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Invité Quasi-Modo

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

En tout cas, je remercie Chapati Qui m'a permis de comprendre une chose importante.

Avant de le lire, j'étais absolument abasourdi de voir que l'éducation de l'histoire (dans l'enseignement) était détruite.

Supprimer l'approche chronologique de l'histoire, c'est (à mon avis, la détruire).

Et donc je ne comprenais pas...

Je trouvais ça totalement absurde, tellement je pense qu'une bonne connaissance de l'histoire est indispensable à comprendre notre monde actuel.

Grâce à lui, j'ai compris que ce n'était pas le résultat d'une inconséquence (cette élimination de l'histoire) mais d'une véritable idéologie.

Du refus de donner un sens à l'histoire.

D'une lecture purement horizontale de la réalité.

Un principe qui me semble venir d'une opposition systématique aux principes de la psychanalyse, à savoir que notre présent soit le résultat d'une évolution historique. Individuelle et sociale.

Ca vient du structuralisme.

Ou plutôt d'une certaine conception du structuralisme, qui voudrait que l'on ne s'occupe que des rapports des différents éléments contemporains d'une structure donnée à un moment donné.

Sans se préoccuper des origines de chacun de ses éléments...

C'est une vraie idéologie.

C'est ce que j'ai cru comprendre.

Je pense que tu caricatures.

Le truc c'est qu'il a été question depuis lurette de donner le sens du progrès a l´Histoire : que l'Histoire en Occident était racontée "comme si" elle allait inexorablement vers un sens de progrès, plus ou moins comme vers une évolution de l'homme !

C'est le menu unique qu'on servait a la tête blonde que j'etais au lycée.

Donc du coup qu'est-ce qu'on pouvait bien en déduire des autres cultures, civilisations, d'après toi ?

Ben qu'elles étaient "en retard", forcement !

Comme si l'Histoire ne pouvait que se répéter, comme si elle était au depart pourvue d'un sens ou encore d'une fin. Du coup on était nous autres occidentaux forcement a la pointe de cette évolution, forcément !

Et là c'est le début de la pensée colonialiste !

Donc il n'est pas question de dire que l'histoire - je parle donc de notre histoire, civilisationnelle, occidentale - n'aurait aucun sens, bien sûr !

Mais que c'est de la foutaise que de parler de l'Histoire comme d'un processus inexarablement positif, porteur de progrès... d'où mes références constantes a la Shoah.

Ensuite est-ce que le pendule se serait inversé trop fortement je l'ignore. Je ne pense pas non, qu'on dise aujourd'hui que l'histoire ne fait aucun sens. En tous cas c'est surement pas ce que dit Foucault !

A propos, je joins ici la fin d'une conférence superbe de Foucault donc, montrant comment les historiens ont inconsciemment raconté l'histoire ainsi pendant des siècles, ce qu'il a demontré et vigoureusement dénoncé dans la-dite conférence :

Ce que l'archéologie du savoir met hors circuit, ce n'est donc pas la possibilité des descriptions diverses auxquelles peut donner lieu le discours scientifique ; c'est plutôt le thème général de la « connaissance ». La connaissance, c'est la continuité de la science et de l'expérience, leur indissociable enchevêtrement, leur réversibilité indéfinie ; c'est un jeu de formes qui anticipent sur tous les contenus dans la mesure où déjà elles les rendent possibles ; c'est un champ de contenus originaires qui esquissent silencieusement les formes à travers lesquelles on pourra les lire ; c'est l'étrange instauration du formel dans un ordre successif qui est celui des genèses psychologiques ou historiques ; mais c'est l'ordonnancement de l'empirique par une forme qui lui impose sa téléologie. La connaissance confie à l'expérience la charge de rendre compte de l'existence effective de la science ; et elle confie à la scientificité la charge de rendre compte de l'émergence historique des formes et du système auxquels elle obéit. Le thème de la connaissance équivaut à une dénégation du savoir.

