Solution possible pour les couples qui se foutent sur la gueule ?

il y a 6 minutes, Mite_Railleuse a dit :

Mais il doit être foutrement plus compliqué de se détacher de quelqu'un dont on pense ou s'imagine penser qu'il agisse par amour.

En réalité la plupart des victimes ne restent pas auprès de leur bourreau par volonté. C'est d'ailleurs souvent celles qui veulent une séparation, un éloignement ou qui ont quitté leur conjoint qui sont victimes. Quant à celles qui pardonnent, ce n'est certainement pas pour la beauté du geste même si celui-ci est motivé par de l'amour.

il y a 4 minutes, Yokkie a dit :

 

Le frein étant le plus souvent une dépendance affective, physique et matérielle...

et la culpabilité... parce que tu finis par croire que tu es une merde et que c'est déjà bien gentil de sa part qu'elle s'intéresse à moi. Tu finis par l'aimer plus parce que personne d'autre ne t'aimera jamais plus, tu t'attaches encore plus à ton ou ta tortionnaire. 

il y a 9 minutes, sirielle a dit :

Pourquoi voudrait on posséder ce qu'on n'aime pas à votre avis?

Effectivement il peut avoir une part d'amour mais qui est submergé par la haine pdt que la violence se produit.

Ce qui peut désorienter certains est un raisonnement proche du sophisme :

- A aime B mais la bat parce que B fait qch qui lui deplait

- A n'est pas amoureux de C, et ne lui bat pas alors que C fait la meme chose que B 

- donc A bat B parce qu'il aime B

- donc la violence est un acte d'amour     

il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

Au contraire... j'ai été victime, ma nana me giflait, me faisait du chantage, jetait mes instruments de musique par la fenêtre (au sens propre, c'est pas une image genre je prends l'instrument je regarde l'autre dans les yeux en disant "maintenant tu me donnes ton mot de passe pour que je puisse lire tes emails") etc. S'il y avait pas eu l'intervention de mes proches pour me dire "ce n'est pas de l'amour" je serais peut être toujours une victime... Parce qu'à chaque crise elle me jurait que je n'étais pas à la hauteur, je ne pensais pas assez à elle, que je n'étais pas mature pour une relation avec elle... Dès qu'elle se mettait en colère, qu'elle me frappait, elle venait s'excuser rapidement et concluait "et en même temps c'est toi qui me rend comme ça..." Elle m'isolait pour mieux me controler et faire de moi quelqu'un d'autre. 

 

J'avais besoin d'entendre que non ce n'était pas de l'amour... A partir de cette prise de conscience j'ai pu me libérer. 

Encore une fois tous les cas de violences conjugales ne sont pas systématiquement motivés par l'amour bien que ce soit fréquemment le cas. Et souvent les sentiments sont mêlés, il ne s'agit pas que d'amour évidemment, c'est ce qui explique qu'il est parfois soit aveuglant, soit éclipsé. De plus chaque sentiment est plus ou moins présent.

il y a 9 minutes, Crabe_fantome a dit :

et la culpabilité... parce que tu finis par croire que tu es une merde et que c'est déjà bien gentil de sa part qu'elle s'intéresse à moi. Tu finis par l'aimer plus parce que personne d'autre ne t'aimera jamais plus, tu t'attaches encore plus à ton ou ta tortionnaire. 

Oui, tout à fait...

Une dévalorisation totale qui te rend totalement dépendant de ton bourreau.

C'est une spirale infernale...

il y a 11 minutes, shyiro a dit :

Effectivement il peut avoir une part d'amour mais qui est submergé par la haine pdt que la violence se produit.

