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Reims : camp d'été décolonial interdit aux blancs pour lutter contre le racisme structurel de l'état

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DroitDeRéponse

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Membre, Posté(e)
Henry Martin Membre 4 459 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Le pays avec le plus fort taux de consanguinité au monde est le Pakistan, juste pour information. Et il est suivi par l'Afghanistan, puisque les Talibans ont massivement relancé la pratique.

863px-Global_prevalence_of_consanguinity.svg.png

Au Maroc ce n'est pas mal non plus, hélas.

La consanguinité est un problème chronique dans les pays musulmans en règle générale, et c'est dû au droit religieux qui régit le mariage et qui traite la plupart du temps les femmes comme de simples biens à acquérir.

Remarque autrefois, dans les communautés mazdéennes c'était encore pire...

Voilà qui va claquer le beignet à ces racistes qui prétendaient expliquer de façon puante le déficit de QI. :cool:

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Mais a partir de quel degré de parenté on est "officiellement" considéré comme "consanguin" ?

Lorsque tu te maries avec des cousins au premier ou au second degré, les descendants de ces unions sont considérées comme "consanguins", ce qui augmente de façon très importante le risque associé avec de nombreuses maladies génétiques.

Pour la définition médicale: sont donc considérés comme consanguins toutes les unions où le facteur F (= "a measure of the proportion of loci at which the offspring of a consanguineous union is expected to inherit identical gene copies from both parents") est supérieur ou égal à 0.0156:

Figure-2-Categories-of-consanguineous-marriages.png

Grosso modo, les unions entre cousins ont une fertilité plus importante à cause de la proximité génétique, mais les enfants ont un taux de survie plus limité ce qui compense l'avantage théorique. Et l'avantage initial finit par se perdre en cas de mariages consanguins répétés sur plusieurs générations de suite. Au Pakistan, le risque pour un nouveau né d'avoir une tare ou une malformation importante d'origine génétique est entre 4 et 5 fois plus élevé qu'en France.

Certains groupes religieux, tout en évitant théoriquement le mariage entre cousins, finissent néanmoins par avoir de semblables problèmes à force de ne marier que de façon endogame, c'est à dire au sein du même groupe restreint de personnes. C'est le cas des Amish et de certaines sectes orthodoxes Juives. La polygamie tend également à renforcer tous ces effets considérés comme négatifs (cas surtout reportés en Afrique subsaharienne et chez les mormons).

Pour information, Einstein et Darwin (ce dernier étant lui même issu d'un mariage consanguin) se marièrent tous les deux avec leurs cousines, sans parler de la majorité des têtes couronnées d'Europe plusieurs siècles durant.

Modifié par Zelig
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Merci.

D'après le tableau, une génération plus loin, ça donne deux fois moins de problèmes de malformations on dirait... j'imagine en gros.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui.

Pour revenir dans la veine du sujet initial, les mariages consanguins correspondent bien à une construction sociale que l'on peut objectivement mesurer.

Dans cet exemple, on sait à peu près ce que l'on dit.

Alors que dans le cas des concepts de whiteness ou de blanchitude, cela reste apparemment très nébuleux et entièrement subjectif. Cela se fait à la tête du client, grosso modo.

Je lis beaucoup de mélanges indigestes et de confusions entre une théorie qui prétend simultanément se fonder sur des éléments "naturels", hérités, et d'autres appris.

Pourquoi ne pas parler simplement de "classes dominantes" et de vouloir à tout prix y introduire une problématique raciale ou différentialiste ?

A moins de ne se référer exclusivement qu'à l'histoire des USA... Mais le monde entier n'est pas les USA, non ?

-----

Lorsque j'enseignais au Maroc et que je refusais dans mon amphi la ségrégation entre hommes et femmes pourtant pratiquée par certains collègues, étais-je:

(1) Un blanc dominant tentant d'imposer sa culture à un groupe jugé comme inférieur ?

(2) Un noir opprimé par un groupe dominant (=les islamistes marocains, alors au pouvoir dans le pays, dans toutes les institutions et presque tous les ministères), groupe politique qui tentait alors d'imposer par la force et la menace leurs valeurs sur toute la société ?

(3) Le représentant d'une minorité dans le pays (=les expats européens) se retrouvant localement en position d'autorité (= dans mon amphi), et ce malgré un avis divergent de ma hiérarchie de tutelle ?

