Aller au contenu

Réflexions troublantes


Ant-al-geek

Messages recommandés

Membre, 28ans Posté(e)
Ant-al-geek Membre 159 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Bonjour, Bonsoir,

Avant de commencer, je tiens à me présenter. Je m'appelle Anthony, connu ici sous le pseudo Ant-al-geek (anciennement Ant36400), j'ai 18 ans et je suis inscrit ici depuis 4 ans.

Mon problème commence avec le fait que, chaque soir et ce depuis plusieurs années, je prends le temps de réfléchir, pendant une heure ou deux, sur une question qui me vient en tête. Parfois, ce sont des "comptes-rendus" sur ma vie, sur ce que je suis et ce que je vaut (Les résultats sont d'ailleurs souvent négatifs), mais la plupart du temps ce sont surtout des sujets assez... morbides. A vrai, dire des sujets qui m'effraient. Ils peuvent aller de la façon dont je pourrais mourir le lendemain à la réaction que j'aurais si il arrivait quelque chose à l'un de mes proches (Je passe souvent de très mauvaises nuits après ce genre de réflexions). Le sujet du jour est plutôt un compte-rendu, et date donc d'hier soir. Afin de vous permettre de le comprendre, il faut que j'explique donc le contexte.

Depuis tout petit, et ce malgré 10 ans de harcèlements en milieu scolaire, je n'ai jamais eu qu'un seul objectif dans la vie : Protéger les autres, qui qu'ils soient et quel qu'en soit le prix. Je sais que cela parait absurde, qu'on ne peut pas possiblement protéger absolument tout le monde, mais étant donné que c'est mon seul but, je m'y suis accroché. Et j'ai échoué par 2 fois... Cet objectif est accompagnée d'un très fort sentiment d'empathie, ainsi qu'une envie de rendre les gens heureux, de pouvoir les faire sourire sincèrement, qu'ils puissent oublier leurs soucis l'espace d'un instant. L'empathie que je ressens peut prendre des proportion extrêmes, car elle n'est pas que psychologique, mais aussi physique. Si je vois quelqu'un souffrir, je ressens sa douleur. Une raison qui me pousse à refuser toute violence.

Je réfléchissais donc hier soir sur cet objectif, et je me suis retrouvé dans un dilemme : Est-ce possible que je ne tente d'aider les gens que parce que je veux moi-même être heureux? Est-ce que je ne tente pas simplement de ressentir le bonheur au travers de cette empathie tout en évitant la douleur? Est-ce que mes actions ne sont que des actes égoïstes, moi qui ai toujours idôlatré l'altruisme, refusant même d'être récompensé en aidant les autres? Car dans ce cas, je ne sais pas quoi faire. Je ne peux pas me détourner de cet objectif, car dans ce cas je devrais penser à moi, chose que je n'ai jamais fait (Je suis la personne que je connait le moins au monde), mais si je continue, est-ce que cela risque d'être perçu comme un égoïsme pur, et m'empêcher également d'être altruiste?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 55ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

J'allais dire engage toi dans les commandos de marine....mais je pense que tu devrais essayer les organisations humanitaires vu que tu te sens appelé à protéger les autres...l'introspection c'est très bien mais il arrive un temps ou il faut mettre ses ideaux en application....

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
Ant-al-geek Membre 159 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Je suis déjà bénévole pour plusieurs association (UNICEF, Restos du Coeur...)

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 55ans Posté(e)
Foraveur Membre 6 426 messages
Baby Forumeur‚ 55ans‚
Posté(e)

Alors forme toi dans un domaine qui peut leur etre utile...infirmier...medecin...et meme logisticien ou chauffeur routier...ou chef de projet...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, nyctalope, 40ans Posté(e)
Criterium Membre 2 874 messages
40ans‚ nyctalope,
Posté(e)

Hello Ant, :)

Est-ce que tu tentes d'aider les gens parce que tu veux être heureux? C'est très possible — il y a toujours une raison derrière nos actes, consciemment ou pas — mais ça n'en fait pas pour autant un problème.

C'est par contre le fait que tu proposes cela comme un choix à faire, entre toi et les autres, qui interpelle un peu plus. Pourquoi n'y a-t-il pas des routes intermédiaires? Je crois qu'une partie de la réponse à tes questions va dépendre beaucoup de la raison pour laquelle tu ressens tout cela comme un "problème", et dans quelle mesure — est-ce parce que tu as l'impression de devoir faire un choix exclusif entre un retour à toi-même — égoïsme — ou un abandon total aux autres — altruisme?

