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Invité Quasi-Modo

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Inconscient refoulé, inconscient primitif...

Si la psychanalyse me semble focalisée sur les pulsions refoulées individuellement je pense que la sociopsychanalyse est à inventer pour qu'une société prenne conscience de ses pulsions refoulées collectivement.

On a quand même un gêne du complexe de supériorité qui traine et on confond nos aptitudes individuelles de mérite personnel avec le privilège d'être dans une société globalement riche et influente.

Ce qui est refoulé, c'est notre rapport collectif du colon à l'indigène et si on pousse si fort, c'est rapport à notre problème du gros colon qui voit l'autre en statut de sous humain.

On s'approprie des mérites natifs de nos privilèges et finalement, l'autre est forcément un sauvage puisque nos coutumes sont notre marque de colon.

Pour Aristote, les Perses étaient déjà des sauvages.

Nous sommes probablement les sauvages d'une société collective moins névrosée à venir.

Nous avons peur de devenir pauvres et dominés, c'est caractéristique du complexe de déclassement quand on sent les signes précurseurs des vrais faiblesses.

Collectivement, le poul du peuple entraine les individus.

Modifié par zenalpha
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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Si j'analyse, un inconscient ne peut être conscient.

Il est refoulé et la conscientisation est censée pouvoir jouer un rôle salvateur qui sort le fantôme de son refuge tel un OVNI cérébral qui est là sans qu'on ne puisse le voir pour en faire enfin un objet identifié qualifié.

Et c'est ici qu'il y a un apport sémantique à la décortication étymologique.

Sciemment vient de sciens qui est le participe présent de scrire qui signifie savoir.

A partir de là, pour la burkini, inconscient devient un con sciens à savoir un con qui sait donc plus exactement un con qui croit savoir le fameux un con sciens.

Nous croyons savoir que la burkini est dommageable pour l'identité inconsciente de la femme en tant qu'objet sexuel à pouvoir disposer d'elle même en bikini, en monokini voire en camps de nudiste détruisant la frontière occidentale entre le désir de nudité dans la psyché et la nudite réelle affichée salvatrice de l'identité féminine à montrer ses nichons alors que l'Orient est après la muraille de Chine en tissu burkiniesque.

Donc devant la burkini qui couvre la nudité dans un espace de liberté gagné consciemment sur l'inconscient au profit des femmes à poils de l'ouest, l'inconscient collectif occidental se transforme inconsciemment en un con sciens qui croit savoir sans savoir qu'il est devenu con, à savoir aussi con ditionné que n'importe qui dans n'importe quelle société par ses fantômes inavoués.

Ainsi, en imposant aux femmes leurs tenues de force, nous oeuvrons pour "la liberté à disposer d'elles mêmes contre elles mêmes", vu que nous les croyons suffisamment connes et embrigadées pour ne pas pouvoir le faire seule donc que nous supposons que leur inconscient ne remontera jamais à la surface un peu comme si elles étaient connes en profondeur quoi.

Quand nous leur dressons un PV, c'est presque comme si l'agent se transformait en psychanalyste qui fait payer son patient pour qu'il prenne conscience de sa condition inconsciente

La burkini, c'est la psychanalyse de l'occident sur les musulmans.

A moins qu'on soit tarés

Qui sait ?

Excellent !

On en revient un peu au lourd oxymore de St Just (je crois) :

"Pas de liberté pour les ennemis de la liberté !"

Modifié par Blaquière
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Sinon j'ai lu ton lien sur Leci-Strauss, sans avoir la patience de suivre jusqu'a comprendre le déroulement du processus (faudrait relire).

A la fin il est dit : "L’échange et la réciprocité, qui sont régis par la fonction symbolique, font société dit Lévi-Strauss.".

Oui c'est interessant ça, on peut en parler. Mais quel rapport avec l'inconscient freudo-lacanien ?

