puisqu'elle est en propre l'unité de l'intelligence et de la volonté...

je cite le paragraphe suivant puisque tu y relève aussi une des causes de notre incapacité actuelle de trouver l'ordre par lequel notre savoir soit au service de notre bien et pas l'inverse, comme nous le voyons de nos jours...

ainsi dans cette phrase : "Entends-bien que je ne suis pas contre ce que tu dis, mais j'avoue que les plus grands travers de l'humanité n'ont pas pour origine une faiblesse d'intelligence, mais bien un mauvais usage de celle-ci, c'est pour cela que je ne me focalise pas sur ça, et que le QI ( élevé ) est une notion peu pertinente à mes yeux, ni même celui ( de niveau ) de culture, le cheminement intellectif est l'essence même de ce qui nous distingue de machine sophistiquée biologique, c'est-à-dire avec en filigrane ces notions de Bien ou de Mal, dit autrement une éthique."

tu distingues explicitement, l'acquisition/appropriation du savoir et son usage, c'est-à-dire le vécu qui en résulte...

et tu as parfaitement raison, toutefois si nous recherchons les "moments" et les "lieux" par lesquels l'usage devient source de difficultés, nous retrouvons toujours un manque de vue d'ensemble de notre condition humaine, plus précisément un "oubli", (que je nomme ainsi mais qui sera analysé et défini plus tard en lui même), ou autrement dit, une dissonance entre plusieurs pôles de notre capacité à "inventer" notre quotidien...j'y reviendrais aussi plus tard...

tu dis aussi le cheminement intellectif est l'essence même de ce qui nous distingue de machine sophistiquée biologique, c'est-à-dire avec en filigrane ces notions de Bien ou de Mal, dit autrement une éthique." oui, mais qu'est-ce que l'éthique pour l'humain et quels sont ses points de contacts avec son milieu de vie ? c'est à cette recherche que nous devons fixer notre attention car c'est en ne prenant pas en compte de l'importance de cette spécificité de l'humain dans le monde, que le sens de sa présence devient aussi aléatoire qu'un phénomène physique, c'est-à-dire rejoint la cause matérielle, et ne se distingue plus, comme vivant, des déterminations du non-vivant...

je sais que cette dernière phrase pourra paraître obscur et sans intelligence pour certains, mais si nous la lisons dans la perspective des dégradations du milieu de vie dont l'humanité est directement responsable, et du manque de vision cohérente en son avenir, cette phrase devient plus "parlante", il me semble...

ainsi les deux notions de bien et de mal que nous accolons toujours comme une parité indissociable, et qui vient mesurer notre pensée morale et notre agir pratique, est un piège en lui même, puisqu'il met au même plan deux actualisations du jugement qui ne sont pas de même nature, en effet le mal n'est que la privation d'un bien, et n'existe que comme un manque, c'est pourquoi il n'est qu'un non-être pour l'être qui est le bien...

cette petite distinction n'as l'air de rien, mais à qui veux la comprendre et la prendre comme lecture du réel, elle apporte ce nouveau regard indispensable pour sortir de l'opposition bien/mal...et même sur la difficulté dans le choix des "valeurs" qui reste une des causes de notre perdition actuelle...

puis dans ta conclusion tu dis très justement : " je pense pour espérer un revirement de situation, alors que des êtres réellement intelligents anticiperaient une bifurcation avant l'avènement brutal, l'humain a toujours été particulièrement doué pour faire du curatif au lieu de faire du préventif: on fait d'abord on envisagera après...  "

tu es parfaitement lucide sur cette capacité de réaction in-extrémiste de l'intelligence, mais que de dégâts entre temps...

je soumets à toutes personnes de bonne volonté, une position plus indissociablement proche de ce que la vie porte en elle dans sa capacité d'adaptation d'une espèce déjà constituée ou de l'émergence de nouvelles espèces telles que la terre en a porté, cette position est la symbiose...retrouver celle qui nous est échue naturellement est la seule sortie de cet enfermement dans notre logique de destruction et d'autodestruction...

si je dis destruction, c'est pour insister sur le fait que chaque transformation produite par un des acteurs de la nature, est cause d'une destruction, mais que certaines de ces transformations sont hors de proportionnalité avec le milieu tout entier... et produisent donc un déséquilibre dans ce milieu, qu'il soit vivant ou matériel... cela est évident aujourd'hui et aurait dû être pensé au début de ces transformations...

pour conclure, je te dirais que toute destruction extérieure provient d'une destruction intérieur, c'est pourquoi il est indispensable, pour moi au moins de me positionner dans une recherche d'écologie de l'intelligence...