Or, à ce thème majeur, plusieurs autres sont liés. Celui d'une activité constituante qui assurerait, par une série d'opérations fondamentales, antérieures à tous les gestes explicites, à toutes les manipulations concrètes, à tous les contenus donnés, l'unité entre une science définie par un système de réquisits formels et un monde défini comme horizon de toutes les expériences possibles. Celui d'un sujet qui assure, dans son unité réflexive, la synthèse entre la diversité successive du donné, et l' idéalité qui se profile, dans son identité, à travers le temps. Enfin et surtout le grand thème historico-transcendantal qui a traversé le XIXe siècle et s'épuise à peine encore aujourd'hui dans la répétition inlassable de ces deux questions : quelle doit être l'histoire, de quel projet absolument archaïque faut-il qu'elle soit traversée, quel telos fondamental l'a établie dès son premier moment (ou plutôt, dès ce qui a ouvert la possibilité de ce premier moment) et la dirige, dans l'ombre, vers une fin déjà détenue, pour que la vérité s'y fasse jour, ou qu'elle reconnaisse, dans cette clarté toujours reculée, le retour de ce que l'origine, déjà, avait occulté ? Et aussitôt l'autre question se formule : quelle doit être cette vérité ou peut-être cette ouverture plus qu'originaire pour que l'histoire s'y déploie, non sans la recouvrir, la cacher, l'enfoncer dans un oubli dont cette histoire toutefois porte la répétition, le rappel, donc la mémoire jamais accomplie ? On peut bien faire tout ce qu'on voudra pour rendre ces questions aussi radicales que possible : elles demeurent liées, malgré toutes les tentatives pour l'en arracher, à une analytique du sujet et à une problématique de la connaissance.

Par opposition à tous ces thèmes, on peut dire que le savoir, comme champ d'historicité où apparaissent les sciences, est libre de toute activité constituante, affranchi de toute référence à une origine ou à une téléologie historico-transcendantale, détaché de tout appui sur une subjectivité fondatrice. De toutes les formes de synthèse préalables par lesquelles on voulait unifier les événements discontinus du discours, il est probable que celles-ci ont été pendant plus d'un siècle les plus insistantes et les plus redoutables ; ce sont elles sans doute qui animaient le thème d'une histoire continue, perpétuellement liée à elle-même, et indéfiniment offerte aux tâches de la reprise et de la totalisation. Il fallait que l'histoire soit continue pour que la souveraineté du sujet soit sauvegardée ; mais il fallait réciproquement qu'une subjectivité constituante et une téléologie transcendantale traversent l'histoire pour que celle-ci puisse être pensée dans son unité. Ainsi était exclue du discours et rejetée dans l'impensable la discontinuité anonyme du savoir.

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VIP, Gonade Absolutrice, Posté(e)
yop! VIP 20 446 messages
Gonade Absolutrice,
Posté(e)
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Flood : inondation de messages inutiles et/ou hors-sujet.

L'orthophonie, la colonisation, si vous voulez mais ==> il faut revenir au thème de ce sujet qui est : La psychanalyse.

Se vos plais.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 457 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
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A ce propos, je me demande comment se passe la psychanalyse d'un muet dont l'analyste est aveugle.

A méditer.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Lâche, tu désertes en plein bombardement... au moment où la maitresse comptait les gentils et les méchants (avec un peu de lèche mais bon rien de neuf).

Pa bô !

#883

...

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 939 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Revenons donc à la psychanalyse !

Je vais pas faire dans la dentelle !

Non ! simplement j'aimerai avoir votre avis sur deux éléments.

J'ai lu (tant pis je n'ai pas les références, mais vous pouvez me croire sur parole !) deux interprétations.

Interprétation n'est pas le mot. disons qu'il y aurait (conditionnel) une certaine liaison (je reste prudent) entre...

d'une part

--un enfant qui fait pipi au lit tard et l'ambition politique.

Et d'autre part

--rêver ou avoir peur de perdre ses dents et la masturbation.

J'ai eu l'occasion de vérifier que ces deux "complexes" (au sens "d'organisations", de liaison entre chacun des deux ensembles).étaient bien réels.

De là en tirer une loi, non.

Mais un rapport semble exister. entre faire pipi au lit et une ambition politique ultérieure, et la crainte de perdre ses dents et la masturbation.

Je n'imagine pas que ce soit un rapport de cause à effet.

Plutôt une cause commune à chacune des deux chaînes.