Et bien l'accès à la Loi par le biais de la castration symbolique, of course, :smile2: .

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Bizarre.

Moi j'entends "inconscient collectif", ça me parle.

Immédiatement.

(et quand bien même ça prendrait du temps)

Mais ni d'occultisme ni d'âme humaine.

Plutot de sociologie oui...

En tous cas c'est une idée !

Freud était allergique aux idées ?

Qu'est-ce qu'il en a fait (de l'idée) ?

Rien.

Enfin si, tu dis :

Meme couteau qu'une structure actuelle ?

Des traits héréditaires ?

Quel rapport ?

Me dis pas que pour une fois qu'il est question d'hérédité, et donc de père et de mère, il l'emploi de façon symbolique pour parler du social !

Non me dit pas ça je vais craquer :bave:

Ben c'est pourtant simple. Il ne faut pas être un grand detective pour se rendre compte que des choses se transmettent de generation en generations. Les cadavres dans le placard, les secrets de famille et toutes ces choses qui font que parfois la personne souffre et culpabilise aujourd'hui des conneries de ces ancêtres. Bon, on va pas rajouter la psychogénéalogie à ce débat tu me diras, :smile2:

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)

Je crois distinguer deux conceptions différentes de l'humanité.

Une conception qui l'identifie à l'espèce humaine,

Une conception qui l'identifie à l'individu humain.

Du point de vue de l'espèce l'élément de base est le couple.(Puisque la reproduction de l'espèce n'est possible qu'à partir de ce couple.)

Dès lors, rien d'étonnant qu'à chacun des éléments de ce couple soit assigné un rôle spécifique.

Et puisqu'il y a deux éléments qui composent "l'entité couple" humaine, l'un des deux (l'homme bien sûr!) va diriger le tandem !

(C'est pas Jésus Christ qui disait on ne peut pas obéir à deux maîtres à la fois ?)

Dans l'autre conception, c'est l'individu ET l'homme ET la femme qui sont chacun à égalité, donc, les éléments de base qui constituent l'humanité.

Puisque leur capacités intellectuelles sont semblables. Mais c'est mettre en premier ce qui spécifie l'humain par rapport aux autres animaux à savoir l'esprit, (contrairement à la première, celle de l'espèce, qui privilégie la reproduction animale.)

Cette seconde conception aboutit forcément à l'éclatement du couple, et la première à "l'asservissement" (j'avais écrit "l'asservicement !) d'un des deux éléments de ce couple, à son étouffement en tant qu'individu. La femme bien sûr.!

Le défaut de la conception individualiste c'est que la pérennité de l'espèce peut être mise à mal, ce qui a son importance !

Le défaut de "l'unité couple", c'est que finalement, l'élément directeur roule pour lui (l'homme) se réservant à lui seul un droit à l'individualité.

(Sous "prétexte" d'éliminer l'individualité ce qui est un comble.)

Y aurait-il lieu d'inventer une "unité couple" où les deux éléments (également nécessaires à la pérennité de l'espèce). seraient parfaitement à égalité ?

Est-ce possible ?

L'évolution qui va vers la "particuliarisation" de chaque individu --depuis les premières cellules toute semblables à nous tous différents-- semblerait aller dans ce sens de préserver l'individualisation.

(Mais est-ce bien sûr ?)

Modifié par Blaquière
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben c'est pourtant simple. Il ne faut pas être un grand detective pour se rendre compte que des choses se transmettent de generation en generations. Les cadavres dans le placard, les secrets de famille et toutes ces choses qui font que parfois la personne souffre et culpabilise aujourd'hui des conneries de ces ancêtres. Bon, on va pas rajouter la psychogénéalogie à ce débat tu me diras, :smile2:

Aucun rapport avec l'inconscient collectif donc.

Merci.