(4) Un peu tout cela ?

(5) Rien de tout cela ?

Ou bien ai-je agi en fonction de valeurs personnelles que j'estime n'être ni dominantes, ni dominées, mais tout simplement universelles ?

Mais qu'est-ce alors qu'une valeur universelle sinon une construction sociale ?

Je tiens à préciser que mes étudiantes femmes m'ont massivement soutenu dans mon choix pédagogique, y compris certaines qui étaient voilées. 92.5%, limite un plébiscite. Alors que du côté des hommes, c'était déjà un peu plus timoré.

Ces étudiantes auraient dû t-elles être considérées comme "whites", ou bien comme "blacks" compte tenu du contexte ?

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Membre, 114ans Posté(e)
stvi Membre 20 709 messages
Mentor‚ 114ans‚
Posté(e)

..............

Ces étudiantes auraient dû t-elles être considérées comme "whites", ou bien comme "blacks" compte tenu du contexte ?

il faut se référer à Samira ...

"whites" politiques et "blacks" sociologiques ...c'est pourtant simple non ?

cette notion de racisme d'état (ou structurel) défendue par le MRAP nous mettrait dans la position des Etats Unis ou du Brésil ...Elle permettrait d'institutionnaliser ,une forme de racisme contre lequel on serait impuissant ....

il est idiot de nier son existence ,mais lui donner un statut c'est l'accepter ... la compensation serait alors une discrimination positive ,des quotas ...plus d'avantages matériels mais plus de racisme et donc plus de violences ....

"Finalement, les quotas ont mené à la comparaison du Brésil et des États-Unis. Pour certains auteurs, la politique des quotas est plus adaptée à un système « ségrégationniste » et « raciste », qui serait typique des États-Unis, et de ce point de vue, acquiert un caractère d’« inauthenticité », comme une sorte de « vision importée » dans le contexte brésilien. L’article de Bourdieu et Wacquant publié dans le périodique Theory, Culture and Society en 1999 constitue une des expressions les plus emblématiques de ce genre d’interprétation. Les auteurs y affirment que la formulation du racisme en termes multiculturalistes nord-américains est un cas exemplaire d’impérialisme culturel et de violence symbolique dans le contexte brésilien (Bourdieu et Wacquant, 1999)."

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 964 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

Oui.

Pour revenir dans la veine du sujet initial, les mariages consanguins correspondent bien à une construction sociale que l'on peut objectivement mesurer.

Dans cet exemple, on sait à peu près ce que l'on dit.

Alors que dans le cas des concepts de whiteness ou de blanchitude, cela reste apparemment très nébuleux et entièrement subjectif. Cela se fait à la tête du client, grosso modo.

Je lis beaucoup de mélanges indigestes et de confusions entre une théorie qui prétend simultanément se fonder sur des éléments "naturels", hérités, et d'autres appris.

Pourquoi ne pas parler simplement de "classes dominantes" et de vouloir à tout prix y introduire une problématique raciale ou différentialiste ?

A moins de ne se référer exclusivement qu'à l'histoire des USA... Mais le monde entier n'est pas les USA, non ?

-----

Lorsque j'enseignais au Maroc et que je refusais dans mon amphi la ségrégation entre hommes et femmes pourtant pratiquée par certains collègues, étais-je:

(1) Un blanc dominant tentant d'imposer sa culture à un groupe jugé comme inférieur ?

(2) Un noir opprimé par un groupe dominant (=les islamistes marocains, alors au pouvoir dans le pays, dans toutes les institutions et presque tous les ministères), groupe politique qui tentait alors d'imposer par la force et la menace leurs valeurs sur toute la société ?

(3) Le représentant d'une minorité dans le pays (=les expats européens) se retrouvant localement en position d'autorité (= dans mon amphi), et ce malgré un avis divergent de ma hiérarchie de tutelle ?

(4) Un peu tout cela ?

(5) Rien de tout cela ?

Ou bien ai-je agi en fonction de valeurs personnelles que j'estime n'être ni dominantes, ni dominées, mais tout simplement universelles ?

Mais qu'est-ce alors qu'une valeur universelle sinon une construction sociale ?

