La majorité socialiste s'engage contre les produits israéliens

http://www.leparisien.fr/espace-premium/seine-saint-denis-93/la-majorite-socialiste-s-engage-contre-les-produits-israeliens-15-07-2016-5968271.php

Stains, Aubervilliers, Bagnolet et maintenant Bondy... Ces communes se sont engagées pour la cause palestinienne jusqu'à en oublier qu'elles s'immisçaient dans des problématiques internationales plutôt éloignées des préoccupations de leurs concitoyens.

A Bondy, lors du dernier conseil municipal, l'élu en charge de la coopération internationale, Jacques Jakubowicz, a proposé un vœu demandant de refuser d'acheter des produits provenant des colonies israéliennes en Palestine. Le vœu précise que les élus demandent la traçabilité des produits. Cet appel au boycott qui ne dit pas son nom a été accepté à l'unanimité, moins les cinq voix de l'opposition LR.

Mais à quoi cela sert-il que ces mairies communistes (ou socialiste comme Bondy) s'octroient de telles prérogatives ? Laurence Marchand-Taillade ne décolère pas depuis qu'elle a découvert l'initiative de Bondy. La présidente du laboratoire de la laïcité du Val-d'Oise vient de lancer une alerte sur les réseaux sociaux au sujet de la commune dirigée par Sylvine Thomassin (PS) : « C'est illégal, se révolte-t-elle Et pourtant c'est de plus en plus fréquent dans les mairies de la petite couronne parisienne. Elles n'hésitent pas à se mettre hors la loi pour draguer de potentiels électeurs musulmans. Mais qu'elles cessent enfin ! »

« C'est également un geste de mépris renvoyé à la population d'origine maghrébine, le plus souvent de confession musulmane, qui serait en quelque sorte achetable et a priori monolithiquement engagé vers la Palestine », poursuit-elle, appelant de ses vœux une attitude « un peu plus responsable » des élus.

La maire assure qu'il ne s'agit pas d'un boycott

Du côté de l'opposition LR, qui s'est prononcée contre, on se frotte les mains. « Dans le contexte actuel, c'est pour le moins maladroit, réagit Stephen Hervé. Et c'est un mauvais message envoyé aux quelques centaines de concitoyens juifs que compte la ville. »

La maire, Sylvine Thomassin, se défend de tout clientélisme ou boycott. « Il ne s'agit que de faire une distinction entre les produits fabriqués en Israël et ceux qui le sont en territoires occupés. Rien de plus que ce que demande l'ONU depuis des années », plaide-t-elle.

Sans convaincre. L'huile jetée sur le feu n'a pas tardé à faire son effet. L'Organisation juive européenne (OJE) prépare sa réaction : un recours contre le vœu pour excès de pouvoir devant le tribunal administratif de Montreuil. « Nous acceptons sans difficulté le débat et même la critique sur les choix politiques du gouvernement israélien. En revanche, le boycott est illégal et irresponsable. Il faut savoir que les premiers à en faire les frais sont les Palestiniens eux-mêmes. Le refus, par exemple, d'acheter les carafes de Sodastream, qui permettent de gazéifier les liquides, a entraîné la fermeture d'une usine et a mis 70 travailleurs palestiniens sur le carreau », conclut Frank-David Cohen, responsable de la communication de l'OJE.

Le Parisien

Cet article est truffé d'âneries et de "sauts logiques" assez improbables mais ça ne m'étonne pas du tout de la part du Parisien. ^^ On sent le parti-pris, très marqué malgré les tentatives assez pathétiques de lissage.

Ces communes se sont engagées pour la cause palestinienne jusqu'à en oublier qu'elles s'immisçaient dans des problématiques internationales plutôt éloignées des préoccupations de leurs concitoyens.

Qu'un journaliste décrète que les concitoyens/administrés ne s'intéressent pas au problème du conflit israélo-palestinien, ça me dépasse complètement. Qui est ce journaliste pour décréter cela ? De même, au sein d'un territoire, même d'échelle locale, il n'est pas interdit au politique de faire des choix politiques. C'est quand même aberrant, sachant qu'il y a précisément un élu présent spécifiquement pour les relations internationales. Il a dû être ravi d'apprendre qu'il était non seulement inutile mais aussi aberrant... selon le Parisien. ^^

A Bondy, lors du dernier conseil municipal, l'élu en charge de la coopération internationale, Jacques Jakubowicz, a proposé un vœu demandant de refuser d'acheter des produits provenant des colonies israéliennes en Palestine. Le vœu précise que les élus demandent la traçabilité des produits. Cet appel au boycott qui ne dit pas son nom a été accepté à l'unanimité, moins les cinq voix de l'opposition LR.

Ok donc si on reprend ce paragraphe, la première phrase est une interprétation qui exagère la réalité, la deuxième donne les faits (on est sérieux au Parisien) et la troisième repart dans des interprétations. On a fait mieux en termes d'honnêteté journalistique.

Ensuite, je note qu'il s'agit de pouvoir faire la différence entre les produits venant d'un territoire ou d'un autre. On parle de colonies, on parle donc de politique.

