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pourquoi le mot gauchiste est-il utilisé comme une insulte ?

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 053 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

Vous avez manifestement BEAUCOUP trop regardé les "Don Camillo" !
:D

http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/histoire/le-suffrage-universel/la-conquete-de-la-citoyennete-politique-des-femmes/contre-le-vote-des-femmes-florilege

 

Je me suis contenté de lire ce qui se disait à l'époque.....

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)
Il y a 2 heures, frunobulax a dit :

Vous avez manifestement BEAUCOUP trop regardé les "Don Camillo" !
:D

Non Frunobulax, c'est bel et bien vrai. C'est après la guerre de 14-18 qu'il a été envisagé de donner le droit de vote aux femmes, mais les radicaux, et la SFIO, s'y sont fortement opposées ils pensaient que les votes féminins iraient tous pour les conservateurs, et les curés.

Il y a toujours des cercles dit républicain en Provence ou on peut lire les statut de l'époque 3eme république, ou les accès étaient interdit aux femmes sous prétextes qu'elles n'avaient rien à faire loin de leur foyer qu'elles faisaient la propagande des curés.

Il y a eu un très bon travail d'ethnologie populaire pour une agrégation qui fut faite par une fille, sous la direction de Claude Guignebet sur le sujet à la faculté de lettre de Nice. Travail universitaire travail irréprochable. C'est pas du journaleux.

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 053 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Le Sénat constitue le principal point de blocage institutionnel à l'adoption de la mesure81. Traditionnellement plus conservateur que la Chambre des députés, il est dominé par le parti radical. Les radicaux du Sénat diffèrent cependant sensiblement de leurs homologues de la Chambre basse qui se prononcent en faveur de la proposition : plus âgés en moyenne, ils se recrutent principalement dans l'aile droite du parti. Le revirement de certains d'entre eux qui, passés de la Chambre au Sénat, se montrent défavorables à une mesure pour laquelle ils avaient voté quelques années plus tôt, laisse cependant planer le doute sur la volonté réelle des radicaux d'adopter la mesure81. Leur vote à la Chambre fournit à peu de frais un gage de bonne volonté aux féministes, dont plusieurs des dirigeantes, comme Cécile Brunschvicg, leur sont affiliées ; il n'engage cependant que faiblement le parti qui sait pouvoir compter sur l'opposition du Sénat pour bloquer la procédure82. Le refus des différents gouvernements de la période d'exercer un rappel à l'ordre aux sénateurs, et ce malgré les demandes répétées des partisans du vote des femmes, confirme le peu d'empressement du pouvoir politique de voir aboutir le processus législatif82.

Si le parti radical rechigne à s'engager fermement en faveur du vote des femmes, c'est en raison des doutes qu'il émet sur leur autonomie vis-à-vis de l'Église, dont l'emprise ne manquera pas selon lui de faire pencher le vote féminin en faveur des candidats de la droite, voire en faveur des forces hostiles au régime82. L'anticléricalisme maçonnique, principal ciment d'une formation politique aux positions par ailleurs assez disparates82, rejaillit ainsi indirectement sur les femmes, perçues comme des individus sous influence, et non comme des citoyens autonomes. Nourris des luttes fondatrices du régime, les radicaux agitent le spectre d'une République encore fragile, mise en danger par l'élargissement du corps électoral à une population dont la maturité politique et le dévouement républicain lui paraissent douteux.

Le soutien manifesté par le pape au vote des femmes à partir de 1919 renforce encore dans l'esprit des radicaux l'idée que l'Église catholique tente, par l'entremise des femmes, de regagner sur la société une influence en voie d'effritement. Si elle lance dans la campagne en faveur du vote plusieurs organisations féminines catholiques, l'annonce du pape joue en défaveur de la mesure au sein des élites laïques de la République83. L'argument d'un régime menacé trouve une force nouvelle dans la crise du 6 février 1934. En mettant au jour l'hostilité et les capacités d'action des ennemis de la République, elle éloigne encore un peu plus, dans l'esprit des radicaux, l'échéance du droit de vote des femmes84.

--------------------wiki

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Après on peut qualifier n'importe quel nom pour une insulte,  on pourrait faire même de président de la république française une insulte.  Depuis Sarko et Hollande qui ont tellement détruit la fonctions, un président peut être considérer comme un torcheur de cul.