Quelle pourrait être cette cause, cette explication ? Qui a priori ne parait pas logique ?

Il semble qu'il y ait un hiatus, une véritable barrière entre l'inconscient (hypothétique) et un comportement qui ne l'est plus (inconscient).

En un certain sens, la peur de perdre ses dents (en rêve), le pipi au lit et l'ambition politique feraient figure de symptômes ?

Ce serait les symptômes issus révélateurs de quels problèmes ?

(Bien sûr je ne dis pas que tous les ambitieux en politique ont fait pipi au lit tard : je n'en sais rien !)

Je sais d'avance que ce genre de rapprochement peut en rendre certains furieux.

Moi, je me pose la question simple du rapport qu'il pourrait y avoir. S'il y en a un.

Mais pour l'avoir lu d'une part et constaté d'autre part, (dans les deux cas) il me semble qu'il devrait y en avoir un.

Et je n'en au aucune idée.

Modifié par Blaquière
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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
[...]Mais un rapport semble exister. entre faire pipi au lit et une ambition politique ultérieure, et la crainte de perdre ses dents et la masturbation.

Je n'imagine pas que ce soit un rapport de cause à effet.

C'est toutes la supercherie de la psychanalyse (d'obédience freudienne, en France).

C'est basé sur l'effet cigogne (explication ICI). Confondre une corrélation avec une causalité. Et traiter tout le monde sur cette causalité absurde.

Moi, je me pose la question simple du rapport qu'il pourrait y avoir. S'il y en a un.
Donc utilise une "vrai" science, fait de la sociologie, et intéresse toi aux "conditionnements". ("corrélation" pas "causalité")

La psychanalyse, cet effet placebo, cette illusion du magicien, cette escroquerie...

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Membre, 38ans Posté(e)
Eclipse s Membre 179 messages
Baby Forumeur‚ 38ans‚
Posté(e)

la psychanalyse est quelque chose qui peut être acceptable, le problème viens principalement de ceux qui la pratique et en sont incapable tout simplement.

Pour pouvoir porter un jugement et une vrai compréhension sur autrui il faut déjà être capable de se comprendre soit même et c'est donné à très peu de gens.

Au final une séance de s'y revient à balancer des info souvent pas ou mal orienté par le "professionnelle" et sui se réfère simplement à un apprentissage basique et scolaire des mécanisme qu'on à pue lui inculquer lors de sa formation.

Ce n'est que reproduire bêtement des schéma, il n'y à en aucun cas une réel compréhension de la situation et surtout du patient, du coup quand une personne et heureusement y'en à peu, viens avec une VRAI problème, cette personne repart juste lésé parce que la personne en face n'a rien comprit et le pire c'est que la faute est rejeté sur la patient.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 939 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Avant de laisser ce fil sub-claquant, je me pose une derniere fois la question de savoir pourquoi Freud n'est-il quasiment plus a la mode qu'en France ? (contrairement aux barbes)

Tu as peut-etre lu mes échanges avec Chaouiya ailleurs, ou elle défendait que la France était raciste, et ou je pouvais peut-être la suivre jusqu'a neo-colonialiste, mais difficilement plus loin.

En fait j'ai du mal parce que je différencie plus les choses en terme d'Occident que de pays propre... poursuivre en différenciant la France d'autres pays (d'Europe par exemple) devient ainsi pour moi un peu trop une pure gymnastique intellectuelle, vide d'expérience de pensée réellement impliquée donc (etc).

Donc je parle d'universalisme et de raison triomphante, ça je le vois... et l'histoire peut-être (?) plus particulière qu'a la France avec l'universalisme m'incite a dire qu'il y a peut-être une spécificité francaise avec ça, qui donnerait un côté paternaliste a la façon francaise de penser.

Je me pose la question... (grâce a Chaouiya donc et en fait).

Du coup, vu le paternalisme insensé dans lequel baignait le XIX° siècle (et dont Freud n'est pas le moindre exemple), de savoir si c'est pas pour ca qu'on serait les seuls et les derniers a accorder une telle importance au délire paternaliste de Freud ?

Qu'en penses-tu ?

.

Mes "amis" musulmans crieraient "à l'amalgame !"

Psychanalyse = paternalisme !