L'altruisme ne se fait jamais pour "rien": il y a toujours des raisons. Certains disent que ces raisons sont toujours d'une certaine manière personnelles; peut-être. En tout cas, ce qui me paraît clair, c'est que derrière, il y a une vision du monde, au minimum une croyance - et ainsi l'altruisme ressemble plus à un sacrifice. Avec ce mot, une autre dimension apparaît: que sacrifies-tu? (temps de réflexion personnelle, autorisation d'être toi-même heureux, etc?) - et à qui sacrifies-tu? (=crois-tu qu'une force supérieure reconnaît ton altruisme et te récompensera?).

Voilà quelques pistes.

:)

Prendre du temps pour penser à beaucoup de choses le soir, y compris morbides et déplaisantes, peut développer ton regard et le rendre plus clair; raisonné. Le prix à payer étant cet inconfort aux portes des sujets que la société veut ignorer. Pour ma part je pense qu'il est toujours meilleur de ne pas se cacher les yeux et de se croire simplement citoyen d'une société minuscule dans le temps et l'espace.

:|

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Talon 1, 79ans Posté(e)
Talon 1 Membre 24 221 messages
79ans‚ Talon 1,
Posté(e)

"L'homme qui médite est un animal dépravé". Pascal . C'est dans l'action que l'homme est heureux. Au travers des autres, on oublie ses désirs, sauf celui d'être utile et d'en trouver de la reconnaissance. Mais n'oubliez pas vos propres désirs, et faites des projets qui vous concernent directement. Nul ne peut vivre à votre place. Sinon, inscrivez-vous à Ko Lanta. Il y a deux sortes de bonheurs, celui qui est procuré par le regard des autres, et donc soumis à leur versatilité; et celui qui est privé, le plus sûr. L'amour de soi est meilleur que l'amour-propre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 57ans Posté(e)
ping Membre 6 305 messages
Baby Forumeur‚ 57ans‚
Posté(e)

Conseils pour les "aidant":

Vous avez perdu de vue que vous n’êtes pas là pour subvenir aux besoins de tous.

Vous croyez que vous devez donner pour recevoir et que, pour avoir une chance d’être aimé, il faut que l’ont ait besoin de vous.

Votre stratégie d’adaptation : Donner, prendre soin des autres, concentrer votre attention sur les besoins des autres et réprimer les vôtres.

Piège : Espérer être heureux en subvenant aux besoins des autres,sans prendre soin des vôtres.

Energie motrice : Estimer savoir mieux que l’autre ce dont il a besoin.

Vous évitez de : décevoir les autres, avoir à dire non à ceux auxquels vous tenez

Points forts : Généreux, sensible, serviable, énergique.

Paradoxe : Davantage donner aux autres ne vous apportera pas la liberté ; être coupé de la conscience de vos propres besoins vous prive d’atteindre cette liberté et cette plénitude que vous recherchez.

Chemins de développement :

Soyez vigilant à vos besoins personnels et à vos souhaits

Apprenez à recevoir

Prenez soin de vous-même, en tant qu’entité séparée

Développez l’indépendance et l’autonomie

Tâche ultime : Réaliser que l’amour est indépendant du fait que l’on ait besoin de vous, et développer une forme d’humilité qui prend compte de ses propres besoins.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
Ant-al-geek Membre 159 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

que sacrifies-tu? (temps de réflexion personnelle, autorisation d'être toi-même heureux, etc?) - et à qui sacrifies-tu? (=crois-tu qu'une force supérieure reconnaît ton altruisme et te récompensera?).

Concernant ce que je sacrifie, en fait je n'en sais pas grand-chose. C'est peut-être même la raison pour laquelle c'est dur pour moi de changer : Ne sachant pas ce que je sacrifie, je ne peux pas tenter de le sauver. Je ne m'attends pas à une quelconque reconnaissance ou récompense, je ressens juste le besoin d'aider, parce que j'ai l'impression que je ne me pardonnerais jamais si je ne le faisais pas. Alors peut-être que je cherche juste à m'apprécier, au travers du regard des autres.

Conseils pour les "aidant":

Vous avez perdu de vue que vous n’êtes pas là pour subvenir aux besoins de tous.

Vous croyez que vous devez donner pour recevoir et que, pour avoir une chance d’être aimé, il faut que l’ont ait besoin de vous.