Au suivant

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Membre, 77ans Posté(e)
Blaquière Membre 19 162 messages
Maitre des forums‚ 77ans‚
Posté(e)
Ce qui est refoulé, c'est notre rapport collectif du colon à l'indigène (à l'hygiène ?) et si on pousse si fort, c'est rapport à notre problème du gros colon qui voit l'autre en statut de sous humain (de sous-merde ?).

Tu parles de quoi exactement ?!

(Je sais que tu t'es amusé !)

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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Aucun rapport avec l'inconscient collectif donc.

Merci.

Au suivant

Ben oui et non. Dans un premier temps une analyse va servir à creuser dans l'histoire personnelle et consister à se confronter à ce problème d'accès perfectible à la Loi ( castration symbolique). Ca peut s'averer suffisant, notamment pour depasser les blocages névrotiques. Et puis il peut y avoir un deuxième temps, un desir, une recherche supplementaire de la personne qui eventuellement, à condition qu'on le lui propose, et que l'analyste soit jungien, consiste à se confronter à l'ombre et aux archetypes de l'inconscient collectif. Avec à ce moment quelque chose qui devient plus une quête de soi que de simplement rechercher à "aller mieux". Si l'on envisage tout ça du point de vue théorique, on en pense ce qu'on en veut, on y croit ou on y croit pas, et basta; Comme dirait un celèbre philosophe appellé Jean Claude Van Damme: " La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité", :smile2: . Dans la pratique par contre, je pense que c'est pas mal d'avoir le choix entre differentes forme d'analyse qui, selon que l'on est plus "raison" qu'"intuition", permettent de se sentir plus à l'aise si l'on tape à la porte qui nous convient.

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Membre, Agitateur Post Synaptique, 56ans Posté(e)
zenalpha Membre 22 480 messages
56ans‚ Agitateur Post Synaptique,
Posté(e)

Tu parles de quoi exactement ?!

(Je sais que tu t'es amusé !)

Mon inconscient aurait pu être refoulé mais c'est en effet mon second degré qui s'est défoulé.

Je ne me suis pas foulé pour un fou laid.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben oui et non. Dans un premier temps une analyse va servir à creuser dans l'histoire personnelle et consister à se confronter à ce problème d'accès perfectible à la Loi ( castration symbolique). Ca peut s'averer suffisant, notamment pour depasser les blocages névrotiques. Et puis il peut y avoir un deuxième temps, un desir, une recherche supplementaire de la personne qui eventuellement, à condition qu'on le lui propose, et que l'analyste soit jungien, consiste à se confronter à l'ombre et aux archetypes de l'inconscient collectif. Avec à ce moment quelque chose qui devient plus une quête de soi que de simplement rechercher à "aller mieux". Si l'on envisage tout ça du point de vue théorique, on en pense ce qu'on en veut, on y croit ou on y croit pas, et basta; Comme dirait un celèbre philosophe appellé Jean Claude Van Damme: " La vérité, c'est qu'il n'y a pas de vérité", :smile2: . Dans la pratique par contre, je pense que c'est pas mal d'avoir le choix entre differentes forme d'analyse qui, selon que l'on est plus "raison" qu'"intuition", permettent de se sentir plus à l'aise si l'on tape à la porte qui nous convient.

Donc je te demande "c'est quoi l'inconscient freudo-lacanien", tu me mets un lien sur Jung puis un sur Levi-Strauss, je demande le rapport et tu me réponds q'en plus du freudien on peut poursuivre une psychanalyse sur du jungien.

Voilà donc ta euh définition (...)

No way.

Pour Deleuze, l'inconscient est comme un champ informel où des forces entrent en rapport.

On avance...

.

