Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987

Un exemple : passer dans les années 60 du certif au lycée pro pour un cap employé de bureau que dans les années 70 on passait déjà au bac pro..... et qu'aujourd'hui pour l'entrée en fac il faut un rattrapage en français....

Un exemple : passer dans les années 60 du certif au lycée pro pour un cap employé de bureau que dans les années 70 on passait déjà au bac pro..... et qu'aujourd'hui pour l'entrée en fac il faut un rattrapage en français....

Tu bégaies ?

Un exemple : passer dans les années 60 du certif au lycée pro pour un cap employé de bureau que dans les années 70 on passait déjà au bac pro..... et qu'aujourd'hui pour l'entrée en fac il faut un rattrapage en français....

Une ami travaille dans un institut qui donne des cours et prépare à des concours, notamment celui pour devenir infirmier.

J'ai eu le privilège de lire certaines copies, de façon totalement officieuse/confidentielle... j'étais affligé par le niveau d'orthographe et encore plus quant au niveau d'expression, de rédaction.

Et je ne parle même pas de la validité des réponses aux questions posées...

Pourtant ça concerne des gens qui de leurs 3 (ou 6 au pire) à leurs 20 (en moyenne) ont toujours été scolarisés.

Tu bégaies ?

Pas moi, le post ne passait pas, j'ai pensé que j'avais fait une mauvaise manip...je n'avais même pas vu qu'il était passé deux fois!

Tout de suite ma faute....

Une ami travaille dans un institut qui donne des cours et prépare à des concours, notamment celui pour devenir infirmier.

J'ai eu le privilège de lire certaines copies, de façon totalement officieuse/confidentielle... j'étais affligé par le niveau d'orthographe et encore plus quant au niveau d'expression, de rédaction.

Et je ne parle même pas de la validité des réponses aux questions posées...

Pourtant ça concerne des gens qui de leurs 3 (ou 6 au pire) à leurs 20 (en moyenne) ont toujours été scolarisés.

M'étonnes pas!

Ne recommence pas, sinon, je pourrais avertir la direction et demander une exclusion temporaire.

Non, mais !

Pourtant ça concerne des gens qui de leurs 3 (ou 6 au pire) à leurs 20 (en moyenne) ont toujours été scolarisés.

C'est dû à l'absentéisme des profs et à leur fainéantise chronique.

"Le niveau du BAC baisse d'années en années".

Mon plus vieux copain; professeur, ancien inspecteur d'académie, rédacteur de sujets pour divers examens (BAC et beaucoup plus haut).

Quand j'étais petit le niveau BAC s'obtenait dans le BAC à sable...

Puis ça a été le même niveau de BAC à 18 ans pour 80% des "étudiants"

On est alors passé à 100% au Brevet d'Aptitude au chômage à 20 ans

Maintenant c'est 80% des 25 ans avec un passage à la BAC (Brigade Anti Criminalité)

On arrête pas le progrès.

Durant les années 50/60 lorsque tu arrivais appelé à l' armé avec ton bac tu pouvais (si tu étais volontaire) devenir officier , aspirant ou même sous lieutenant et prendre du grade dans la réserve ....

Aujourd’hui , avec le bac tu es deuxième pompe ...

C'est dû à l'absentéisme des profs et à leur fainéantise chronique.

Ou à l'EN qui chie dans la colle avec des réformes à la con (fin des devoirs écrits le soir, par exemple), à la formation IUFM/CAPES qui chie dans la colle avec une pédagogie et une gestion des cas difficiles réduite à néant, à l'autorité/éducation parentale qui chie dans la colle (et qui du coup retombe sur le corps enseignant qui a moins de temps pour inculquer l'instruction).

http://www.education.gouv.fr/cid50506/les-parents-a-l-ecole.html#Devoirs%20%C3%A0%20la%20maison

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21842

Rien que ça, c'est redoutablement dangereux car les exercices écrits permettaient justement de garantir un minimum d'entrainement, ne serait ce que pour ceux qui sont plus longs pour assimiler les notions et les capacités durant la journée d'école.

Abaisser le niveau pour ne pas stigmatiser, bazarder l héritage pour faire de la place aux nouveaux arrivants incapables de se fondre dans une riche culture....Gavé le tout d idéologie soixante huitarde et voila le résultat

T'inquiète.

Martinez le gland prend la relève.

Quand on voit de quoi sont constitués les élèves on ne peut espérer mieux.Rajoutons à cela des profs en arrêt maladie perpétuel et le niveau ne peut que s'effondrer.

Après tout rien de bien grave du moment que l'on arrive à remplir une demande de RSA.

Je vous sens jaloux.

Vive les congés de maladies.