Et si l'engouement durable des français (dont on dit qu'ils sont avant tout individualistes : ça reste encore à prouver !) pour la psychanalyse était dû au fait que le but clairement énoncé de cette psychanalyse (atteint ou pas et peut-être pas souvent atteint) était au fond l'épanouissement de l'individu ?

Le monde anglo-saxon (mais j'aime pas généraliser) place en premier, cela se sait, l'intégration sociale de l'individu, son efficacité sociale, son RENDEMENT social .

Et je constate que souvent les américains plus réfléchis (je me la raconte peut-être) on souvent intégré et apprécient la culture et la langue française...

(Qui semble être la seule suffisamment solide et structurée à pouvoir faire pendant à une hégémonie culturelle anglo-saxonne actuelle.)

Freud l'avait dit quand il est allé en Amérique : "je leur apporte la peste !"

Mais l'Amérique est un corps jeune et solide qui produit ses anticorps !

(Un anticorps, c'est bête !)

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Mes "amis" musulmans crieraient "à l'amalgame !"

Psychanalyse = paternalisme !

Et si l'engouement durable des français (dont on dit qu'ils sont avant tout individualistes : ça reste encore à prouver !) pour la psychanalyse était dû au fait que le but clairement énoncé de cette psychanalyse (atteint ou pas et peut-être pas souvent atteint) était au fond l'épanouissement de l'individu ?

Le monde anglo-saxon (mais j'aime pas généraliser) place en premier, cela se sait, l'intégration sociale de l'individu, son efficacité sociale, son RENDEMENT social .

Et je constate que souvent les américains plus réfléchis (je me la raconte peut-être) on souvent intégré et apprécient la culture et la langue française...

(Qui semble être la seule suffisamment solide et structurée à pouvoir faire pendant à une hégémonie culturelle anglo-saxonne actuelle.)

Freud l'avait dit quand il est allé en Amérique : "je leur apporte la peste !"

Mais l'Amérique est un corps jeune et solide qui produit ses anticorps !

(Un anticorps, c'est bête !)

Blaquiere j'ai bien compris que tu avais des idées sur tout et pourquoi pas.

J'ai aussi cru noter que tu t'en faisais un peu vite sur les gens et leur répondais pour ce que j'en pense un peu trop en fonction de l'idée que tu en avais (en n'étant jamais d'accord par exemple), ce que je trouve assez peu intéressant pour parler franchement.

Assez peu intéressant aussi dans la mesure où j'apporte sur ce fil mille trucs passionnants, dont un certain nombre viennent tout droit de philosophes pour lesquels le monde de la philosophie se passionne.

Donc c'est pas que les problèmes de barbe me rasent mais ce que j'attends aussi, c'est qu'on rebondisse sur ce que je dis. Moi j'ai suffisamment digressé pour rien, des cacahouètes, sans avoir une ligne de réponse a ces milles idées.

Les francais aimeraient la psyK par souci de l'épanouissement de l'individu et le reste du monde s'en foutrait comme d'une guigne ? Pense ce que tu veux et vois ça avec Louise qui te répondra abondamment, ça va la passionner... sinon y'a plein de fil dans la section philo vachement intéressants.

PS : j'ai aucun goût pour le stalinisme

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 939 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Blaquiere j'ai bien compris que tu avais des idées sur tout et pourquoi pas.

J'ai aussi cru noter que tu t'en faisais un peu vite sur les gens et leur répondais pour ce que j'en pense un peu trop en fonction de l'idée que tu en avais (en n'étant jamais d'accord par exemple), ce que je trouve assez peu intéressant pour parler franchement.

Assez peu intéressant aussi dans la mesure où j'apporte sur ce fil mille trucs passionnants, dont un certain nombre viennent tout droit de philosophes pour lesquels le monde de la philosophie se passionne.

Donc c'est pas que les problèmes de barbe me rasent mais ce que j'attends aussi, c'est qu'on rebondisse sur ce que je dis. Moi j'ai suffisamment digressé pour rien, des cacahouètes, sans avoir une ligne de réponse a ces milles idées.