Votre stratégie d’adaptation : Donner, prendre soin des autres, concentrer votre attention sur les besoins des autres et réprimer les vôtres.

Piège : Espérer être heureux en subvenant aux besoins des autres,sans prendre soin des vôtres.

Energie motrice : Estimer savoir mieux que l’autre ce dont il a besoin.

Vous évitez de : décevoir les autres, avoir à dire non à ceux auxquels vous tenez

Points forts : Généreux, sensible, serviable, énergique.

Paradoxe : Davantage donner aux autres ne vous apportera pas la liberté ; être coupé de la conscience de vos propres besoins vous prive d’atteindre cette liberté et cette plénitude que vous recherchez.

Chemins de développement :

Soyez vigilant à vos besoins personnels et à vos souhaits

Apprenez à recevoir

Prenez soin de vous-même, en tant qu’entité séparée

Développez l’indépendance et l’autonomie

Tâche ultime : Réaliser que l’amour est indépendant du fait que l’on ait besoin de vous, et développer une forme d’humilité qui prend compte de ses propres besoins.

C'est la partie la plus difficile pour moi. J'ai essayé depuis des années de faire attention à moi et à mes besoins. Mais quand on ose même pas se regarder dans le miroir, il est difficile de créer une confiance en soi.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
CAL22 Membre 891 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)

Aider les autres rend plus heureux. C'est donc du gagnant-gagnant : chacun retire un bénéfice de l'entraide.

Si on culpabilise devant toute la misère du monde, on devient vite nocif pour soi mais aussi pour les autres, paradoxalement.

Quel meilleur équilibre que de faire actes de compassion en ne le faisant pas à ses propres dépens et pas par le masochisme de la culpabilité. Vouloir sauver le monde comme un superhéros hollywoodien c'est se soumettre à la torture de la culpabilité et donc d'un narcissisme exacerbé et dictatorial. Mais vouloir modestement n'apporter qu'une pierre, la sienne, à l'édifice optimise notre altruisme parce qu'il nous le rend agréable.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité
Invités, Posté(e)
Invité
Invité Invités 0 message
Posté(e)

Bonjour, Bonsoir,

Avant de commencer, je tiens à me présenter. Je m'appelle Anthony, connu ici sous le pseudo Ant-al-geek (anciennement Ant36400), j'ai 18 ans et je suis inscrit ici depuis 4 ans.

Mon problème commence avec le fait que, chaque soir et ce depuis plusieurs années, je prends le temps de réfléchir, pendant une heure ou deux, sur une question qui me vient en tête. Parfois, ce sont des "comptes-rendus" sur ma vie, sur ce que je suis et ce que je vaut (Les résultats sont d'ailleurs souvent négatifs), mais la plupart du temps ce sont surtout des sujets assez... morbides. A vrai, dire des sujets qui m'effraient. Ils peuvent aller de la façon dont je pourrais mourir le lendemain à la réaction que j'aurais si il arrivait quelque chose à l'un de mes proches (Je passe souvent de très mauvaises nuits après ce genre de réflexions). Le sujet du jour est plutôt un compte-rendu, et date donc d'hier soir. Afin de vous permettre de le comprendre, il faut que j'explique donc le contexte.

Depuis tout petit, et ce malgré 10 ans de harcèlements en milieu scolaire, je n'ai jamais eu qu'un seul objectif dans la vie : Protéger les autres, qui qu'ils soient et quel qu'en soit le prix. Je sais que cela parait absurde, qu'on ne peut pas possiblement protéger absolument tout le monde, mais étant donné que c'est mon seul but, je m'y suis accroché. Et j'ai échoué par 2 fois... Cet objectif est accompagnée d'un très fort sentiment d'empathie, ainsi qu'une envie de rendre les gens heureux, de pouvoir les faire sourire sincèrement, qu'ils puissent oublier leurs soucis l'espace d'un instant. L'empathie que je ressens peut prendre des proportion extrêmes, car elle n'est pas que psychologique, mais aussi physique. Si je vois quelqu'un souffrir, je ressens sa douleur. Une raison qui me pousse à refuser toute violence.

