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querida13

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Comme l'humanité, et libération : les collabos des nazis et de Staline. Pire ils donnent des leçons au monde entier de tolérance et de démocratie. Et les blaireaux de lecteurs sont en général ceux qui accusent le FN d'être nazis....C'est ça la France gauchiste. Aucune honte ne les arrête.

Tu préfère sans doute les collabos de Poutine...

La France tu l'aimes ou tu la quittes, mec.

Modifié par Alain75
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Membre, bisounourse radicalisée, 71ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 180 messages
71ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

absolument ...et c'est pour cette raison qu'actuellement en détruisant ce mythe (qui a tenu quand même près de 2 siècles ) censé faire partie d'un socle commun , on construit un une société communautariste ..c'est aussi simple que cela ...

personnellement ça ne me gêne pas ,mais qu'on ne vienne pas chouiner après qu'on ignore "les quartiers" qu'il y a des discriminations ,et que les religions et cultures deviennent des socles commun à chaque type population au détriment d'une histoire commune ....

même aux USA les habitants se rassemblent autour de leur drapeau et d'une histoire ,en France , certains politiques font passer l'idée d'un mythe ringard ,détruisant ainsi toute cohésion....

Ce qu'on peut reprocher au mythe, au delà d'être ringard ... c'est d'être faux !

Enseigner des origines, des histoires, des cultures diverses dans la précision, la véracité et le respect des différences, est le meilleur moyen, à mon avis, de lutter contre les communautarismes !

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Membre, Posté(e)
matthmatth Membre 3 334 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui oui on voit à quel point l eloge de la difference, la modification des manuels d histoire pour intégrer l histoire des etrangers au recit national (le monde s y met avec les origines sarrasines du Languedoc mdr)à favoriser la cohesion nationale :noel:

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Membre, Explorateur de Nuages, 47ans Posté(e)
Pheldwyn Membre 25 236 messages
47ans‚ Explorateur de Nuages,
Posté(e)

Pour qu'il y ait cohésion nationale, il faut concerner tout le monde : ta cohésion nationale consiste à fantasmer un modèle qui ne correspond au final à personne et à l'imposer à tout le monde ....

On a fait mieux pour fédérer.

Pour moi la cohésion nationale ne doit pas s'appuyer sur des ancêtres qui ont vécu à peu près géographiquement au même endroit que nous, mais davantage à ce "nous" (c'est à dire à ceux qui sont là, maintenant) et au cadre sociétal que nous avons en commun (c'est à dire la République, et des valeurs).

Et notre héritage est donc multiple et s'enrichit comme il l'a toujours fait. Comme il doit le faire dans un pays qui se veut vivant et veut prospérer : par l'enrichissement et non le repli.

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Membre, Posté(e)
matthmatth Membre 3 334 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

L islam n a rien à apporter à la France si ce n est du sang et des larmes.

Le credit accordé à l Autre est épuisé: il se fond dans le creuset national ou il retourne dans son bled :noel:

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Membre, 91ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 91ans‚
Posté(e)

J'ai pas lu tout le topic; mais il me semble que le sujet serait réglé si on sait faire la distinction entre les ancêtres dans l'ordre biologique, et les ancêtres dans l'ordre culturel.

Il me semble qu'une Nation suppose une certaine solidarité dans la succession des générations...

En ce qui concerne N. Sarkosy, on ne peut donc pas lui reprocher de se dire solidaire des gaulois...

Simplement, j'aimerais être sûr qu'il ne s'agit pas d'opportunisme !

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 809 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

l'islam n'a rien à voir avec le sujet

Pour moi la cohésion nationale ne doit pas s'appuyer sur des ancêtres qui ont vécu à peu près géographiquement au même endroit que nous, mais davantage à ce "nous" (c'est à dire à ceux qui sont là, maintenant) et au cadre sociétal que nous avons en commun (c'est à dire la République, et des valeurs).