Ce qui peut désorienter certains est un raisonnement proche du sophisme :

- A aime B mais la bat parce que B fait qch qui lui deplait

- A n'est pas amoureux de C, et ne lui bat pas alors que C fait la meme chose que B 

- donc A bat B parce qu'il aime B

- donc la violence est un acte d'amour     

La violence n'est pas toujours haineuse bien qu'elle soit blessante. Une séquestration par exemple est une violence qui peut n'être pas haineuse. Un viol peut être une violence qui n'est pas haineuse. Un harcèlement peut ne pas être haineux. Une contrainte physique peut ne pas être haineuse. etc...

il y a 9 minutes, sirielle a dit :

Encore une fois tous les cas de violences conjugales ne sont pas systématiquement motivés par l'amour bien que ce soit fréquemment le cas. Et souvent les sentiments sont mêlés, il ne s'agit pas que d'amour évidemment, c'est ce qui explique qu'il est parfois soit aveuglant, soit éclipsé. De plus chaque sentiment est plus ou moins présent.

Est ce que tu aurais un exemple précis de violence motivée par l'amour? Un truc genre "pardon de t'avoir giflé mais je t'aime"... Parce que je ne vois pas... suite à une gifle on a "tu m'enerves... je te déteste... tu m'as cassé ma bagnole... je t'ai vu sourire au serveur..." mais je n'ai jamais vu ou entendu "non rien, je t'aime..." 

il y a 1 minute, sirielle a dit :

La violence n'est pas toujours haineuse. Une séquestration par exemple est une violence qui peut n'être pas haineuse. Un viol peut être une violence qui n'est pas haineuse. Un harcèlement peut ne pas être haineux. Une contrainte physique peut ne pas être haineuse. etc...

Le viol est un cas particulier dû au fait que le desir sexuel n'est ni 100% amour ni 100% haine ... 

il y a 17 minutes, Crabe_fantome a dit :

Est ce que tu aurais un exemple précis de violence motivée par l'amour? Un truc genre "pardon de t'avoir giflé mais je t'aime"... Parce que je ne vois pas... suite à une gifle on a "tu m'enerves... je te déteste... tu m'as cassé ma bagnole... je t'ai vu sourire au serveur..." mais je n'ai jamais vu ou entendu "non rien, je t'aime..." 

Par exemple une personne qui frappe son conjoint pour l'empêcher de la quitter. Ce dernier tente de partir mais l'autre le frappe pour le persuader de rester en le terrorisant parce que se séparer de celui qu'elle aime est inadmissible pour elle.

Ou encore une personne qui frappe son conjoint pour que celui-ci n'ose plus s'intéresser à d'autres personnes qu'elle, et qu'elle puisse ainsi se l'accaparer.

Ou encore une personne qui frappe son conjoint parce que celui-ci lui plait et qu'il veut avoir une relation sexuelle. Les viols conjugaux de ce type sont courants.

Evidemment, il ne s'agit pas que d'amour, mais ce qui motive ces gestes peut-être souvent avant tout la possessivité amoureuse.

il y a 2 minutes, sirielle a dit :

Par exemple une personne qui frappe son conjoint pour l'empêcher de la quitter. Ce dernier tente de partir mais l'autre le frappe pour le persuader de rester en le terrorisant parce que se séparer de celui qu'elle aime est inadmissible pour elle.

Ou encore une personne qui frappe son conjoint pour que celui-ci n'ose plus s'intéresser à d'autres personnes qu'elle, et qu'elle puisse ainsi se l'accaparer.

Ou encore une personne qui frappe son conjoint parce que celui-ci lui plait et qu'il veut avoir une relation sexuelle. Les viols conjugaux de ce type sont courants.

Evidemment, il ne s'agit pas que d'amour, mais ce qui motive ces gestes peut-être souvent avant tout la possessivité amoureuse.

Empêcher quelqu'un de faire quelque chose c'est de la domination, de la transformation de l'autre, pas de l'amour. Ce qui motive la violence c'est la peur de la solitude, la défiance de l'autre qui résiste, la perte de contrôle... 