Je réfléchissais donc hier soir sur cet objectif, et je me suis retrouvé dans un dilemme : Est-ce possible que je ne tente d'aider les gens que parce que je veux moi-même être heureux? Est-ce que je ne tente pas simplement de ressentir le bonheur au travers de cette empathie tout en évitant la douleur? Est-ce que mes actions ne sont que des actes égoïstes, moi qui ai toujours idôlatré l'altruisme, refusant même d'être récompensé en aidant les autres? Car dans ce cas, je ne sais pas quoi faire. Je ne peux pas me détourner de cet objectif, car dans ce cas je devrais penser à moi, chose que je n'ai jamais fait (Je suis la personne que je connait le moins au monde), mais si je continue, est-ce que cela risque d'être perçu comme un égoïsme pur, et m'empêcher également d'être altruiste?

J'ai bien peur pour toi que si tu ne te "reprends" pas, tu te prépares une vie d'une extrème solitude.

Il faut un minimum d'égoisme pour etre un peu heureux dans la vie, et bizarrement c'est par l'égoisme que l'on attire les autres.

Une personne égoiste et narcissique( sans trop d'exces )donne l'illusion d'avoir beaucoup de densité, de n'avoir besoin de personne pour briller.

Alors qu'une personne empathique donne plutot l'impression d'etre naive, immature et meme faible.

Pour aider les autres il faut dégager beaucoup de force, car sans la force la générosité n'est rien, ou ne peut rien.

Je trouve bon le conseil que t'a donné Foraveur, a savoir t'engager dans les commandos de marine.

Ce que dit Ping est plein de sagesse aussi.

Il te faut savoir que des personnes comme toi il y en a peu, tu n'es pas assez égoiste, tu as plutot un trop plein que tu aimerais distribuer.

Une bonne citation pour toi:

" Il faut cultiver son jardin".

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Bonjour, Bonsoir,

Avant de commencer, je tiens à me présenter. Je m'appelle Anthony, connu ici sous le pseudo Ant-al-geek (anciennement Ant36400), j'ai 18 ans et je suis inscrit ici depuis 4 ans.

Mon problème commence avec le fait que, chaque soir et ce depuis plusieurs années, je prends le temps de réfléchir, pendant une heure ou deux, sur une question qui me vient en tête. Parfois, ce sont des "comptes-rendus" sur ma vie, sur ce que je suis et ce que je vaut (Les résultats sont d'ailleurs souvent négatifs), mais la plupart du temps ce sont surtout des sujets assez... morbides. A vrai, dire des sujets qui m'effraient. Ils peuvent aller de la façon dont je pourrais mourir le lendemain à la réaction que j'aurais si il arrivait quelque chose à l'un de mes proches (Je passe souvent de très mauvaises nuits après ce genre de réflexions). Le sujet du jour est plutôt un compte-rendu, et date donc d'hier soir. Afin de vous permettre de le comprendre, il faut que j'explique donc le contexte.

Depuis tout petit, et ce malgré 10 ans de harcèlements en milieu scolaire, je n'ai jamais eu qu'un seul objectif dans la vie : Protéger les autres, qui qu'ils soient et quel qu'en soit le prix. Je sais que cela parait absurde, qu'on ne peut pas possiblement protéger absolument tout le monde, mais étant donné que c'est mon seul but, je m'y suis accroché. Et j'ai échoué par 2 fois... Cet objectif est accompagnée d'un très fort sentiment d'empathie, ainsi qu'une envie de rendre les gens heureux, de pouvoir les faire sourire sincèrement, qu'ils puissent oublier leurs soucis l'espace d'un instant. L'empathie que je ressens peut prendre des proportion extrêmes, car elle n'est pas que psychologique, mais aussi physique. Si je vois quelqu'un souffrir, je ressens sa douleur. Une raison qui me pousse à refuser toute violence.

Je réfléchissais donc hier soir sur cet objectif, et je me suis retrouvé dans un dilemme : Est-ce possible que je ne tente d'aider les gens que parce que je veux moi-même être heureux? Est-ce que je ne tente pas simplement de ressentir le bonheur au travers de cette empathie tout en évitant la douleur? Est-ce que mes actions ne sont que des actes égoïstes, moi qui ai toujours idôlatré l'altruisme, refusant même d'être récompensé en aidant les autres? Car dans ce cas, je ne sais pas quoi faire. Je ne peux pas me détourner de cet objectif, car dans ce cas je devrais penser à moi, chose que je n'ai jamais fait (Je suis la personne que je connait le moins au monde), mais si je continue, est-ce que cela risque d'être perçu comme un égoïsme pur, et m'empêcher également d'être altruiste?