Modifié par chapati
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Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Ben freudo-lacanien, ça se discute. Ce sont les lacaniens qui se disent freudiens, mais les freudiens n'en sont pas convaincus. Mets un lacanien et un freudien à une table, t'as interêt à ranger les couteaux, :smile2: . En fait chaque "grand nom" a defini à sa sauce ce qui lui apparaissait être l'inconscient, mais encore une fois , inconscient, c'est comme le port salut, c'est marqué dessus, de sa nature on ne peut rien amener à la lumière de la conscience, c'est un trou définitif dans le savoir. Au mieux on voit des trucs sortir de ce trou, et on en deduit ce que l'on veut/peut.

Un champ informel où des forces entre en rapport c'est pas mal ça.

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Membre, Posté(e)
LouiseAragon Membre 14 351 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Ben freudo-lacanien, ça se discute. Ce sont les lacaniens qui se disent freudiens, mais les freudiens n'en sont pas convaincus. Mets un lacanien et un freudien à une table, t'as interêt à ranger les couteaux, :smile2: . En fait chaque "grand nom" a defini à sa sauce ce qui lui apparaissait être l'inconscient, mais encore une fois , inconscient, c'est comme le port salut, c'est marqué dessus, de sa nature on ne peut rien amener à la lumière de la conscience, c'est un trou définitif dans le savoir. Au mieux on voit des trucs sortir de ce trou, et on en deduit ce que l'on veut/peut.

Un champ informel où des forces entre en rapport c'est pas mal ça.

Oui, pour les curieux, ils peuvent lire ici :

http://www.editions-eres.com/collection/156/psychanalyse

http://www.editions-eres.com/ouvrage/3517/du-divin-au-divan

http://www.editions-eres.com/ouvrage/3265/le-savoir-du-psychanalyste

http://www.apjl.org/contribution/linteret-de-la-psychanalyse/

La psychanalyse : la peste, l’ennemie

Il fut un temps pas si lointain où la psychanalyse provoquait avant tout et par-dessus tout la répulsion :

la condamnation jusqu’au rejet. http://www.apjl.org/contribution/linteret-de-la-psychanalyse/

Tout sauf l’indifférence et même plutôt la haine, haine première à surmonter.

Ce n’est évidemment pas ce que la psychanalyse appelle, ce qu’elle appelle encore et encore (c’est-à-dire un bien

et un amour au-delà de l’objet, au travers de la cause), mais c’est ce qu’elle ne manque pas au minimum de susciter

au mieux.

La haine et son surmontement. Tout simplement parce que, au lieu de prêcher l’amour sans raison sans savoir et

sans acte, autrement dit de prôner la soumission sans révolte, elle, la psychanalyse, et elle seule, sollicite

« l’aimer », celui que je dirais presque sans sujet ni objet ni action, c’est-à-dire qu’elle encourage l’émancipation

sans ressentiment, et même qu’elle, la psychanalyse, même si elle n’est pas la seule, ose et risque « l’être-haïr »,

la trahison de l’inféodation et de l’allégeance, et cependant sans infidélité à l’association et à la résistance

(donc au lien, fait de séparation).

La psychanalyse est la seule à solliciter « l’aimer », tandis que la religion l’empêche (elle sermonne sur l’absence d’amour), alors que la philosophie le freine (il débat de l’authenticité de la passion), et puisque le capitalisme

le combat (il préconise la publicité de la communication et de la consommation, entre prostitution généralisée et pornographie obligatoire).

La psychanalyse n’est pas la seule à oser et risquer « l’être-haïr » : l’art en cela la précède (lui qui trahit

la culture), la science l’y prépare (elle qui coupe avec l’orthodoxie), et enfin elle accompagne l’amour

(lui qui rompt avec la coutume et l’habitude, le contrat et la complicité, voire le droit et la loi).

(...)http://www.apjl.org/contribution/linteret-de-la-psychanalyse/

La psychanalyse apporte la peste, c’est un poison à l’égard du social : et ce n’est pas seulement parce qu’elle nourrit, entretient, protège la révolte, la protestation et l’objection – ni dieu ni maître, ni roi ni président ! –,

c’est surtout quand elle cultive, fait croître et renouvelle le lien social.