 

Des gens à droite on dit que tout ceux de gauche était des gauchistes, même si c'est pas vrai, par ce que gauchiste, entre les maoïste, les léniniste, les troskiste, les ceci et les cela, les anars, et j'en passe les staliniens n'en sont pas ni même les vendu au grand patronat que son les socialos.

C'est le pendant de tout ceux qui sont a gauche qui traitent de facho et de nazi tout ceux qui sont a droite, pourtant quand on écoute B.Stiegler hein ça fait un monde,  mais faut bien que des gens de gauche se ridiculisent aussi en se croyant important, en voyant des faf partout,  le ridicule est tant à droite qu'à gauche dans toute les outrances. Il fait l'opposé de ce qu'il est censé faire.

B.Steigler est communiste.

 

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Membre, Posté(e)
frunobulax Membre 17 214 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)
Il y a 6 heures, Promethee_Hades a dit :

Non Frunobulax, c'est bel et bien vrai. C'est après la guerre de 14-18 qu'il a été envisagé de donner le droit de vote aux femmes, mais les radicaux, et la SFIO, s'y sont fortement opposées ils pensaient que les votes féminins iraient tous pour les conservateurs, et les curés.

Il y a toujours des cercles dit républicain en Provence ou on peut lire les statut de l'époque 3eme république, ou les accès étaient interdit aux femmes sous prétextes qu'elles n'avaient rien à faire loin de leur foyer qu'elles faisaient la propagande des curés.

Il y a eu un très bon travail d'ethnologie populaire pour une agrégation qui fut faite par une fille, sous la direction de Claude Guignebet sur le sujet à la faculté de lettre de Nice. Travail universitaire travail irréprochable. C'est pas du journaleux.

Vous mentionnez, à très juste titre, ce qu'il s'est passé en 1919, que personne ne conteste.
Tandis que Morfou affirme que la gauche a bloqué pendant 30 ans le droit de vote des femmes.
Sauf que la gauche n'a pas été au pouvoir sans interruption pendant les 30 ans précédent l'instauration du droit de vote ?

Quand la gauche n'accorde pas le droit de vote aux femmes, c'est la faute à la gauche et quand la droite n'accorde pas le droit de vote aux femmes, c'est la faute ... à la gauche ??
:)
 

Modifié par frunobulax
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 053 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)
Il y a 3 heures, frunobulax a dit :

Vous mentionnez, à très juste titre, ce qu'il s'est passé en 1919, que personne ne conteste.
Tandis que Morfou affirme que la gauche a bloqué pendant 30 ans le droit de vote des femmes.
Sauf que la gauche n'a pas été au pouvoir sans interruption pendant les 30 ans précédent l'instauration du droit de vote ?

Quand la gauche n'accorde pas le droit de vote aux femmes, c'est la faute à la gauche et quand la droite n'accorde pas le droit de vote aux femmes, c'est la faute ... à la gauche ??
:)
 

Le Sénat de ces époques étaient à majorité radical républicaine, donc, de gauche mon petit, et c'était toujours eux qui avaient le dernier mot...depuis 1880 ou 81 il a été question du vote des femmes à l'Assemblée...et depuis ces époques ils faisaient barrage..

 

  • rs de la première décennie du XXe siècle, l'idée suffragiste s'étend au sein de pans plus larges de la société française. Ainsi, en 1906, le Conseil national des femmes françaises se rallie officiellement à cette doctrine. Il crée une section « suffrage » dont il donne la charge à Hubertine Auclert. Cette dernière poursuit un militantisme très actif au sein d'une nouvelle association créée en 1900, le Suffrage des femmes. Le féminisme catholique prend peu à peu partie, lui aussi, pour le vote des femmes. L'idée se popularise au-delà des milieux féministes et elle s'inscrit dans un vaste mouvement de démocratisation. Ces évolutions se traduisent au Parlement, principalement par la proposition de loi de Paul Dussaussoy en 1906, qui demande que les femmes puissent s'exprimer «dans les élections aux conseils municipaux, aux conseils d'arrondissement et aux conseils généraux». Un droit de vote encore timide, limité aux élections locales. Après le décès de Paul Dussaussoy le 16 juillet 1909, le groupe pour la défense des droits des femmes prend la relève et la commission du suffrage universel dépose ensuite le rapport de Ferdinand Buisson, l'un des fondateurs de la Ligue des droits de l'Homme, favorable à la réforme. Mais le Sénat s'oppose à son adoption malgré des dépôts à chaque législature. Le sénat fera d'ailleurs systématiquement obstacle pendant des décennies72. La commission du suffrage universel de la Chambre des députés, dont le rapporteur est Ferdinand Buisson, donne un avis favorable à cette proposition en 1909. Il faudra toutefois attendre 1919 pour qu'elle soit votée par la Chambre des députés73 .
  • En 1914, le quotidien Le Journal organise un référendum auprès des femmes afin de mesurer leur désir de voter. Plus de 500 000 réponses favorables sont reçues face à une poignée d'avis défavorables.
  • Le 15 juillet 1919, le pape Benoît XV se prononce officiellement pour le vote des femmes.