Et notre héritage est donc multiple et s'enrichit comme il l'a toujours fait. Comme il doit le faire dans un pays qui se veut vivant et veut prospérer : par l'enrichissement et non le repli.

----------------------

Par rapport à ceci, si!

De quelle catégorie font parti ceux qui ne veulent pas s'intégrer et se moquent bien de la République et ses valeurs????

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 809 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

J'ai pas lu tout le topic; mais il me semble que le sujet serait réglé si on sait faire la distinction entre les ancêtres dans l'ordre biologique, et les ancêtres dans l'ordre culturel.

Il me semble qu'une Nation suppose une certaine solidarité dans la succession des générations...

En ce qui concerne N. Sarkosy, on ne peut donc pas lui reprocher de se dire solidaire des gaulois...

Simplement, j'aimerais être sûr qu'il ne s'agit pas d'opportunisme !

Si je décide d'aller vivre dans le pays de mon ex, je conserverai toujours mes racines biologiques, mais aussi mes racines culturelles!

Je serai acceptée comme telle parce qu'en retour je respecterai les us et coutumes du pays qui me reçoit!

(Je sais de quoi je parle, puisque c'est déjà le cas! :p )

Perso je ne demande pas à un immigré, d'où qu'il soit, qu'il se débarrasse de ses racines culturelles...(bio, il ne peut pas!) juste le même respect que moi de ce culturel dans lequel on vit, (République, lois, devoirs)...ça facilite grandement le vivre ensemble...

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Membre, forumeuse acharnée, Posté(e)
querida13 Membre 48 263 messages
forumeuse acharnée,
Posté(e)

Ceci dit enseigner l'histoire du pays aux USA st beaucoup plus facile qu dans la vieille Europe:ils n'ont à tout casser que quatre cents ans d'histoire et presque tous connaissent qui est l'ancêtre qui le premier a foulé le sol américain!Et ça de les enquiquine pas de s'affirmer d'origine...(anglaise,hollandais,allemande,anglaise,indien d'Amérique,espagnole,mexicaine,africaine,chinoise...)

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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 809 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

Je pense même que leurs racines du vieux continent et autres sont importantes pour eux!

Sinon pour les racines anciennes de ma région :

Les premières traces humaines sur le sol du Mans datent d'environ 4 000 ans av. J.-C. Elles se trouvent d'abord sur la butte du Vieux-Mans. Les premiers habitants laissent derrière eux des pierres taillées ainsi que des outils ou encore des bois d'œuvre. Au sommet de la butte est dressé un menhir millénaire, aujourd'hui nommé menhir de la Pierre au Lait. Il demeure de nos jours, exposé au public, sur le versant nord de la cathédrale. Le culte chrétien prend place sur le lieu même des anciens cultes païens. Ces peuples peu connus sont assimilés par des Celtes : les Aulerques qui s'installent entre Loire et Seine. Une tribu naît alors : les Cénomans. Parmi les autres Aulerques, on trouve les Diablintes (en Mayenne) et des Éburovices (Normandie). Les Aulerques cénomans sont des bâtisseurs, agriculteurs et commerçants importants. Le trésor des Sablons, trouvé au sud du Mans dans le quartier éponyme, a prouvé l'importance du commerce dans la ville avant même l'arrivée des troupes romaines en Gaule et que les productions monétaires Cénomanes existaient avant même le Ier siècle de notre ère. Jules César relate dans sa Guerre des Gaules que les Cénomans envoient 5 000 hommes à Vercingétorix pour le combattre, soit un quart de tous les combattants de l'Ouest de la Gaule. Le chiffre atteste de la puissance des Cénomans parmi les autres peuplades de l'Ouest.

Vue de la muraille nord-ouest du Vieux Mans.