Pour le second exemple c'est un peu la même chose, la domination, la jalousie (laquelle est souvent la projection de sa propre infidélité sur l'autre), ce n'est toujours pas de l'amour.

Pour le troisième exemple, le viol ce n'est pas de l'amour c'est la satisfaction d'une pulsion sexuelle. Les viols conjugaux sont non seulement très courants mais c'est l'immense majorité des viols en France. Pour illustrer une femme a moins de chance de se faire violer nue dans un train de banlieue que chez elle. Violer est à la portée de n'importe quel détraqué, le violeur ne viole pas amour mais là encore par possession, par domination. Comme chez les animaux qui utilise le coït pour se placer plus haut dans la hiérarchie. L'insulte de "sodomie" est la triste conséquence de cette illusion de domination.

L'amour est toujours un amplificateur d'émotion, mais il n'est pas la motivation. Si je traite un mec d'imbécile dans la rue, on va peut être se chauffer un peu mais ça n'ira pas loin, si je traite ma nana ou mon mec d'imbécile l'amour va amplifier l'insulte. Mais c'est bien l'insulte qui sera la cause de sa colère, pas son amplification. L'amplification est neutre, elle amplifie aussi bien les caresses que les piques. 

il y a 28 minutes, sirielle a dit :

Par exemple une personne qui frappe son conjoint pour l'empêcher de la quitter. Ce dernier tente de partir mais l'autre le frappe pour le persuader de rester en le terrorisant parce que se séparer de celui qu'elle aime est inadmissible pour elle.

Ou encore une personne qui frappe son conjoint pour que celui-ci n'ose plus s'intéresser à d'autres personnes qu'elle, et qu'elle puisse ainsi se l'accaparer.

Ou encore une personne qui frappe son conjoint parce que celui-ci lui plait et qu'il veut avoir une relation sexuelle. Les viols conjugaux de ce type sont courants.

Evidemment, il ne s'agit pas que d'amour, mais ce qui motive ces gestes peut-être souvent avant tout la possessivité amoureuse.

Je n'y vois toujours pas d'amour mais domination, possessivité, jalousie...

En fait, c'est un problème d'estime de soi et de confiance en soi qui peut remonter à loin.

Cette peur de perdre l'autre qui pousse à la violence est une preuve qu'on ne se sent pas à la hauteur.

Ce n'est pas l'absence de l'autre qui est à l'origine de cette jalousie mais l'exclusivité : "je suis le/la seule à qui il/elle doit accorder de l'attention".

il y a 23 minutes, Crabe_fantome a dit :

 

Empêcher quelqu'un de faire quelque chose c'est de la domination, de la transformation de l'autre, pas de l'amour. Ce qui motive la violence c'est la peur de la solitude, la défiance de l'autre qui résiste, la perte de contrôle... 

 

Pour le second exemple c'est un peu la même chose, la domination, la jalousie (laquelle est souvent la projection de sa propre infidélité sur l'autre), ce n'est toujours pas de l'amour.

 

Pour le troisième exemple, le viol ce n'est pas de l'amour c'est la satisfaction d'une pulsion sexuelle. Les viols conjugaux sont non seulement très courants mais c'est l'immense majorité des viols en France. Pour illustrer une femme a moins de chance de se faire violer nue dans un train de banlieue que chez elle. Violer est à la portée de n'importe quel détraqué, le violeur ne viole pas amour mais là encore par possession, par domination. Comme chez les animaux qui utilise le coït pour se placer plus haut dans la hiérarchie. L'insulte de "sodomie" est la triste conséquence de cette illusion de domination.

 

L'amour est toujours un amplificateur d'émotion, mais il n'est pas la motivation. Si je traite un mec d'imbécile dans la rue, on va peut être se chauffer un peu mais ça n'ira pas loin, si je traite ma nana ou mon mec d'imbécile l'amour va amplifier l'insulte. Mais c'est bien l'insulte qui sera la cause de sa colère, pas son amplification. L'amplification est neutre, elle amplifie aussi bien les caresses que les piques. 