Je tiens à préciser que mes étudiantes femmes m'ont massivement soutenu dans mon choix pédagogique, y compris certaines qui étaient voilées. 92.5%, limite un plébiscite. Alors que du côté des hommes, c'était déjà un peu plus timoré.

Ces étudiantes auraient dû t-elles être considérées comme "whites", ou bien comme "blacks" compte tenu du contexte ?

Sans surprise vous fûtes un blanc politique et sociologique , dans et en dehors de votre amphi avec de surcroît une attitude colonialiste évidente . De surcroît vous vous revendiquez émancipateur en mettant en avant l'approbation de vos étudiantes , à un principe que vous avez intériorisé universel . Comme Tariq je vous répondrais : "De quel droit , monsieur Zelig ?"

Tout ça sent en plus le vol de femme :smile2:

Vos étudiantes furent elles blanches politiques et indigènes sociologiques , des harkis c'est plus court.

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Membre, 44ans Posté(e)
hanss Membre 48 751 messages
Maitre des forums‚ 44ans‚
Posté(e)

Oui.

Pour revenir dans la veine du sujet initial, les mariages consanguins correspondent bien à une construction sociale que l'on peut objectivement mesurer.

Dans cet exemple, on sait à peu près ce que l'on dit.

Alors que dans le cas des concepts de whiteness ou de blanchitude, cela reste apparemment très nébuleux et entièrement subjectif. Cela se fait à la tête du client, grosso modo.

Je lis beaucoup de mélanges indigestes et de confusions entre une théorie qui prétend simultanément se fonder sur des éléments "naturels", hérités, et d'autres appris.

Pourquoi ne pas parler simplement de "classes dominantes" et de vouloir à tout prix y introduire une problématique raciale ou différentialiste ?

A moins de ne se référer exclusivement qu'à l'histoire des USA... Mais le monde entier n'est pas les USA, non ?

-----

Lorsque j'enseignais au Maroc et que je refusais dans mon amphi la ségrégation entre hommes et femmes pourtant pratiquée par certains collègues, étais-je:

(1) Un blanc dominant tentant d'imposer sa culture à un groupe jugé comme inférieur ?

(2) Un noir opprimé par un groupe dominant (=les islamistes marocains, alors au pouvoir dans le pays, dans toutes les institutions et presque tous les ministères), groupe politique qui tentait alors d'imposer par la force et la menace leurs valeurs sur toute la société ?

(3) Le représentant d'une minorité dans le pays (=les expats européens) se retrouvant localement en position d'autorité (= dans mon amphi), et ce malgré un avis divergent de ma hiérarchie de tutelle ?

(4) Un peu tout cela ?

(5) Rien de tout cela ?

Ou bien ai-je agi en fonction de valeurs personnelles que j'estime n'être ni dominantes, ni dominées, mais tout simplement universelles ?

Mais qu'est-ce alors qu'une valeur universelle sinon une construction sociale ?

Je tiens à préciser que mes étudiantes femmes m'ont massivement soutenu dans mon choix pédagogique, y compris certaines qui étaient voilées. 92.5%, limite un plébiscite. Alors que du côté des hommes, c'était déjà un peu plus timoré.

Ces étudiantes auraient dû t-elles être considérées comme "whites", ou bien comme "blacks" compte tenu du contexte ?

As tu obtenu la fin de la ségrégation??? Etre contre c'est une chose mais es tu allé au bout???

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Membre, Posté(e)
chanou 34 Membre 26 037 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Le pays avec le plus fort taux de consanguinité au monde est le Pakistan, juste pour information.

Exact! C'est une mine d'or pour les généticiens! l'AS c'est pas mal non plus, comme le dit Chaouyia.

Rien que dans la revue d'Août de l'European Journal of medical genetics, deux articles par des pakistanais et des saoudiens ;

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769721216301033

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1769721216301471

Modifié par chanou 34
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Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Le pays avec le plus fort taux de consanguinité au monde est le Pakistan, juste pour information. Et il est suivi par l'Afghanistan, puisque les Talibans ont massivement relancé la pratique.

863px-Global_prevalence_of_consanguinity.svg.png

Au Maroc ce n'est pas mal non plus, hélas.

La consanguinité est un problème chronique dans les pays musulmans en règle générale, et c'est dû au droit religieux qui régit le mariage et qui traite la plupart du temps les femmes comme de simples biens à acquérir.