 

bien à toi Déjà-utilisé... 

 

 

 

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Le midichlorien est une forme de vie microscopique qui communique avec la force 

Nous vivons en symbiose avec les midichloriens 

Mais il n'y a que les grands jedi comme yoda, anakin skywalker et moi pour en avoir suffisamment et vraiment communiquer avec le mystere de la vie et je suis toujours en lien avec eux à l'heure de sentir une vergence dans la force

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 6 heures, ping a dit :

Presque, sauf qu'il manque quelque chose au mot écologie c'est le "isme" à la fin. Ce isme qui transforme la science en croyance et transforme en adepte ou en fidèle celui qui remplace dieu par un autre objet, mais qui se comportera avec cet objet en veritable dévot. Je dirais donc plutôt scientisme ou écologisme sont ni plus ni moins que des religions.

oui bien sûr l'écologisme est une religion parce qu'elle sacralise la Terre et utilise les même arguments que les religions classique  , l'hypothèse Gaïa est la source et a développé sa propre théorie .  Mais pour moi le scientisme n'est pas une religion , rien de plus qu'une utopie .

mais bon le scientisme n'est pas un fait nouveau , le scientisme est née avec la maitrise du feu , ça fait belle lurette que l'homme est dans un scientisme que ça lui plaise ou non ..... cependant il ne sait pas tout ..... il cherche , il découvre , il apprend .... encore ..... et toujours....il suffit de lire les diverses interventions du dessus .... ils ont pas encore compris mais ils cherchent .... :p

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

C'est la suprèmatie de la fonction pensée toute occidentale qui conduit à eriger en croyance et en verité ce qui nous apparait du réel. Mais dés que l'on creuse un peu au -dela des apparences, les verités auquelles on croit dur comme fer ne sont ni permanentes, ni absolues. Une pomme tombe d'un arbre attirée par la gravité, le soleil se lève tous les jours, oui, c'est vrai, aujourd'hui. Un jour il n'y aura plus de gravité, plus de soleil, que sera t-il advenu de ces vérités scientifiques? Le scientisme est en fait cette attitude excessive qui consiste à eriger en verité absolue et permanente des choses qui ne le sont pas, à mon humble avis.

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour.

Citation

Un jour il n'y aura plus de gravité, plus de soleil, que sera t-il advenu de ces vérités scientifiques?

Ces "vérités" scientifiques n'existent pas pour les scientifiques. Les scientifiques font des hypothèses et travail en utilisant une méthode commune. Lorsque les hypothèses qu'utilisent les scientifiques seront démontrées comme étant fausses, les théories tomberont. Rien de plus simple.

Une des hypothèses de la méthode scientifique est le principe de causalité. Une autre est qu'une même cause produit le même effet. Si ces hypothèses sont fausses, cas que vous décrivez, les théories scientifiques seront fausses. La force de la méthode scientifique est de connaître ses limites. Pour info, il est tout à fait possible de faire de la science en ayant pour hypothèse que les lois changeront le 21/12/2021. Cela serait une hypothèse différente de celles que je vous ai écrit auparavant. Allez savoir pourquoi, personne ne le fait :drinks: Mais en tout état de cause, c'est possible.

 

Citation

Le scientisme est en fait cette attitude excessive qui consiste à eriger en verité absolue et permanente des choses qui ne le sont pas, à mon humble avis.

Je suis assez d'accord avec vous. C'est le contraire même de la science.

A+

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Voila, le contraire de la science. Comme l'exemple plus haut de l'écologisme qui devient une deformation de l'écologie qui, comme la science, ne devrait pas être teintée et deformée par une erection au rang de verité absolue.