Les francais aimeraient la psyK par souci de l'épanouissement de l'individu et le reste du monde s'en foutrait comme d'une guigne ? Pense ce que tu veux et vois ça avec Louise qui te répondra abondamment, ça va la passionner... sinon y'a plein de fil dans la section philo vachement intéressants.

PS : j'ai aucun goût pour le stalinisme

Moi si : j'adore le stalinisme !!!

Non ! J'ai pas des idées sur tout. Je m'interroge sur tout.

Je crois que tu n'aimes pas que l'on s'interroge sur ce sur quoi tu ne t'interroges pas.

J'aurais bien aimé répondre sur l'histoire.

La nouvelle histoire.

Mais on nous a fait comprendre que c'était hors sujet.

Alors je suis revenu à des poncifs sur la psychanalyse.

Tout m'intéresse.

Enfin pas tout. Ce qui pour moi pose question.

J'ai parlé du "pipi politique" récemment à un copain qui aime bien Deleuze, et du coup, j'ai pensé en parler ici puisque tu y es.

Tu as un peu eu la même réaction que lui. Pour toi ça n'existe pas. C'est circulez, y'a rien à voir ! C'est ce que j'ai cru comprendre.

Pour moi, ça pose problème.

et contrairement à ce que tu peux penser, je n'ai aucune idée là dessus.

Je m'étonne. Je constate.

Je pense qu'il y aurait à comprendre.

Pour tous. Tenter de comprendre comment on fonctionne.

[ Hors sujet (!) :

Ce que j'ai dit sur l'histoire était selon toi caricatural. Oui.

Ou simplifié.

Mais le résultat est là que l'histoire telle qu'on l'enseignait (certainement mal, orientée, oui) disparait.

au profit d'un questionnement légitime certes mais qui ne devrait advenir que plus tard. En fac par exemple.

Quand les bases sont acquises.

Et dont l'effet est une perte totale des repères historiques chez les plus jeunes générations.

(La continuité remplacée par la rupture par exemple, ou l'évolution des mentalités; évidemment que c'est important .)

Tu parles de la Shoah comme preuve que l'histoire n'est pas une évolution positive, pas un progrès.

Inutile que dire que 'la solution finale" de Hitler était le sommet même pas imaginable de l'horreur.

J'ai pourtant entendu dire que si cette folie de vouloir détruire un peuple, le peuple juif comme bouc émissaire (qui en plus n'y était pour rien!), et aussi les communistes, les tziganes, les homosexuels... etc. était au fond l'effet d'une folie, d'une idéologie absolument débile, pouvait être aussi considérée moins terrible que Hiroshima et Nagasaki qui marquait un désir de supprimer l'humanité (sans distinction) en tant que telle. Comme un désir suicidaire absolu.

Voilà : la Shoah c'est peut-être pas l'absolu de l'horreur, Il y a peut-être pire qui nous attend...

Mais comprendre ce qui a pu emmené cette folie (puisque il n'est pas en mon pouvoir de faire qu'elle n'ait pas eu lieu) est à mon sens essentiel.

L'histoire et ses "petits" événements.]

(en n'étant jamais d'accord par exemple)

,

Absolument faux !

Je suis d'accord quand je le suis et je le dis.

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 939 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Tenez une découverte que j'ai faite.

Une toute petite.

Quand on doit faire une chose, quand on doit aller quelque part à un endroit qu'on ne connait pas par exemple...

Je pense que tout le monde est pareil : on imagine comment sera l'endroit, les gens qu'on va rencontrer, etc.: on essaie d'anticiper, on invente.

Et bien sûr quand on réalise en vrai, quand ça nous arrive vraiment, bien sûr tout ce qu'on avait imaginé s'avère forcément faux !

Le choc avec la réalité est sans pitié pour notre imagination !

Eh bien ce que l'on a imaginé, tout le cinéma qu'on s'était fait et qui a été démenti totalement par la réalité,

Est voué à s'effacer ?

Mais pas toujours ! Et peut-être même jamais.

Il arrive qu'on le retrouve dans le contenu manifeste de nos rêves.

"Cet endroit, je le connaissais ! Mais oui, c'est comme ça que j'avais imaginé telle école où je suis allé et qui en fait n'était pas du tout comme ça !"

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

J'ai parlé du "pipi politique" récemment à un copain qui aime bien Deleuze, et du coup, j'ai pensé en parler ici puisque tu y es.