Remarque autrefois, dans les communautés mazdéennes c'était encore pire...

Oui mais au Maroc ils ont arrêté d'être consanguin, c'était avant, alors que les gens du golfe eux sont fiers d'être comme ça, de ce système, et comme ils ne sont pas très nombreux et qu'a la base leur culture est aussi d'une certaine manière consanguine, ils sont content d'être comme ça, ça les dérange pas.

Oui mais le Pakistan, ils sont plein, ils sont nombreux, donc même si beaucoup de consanguin, on le vois moins car plein de non consanguin, même si c'est vrai que plein ont la même tête et la même apparence, les autre compense. Et aussi les cultures et mentalité palistanaises sont pas dégénéré comme celle des gens du golfe, ils sont pas arrogants comme eux.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

As tu obtenu la fin de la ségrégation??? Etre contre c'est une chose mais es tu allé au bout???

La fin de la ségrégation homme/femme dans toutes les universités du Maroc ???

Non hélas, un homme seul (et étranger de surcroît) ne peut pas grand chose face au PJD.

Mais concernant mes cours, je n'ai jamais plié. Et ce, malgré une plainte officielle m'accusant de vouloir "corrompre la jeunesse marocaine". Mais ça n'est pas allé très loin... D'abord parce que plusieurs collègues marocains (généralement de sensibilité à gauche, et il y en a beaucoup quand même surtout dans les facs) ont fait bloc avec moi -certains ayant essuyé les mêmes reproches-, ensuite parce que l'un des directeurs (ndlr: j'enseignais dans trois établissements différents) était également d'accord avec moi même s'il était contraint d'appliquer des recommandations ministérielles qu'il trouvait lui-même archaïques et imbéciles.

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Membre, Posté(e)
chanou 34 Membre 26 037 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Oui mais au Maroc ils ont arrêté d'être consanguin,

peut-être que ça a diminué mais y en a toujours!Y compris en france. A telle enseigne que maintenant, après avoir eu quelques mauvaises surprises, je pose systématiquement la question de savoir s'il existe un lien de parenté entre père et mère du futur enfant!

les gens du golfe eux sont fiers d'être comme ça, de ce système, et comme ils ne sont pas très nombreux et qu'a la base leur culture est aussi d'une certaine manière consanguine, ils sont content d'être comme ça, ça les dérange pas.

j'ai quand même quelques doutes sur le côté "ils sont contents", parce que quand il te nait un gosse complètement mal fichu, je ne crois pas qu'aucun parent puisse être content.

Oui mais le Pakistan, ils sont plein, ils sont nombreux, donc même si beaucoup de consanguin, on le vois moins

Ou pas...c'est quand même "grâce" à la population pakistanaise qu'on a identifié tout un paquet de gènes récessifs impliqués dans des syndromes génétiques.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Sans surprise vous fûtes un blanc politique et sociologique , dans et en dehors de votre amphi avec de surcroît une attitude colonialiste évidente . De surcroît vous vous revendiquez émancipateur en mettant en avant l'approbation de vos étudiantes , à un principe que vous avez intériorisé universel . Comme Tariq je vous répondrais : "De quel droit , monsieur Zelig ?"

Tout ça sent en plus le vol de femme :smile2:

Vos étudiantes furent elles blanches politiques et indigènes sociologiques , des harkis c'est plus court.

Je me doute en effet que selon Bouteljda, Assbague et compagnie je serais considéré comme un méchant occidental pervers alors que techniquement, c'est moi qui était en position de rébellion contre l'ordre dominant du pays dans lequel je vivais. Ma position représentait pourtant alors l'exact miroir de la leur.

Quant à mes motivations... disons d'abord que j'aurais trouvé absurde de faire un cours pour les femmes, puis un cours pour les hommes. Ou même d'en faire un seul, avec à la droite de l'amphi toutes les femmes, et à ma gauche tous les hommes. Et quant aux séances d'atelier ou de corrections idem. Si j'avais choisi d'appliquer à la lettre les délires du PJD, je n'aurais plus jamais dû m'adresser à mes doctorantes (Un homme et une femme non mariés qui discutent seuls dans une même pièce ? Vous n'y pensez pas ?), ou bien laisser ce soin uniquement à des collègues femmes.