La ville gauloise de Vindunum ou Vindinum (du celte vindo- blanc) est la capitale des Aulerques Cénomans. Elle est conquise en 56 av. J.-C. par les troupes romaines et prend dès lors le nom de Civitas Cenomanum ou Civitas Cenomanensis65 (la cité des Cénomans) qui devient Celmans, Cel Mans, puis Le Mans50. Les grandes traces des premières occupations romaines apparaissent en marge de la vallée du ruisseau d'Isaac, à l'est du Vieux-Mans. Dès le milieu du Ier siècle, la ville se romanise. La paix apportée par les Romains profite à l'expansion de la ville et déjà des faubourgs se placent sur la rive droite de la Sarthe. Deux aqueducs sont bâtis afin de fournir de l'eau aux habitants de la ville. Par la suite, on construit des thermes ainsi qu'un forum (actuelle place Saint-Michel) et un amphithéâtre (actuels quinconces des Jacobins). À la fin du IIIe siècle, la ville est entourée d'une enceinte pour pouvoir faire face aux invasions barbares. La ville enserrée est limitée à 9 ha 66, soit les limites de la butte initiale de la ville. Pendant l’Antiquité tardive, la ville est à la fois centre administratif de la civitas des Cénomans et siège de préfecture militaire, contrôlant les routes de tout l'ouest de la Gaule. La ville est toutefois prise au cours du Ve siècle par les Francs.

Haut Moyen Âge

Dès le Ve siècle, Clovis renverse par la force le roi Rignomer pour rattacher son domaine au royaume de France. La situation géographique de la ville en fait un lieu de convergence principal de deux grandes routes de Neustrie. Afin de s'assurer un contrôle total, les Mérovingiens placent des hommes de confiance à l’évêché de la ville, afin de mieux la contrôler. Charlemagne en fait à son tour une place forte d'entrée dans la marche de Bretagne. La citadelle du Mans devient ensuite une place forte de la nouvelle frontière de l’empire franc.

Les temps obscurs des conquêtes: : Bretons, Vikings et Normands

« Puissants Cénomans illustres par votre loyauté glorieuse sous les armes »

Guy d'Amiens, Carmen de Hastingae Proelio, v257-258, 1100

Au IXe siècle, la ville a fort à faire contre des envahisseurs en tout genre. Après les Bretons, repoussés de justesse, ce sont les Vikings qui remontent la Loire, la Maine puis la Sarthe pour se présenter aux portes du Mans. Par deux fois, en 844 puis en 865, ils parviennent à piller la ville sans pour autant la détruire, ni elle ni la muraille polychromique. C'est ensuite le temps de la conquête normande. Les inimitiés entre Normands et Manceaux sont vigoureuses pendant de très nombreuses décennies. La majorité des Manceaux s'affiche du parti angevin.

Mais dans une cité située à la confluence de la Normandie et de l'Aquitaine, les dissidences sont nombreuses. Les comtes et les évêques se vendent au plus offrant sans jamais vraiment respecter leurs engagements[réf. nécessaire]. Le roi de France, lui, ne s’affirme jamais, soutenant tantôt un côté, tantôt l’autre.

« La ville du Mans, enragée comme une chienne, est très ancienne et son peuple, toujours à la révolte contre ses maîtres, est insolent et sanguinaire »

Orderic Vital, Historia ecclesiastica, Livre IV, XIIe siècle

Après la conquête de la ville vers 1060, Guillaume le Conquérant n'est guère rassuré par le peuple manceau, qu’il juge révolté au possible. Il décide de s’installer durablement dans la ville. Pour ce faire, il érige le donjon et fait construire deux mottes surélevées : le grand et le petit Barbet. Sur le Petit Barbet, déjà terrain d’entrainement militaire gallo-romain, est bâti le lycée Montesquieu.

Guillaume doit faire face à trois insurrections mancelles : en 1063, en 1069 et en 1083. Au sud de la vieille ville, il modifie l'entrée depuis le faubourg Saint-Nicolas, et fait recréer par la même occasion la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Pour le reste de sa vie, Guillaume n'administre plus la cité que de loin. Pourtant, la ville est la première à bénéficier d’institutions communales en France, dès 1070, sous l’égide de l’évêque et en lien avec les institutions s'inscrivant dans la paix de Dieu67.