Pipi politique ? J'ai pas vu ça ici (ceci dit ça me gonfle la psyK )

Tu parles de la Shoah comme preuve que l'histoire n'est pas une évolution positive, pas un progrès.

Inutile que dire que 'la solution finale" de Hitler était le sommet même pas imaginable de l'horreur.

J'ai pourtant entendu dire que si cette folie de vouloir détruire un peuple, le peuple juif comme bouc émissaire (qui en plus n'y était pour rien!), et aussi les communistes, les tziganes, les homosexuels... etc. était au fond l'effet d'une folie, d'une idéologie absolument débile, pouvait être aussi considérée moins terrible que Hiroshima et Nagasaki qui marquait un désir de supprimer l'humanité (sans distinction) en tant que telle. Comme un désir suicidaire absolu.

Non. Les bombes atomiques ont stoppé la guerre. C'était une décision et un acte horrible et terrifiant mais pourquoi un désir de supprimer l'humanité ? C'était aussi un acte de guerre.

Alors que Hitler, en poursuivant le massacre des derniers restes de l'Allemagne au lieu de capituler, en envoyant des mômes se faire trucider pour rien, était dans le mortifère et le suicidaire absolu !

Pour Deleuze il y a du suicidaire dans le fascisme.

Voilà : la Shoah c'est peut-être pas l'absolu de l'horreur, Il y a peut-être pire qui nous attend...

Mais comprendre ce qui a pu emmené cette folie est à mon sens essentiel.

Moi je dis que Hitler c'etait une virtualité issue de la dictature de la raison sur le sensible Mon lien , un mauvais coup de dés.

C'est le fascisme mortifère d'un discours qui va au bout de son délire de sa folie plutôt que d'écouter le sensible.

Pire c'est quand le peuple voudra le fascisme, voudra imposer sa raison - LA soi-disant raison - jusqu'a en crever plutôt que d'écouter "l'autre".

C'est pourquoi tout discours, toute facon de penser stalinienne est définitivement inacceptable pour moi.

Ça marche exactement pareil : c'est le même refus de "l'autre", le même jugement absolu sur l'autre, le même jugement absolu sur la vie !

Inacceptable !

.

Modifié par chapati
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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Et si, pour "rester dans le sujet 'la psychanalyse' comme exigé (!?)"

on abordait la question du Narcissisme ?

Ou/et si on se demandait ce que c'est l'AUTRE ou l'autre ?

:fille: :)

On pourrait peut-être aussi se demander ce que l'insulte vient

signaler dans les rapports aux autres ?

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Membre, 55ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

L'histoire n'est pas, au sens psychanalytique du terme en progrés, pour une raison simple, c'est que les repetitions se succèdent sans que jamais n'arrive à la conscience collective ce que la raison sait pourtant parfaitement. La guerre c'est mal. Pulsion de mort pour Freud, ombre collective pour Jung, dans tous les cas il faut vouloir rester psychiqument aveugle pour ne pas se rendre compte que ce qui est à l'oeuvre et qui se repète depuis l'aube de l'humanité, en tous lieux sur la planète a des sources inconscientes. La raison, la morale, et même l'amour de la sagesse, ne sont que de très peu d'utilité pour esperer empecher ces répetitions. Seule l'elevation du niveau de conscience individuel et collectif pourrait rendre evident à tous que la voie de la paix existe, qu'elle peut se cultiver. Mais c'est vraiment pas gagné, puisqu'elle demande à chaque individu d'aller contre ses tendances et celles de la société, cet immense jeu qui consiste à essayer de gagner, mais toujours sur le dos d'un autre. A quand le jeu gagnant/gagnant? Pas pour demain hélas...

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 035 messages
Forumeur alchimiste ‚
Posté(e)

Mes "amis" musulmans crieraient "à l'amalgame !"

Psychanalyse = paternalisme !

Et si l'engouement durable des français (dont on dit qu'ils sont avant tout individualistes : ça reste encore à prouver !) pour la psychanalyse était dû au fait que le but clairement énoncé de cette psychanalyse (atteint ou pas et peut-être pas souvent atteint) était au fond l'épanouissement de l'individu ?