Laurence Marchand-Taillade ne décolère pas depuis qu'elle a découvert l'initiative de Bondy. La présidente du laboratoire de la laïcité du Val-d'Oise vient de lancer une alerte sur les réseaux sociaux au sujet de la commune

Mais qu'est-ce que la laïcité vient faire là-dedans ? On parle de territoires, de pays et d'étiquetage et elle vient nous présenter cela comme du racisme ?

« C'est également un geste de mépris renvoyé à la population d'origine maghrébine, le plus souvent de confession musulmane, qui serait en quelque sorte achetable et a priori monolithiquement engagé vers la Palestine »,

...

c'est un mauvais message envoyé aux quelques centaines de concitoyens juifs que compte la ville. »

Ok, donc c'est raciste de penser que les musulmans sont a priori pro-palestiniens mais ça ne l'est pas de penser que les juifs de France sont en osmose avec l'idée des colonies ? Seraient-ils tous sionistes ? Soutiendraient-ils tous la politique de l'état israélien ?

La maire, Sylvine Thomassin, se défend de tout clientélisme ou boycott. « Il ne s'agit que de faire une distinction entre les produits fabriqués en Israël et ceux qui le sont en territoires occupés. Rien de plus que ce que demande l'ONU depuis des années », plaide-t-elle.

Donc là, on revient à un argument politique, on nous parle bien d'états et de l'ONU, ok.

« Nous acceptons sans difficulté le débat et même la critique sur les choix politiques du gouvernement israélien. En revanche, le boycott est illégal et irresponsable. Il faut savoir que les premiers à en faire les frais sont les Palestiniens eux-mêmes. Le refus, par exemple, d'acheter les carafes de Sodastream, qui permettent de gazéifier les liquides, a entraîné la fermeture d'une usine et a mis 70 travailleurs palestiniens sur le carreau », conclut Frank-David Cohen, responsable de la communication de l'OJE.

Et ici à nouveau, on nous parle d'état.

Soit dit en passant, je n'en reviens toujours pas qu'on ait rendu le boycott illégal. C'est vraiment aberrant. Comme un déni de la liberté du consommateur de mettre son argent là où il le veut.

Bref, pour en revenir à cet article, il mélange situations politiques et confessions, seule la fin est à peu près à sauver, il n'y a que dans le dernier paragraphe que l'on trouve l'esquisse d'un argument contre.

De toute façon, de la part de socialistes, rien ne peut plus m'étonner.

C'est pas demain la veille que l'on demandera le boycott du pétrole qui remplit nos réservoirs...

http://www.halalbook.fr/actufiche-12-3490.html?%E2%80%9CFait-en-Palestine%E2%80%9D%C2%A0-nouvelle-arnaque-pour-commercialiser-les-produits-isra%C3%A9liens

Tout cela s’explique par le fait que la Palestine bénéficie de nombreux avantages à l’exportation telles que des exonérations douanières ainsi que des facilités à exporter vers les pays de l’UE.

Ces avantages n’ont pas laissé insensibles des entreprises israéliennes qui se sont empressées de ruser pour établir des partenariats avec des sociétés palestiniennes et ainsi pouvoir exporter des produits provenants des colonies.

Le ministère palestinien de l’Economie avance dans un rapport avoir intercepté avec l’aide de ses services des tonnes de produits provenant des colonies israéliennes.

En 2014, l’Union Européenne L’UE avait déclaré vouloir stopper toute relation commerciale, scientifique et académique avec les institutions, les fermes et les usines des colonies israéliennes.

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Quel serait l'intérêt de faire disparaitre Israël?

C'est le bout du bout, non?

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http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/08/20/lindustrie-alimentaire-israelienne-recherche-des-solutions-aux-sanctions-europeennes-contre-les-colonies/

Pour contrer l’interdiction, les entreprises devraient créer deux lignes de production, avec des produits destinés à l’Europe utilisant uniquement des ingrédients venant de l’intérieur des frontières d’Israël d’avant 1967.

Jusque-là, ce genre d'initiative était exclusivement le fait de mairies PC (surtout en Seine St Denis) et dans un but, en effet, purement clientéliste.

Qu'une ou deux mairies PS commencent à imiter ces comportements marginaux et extrémistes, rien d'étonnant. Mais il y a loin à conclure que "la majorité socialiste" toute entière prendrait cette voie. De ce point de vue, le titre de l'article est évidemment racoleur, mais surtout doublement erroné. Doublement, car cet engagement ne concerne en effet pas les produits israéliens dans leur ensemble.

Tellement con, que cela ne mérite même pas un article...

Et puis, qui sont les habitants de ces 2 villes ?

Comme si Israël allait s'effondrer parce qu'une partie de Bagnolet boycottait les produits israéliens :smile2: :smile2: :smile2:

Si vous aviez lu mon lien.... c'est l'UE tout entière qui boycott les produits d'Israël produits en dehors des territoires de 1967!

C'est une manière de reconnaitre que les palestiniens ont eu raison de bombarder depuis...X temps ce pays!

C'est-y pas beau?

Jacques Jakubowicz est antisémite si j'ai bien résumé la situation.