Donc il y avait des considérations pratiques, en plus des questions de valeurs personnelles. Oui, c'était aussi un choix émancipateur tant qu'à faire, mais un choix qui favorisait avant tout la qualité de l'enseignement prodigué. Et encore une fois, j'ai été massivement soutenu par mes étudiantes, même celles qui recevaient de mauvaises notes... ;)

Est-ce à dire que toutes les femmes marocaines faisant des études supérieures sont autant de "harkis" potentielles ?

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Membre, 44ans Posté(e)
hanss Membre 48 751 messages
Maitre des forums‚ 44ans‚
Posté(e)
Quant à mes motivations... disons d'abord que j'aurais trouvé absurde de faire un cours pour les femmes, puis un cours pour les hommes. Ou même d'en faire un seul, avec à la droite de l'amphi toutes les femmes, et à ma gauche tous les hommes. Et quant aux séances d'atelier ou de corrections idem. Si j'avais choisi d'appliquer à la lettre les délires du PJD, je n'aurais plus jamais dû m'adresser à mes doctorantes (Un homme et une femme non mariés qui discutent seuls dans une même pièce ? Vous n'y pensez pas ?), ou bien laisser ce soin uniquement à des collègues femmes.
Tu comprends rien Zellig,nous les marocaines nous pouvons perdre notre virginité ou tomber enceinte si il y a des hommes dans l'amphi.Voilà il doit y avoir pleins de bébés sans pères grâce à toi.
Est-ce à dire que toutes les femmes marocaines faisant des études supérieures sont autant de "harkis" potentielles ?

Et encore une fois, j'ai été massivement soutenu par mes étudiantes, même celles qui recevaient de mauvaises notes... ;)

Peut être pas des harkis mais au moins des chaudasses :D

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Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
Posté(e)

Je me doute en effet que selon Bouteljda, Assbague et compagnie je serais considéré comme un méchant occidental pervers alors que techniquement, c'est moi qui était en position de rébellion contre l'ordre dominant du pays dans lequel je vivais. Ma position représentait pourtant alors l'exact miroir de la leur.

Quant à mes motivations... disons d'abord que j'aurais trouvé absurde de faire un cours pour les femmes, puis un cours pour les hommes. Ou même d'en faire un seul, avec à la droite de l'amphi toutes les femmes, et à ma gauche tous les hommes. Et quant aux séances d'atelier ou de corrections idem. Si j'avais choisi d'appliquer à la lettre les délires du PJD, je n'aurais plus jamais dû m'adresser à mes doctorantes (Un homme et une femme non mariés qui discutent seuls dans une même pièce ? Vous n'y pensez pas ?), ou bien laisser ce soin uniquement à des collègues femmes.

Donc il y avait des considérations pratiques, en plus des questions de valeurs personnelles. Oui, c'était aussi un choix émancipateur tant qu'à faire, mais un choix qui favorisait avant tout la qualité de l'enseignement prodigué. Et encore une fois, j'ai été massivement soutenu par mes étudiantes, même celles qui recevaient de mauvaises notes... ;)

Est-ce à dire que toutes les femmes marocaines faisant des études supérieures sont autant de "harkis" potentielles ?

Oui mais le truc, c'est qu'une bonne partie de ceux qui ont dit "non" sont des hypocrites abonnés à youporn et pornhub.

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Membre, Posté(e)
Zelig Membre 5 446 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui mais au Maroc ils ont arrêté d'être consanguin, c'était avant, alors que les gens du golfe eux sont fiers d'être comme ça, de ce système, et comme ils ne sont pas très nombreux et qu'a la base leur culture est aussi d'une certaine manière consanguine, ils sont content d'être comme ça, ça les dérange pas.

Non tu te trompes, ils n'ont certainement pas arrêté ces pratiques au Maroc. Pas uniquement parce que c'est une tradition, mais surtout parce qu'il s'agit d'un marqueur social. Les femmes n'héritent de rien, on les achète. Et ça coûte très cher d'acheter une femme. Donc les familles modestes sont presque systématiquement condamnées à se marier entre proches, du moins si elles tiennent à marier leurs fils et à avoir une descendance. Ce système continue de perdurer même dans des grands centres urbains comme Casablanca, où le taux de consanguinité frôle les 30% en moyenne, et dépasse allègrement les 60% au sein de plusieurs quartiers populaires.