La psychanalyse ne connaît et ne produit que de drôles de « self-made men », qui veulent exister, plutôt que

de paraître ou de se vendre ou bien au lieu de se soumettre et de se dérober, et qui, pour cela, savent n’être

qu’un-entre-autres, qui apprennent à « s’entrer » entre leurs semblables, soit tous ceux qui sont comme eux,

s’il est bien vrai qu’aucun n’est pareil à nul autre et que tous, autant qu’ils sont, sont « pas pareils »,

pas même à eux-mêmes (...)

http://www.apjl.org/contribution/linteret-de-la-psychanalyse/

Modifié par LouiseAragon
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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Ben freudo-lacanien, ça se discute. Ce sont les lacaniens qui se disent freudiens, mais les freudiens n'en sont pas convaincus. Mets un lacanien et un freudien à une table, t'as interêt à ranger les couteaux, :smile2: . En fait chaque "grand nom" a defini à sa sauce ce qui lui apparaissait être l'inconscient, mais encore une fois , inconscient, c'est comme le port salut, c'est marqué dessus, de sa nature on ne peut rien amener à la lumière de la conscience, c'est un trou définitif dans le savoir. Au mieux on voit des trucs sortir de ce trou, et on en deduit ce que l'on veut/peut.

Un champ informel où des forces entre en rapport c'est pas mal ça.

Ben oui c'est pas mal, mais "informel", ça colle pas avec le formalisme papa-maman...

D'où la question que je posais :

Oedipe structure-t-il le champ affectif ou n'est-il que la forme sous laquelle ce champ est soumis à un processus d'intériorisation ?

... qu'est pas mal non plus, même si je l'ai piquée quelque part.

(si on pouvait avancer, entre deux tracts de propagande :rolle: )

;)

.

Modifié par chapati
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Inconscient collectif

C'est peut-être juste le terme d'inconscient qui me gène.

Collectif, oui mais qu'en réalité chacun a la possibilité d'accepter ou non.

Blaquière, pourtant j'imagine que tu as à l'esprit, que la conscience est un processus émergent de ce que l'on nomme l'inconscient, ce qui fait en remettant tout dans l'ordre chronologique d'apparition, la conscience collective n'est pas encore arrivée, alors que l'inconscient collectif est présent depuis que nos ancêtres primates vivaient en groupe.

Qu'est-ce que ça veut dire, ça veut dire que nos comportements sont calqués sur une moyenne, sur ce qui est habituel, ce qui se pratique en groupe, sur du mimétisme, de se fondre, de se conformer, le bâillement en est le plus emblématique représentant.

Le propre de l'inconscient c'est de ne pas laisser ce choix.

Avec le choix il n'y a plus d'inconscient.

Mais parce que tu te figures que les choix que tu fais, ils ne sont pas impulsés par autre chose que ce que tu crois être ta conscience ?

https://sciencetonna...re-existe-t-il/

Culture oui, a priori(s) oui, modes de penser, préjugés, sous entendus, dogmes, à la limite, non-dits, collectifs, oui, inconscients, non. Pas vraiment.

Être un pion, ce serait la conséquence d'être mu par un inconscient collectif.

Mais on peut ne pas l'être (pion) ou l'être il y a une possibilité de choix, (donc pas d'inconscient collectif).

Pourtant si tu es assez attentif au regroupement d'individus, à ce que l'on peut appeler simplement une foule, tu remarqueras sans peine, ce qui peut se produire quand elle devient hystérique, lors de manifestations qui " dégénèrent ", lors de mouvement de panique ou encore lors de l'enfièvrement à des soirées ou d'évènements sportifs, il y a comme une convergence, un battement à l'unisson, pour le mal comme pour le bien ( C.f. également: G. Lebon " psychologie des foules " ), quelque chose qui dépasse ce qu'un individu seul aurait fait dans la même situation, il est comme-qui-dirait transporté, il obéit à d'autres lois/règles.