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zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 19 heures, Spontzy a dit :

les théories tomberont. Rien de plus simple.

sans doute, mais le temps qui se sera passé entre ces deux moments de théorisation, marque indélébilement les consciences, tant des scientifiques que des non-scientifiques, c'est à ceci que nous devons réfléchir...ensemble...

ce que disent les sciences ne peut pas nourrir "toute" la conscience humaine, c'est en tout cas ma position...

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Hormis le scientiste, c'est la position de tout le monde...

Mais le scientifique tient pour acquis que la nature de la réfutabilité d'une théorie consiste à la confronter aux expériences et aux faits dans une dialectique entre formalisme et expérience.

Le dogmatisme tient pour acquis le dogme

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
Il y a 18 heures, zenalpha a dit :

 

 

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Invité Spontzy
Invités, Posté(e)
Invité Spontzy
Invité Spontzy Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour.

 

Citation

sans doute, mais le temps qui se sera passé entre ces deux moments de théorisation, marque indélébilement les consciences, tant des scientifiques que des non-scientifiques, c'est à ceci que nous devons réfléchir...ensemble...

C'est un bon sujet de travail dans le principe, je suis en phase avec vous.

Mais dans la pratique, pensez-vous que la théorie des cordes marque les consciences ? Mon avis est que nous ne savons pas ce que c'est pour 99% d'entre nous. Pour le pourcent restant, on doit encore pouvoir dire que 99% de ce panel connait mais ne comprend pas.

C'est ce que j'ai écrit dans un message précédent, l'accès aux théories actuelles n'est plus possible sans effort. Donc plus possible dans l'état d'esprit actuel. Je ne vois donc plus aucun impact des théories sur la population dès qu'on sort du cadre restreint des experts. Nous retournons vers un nouveau moyen-age. j'en suis convaincu.

A+

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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a une heure, Spontzy a dit :

C'est un bon sujet de travail dans le principe, je suis en phase avec vous.

Mais dans la pratique, pensez-vous que la théorie des cordes marque les consciences ? Mon avis est que nous ne savons pas ce que c'est pour 99% d'entre nous. Pour le pourcent restant, on doit encore pouvoir dire que 99% de ce panel connait mais ne comprend pas

bien que vous preniez à dessein  peut-être, un exemple extrême, alors que je parlais d'attente entre deux théorisations scientifiques du réel...  je suis d'accord en effet que des réalités scientifiques ne sont pas sous la forme première de théorie, des influences directs...mais sous toutes les autres inférences, (que je ne vais pas énumérer ici puisqu'elles sont autant du domaine de l'imaginaire collectif, via les arts qui puisent dans les sciences pour présenter leurs œuvres, tant au plan de la fascination intellectuelle pour l'exemplarité d'une connaissance,) ces résultats scientifiques sont présent...

c'est un "climat intellectuel" que je voulais (comme d'habitude vous me direz) souligner ici, non pas encore une fois pour rejeter l'impact des sciences, mais pour essayer d'en connaître les tenants et aboutissants...

et puisque vous écrivez ensuite  : "Nous retournons vers un nouveau moyen-age. j'en suis convaincu." je souscrit aussi à cette crainte tout en travaillant pour que cela ne soit pas, et en premier lieu en essayant de débarrasser "l'esprit des sciences" du tout scientisme...

pour moi il y a déjà la recherche de savoir qu'est-ce que l'intelligibilité scientifique?  

et de voir ensuite en quoi cette intelligibilité est opérante dans le cadre générale de l'intelligibilité humaine...

c'est ce que je propose depuis presque deux mois ici dès que l'occasion se présente...

Modifié par zeugma
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Membre, Posté(e)
zeugma Membre 670 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

pour entrer plus avant dans ce que dit Elbaid sur l'écologisme qui serait une forme de religion et le scientisme une utopie, il faut rechercher à entrevoir quel est le mode spécifique d'une croyance et celui d'un projet civilisationnel utopique...

 la recherche d'une transcendance pour le croyant est très souvent issue de sa limitation ontologique de sa condition individuelle, d'ailleurs historiquement, presque toutes les religions ont, par ce fait, une part importante de leur dogme appuyée sur la mort, car elle révèle quelque chose de notre limite ontologique, puisqu'elle est perçue par les vivants comme une brisure radicale dans l'ordre de la vie, et donc un lieu interrogation sur la réalité de notre être personnel "au delà" du corps...