L'amour est un terme très vaste, ce n'est pas qu'un concept romantique. Si on aime faire du sport, c'est une forme d'amour pour cette activité. Si on aime être avec quelqu'un et l'avoir exclusivement pour soi, c'est une forme d'amour pour cette personne. Si on a une attirance physique pour une personne, c'est aussi une forme d'amour. Il n'y a pas que l'amour avec un grand A, il y a l'amour simple, basique, très commun.

il y a 1 minute, sirielle a dit :

L'amour est un terme très vaste, ce n'est pas qu'un concept romantique. Si on aime faire du sport, c'est une forme d'amour. Si on aime être avec quelqu'un et l'avoir exclusivement pour soi à tout prix, c'est une forme d'amour de cette personne. Si on a une attirance physique pour une personne, c'est aussi une forme d'amour. Il n'y a pas que l'amour avec un grand A, il y a l'amour simple, basique.

Tu fais un amalgame... un bougli-boulga d'amour !

il y a 8 minutes, Yokkie a dit :

Je n'y vois toujours pas d'amour mais domination, possessivité, jalousie...

En fait, c'est un problème d'estime de soi et de confiance en soi qui peut remonter à loin.

Cette peur de perdre l'autre qui pousse à la violence est une preuve qu'on ne se sent pas à la hauteur.

Ce n'est pas l'absence de l'autre qui est à l'origine de cette jalousie mais l'exclusivité : "je suis le/la seule à qui il/elle doit accorder de l'attention".

C'est l'aveuglement relatif à l'aspect dramatique du problème.

Ca me fait plaisir de voir sirielle s'exprimer, ainsi je peux observer le comportement et les réponses des autres... 

Le problème principal de certains participants à ces échanges, c'est la notion de "degré", on pourrait dire "niveau"... 

On met un mot sur un acte, par exemple le viol, mais le viol a des degrés bien différents !

Il m'a violé peut vouloir dire: "hier soir, j'avais envie de dormir, je lui ai dit non, mais il m'a quand-même baisée, il aurait pu attendre que je sois d'attaque", rien qu'avec ça, elle peut porter plainte contre son mec, son mari ou son amant... 

Mais il m'a violé, peut aussi dire: "je sortais d'un dîner d'entreprise, j'étais avec un de mes collègues, il a pris le volant et en chemin, il s'est arrêté et m'a fait comprendre que je lui plaisais, qu'il craquait et qu'il savait très bien que je ressentais la même chose... Il a voulu m'embrasser, j'ai tourné la tête, j'ai ouvert la porte de la voiture, j'ai couru, il m'a rattrapé, m'a fait tomber, s'est jeté sur moi, à déchiré ma culotte et m'a pénétré en me léchant le visage, me pelotant la poitrine, etc..." 

Certaines personnes lorsqu'elles éprouvent des sentiments, agissent comme des enfants, n'ayant plus de volonté ni de contrôle !

J'ai appris, dernièrement, que lorsqu'on devient "sénile", on retrouve ce caractère de gosse qui râle, qui exprime sa jalousie, son impatience, etc... 

Comme quoi, cette partie de nous ne nous quitte jamais, ce qui explique que le comportement de certains soit si différent que pour d'autre ! 

@sirielle ... Si tu connaissais les profils de certains des intervenants qui veulent absolument te prouver que tu te trompes, qu'ils ont compris, etc... Tu comprendrais que tu ne parles pas à des gens "standards", des gens qui ont un vécu simple, des histoires d'amour normales, etc... 

Sur ce forum, il y a beaucoup de solitaires, de célibataires, des gens déçus, tristes, ayant de mauvais souvenirs, étant touchés profondément par certains sujets qu'ils ne peuvent aborder dans un esprit d'analyse, là est tout le problème... 