La dynastie Plantagenêt

Palais comtal Plantagenêt où naquit Henri II futur roi d'Angleterre.

Geoffroy le Bel reçoit en 1129, le comté du Maine à titre héréditaire, avec les comtés d'Anjou et de Touraine. Il règne sur ces territoires de 1128 à 1151. Les sénéchaussées du Maine sont d'ailleurs administrées par les sénéchaux d'Anjou et du Maine. C'est en 1128 qu’il épouse au Mans Mathilde d'Angleterre, petite-fille de Guillaume. Elle lui apporte par son ascendance non seulement la Normandie, mais en plus les espérances de régner un jour sur le trône d'Angleterre. Leur fils Henri II naît au Mans en 1130.

C'est lui qui devient roi d'Angleterre en 1154. Il administre l'empire Plantagenêt depuis Angers et Chinon, un plus grand domaine que celui du roi de France, alors qu'il en est le vassal. Mais l’empire Plantagenêt s'achève par la défaite du Mans face au Capétien Philippe Auguste en 1189. Celui-là remet la ville en douaire à la veuve de Richard Cœur-de-Lion, Bérengère de Navarre. Peu appréciée au sein même de la ville dont elle est censée être maîtresse, elle doit se méfier de tout et de tout le monde. Pour elle, les 26 années passées seule au Mans sont des années d'exil. Elle passe la majeure partie de sa vie au palais royal Plantagenêt. Elle est la commanditaire de l'abbaye de l'Epau dès 1229, où elle fait entrer les moines cisterciens.

La guerre de Cent Ans et le rattachement à la Couronne

Folie de Charles VI au Mans.

Les remparts, toujours debout, empêchent les Anglais menés par le duc de Lancastre de prendre la ville en 1356. Du Guesclin entre au Mans en 1370. Le 5 août 1392, Charles VI repart d'une visite dans la ville. Il est pris de premier accès de folie dans une forêt au sud de la ville. Il attaque sa propre troupe et tue quatre personnes avant d'être maîtrisé. Sa lucidité revient après deux jours, mais ce n'est qu'un début, et ces accès de folie se multiplient.

Après Azincourt, le traité de Troyes en 1420 met tout le comté sous domination anglaise. La ville est le lieu de tous les excès. Les actes de résistance, tout aussi nombreux que contre Guillaume le Conquérant près de quatre siècles auparavant, sont sévèrement punis[réf. nécessaire]. La ville ne redevient territoire français qu'en 1448. Le dernier comte du Maine, Charles V, meurt en 1481. Ses biens sont légués au roi de France, Louis XI. Le Maine revient donc au domaine royal68. Ses habitants ont dès lors le droit d'élire un maire ainsi que des échevins. C'est la fin de l'époque de domination bi-latérale de la ville : un côté religieux avec l'évêque, et l'autre féodal avec le comte. L'évêque devient à son tour, au service du roi (qui le nomme) et la ville est gérée par une véritable municipalité dont une grande partie est tout de même choisie par le pouvoir royal.

Renaissance

La ville conserve aujourd'hui un certain nombre d'édifices bâtis entre le XVIe et le XVIIe siècle à l'image des maisons du Pilier rouge, des Deux Amis, d'Adam et Ève ou encore de l'hôtel de Vignolles. Les funérailles de Guillaume du Bellay qui ont lieu le 5 mars 1543 sont un évènement national.