À plusieurs reprises, de 1919 à 1940, des propositions de loi en faveur du vote des femmes sont votées par la Chambre des députés, avant que le Sénat ne les rejette, soit en repoussant indéfiniment leur examen, soit en s'y opposant par le vote. Ces différentes propositions de loi visent selon les cas à octroyer le suffrage « intégral », pour toutes les élections, ou le suffrage « partiel », pour les seules élections locales.

  • 20 mai 1919 : vote en faveur d'une proposition de loi pour le suffrage intégral des femmes par 344 voix contre 9774;
  • 21 novembre 1922 : Trois ans et demi après son vote à la Chambre, la proposition est rejetée au Sénat par 156 voix contre 13475;
  • En Mai 1925, le PCF est le 1er parti français a présenter des femmes en position éligibles pour les municipales. Grâce à une lacune dans la réglementation ils permirent effectivement à des élues de siéger jusqu'à annulation de leur élection par les tribunaux76. La Bretonne Joséphine Pencalet est une des élues de 1925.
  • 7 avril 1925 : la Chambre des députés adopte par 390 voix contre 183 une proposition de loi en faveur du suffrage des femmes lors des élections municipales et cantonales77;
  • 12 juillet 1927 : résolution de la Chambre des députés « invitant le Gouvernement à hâter, devant le Sénat, la discussion du projet de loi voté par la Chambre des députés concernant le suffrage des femmes aux élections municipales » (396 voix contre 94)78;
  • 13 décembre 1928 : nouvelle résolution de l'Assemblée nationale77;
  • 19 juin 1928, 21 mars 1929, 26 juin 1931 : refus par trois fois du Sénat de mettre la question du vote des femmes à l'ordre du jour79;

Défiance des radicaux

Le Sénat constitue le principal point de blocage institutionnel à l'adoption de la mesure81. Traditionnellement plus conservateur que la Chambre des députés, il est dominé par le parti radical. Les radicaux du Sénat diffèrent cependant sensiblement de leurs homologues de la Chambre basse qui se prononcent en faveur de la proposition : plus âgés en moyenne, ils se recrutent principalement dans l'aile droite du parti. Le revirement de certains d'entre eux qui, passés de la Chambre au Sénat, se montrent défavorables à une mesure pour laquelle ils avaient voté quelques années plus tôt, laisse cependant planer le doute sur la volonté réelle des radicaux d'adopter la mesure81.

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Difficile à croire n'est-ce pas? même pas Léon Blum a changé l'Histoire du vote des femmes....

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  • 2 semaines après...
Membre, Animal sauvage, Posté(e)
Mr_Fox Membre 18 189 messages
Animal sauvage,
Posté(e)
Le 05/01/2017 à 12:12, Morfou a dit :

Le Sénat de ces époques étaient à majorité radical républicaine, donc, de gauche mon petit, et c'était toujours eux qui avaient le dernier mot...depuis 1880 ou 81 il a été question du vote des femmes à l'Assemblée...et depuis ces époques ils faisaient barrage...

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Difficile à croire n'est-ce pas? même pas Léon Blum a changé l'Histoire du vote des femmes....

Ce n'est pas du tout difficile à croire pour qui a une compréhension de ce que sont les forces de "gauche". C'est même étonnamment signé. Je suis bien content d'avoir appris ça.

 

 

 

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