Il me semble (et je peux me tromper) que pour peu qu'on s'en donne la peine,

chacun peut devenir passablement conscient de notre inconscient collectif.

Au même titre que l'on peut devenir plus réceptif à notre propre fonctionnement subconscient, on peut prendre connaissance ou reconnaitre, certains traits collectivement partagés et embarqués faisant partie de notre bagage, sans l'avoir pour autant choisi ou décidé.

En général, on ne voit/reconnait que ce que l'on veut bien prendre en considération, sinon on y est indifférent ou aveugle.

Modifié par deja-utilise
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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 5 992 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

En fait chaque "grand nom" a defini à sa sauce ce qui lui apparaissait être l'inconscient, mais encore une fois , inconscient, c'est comme le port salut, c'est marqué dessus, de sa nature on ne peut rien amener à la lumière de la conscience, c'est un trou définitif dans le savoir. Au mieux on voit des trucs sortir de ce trou, et on en deduit ce que l'on veut/peut.

Un champ informel où des forces entre en rapport c'est pas mal ça.

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec toi, ce n'est pas parce que l'on n'en a pas une vision claire, que l'on ne sait rien, autrement dit, on ne sait pas tout mais on ne sait pas rien, comme il en va de même avec l'astronomie ou cosmologie, il y a des modèles plus ou moins bons, ce qui permet de faire des prévisions, et lorsque les observations ne corroborent pas/plus les théories, on les améliore, on les rectifie, ce qui ne veut pas dire que tout devient caduque, mais qu'une partie était erronée, un postulat trop rigide, des informations manquantes.

Comme je l'ai dit il y a quelques pages, les points communs à toutes les psychologies conscientes ou pas, ce sont les associations, notre cerveau fonctionne indéniablement par association, et ce n'est pas parce que il réécrit sur les souvenirs stockées avant ses trois ans, et que donc on en perd la mémoire pour l'écrasante majorité d'entre nous, qu'en même temps l'on perde l'information des associations qui ont été créées, car les objets eux demeurent dans le quotidien de l'individu, ravivant sans cesse les relations qu'ils entretiennent, même si l'évènement initial a disparu, ce qui permet d'expliquer aisément pourquoi un traumatisme infantile très jeune puisse avoir des conséquences sur du très long terme, alors même qu'il n'y en a aucune trace mnésique évènementielle. Par contre, il n'est pas à exclure une forme d'encodage des souvenirs ou des associations individuelle, ce qui compliquerait grandement nos échanges, puisque notre grille/réseau nous est unique, pour le comprendre rigoureusement, il faudrait avoir le même, par exemple, si je suis agoraphobe parce que j'ai été perdu en étant enfant dans une foule par exemple, j'aurai donc une approche toute particulière des lieux fréquentés de monde, qu'un autre au contraire n'aura pas, parce que les endroits peuplés seront synonymes de joies et de fêtes de par son passé festif et bon-enfant, pour ces deux personnes on peut donc appréhender/intellectualiser leur différence, mais on ne peut pas ressentir ou comprendre véritablement ce que l'autre vit, éprouve, puisque c'est radicalement opposé, chacun s'appuyant sur sa propre expérience, son propre fonctionnement, créant donc des quiproquos, des rejets, des intolérances, des incompréhension, des fâcheries, etc... Ce que Chapati résumerait par interprétation je présume pour ce deuxième volet.

En électronique par exemple, pour un quadri-pôle dont on ne connait pas le fonctionnement interne, une boite noire inaccessible supposons, n'empêche pas complètement d'en savoir sur ce dispositif, il suffit d'avoir les outils appropriés, on sait que par une analyse de traitement du signal ( Fourrier ou autre ) qu'en envoyant une impulsion de Dirac en entrée, en sortie on aurait toutes les informations nécessaires pour en comprendre le fonctionnement internes, sans y avoir accès.