Elles permettent notamment le rassemblement dans la ville de Pierre de Ronsard, Jacques Peletier du Mans et Joachim du Bellay. Jacques Peletier publie dans ses Œuvres Poétiques un poème de Joachim du Bellay intitulée À la ville du Mans. Les poètes manceaux Nicolas Denisot et Jacques Tahureau font à leur tour leur entrée dans la Pléiade en 1553. René du Bellay est plus tard le protecteur de Pierre Belon lorsqu'il sera évêque du Mans. Mais l'essor économique et culturel de la ville est stoppé dans la seconde moitié du XVIe siècle à cause des guerres de religion. Pendant trente ans, la ville est déchirée : l'évêque et le lieutenant général sont fidèles au roi alors que le présidial est considéré comme ligueur dans son ensemble. L'hôtel du petit Louvre, refuge de Jean de Vignolles est un fief protestant reconnu. Le ligueur Bois-Dauphin s'empare par la force du château du Mans en février 1589, mais Henri IV se rend au Mans en décembre 1589. Il mène un combat rapide à l'actuelle Place de l'Éperon, avant que les Manceaux ligueurs ne capitulent. Les dégâts sont ainsi limités mais les faubourgs de la rive droite, ainsi que le faubourg Saint-Nicolas ont beaucoup souffert.

Les XVIIe et XVIIIe siècles

Peinture de Louis Moullin.

Milieu du XIXe siècle.

Dès la fin du XVIe et jusqu'à la Révolution on trouve un important savoir-faire pour les sculptures de terres cuites polychromiques, aujourd'hui visibles dans les musées du Mans ou dans les édifices religieux de la ville. De telles œuvres d'art trouvent leurs racines dans les œuvres de Germain Pilon. D'un autre côté, les XVIIe et XVIIIe siècle sont marqués par le développement de la production de cire et de textile. La qualité de la cire du quartier du Pré est reconnue et recherchée jusque dans les grandes cours européennes. Deux églises continuent de s'imposer à une ville qui demeure assez resserrée sur elle-même : la cathédrale Saint-Julien et la collégiale Saint-Pierre-la-Cour. Les populations hésitent à s'installer dans les faubourgs. Pendant des siècles, ils ont été les premiers touchés par les guerres incessantes. Pourtant, marque d'une nouvelle expansion (et de l’offensive de la Contre-Réforme tridentine), en quarante ans (1602-1642), pas moins de cinq nouveaux ordres religieux s'installent dans les faubourgs en créant cinq nouveaux monastères. Les tisserands et travailleurs du lin, du cuivre ou du chanvre, sont repoussés sur les bords de la rive gauche de la Sarthe. Les nouveaux « quartiers bas » voient le jour. Sales et lugubres, il faudra attendre la deuxième moitié du XIXe siècle pour les voir disparaître à l'image des quartiers de Gourdaine ou du faubourg des Tanneries.

Au XVIIIe siècle, l'agglomération comprend seize paroisses dont onze sur la rive droite. À l'est et au sud de la ville, la population s'étend et la vie économique s'installe place des Halles. L'extension urbaine est cependant vite arrêtée par les terres cultivées qui enserrent la ville et appartiennent pour certaines aux monastères de la ville. L'administration royale voit l'évolution positive de la ville et y installe de nouveaux magistrats et officier royaux. Les élites deviennent bourgeoises. Les riches négociants quittent la colline originelle pour s'installer dans les nouveaux faubourgs du sud et de l'est : ce sont les futurs quartiers République et Bollée. Des hôtels riches et spacieux sont bâtis en dehors des murailles à l'image de l'hôtel Desportes de Linières, bâti en 1760.

Révolution française et Premier Empire

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La bataille du Mans constitue l'affrontement le plus meurtrier de la guerre de Vendée lors de la Virée de Galerne.

L'armée vendéenne atteint Le Mans le 10 décembre 1793, après un court combat à Pontlieue. Cette réussite est de courte durée et, bientôt, les Vendéens, désorganisés, sont contraints de se replier sur Laval. L'affrontement sanglant dans la cité verra aussi le massacre de milliers de traînards entre Le Mans et Laval. 10 000 à 15 000 Vendéens sont tués, parfois lors d'atrocités qui n'auront d'égales que les Colonnes infernales qui suivront69, et qui tranchent avec le calme relatif avec lequel la cité cénomane traversera la Révolution de 1789, la reconquête éphémère de la cité par les chouans en 1799, puis l'Empire.