Les lieux au Maroc où la consanguinité est la plus faible (inférieure à 15%) sont en revanche:

(1) Les villages de pêcheurs sur la côte Atlantique... avoir un bateau, ça aide apparemment à se trouver une femme un peu plus loin...

(2) Et paradoxalement, les fiefs berbères du moyen Atlas. Bien que très rurales, ce sont des sociétés égalitaires et pas forcément très pratiquantes, et chercher une femme dans le village voisin ne pose pas les mêmes problèmes financiers ni les mêmes tabous qu'ailleurs dans le Maroc. Le taux de consanguinité moyen le plus faible constaté par des récentes études se situait à Beni Mellal, si tu vois le tableau...

Tant que la loi n'aura pas changé au sujet des mariages et de la transmission des héritages, et que les femmes ne seront pas pleinement émancipées, cette consanguinité persistera. Ce n'est pas un hasard si ce problème frappe presque tous les pays musulmans dont les lois prétendent s'inspirer de la charia, et ce de manière uniforme, que l'on se trouve au Pakistan, en Arabie, en Egypte ou au Maghreb c'est pareil. Je crois que le graphe que j'ai publié il y a peu est très parlant.

Quant à l'évolution de ce taux dans le temps au Maroc, il est passé de 35% dans les années 50 à 22% au milieu des années 80... avant de remonter ces dernières années (25.5% en 2007), sous l'effet du renouveau islamiste.

Le Rif est d'ailleurs, sans surprise, l'une des régions les plus consanguines du Maroc car l'une des plus inégalitaires (il y a des maîtres et des esclaves) et surtout l'une des plus fermée aux étrangers. Plus de 50% de la population étudiée semble être à risque, du fait de la pauvreté générale de leur patrimoine génétique.

Une bonne partie des difformités constatées chez les nouveau-nés et attribuées aux relents des gaz toxiques employés durant la guerre du Rif ont en réalité de simples causes génétiques, sans qu'il soit besoin d'accuser les Espagnols pour cela...

Oui mais le Pakistan, ils sont plein, ils sont nombreux, donc même si beaucoup de consanguin, on le vois moins car plein de non consanguin, même si c'est vrai que plein ont la même tête et la même apparence, les autre compense. Et aussi les cultures et mentalité palistanaises sont pas dégénéré comme celle des gens du golfe, ils sont pas arrogants comme eux.

Là, tu nages en plein fantasmes et stéréotypes racistes et/ou culturels, malheureusement.

La consanguinité est un problème général des pays musulmans où qu'ils soient, et est corrélé avec le degré de religiosité dans la loi et l'inégalité structurelle des sociétés d'origine. Certes, le taux de personnes à risque génétiquement parlant est le plus élevé au Pakistan (60% des personnes sont porteuses de gènes susceptibles d'entraîner de graves complications mentales ou physiques pour leurs descendances), mais celui constaté au Maghreb reste énorme également (39%)... à comparer avec les 3% que l'on retrouve en moyenne en Europe (personnes d'origine maghrébine exceptées, of course).

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Invité chaouiya
Invités, Posté(e)
Invité chaouiya
Invité chaouiya Invités 0 message
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C'est quoi porn hub???

C'est l'un des plus gros site porno du monde avec youporn

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Membre, Posté(e)
Henry Martin Membre 4 459 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Oui les sites pornos ont du succès au Maroc, car la prostitution n'existe pas.

D'ailleurs des personnes ayant réalisé un film de science fiction décrivant le contraire ont été ostracisées car ça ne se fait pas ce genre de calomnies. :cool:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 90 964 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
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Ma position représentait pourtant alors l'exact miroir de la leur.

Non car selon cette théorie, vous n'étiez pas en position de dominé car les marocains ont intériorisé leur indigénat du fait de la colonisation, vous étiez bel et bien le dominant.

http://www.sciencesh...e_fr_28199.html

« Nous ne tendons à rien de moins qu’à libérer l’homme de couleur de lui-même. » Tel est l’objectif que poursuivra Frantz Fanon à travers toute son œuvre intellectuelle.