On ne doit pas, ce n'est pas ça, c'est parce que ceci ou cela, ce n'est pas comme-ça, etc... 

On retombe toujours, avec certains, dans les mêmes combats sans résultat !

Sinon, merci, je me sens un peu moins seul... 

il y a 12 minutes, sirielle a dit :

L'amour est un terme très vaste, ce n'est pas qu'un concept romantique. Si on aime faire du sport, c'est une forme d'amour pour cette activité. Si on aime être avec quelqu'un et l'avoir exclusivement pour soi, c'est une forme d'amour pour cette personne. Si on a une attirance physique pour une personne, c'est aussi une forme d'amour. Il n'y a pas que l'amour avec un grand A, il y a l'amour simple, basique, très commun.

Oui l'amour est un terme très vaste mais le concept est essentiellement positif; c'est de l'attirance, du désir, des envies tout ça lié au bonheur de l'autre, au don de soi. Lorsqu'on en arrive à l'amour de soi, ça rapporte à l'égoïsme. Donc effectivement par amour de soi je peux vouloir dominer ma nana, parce que je m'aime et j'aime le pouvoir que j'ai sur elle. Mais on ne parlait pas de cet amour là, on parlait de l'amour de l'autre. 

Tu coups, la question reste posée:

il y a une heure, Crabe_fantome a dit :

Est ce que tu aurais un exemple précis de violence motivée par l'amour? Un truc genre "pardon de t'avoir giflé mais je t'aime"... Parce que je ne vois pas... suite à une gifle on a "tu m'enerves... je te déteste... tu m'as cassé ma bagnole... je t'ai vu sourire au serveur..." mais je n'ai jamais vu ou entendu "non rien, je t'aime..." 

Il n'est pas question là de "je t'ai giflé parce que je m'aime" mais de trouver à quel moment quelqu'un peut dire "je t'aime donc je te gifle". 

il y a 5 minutes, pep-psy a dit :

Ca me fait plaisir de voir sirielle s'exprimer, ainsi je peux observer le comportement et les réponses des autres... 

Le problème principal de certains participants à ces échanges, c'est la notion de "degré", on pourrait dire "niveau"... 

On met un mot sur un acte, par exemple le viol, mais le viol a des degrés bien différents !

Il m'a violé peut vouloir dire: "hier soir, j'avais envie de dormir, je lui ai dit non, mais il m'a quand-même baisée, il aurait pu attendre que je sois d'attaque", rien qu'avec ça, elle peut porter plainte contre son mec, son mari ou son amant... 

Mais il m'a violé, peut aussi dire: "je sortais d'un dîner d'entreprise, j'étais avec un de mes collègues, il a pris le volant et en chemin, il s'est arrêté et m'a fait comprendre que je lui plaisais, qu'il craquait et qu'il savait très bien que je ressentais la même chose... Il a voulu m'embrasser, j'ai tourné la tête, j'ai ouvert la porte de la voiture, j'ai couru, il m'a rattrapé, m'a fait tomber, s'est jeté sur moi, à déchiré ma culotte et m'a pénétré en me léchant le visage, me pelotant la poitrine, etc..." 

Certaines personnes lorsqu'elles éprouvent des sentiments, agissent comme des enfants, n'ayant plus de volonté ni de contrôle !

J'ai appris, dernièrement, que lorsqu'on devient "sénile", on retrouve ce caractère de gosse qui râle, qui exprime sa jalousie, son impatience, etc... 

Comme quoi, cette partie de nous ne nous quitte jamais, ce qui explique que le comportement de certains soit si différent que pour d'autre ! 

 

@sirielle ... Si tu connaissais les profils de certains des intervenants qui veulent absolument te prouver que tu te trompes, qu'ils ont compris, etc... Tu comprendrais que tu ne parles pas à des gens "standards", des gens qui ont un vécu simple, des histoires d'amour normales, etc... 