Les révolutions politiques et économiques du XIXe siècle

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Très vite, les Manceaux comprennent l’importance du chemin de fer. La population grossit et la ville s’étend.

En 1842, Ernest Sylvain Bollée installe sa fonderie de cloche et par la suite crée plusieurs grandes entreprises. Son fils, Amédée Bollée père crée plusieurs voitures à vapeur à partir de 1873. En 1896, Amédée Bollée fils fabrique sa première voiture à essence.

Etc.

Quand je lis ces noms de rues et d'endroits où l'Histoire s'est faite, malgré que je ne sois pas sarthoise mais angevine, le destin des deux régions ayant été liés en certaines époques, ben moi, ça me fait tout drôle ce retour aux temps anciens..... :)

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Membre, bisounourse radicalisée, 71ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 180 messages
71ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

J'aime beaucoup l'émission "des racines et des ailes" mais surtout, son titre a beaucoup de sens, pour moi.

Plonger dans sa propre histoire, et dans celle des autres, c'est vraiment une ouverture au monde, qui incite à la compréhension et au désir d'en connaître davantage.

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

Dix pirogues, dont certaines à l’état de fragments, ont été trouvées à l’est de Paris, sur le site de Bercy. Cet ensemble d’embarcations préhistoriques est l’un des plus anciens conservés au monde. Les deux plus complètes sont la pirogue P06 qui date de 4800-4300 av. J.-C. (culture de Cerny, spécifique à la Seine et à la Marne) et la pirogue P03 de 2700 av. J.-C. (photographie).

Elles étaient utilisées par les pêcheurs du Néolithique qui s’étaient installés sur la rive droite de la Seine, entre le lit du fleuve et un chenal latéral. Les pots de terre cuite qu’ils utilisaient pour leur cuisine sont également exposés au musée.

img114bd.jpg

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Membre, 91ans Posté(e)
Rasibus Membre 4 080 messages
Baby Forumeur‚ 91ans‚
Posté(e)

.... "nous" (c'est à dire à ceux qui sont là, maintenant) .

Ah bon,, alors, si les allemands n'avaient pas été chassés de France en 1944, ils feraient partie des français ?
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Membre, 74ans Posté(e)
Morfou Membre 62 809 messages
Maitre des forums‚ 74ans‚
Posté(e)

L principale richesse de Noyant-la-Plaine est souterraine. En effet, son sous-sol possède de nombreux fossiles hérités de la mer des faluns qui recouvrait l’Anjou à la Préhistoire.

Cette mer chaude était peuplée de baleines, de phoques, de tortues, de crocodiles, de siréniens d’où est issu le lamantin, ou de requins mesurant jusqu’à 15 mètres de long. A Noyant-la-Plaine, il a ainsi été mis au jour deux squelettes entiers de baleine et des vertèbres de serpent marin massif. Ces fossiles sont aujourd’hui exposés au musée d’Histoire Naturelle de Paris. Le falun de la commune a surtout été utilisé pour recouvrir les chemins. Seule une carrière est encore en activité à Noyant-la-Plaine.

Là, c'est où mon grand-père maternel, en 1874, ma mère, en 1918, et moi-même, en 1950 sommes nés! :dev: :p :smile2:

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Membre, Posté(e)
matthmatth Membre 3 334 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

J'aime beaucoup l'émission "des racines et des ailes" mais surtout, son titre a beaucoup de sens, pour moi.

Plonger dans sa propre histoire, et dans celle des autres, c'est vraiment une ouverture au monde, qui incite à la compréhension et au désir d'en connaître davantage.

la fameuse antenne: "la peur vient de l ignorance"... :lol:

plus je connais l islam et plus je méprise cette religion

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Membre, bisounourse radicalisée, 71ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 180 messages
71ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

Dix pirogues, dont certaines à l’état de fragments, ont été trouvées à l’est de Paris, sur le site de Bercy. Cet ensemble d’embarcations préhistoriques est l’un des plus anciens conservés au monde. Les deux plus complètes sont la pirogue P06 qui date de 4800-4300 av. J.-C. (culture de Cerny, spécifique à la Seine et à la Marne) et la pirogue P03 de 2700 av. J.-C. (photographie).