Par transposition analogique, avec des outils adaptés, on peut avoir en partie accès à notre fonctionnement inconscient, pas tout, ni toutes les strates, il suffit de bien regarder minutieusement les entrées et les sorties, il est bien évident qu'avec la seule psyché consciente, nous ne parviendront pas à atteindre le Bios de notre cerveau, la région qui gère la biologie, ou alors de manière très indirecte, comme ceux qui " contrôle " leur rythme cardiaque, en utilisant des images mentales apaisantes, ils visent une cause qui produit l'effet recherché, pas la cause physiologique inaccessible, la méthode que je préconise, c'est l'auto-surveillance permanente de soi-même, être à l'écoute de son environnement, comme de ses propres réactions, le tout dans une approche temporelle courte, et par patience et expérience, on finit par découvrir, ou apercevoir plus assidument ce que nous sommes, ce qui se trame en nous, ce n'est pas de toute repos, ce n'est pas facile non plus, mais ce n'est pas une tâche hors de portée non plus, qui me donne quelques résultats intéressants, malheureusement impraticable sur autrui, car trop éloigné de ce genre de considérations, en droite ligne de tout ce qui touche à l'inconscient d'une manière générale.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Plus simplement il y a le sensible qui émerge de l'inconscient et avec lequel on est en prise directe, et qui nous susurre tant de choses, quelquefois à coups de marteau.

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Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)
Oui, pour les curieux, ils peuvent lire ici :

[...]ce que la psychanalyse appelle, ce qu’elle appelle encore et encore (c’est-à-dire un bien et un amour au-delà de l’objet, au travers de la cause)[...]

La psychanalyse est la seule à solliciter « l’aimer », tandis que la religion l’empêche, que la philosophie le freine, et puisque le capitalisme le combat [...].

Je ne peux pas laisser passer cet obscurantisme !

Pour communiquer, il faut:

=> Utiliser des mots ayant le même sens.

Pour définir ces sens, on utilises des encyclopédie, des dictionnaires, des définitions neutre:

50422922av.png

Autre source de définition de la psychanalyse:

Maintenant étudions les ravages de la psychanalyse d’obédience freudienne en France:

Quelques sources papier:

  • Nadine Kirchgessner dans son livre: "Les surdoués atteints de haut potentiel" (ICI)
  • Michel Onfray dans son livre: "Le Crépuscule d'une idole" (ICI)
  • Jacques Van Rillaer, dans son livre: "le livre noir de la psychanalyse" (ICI)
  • Lionel Naccache, dans son livre: "Le nouvel Inconscient. Freud, Christophe Colomb des neurosciences" (ICI)
  • D'autres sources, à partir d'une recherche simple: "Critique de la psychanalyse" (Wikipédia)

Vidéo N°1

La psychanalyse en France - Entretien avec Sophie Robert:

Durée: 1h01

Résumer:

Entretien avec Sophie Robert, auteure, productrice et réalisatrice de documentaires.

La France est, avec l'Argentine, l'un des seuls pays où la psychanalyse a un telle importance dans les milieux psychologiques et psychiatriques. Pourtant, elle est loin de faire le consensus scientifique.

Avec Sophie Robert, nous reviendrons sur la place et la validité de la psychanalyse en France à travers son expérience et son enquête lors de ses documentaires, notamment lors de son aventure judiciaire avec "Le mur : la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme".