Aider les autres c'est aussi une fuite de soi-même pour certains. En aidant les autres tu fais une projection inconsciente de ce que tu aimerais que les autres fassent pour toi. Tu ressens probablement une solitude assez intense, le genre de solitude que l'on ressent même lorsqu'on est en groupe, non ?

Quand tu te dévoue corps et âme pour quelqu'un c'est aussi un moyen de reporter sur l'autre l'attention dont tu aurais besoin toi même. On en arrive à s'oublier réellement parce qu'on se sent utile et que ça donne l'illusion de Vivre.

Il faut juste essayer de trouver le juste milieu pour ne pas être submerger, mais tu as de l'expérience dans l'humanitaire donc je pense que tu as appris.

Le réel altruisme est une illusion, personne ne l'est réellement. On a tous une quête à travers nos actes mais celà n'a rien de mal en soi.

Il faut apprendre à s'aimer soi-même et c'est bien plus difficile que d'aimer les autres.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 240 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Il faut apprendre à s'aimer soi-même et c'est bien plus difficile que d'aimer les autres.

Quelqu'un qui ne s'aime pas ne peut ni aider ni aimer les autres, c'est très pernicieux en fait...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
Ant-al-geek Membre 159 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Il faut apprendre à s'aimer soi-même et c'est bien plus difficile que d'aimer les autres.

Un conseil pour apprendre à s'aimer? Car en réalité, de mon point de vue, je suis la personne que je connais le moins, et la personne que je déteste le plus car justement je n'ai jamais fait l'effort de m'intéresser à moi-même.

Tu ressens probablement une solitude assez intense, le genre de solitude que l'on ressent même lorsqu'on est en groupe, non ?

En effet, je n'ai jamais vraiment supporté être en groupe car je me sens souvent à l'écart. (Pour tout dire, je déprime dès que je fais une soirée, donc je les évite le plus possible).

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 28ans Posté(e)
Ant-al-geek Membre 159 messages
Baby Forumeur‚ 28ans‚
Posté(e)

Merci pour le lien, January :) Je risque d'avoir du mal avec ça (Je suis très timide et l'idée de tenir un journal de pensées positives me gêne), mais je vais tenter de suivre ces conseils.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 240 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

C'est difficile d'acquérir plus d'estime et d'affirmation de soi, mais on y arrive, petit à petit. A la clé, il y a un changement de vie non négligeable :)

Je viens de poster ça : http://www.forumfr.com/sujet717756-en-savoir-plus-sur-soi-meme-et-les-autres-en-30-secondes.html

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

Quelqu'un qui ne s'aime pas ne peut ni aider ni aimer les autres, c'est très pernicieux en fait...

Je ne partage pas cette opinion.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 240 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

Je n'ai pas encore constaté l'inverse. Ca finit toujours par partir en sucette lorsque l'aide ou l'amour est en fait basé sur sa propre dépendance, créée par les failles de l'amour propre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 107ans Posté(e)
eclipsepartielle Membre 4 565 messages
Baby Forumeur‚ 107ans‚
Posté(e)

C'est pourtant le cas d'un certain nombre de travailleurs sociaux. et non ça ne part pas forcément en sucette parce qu'on peut aussi travailler son propre équilibre tout en s'investissant pour les autres.

Après toi tu relies peut être l'amour de soi et l'amour des autres sur le plan amoureux/fusionnel dans ce cas je suis assez d'accord avec toi. C'est l'excès qui est dévastateur.

Je n'ai pas encore constaté l'inverse. Ca finit toujours par partir en sucette lorsque l'aide ou l'amour est en fait basé sur sa propre dépendance, créée par les failles de l'amour propre.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Modérateur, ©, 108ans Posté(e)
January Modérateur 62 240 messages
108ans‚ ©,
Posté(e)

C'est pourtant le cas d'un certain nombre de travailleurs sociaux. et non ça ne part pas forcément en sucette parce qu'on peut aussi travailler son propre équilibre tout en s'investissant pour les autres.

Après toi tu relies peut être l'amour de soi et l'amour des autres sur le plan amoureux/fusionnel dans ce cas je suis assez d'accord avec toi. C'est l'excès qui est dévastateur.

Sans ça, il n'y a pas moyen.

On n'est pas soignant par hasard. Mais on ne le reste pas si on exerce en criant "j'veux qu'on m'aime !", version moins dramatique : en poursuivant un but perpétuel de reconnaissance. A un moment ou un autre, ça va déraper.

Oui, je pensais entre autre à la dépendance affective. En fait il me semble qu'on est d'accord.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×