Elles étaient utilisées par les pêcheurs du Néolithique qui s’étaient installés sur la rive droite de la Seine, entre le lit du fleuve et un chenal latéral. Les pots de terre cuite qu’ils utilisaient pour leur cuisine sont également exposés au musée.

img114bd.jpg

Un petit clin d'oeil en direction du vieux président malade...

Je suis toujours fascinée quand mon imagination peut reconstituer les recoupements effectués par les scientifiques et que je peux "voir" comment ils vivaient, il y a si longtemps ...

http://www.ina.fr/video/PAC9201050988

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Membre, bisounourse radicalisée, 71ans Posté(e)
apis 32 Membre 8 180 messages
71ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

L principale richesse de Noyant-la-Plaine est souterraine. En effet, son sous-sol possède de nombreux fossiles hérités de la mer des faluns qui recouvrait l’Anjou à la Préhistoire.

Cette mer chaude était peuplée de baleines, de phoques, de tortues, de crocodiles, de siréniens d’où est issu le lamantin, ou de requins mesurant jusqu’à 15 mètres de long. A Noyant-la-Plaine, il a ainsi été mis au jour deux squelettes entiers de baleine et des vertèbres de serpent marin massif. Ces fossiles sont aujourd’hui exposés au musée d’Histoire Naturelle de Paris. Le falun de la commune a surtout été utilisé pour recouvrir les chemins. Seule une carrière est encore en activité à Noyant-la-Plaine.

Là, c'est où mon grand-père maternel, en 1874, ma mère, en 1918, et moi-même, en 1950 sommes nés! :dev: :p :smile2:

:smile2:

Tout cela ... Pour dire que tu es la descendante d'une sirène ! :smile2:

Tu vois, c'est vraiment une très belle histoire, que ton histoire, Morfou !

Et je suis sûre que tu n'en avais jamais pris conscience avant de nous la raconter !

Je suis un peu jalouse, parce que moi, je n'ai pas d'histoire : Mon père fils de militaire et ma mère parisienne de 2ième génération m'ont fait déménager tous les 2 ans. C'est pour cela que je me sens plus gersoise que si j'y était née, car cela fait 42 ans que je vis ici : j'ai eu besoin de planter des racines ...

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Membre, Marxiste tendance Groucho, 64ans Posté(e)
Alain75 Membre 27 401 messages
64ans‚ Marxiste tendance Groucho,
Posté(e)

L principale richesse de Noyant-la-Plaine est souterraine. En effet, son sous-sol possède de nombreux fossiles hérités de la mer des faluns qui recouvrait l’Anjou à la Préhistoire.

Cette mer chaude était peuplée de baleines, de phoques, de tortues, de crocodiles, de siréniens d’où est issu le lamantin, ou de requins mesurant jusqu’à 15 mètres de long. A Noyant-la-Plaine, il a ainsi été mis au jour deux squelettes entiers de baleine et des vertèbres de serpent marin massif. Ces fossiles sont aujourd’hui exposés au musée d’Histoire Naturelle de Paris. Le falun de la commune a surtout été utilisé pour recouvrir les chemins. Seule une carrière est encore en activité à Noyant-la-Plaine.

Là, c'est où mon grand-père maternel, en 1874, ma mère, en 1918, et moi-même, en 1950 sommes nés! :dev: :p :smile2:

Tes ancètres les baleines ( ou les crocos )......laugh.gif

Super.....lazy.gif

"Je vous parle d'un temps que les moins de vint ( millions d' ) ans ne peuvent pas connaitre....Montmartre en ce temps là, accrochait ses lilas.." ...laugh.gif

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