Retrouvez les liens et sources sur l'article associé sur le site Cygnification : http://www.cygnification.com/la-psychanalyse-en-france-entretien-avec-sophie-robert/

Le groupe facebook "Psychologie et Scepticisme Scientifique" : https://www.facebook.com/groups/psychologie.et.scepticisme.scientifique/

Dragon Bleu TV : http://www.dragonbleutv.com/

Le film "Le mur : la psychanalyse à l'épreuve de l'autisme" :

Teaser "Le phallus et le pas tout" : https://www.youtube.com/embed/j0Ye5mX4vUs

Teaser "La psychanalyse dévoilée : dans l'antre de la mère crocodile" :

Vidéo N°2

LES DECONVERTIS DE LA PSYCHANALYSE:

Durée: 1h21

Résumer:

Sophie Robert interviewe un philosophe (Mikkel Borch-Jacobsen) et trois anciens psychanalystes (Jacques Van Rillaer, Jean-Pierre Ledru et Stuart Schneiderman). Ensemble, ils évoquent leur attrait pour la psychanalyse et les circonstances de leur déconversion d’un mouvement qu’ils n’hésitent pas aujourd’hui à qualifier de sectaire.

Partageant leur expérience, ils parlent de « lavage de cerveau » « dépendance à l’analyste » « sur le divan on peut faire croire à quelqu’un n’importe quoi » « Jacques Lacan avait une véritable assuétude à l’argent » « Jacques Alain Miller se prenait pour Saint Paul » « de l’influence du divan sur des people comme Carla Bruni » . Une déconstruction méthodique faite avec flegme et humour, en parfaite connaissance de cause.

Cette émission devrait contribuer à un débat d’idées sain et salutaire au sujet de la psychanalyse et de son influence en France.

INVITÉS

Mikkel Borch-Jacobsen est philosophe, essayiste et professeur de littérature comparée à l’université de Washington. Il est l’auteur de nombreux essais sur l’histoire de la médecine et la psychanalyse, qu’il a enseigné à l’université.

Jean-Pierre Ledru est aujourd’hui psychiatre en libéral, après avoir exercé la psychanalyse pendant une vingtaine d’années.

Stuart Schneiderman est essayiste et coach à New York où il anime un blog « Had enough therapy ? ». Il a exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies dans le cadre de l’Ecole de la Cause Freudienne.

Jacques Van Rillaer est docteur en psychologie, psychothérapeute et essayiste. Professeur émérite de psychologie à l’université de Louvain en Belgique il enseigne aujourd’hui les thérapies cognitives et comportementales, après avoir exercé la psychanalyse pendant plusieurs décennies.

Emission Radio

Article internet:

La critique objective et constructive de la psychanalyse d’obédience freudienne existe, alors pourquoi continue-t-elle d'être pérenne et défendu ?

_ Par obscurantisme !

Les psychanalystes d'obédience freudienne, ont tout intérêt (financier, et pour déculpabiliser) à maintenir les gens dans l'ignorance, quitte à employer le "pathos", la persuasion, les témoignages, et le sophisme !

C'est pourquoi il est nécessaire, important de dénoncer le sophisme !

_ Par biais cognitifs !

  • La fameuse dissonance cognitives: ICI
  • Voici une vidéo d'introduction aux biais cognitifs et aux erreurs de logique

Conclusion:

Aujourd'hui, la science, la raison, la logique démontre:

  • que la psychanalyse d'obédience freudienne est malsaine.
  • pourquoi ces partisan n'arrivent pas à tourner la page.

Mais rien ne s'améliore (lobbying, profit économique, pouvoir d'influence des fidèles, etc).

Que pouvons nous faire pour arranger la situation ?

Continuer d'informer les gens sur les méfaits de la psychanalyse d'obédience freudienne.

Continuer de faire face aux sophisme des gens qui défendent incorrectement (illogiquement) la psychanalyse d’obédience freudienne.

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)

Tout sauf l’indifférence...

Oui, ce serait de l'indifférence que par exemple de lire Joe Bousquet sans être capable d'un mot sur l'éclat d'obus qu'il a pris dans la tête. Une très grande obscénité même à l'égard de l'homme, je suis bien d'accord avec toi, Louise.

Et au moins Joe Bousquet nous relie-t-il à l'amour dont tu parles ici avec tant de talent.

.

Modifié par chapati
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