Sur ce forum, il y a beaucoup de solitaires, de célibataires, des gens déçus, tristes, ayant de mauvais souvenirs, étant touchés profondément par certains sujets qu'ils ne peuvent aborder dans un esprit d'analyse, là est tout le problème... 

On ne doit pas, ce n'est pas ça, c'est parce que ceci ou cela, ce n'est pas comme-ça, etc... 

On retombe toujours, avec certains, dans les mêmes combats sans résultat !

Sinon, merci, je me sens un peu moins seul... 

 

Et toi, tu te situes dans quelle catégorie ?? 

Si je saisis bien tes propos...

Hormis Sirielle et touaaaaah, nous sommes des personnes déséquilibrées vous contredisant car ayant perdu tout sens de l'analyse.

Franchement..... 

C'est ainsi que tu montres ton ouverture au dialogue ?? 

il y a 4 minutes, Crabe_fantome a dit :

Oui l'amour est un terme très vaste mais le concept est essentiellement positif; c'est de l'attirance, du désir, des envies tout ça lié au bonheur de l'autre, au don de soi. Lorsqu'on en arrive à l'amour de soi, ça rapporte à l'égoïsme. Donc effectivement par amour de soi je peux vouloir dominer ma nana, parce que je m'aime et j'aime le pouvoir que j'ai sur elle. Mais on ne parlait pas de cet amour là, on parlait de l'amour de l'autre. 

 

Tu coups, la question reste posée:

 

Il n'est pas question là de "je t'ai giflé parce que je m'aime" mais de trouver à quel moment quelqu'un peut dire "je t'aime donc je te gifle". 

Mais être violent par amour ne signifie pas que la violence est de l'amour mais qu'elle est censée le servir. "Je t'aime tellement que je refuse de m'éloigner de toi même si toi tu le veux." "Je veux t'empêcher de me quitter parce que tu es si important pour moi que je suis prêt à tout pour te retenir." "Je veux que tu ne sois qu'à moi car c'est mon rêve depuis que je t'ai rencontré et jamais je ne l'abandonnerai tant que je vivrai." C'est une forme de violence mêlée à l'amour. Toutes ces phrases peuvent être dites tout en serrant violemment les bras d'une personne de façon à ce qu'elle ne puisse pas s'enfuir.

Il y a 1 heure, sirielle a dit :

Encore une fois tous les cas de violences conjugales ne sont pas systématiquement motivés par l'amour bien que ce soit fréquemment le cas. Et souvent les sentiments sont mêlés, il ne s'agit pas que d'amour évidemment, c'est ce qui explique qu'il est parfois soit aveuglant, soit éclipsé. De plus chaque sentiment est plus ou moins présent.

Qu'est-ce que l'amour a à voir dans la violence???????

il y a 34 minutes, pep-psy a dit :

@sirielle ... Si tu connaissais les profils de certains des intervenants qui veulent absolument te prouver que tu te trompes, qu'ils ont compris, etc... Tu comprendrais que tu ne parles pas à des gens "standards", des gens qui ont un vécu simple, des histoires d'amour normales, etc... 

Sur ce forum, il y a beaucoup de solitaires, de célibataires, des gens déçus, tristes, ayant de mauvais souvenirs, étant touchés profondément par certains sujets qu'ils ne peuvent aborder dans un esprit d'analyse, là est tout le problème... 

On ne doit pas, ce n'est pas ça, c'est parce que ceci ou cela, ce n'est pas comme-ça, etc... 

On retombe toujours, avec certains, dans les mêmes combats sans résultat !

Sinon, merci, je me sens un peu moins seul... 

 

Je trouve aussi important de pouvoir évoquer les problèmes graves en tenant compte de ses nuances pour mieux en discuter. La diabolisation a souvent l'effet inverse de celui escompté, entretient l'incompréhension et déforme la part de réalité qui est pourtant déjà sordide et qui n'a pas besoin de cette déformation pour être proscrite. Merci à toi aussi.