Dans ce livre, qu’il décrit comme une « étude clinique », il analyse « l’aliénation » du colonisé, et plus particulièrement du Noir antillais. Pour le jeune psychiatre martiniquais, cette aliénation est inhérente au système colonial. « Le colonialisme exerce une violence psychique, son discours : le colonisé est “laid”, “bête”, “paresseux”, a une sexualité “maladive”, explique la politologue Françoise Vergès. Et pour Fanon, le colonisé finit par intégrer ces discours de stigmatisation, le sentiment d’être inférieur, il finit par mépriser sa culture, sa langue, son peuple, il ne veut plus alors qu’imiter, ressembler au colonisateur. »

Décoloniser les esprits


Cette volonté du colonisé de ressembler au colonisateur, Fanon l’observe chez les siens mis en contact avec la métropole. Ils adoptent le français, langue du colonisateur, rejetant le créole. Voulant se rapprocher le plus possible du Blanc, les Antillais se mettent même à distance des Noirs africains, qu’ils n’hésitent pas à considérer comme inférieurs, comme les « véritables nègres ». Selon Fanon, cette « négrophobie » des Noirs envers d’autres Noirs est caractéristique de l’aliénation qui s’est emparée de ses frères. Ces derniers ont intériorisé ce système colonial qui place le Blanc tout en haut de l’échelle des races. Ainsi « le Noir n’est pas un homme », « le Noir est un homme noir » qui « veut être blanc », et c’est bien là le signe de son aliénation. Pour Fanon, le Noir ne sera pleinement homme que lorsqu’il sera débarrassé de cette aliénation qui le déshumanise.


Cette aliénation qu’il décrit chez le Noir antillais, Fanon l’observe également chez les colonisés d’Afrique du Nord à partir de 1953, alors qu’il occupe le poste de médecin-chef à l’hôpital psychiatrique de Blida, en Algérie. Désormais, toute son énergie et sa pensée seront consacrées à cette question : comment guérir le colonisé de son aliénation, lui permettre de devenir libre, d’accomplir son humanité ?


Sa réponse ne tarde pas. Le seul moyen de sortir de l’aliénation est la décolonisation, pas seulement celle du territoire, mais aussi celle des esprits. Elle doit permettre au colonisé d’accomplir pleinement son humanité. Cette idée, déjà en germe dans Peau noire, masques blancs, est pleinement explicitée dans Les Damnés de la Terre (1961) : « La décolonisation est très simplement le remplacement d’une “espèce” d’hommes par une autre “espèce” d’hommes ». La décolonisation doit ainsi créer une nouvelle espèce d’hommes, en supprimant le clivage de la race, socle du système colonial.


.

==========================================

Le radicalisme arrive là

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Le colonisé doit conquérir lui-même son émancipation. Il ne doit pas se voir accorder sa liberté, il doit l’obtenir par la force, sinon la désaliénation n’aura pas lieu. Pour Fanon, qui écrit Les Damnés de la Terre en pleine guerre d’Algérie, « l’homme se libère dans et par la violence », une violence qui « désintoxique » et « débarrasse le colonisé de son complexe d’infériorité ».


==========================================

@pere_vert pourquoi interdit au blanc : "Le colonisé doit conquérir lui-même son émancipation"

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L’amnésie française


La véritable éclipse de Fanon se produit à partir des années 1970. Il devient alors « un philosophe maudit » en France, « pays pour lequel la guerre d’Algérie n’a pas eu lieu », note sa biographe Alice Cherki (5). Mais si Fanon est marginalisé en France pour sa participation à la lutte du FLN, c’est, parallèlement, de son vécu algérien qu’il tire son universalité. Il n’est ainsi pas seulement un penseur de la question noire, il a pensé les dérives du système colonial dans son ensemble. Et c’est bien pour sa condamnation radicale du colonialisme français qu’il est demeuré longtemps occulté en France. « En redonnant à la colonie son rôle dans la construction de la nation, de l’identité nationale et de la République française, Fanon fait apparaître comment la notion de “race” n’est pas extérieure au corps républicain et comment elle le hante », remarque ainsi F. Vergès. Dévoilant le clivage racial au fondement du système colonial, Fanon gêne le républicanisme d’une France qui se dit indifférente aux différences, mais qui, dans son propre empire colonial, a dénié des droits à des populations au motif de leur « race » dite inférieure.


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Là il y a impasse sur le démantèlement progressif de l'indigénat, et pas mal de raccourcis historiques .

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