de se point de vue là, l'écologie peut devenir une religion puisqu'elle désigne le vie comme une forme transcendante qui est en tous mais n'appartient à personne en propre et doit donc être protégé et vénérée comme "l'existence supérieure"...

que cette dernière soit identifiée avec "Gaïa" la terre ou avec le "tout cosmique", ou avec une entité incluant toutes les autres représentations de la divinité, peu importe, il peut en effet y avoir un écologisme religieux de nos sociétés, puisqu'il se trouve déjà historiquement présent dans l'animisme, le chamanisme, le druidisme (rare témoignage)... 

bref, l'écologie contemporaine, qui est née d'un sursaut du vitalisme, dans sa forme idéologique, porte quelque chose de spirituel à n'en pas douter...

pour ce qui est du scientisme, c'est surtout dans le cadre de l'explicitation des causes et effets de la matière que son "utopie" semble s'être synthétisée, puisque le travail de la raison logique devient le principale moteur de recherche autour d'un fait : ce que démontre le travail scientifique est irréversible et constitue un socle de véracité apte à ordonner toutes les activités humaines...

si j'ai dis "ordonner", c'est entendu dans les deux significations du mot,  1/mettre en ordre et 2/ dire pour se faire obéir, ce qui se tient logiquement puisque celui qui connait l'ordre des choses atteste son droit de diriger tout ce qui y est inclus...

en cela le scientisme est une utopie d'intellectualisation du réel sous une forme explicative, son pouvoir se trouvant justement dans son élan de recherche de ce qu'est le réel et par le compte rendu "incontournable" parce que prouvé scientifiquement, qui en est fait...

si l'écologie politique utilise en partie la science pour asseoir intellectuellement sa légitimité, elle doit le faire sans verser dans le scientisme, mais uniquement parce qu'aujourd'hui l'intelligence humaine est parcourue par l'intelligibilité scientifique, et que la revendication écologique soulève les incohérences de certaines formes de notre développement...

pour le scientisme comme utopie, ce serait en effet une forme d'enfermement dans un transhumanisme, si la recherche scientifique elle même ne fait pas le tris dans ces rangs entre les scientifiques qui apportent leurs recherches scientifiques au service de l'humanité et les scientifiques qui veulent plier l'humanité à leurs résultats...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

"un projet civilisationnel utopique" ? 

 DU ns le sert sur un plateau , cela consiste à réduire l'humanité en un nombre d'humains acceptable afin d'en avoir essentiellement une bonne qualité .... :) 

"dogme appuyée sur la mort"

évidement on reprend les même ingrédients , une supposé apocalypse dans pas longtemps si rien n'est fait contre le réchauffement climatique .... bon ....  l'utilisation d'un langage emprunté à la religion et au sacré tels que le mot "polluer" qui consiste à souiller un objet sacré . sauver la planète .... comme si la planète avait besoin d'aide .

quant au scientisme ..... il est vrai que le terme a quelque chose de très séduisant ..... cette chose est séduisante .....

je l'appel "chose" parce que je ne sais pas comment l'appeler autrement . mais je comprend que cela puisse séduire parce que cet moitié science moitié dogme porte en elle l'espoir d'un monde parfait à l'heure ou justement et fort malheureusement sans cesse l'on considère l'humanité comme étant particulièrement néfaste et donc cet SEMI SCIENCE séduit .....

il serait bien aussi de rappeler l'église scientologique qui je pense est un phénomène lié au scientisme . son créateur Ron Hubard (super auteur de SF ) a écrit la dianétique  , la science moderne de la santé mentale , je n'y vois que les effets d'un scientisme . et il est à noté que ce mouvement a fait des émules parmi la population , et enfin reconnue comme religion dans de nombreux pays . Peu importe que l'on soit pour ou contre , je ne juge pas si c'est bien ou mal , je m'en fout ... je constate c'est tt .

Dans ses écritures, la Scientologie se donne comme but : « Une civilisation sans folie, sans criminel et sans guerre, dans laquelle les gens capables puissent prospérer et les gens honnêtes puissent avoir des droits, et dans laquelle l’homme soit libre d’atteindre des sommets plus élevés »

cette philosophie scientifique  recherche le perfectionnement ... un corps parfait dans un monde parfait .