Le monde anglo-saxon (mais j'aime pas généraliser) place en premier, cela se sait, l'intégration sociale de l'individu, son efficacité sociale, son RENDEMENT social .

Et je constate que souvent les américains plus réfléchis (je me la raconte peut-être) on souvent intégré et apprécient la culture et la langue française...

(Qui semble être la seule suffisamment solide et structurée à pouvoir faire pendant à une hégémonie culturelle anglo-saxonne actuelle.)

Freud l'avait dit quand il est allé en Amérique : "je leur apporte la peste !"

Mais l'Amérique est un corps jeune et solide qui produit ses anticorps !

(Un anticorps, c'est bête !)

Cet épanouissement de l'individu ne doit pas se faire au détriment d'autres valeurs dont notamment l'épanouissement familial que la plupart des pays du monde place nettement au-dessus. L'exception française confirme la règle du primat mondial de l'épanouissement familial sur l'épanouissement individuel.

Selon le psychanalyste chinois Huo Datong (il y en a un seul en Chine, sans compter une dizaine d'élèves), une psychanalyse fait appel au passé et à l'enfance, donc une remise en cause ou une critique directe de la façon dont les parents ont élevé leur enfant ; mais en Chine on ne critique jamais les parents. Ensuite en Chine, on ne parle pas de soi, c'est mal vu.

Sur ce, m'en va lire "L'inconscient est structuré comme l'écriture chinoise", par Huo Datong :

http://www.lacanchin...HuoInc_Txt.html

Puis la réponse à cet article par le psychanalyste Richard Abibon :

http://une-psychanal..._Huo_Datong.pdf

Modifié par tison2feu
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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Rien.

Rien rien rien.

De la confiture pour des cochons, je me casse

.

Modifié par chapati
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Membre, Agitateur Post Synaptique, 55ans Posté(e)
zenalpha Membre 19 457 messages
55ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Nous sommes dupes de la relation saussurienne dans le langage occidentale dit clairement cet article.

C'est ce qu'on appelle avoir un cailloux dans la saussure

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Membre, 76ans Posté(e)
Blaquière Membre 18 939 messages
Maitre des forums‚ 76ans‚
Posté(e)

Pipi politique ? J'ai pas vu ça ici (ceci dit ça me gonfle la psyK )

Non. Les bombes atomiques ont stoppé la guerre. C'était une décision et un acte horrible et terrifiant mais pourquoi un désir de supprimer l'humanité ? C'était aussi un acte de guerre.

Alors que Hitler, en poursuivant le massacre des derniers restes de l'Allemagne au lieu de capituler, en envoyant des mômes se faire trucider pour rien, était dans le mortifère et le suicidaire absolu !

Pour Deleuze il y a du suicidaire dans le fascisme.

Moi je dis que Hitler c'etait une virtualité issue de la dictature de la raison sur le sensible Mon lien , un mauvais coup de dés.

C'est le fascisme mortifère d'un discours qui va au bout de son délire de sa folie plutôt que d'écouter le sensible.

Pire c'est quand le peuple voudra le fascisme, voudra imposer sa raison - LA soi-disant raison - jusqu'a en crever plutôt que d'écouter "l'autre".

C'est pourquoi tout discours, toute facon de penser stalinienne est définitivement inacceptable pour moi.

Ça marche exactement pareil : c'est le même refus de "l'autre", le même jugement absolu sur l'autre, le même jugement absolu sur la vie !

Inacceptable !

.

Moi, je suis assez d'accord avec ce que tu dis !

C'est quoi ton délire de dire que ma façon de penser est stalinienne ?!

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Moi, je suis assez d'accord avec ce que tu dis !

C'est quoi ton délire de dire que ma façon de penser est stalinienne ?!

Mais je parle pas de toi bon sang ! Y'a vraiment que toi ici qui ne sais pas de qui je parle...

(ce qui n'a d'ailleurs pas le moindre intérêt par rapport à ce que j'ai dit et sur lequel il n'y a aucun moyen d'avoir le moindre retour ).

Aux autres

Ce que je dis ne vous intéresse pas ?

Ce que vous dites ne m'intéresse absolument pas non plus !

Fin de "l'échange".

.

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