Exactement les attribues de la science qui améliore la vie des être humains , et on ne peux pas nier que la science dans son emploie cherche à améliorer la santé ... par exemple... mais bien d'autres choses aussi . Il existe donc une bonne part de scientisme chez l'humain , une envie de se réaliser dans la perfection ... un désir de progrès et cela évidement pour le bien de l'humanité .

Cependant cela reste un fantasme , une utopie , pour la bonne et simple raison que le "parfait" n'existe pas mais on tend vers lui , c'est pourquoi je pense le scientisme comme une utopie , et le transhumanisme et probablement tout ce qui finit en "isme" comme une bonne part d'utopie ....

ne serais ce que l'immortalité , l'humanité a depuis toujours chercher à repousser la mort d'une manière ou d'une autre , et grâce à la science il y parvient .... mais bon la formule qui nous donnera la vie éternelle n'existe pas encore ... j'ai bien peur qu'elle ne puisse exister ici bas .

 

AH Et t'inquiete pas l'humanité ne se pliera jamais à quelques désirs de savants fous , pourquoi ?  bin parce que . il y aura toujours un con pour dire oui et un autre con pour dire non . 

 

 

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
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il y a 9 minutes, elbaid a dit :

Exactement les attribues de la science qui améliore la vie des être humains , et on ne peux pas nier que la science dans son emploie cherche à améliorer la santé ... par exemple... mais bien d'autres choses aussi .

Comme quoi, bien d'autre choses ?

La science cherche a amélioré la vie des êtres humains... c'est ce que tu constates dans la vie de tous les jours ?
Sais-tu ce qu'est l'autisme ? Connais-tu des parents qui ont des enfants autistes ? Si non, tu devrais, cela te permettra de mieux comprendre ce que signifie l'enfer, que ce n'est pas simplement un mot.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 071 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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Fort malheureusement, la science n'est pas omnipotente

C'est sur que si existait un etre omnipotent et omniscient, ce serait honteux de sa part de laisser l'enfer sur terre en restant muet aux prieres

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)
Il y a 1 heure, Maroudiji a dit :

Comme quoi, bien d'autre choses ?

La science cherche a amélioré la vie des êtres humains... c'est ce que tu constates dans la vie de tous les jours ?
Sais-tu ce qu'est l'autisme ? Connais-tu des parents qui ont des enfants autistes ? Si non, tu devrais, cela te permettra de mieux comprendre ce que signifie l'enfer, que ce n'est pas simplement un mot.

L'amélioration des moyens de communication .... par exemple :)

et pour l'autisme le compréhension de ce qu'est l'autisme , c'est déjà pas mal de pouvoir nommer les choses et de les comprendre . c'est déjà mieux que de les traiter de fou ... non ?   à mon avis la condition de vie d'un autiste c'est pas mal amélioré par rapport à des temps reculés .

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Membre, 68ans Posté(e)
Maroudiji Membre 6 485 messages
Forumeur expérimenté‚ 68ans‚
Posté(e)

Tu penses que c'est mieux que de les traiter de fous !? Et pourquoi donc on les traitait de fous ?
Par rapport à des temps reculés... ça veut dire quoi ?
En fait, sais-tu vraiment ce qui se passe avec les autistes ? À t'entendre, je crois que non.

Tu penses que la science améliore la communication entre les humains ? Grâce à Google et Facebook ?

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Invité elbaid
Invités, Posté(e)
Invité elbaid
Invité elbaid Invités 0 message
Posté(e)

Ils étaient traités de fous parce qu'on ne savait pas nommés les choses , et l'homme ne savait pas nommé les choses parce qu'il était ignorant , la science a quelque peu remédié à cela .

des temps anciens , le moyen âge par exemple

l'écriture est une science , la bible et tt les écrits religieux reposent sur l'écriture , la croyance a donc utilisé la science de l'écriture pour perpétuer ses idées . Sans cela nous serions sans écrits sans histoires sans cultures nous serions vide de sens . alors oui la science améliore les communications même si parfois on ne se comprend pas .... lol

 

 

 

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