Ca emmerde les "travailleurs, travailleuses. On vous a menti !"

"Le niveau du BAC baisse d'années en années".

Mon plus vieux copain; professeur, ancien inspecteur d'académie, rédacteur de sujets pour divers examens (BAC et beaucoup plus haut).

Vous lui passerez les salutations....ça fait longtemps qu'il ne bosse plus peut être ...vous pensez qu'un IA IPR corrige le bac? ou autre exam? qu'il rédige les sujets du bac?

Changez vite de meilleur ami s'il vous dit qu'il "rédige" les sujets des exams ....

Ou à l'EN qui chie dans la colle avec des réformes à la con (fin des devoirs écrits le soir, par exemple), à la formation IUFM/CAPES qui chie dans la colle avec une pédagogie et une gestion des cas difficiles réduite à néant, à l'autorité/éducation parentale qui chie dans la colle (et qui du coup retombe sur le corps enseignant qui a moins de temps pour inculquer l'instruction).

http://www.education.gouv.fr/cid50506/les-parents-a-l-ecole.html#Devoirs%20%C3%A0%20la%20maison

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F21842

Rien que ça, c'est redoutablement dangereux car les exercices écrits permettaient justement de garantir un minimum d'entrainement, ne serait ce que pour ceux qui sont plus longs pour assimiler les notions et les capacités durant la journée d'école.

C'est plus simple de parler d'une réforme à la con que d'expliquer et d'argumenter pourquoi c'est une réforme à la con....

Vous souhaitez un Capes avec une formation didactique des profs, c'est ça? c'est un vrai soixante-huitard qui en est à l'origine avec les IUFM, vous ne saviez pas?

Et ce Monsieur Philippe Meirieu est aussi un partisan de faire de l'école un lieu d'apprentissage ....avec le prof qui est là pour que les élèves apprennent....en cours donc.

Vous saviez que les modèles scandinaves qui cartonnent dans les évaluations internationales ont supprimé les notes?

Ah oui, comme pour l'épreuve de math du bac S de 2015.

La pétition des élèves... mais LOL.

Si certains veulent signifier que cet état de fait résulte déjà de l'époque en tant que telle, qui exalte l'inculture, le "tout se vaut", l'absence d'émulation pour un nivellement par le bas, la démission parentale avec des géniteurs qui considèrent que leurs pauvres chéris sont "fatigués" s'ils ont travaillé six heures par jour etc..., nous sommes d'accord.

MAIS le rôle de l'école comme frein à cette évolution mortifère devrait cependant rester indépassable. Et, en la matière, force est de constater qu'un nombre croissant d'enseignants se montre indigne de sa fonction et inapte à toute transmission sérieuse d'un véritable Savoir, dont le contenu n'a pas à s'adapter pour complaire à la médiocrité intellectuelle d'aucuns mais, au contraire, à inlassablement s'élever pour obliger, inciter et finir par accompagner la curiosité dans la quête de la Connaissance.

En ce sens, il n'y a rien de bien neuf sous le soleil, les enseignants ne seront écoutés que s'ils se montrent eux-mêmes respectables. S'ils font reposer leur enseignement et, déjà, leur mise et comportement personnels face à leurs élèves sur les quatre piliers fondateurs : Honneur, Tradition, Discipline, Excellence !

Il convient déjà qu'ils cessent de se comporter comme des "copains" des élèves, les tutoyant, se faisant appeler par leur prénom, se vêtant comme s'ils partaient camper ou à la plage. Ils doivent rester des maîtres, donc adopter, dans l'établissement, une attitude emprunte d'ascèse, de gravité et de profondeur.

En outre, il est indispensable qu'ils soient reconnus pour la maîtrise d'une science véritable et qu'ils la démontrent au quotidien. Il est donc requis qu'ils s'expriment, à l'écrit comme à l'oral, dans un français particulièrement châtié, exempt de la moindre faute. Le contenu de leurs enseignements se doit de viser l'excellence la plus absolue et non de flatter la paresse.

Ainsi, en littérature, il est inouï d'expliquer que la lecture des classiques, qui facilite à la fois la maîtrise d'une langue pure donc l'appréciation de la beauté d'un style ainsi que l'appréhension des grandes thématiques psychologiques, sociales, politiques et philosophiques, ne doit plus être à l'ordre du jour. Et ce au profit d'œuvres "faciles", qui sont sans commune mesure avec la profondeur des précédentes. Non, tout ne se vaut pas ! Il y a hiérarchie d'importance et de qualité.

Tout cela passerait, bien évidemment, par des heures d'enseignement qui ne soient pas systématiquement réduites. Mais l'on devine déjà les revendications corporatistes d'agents publics qui nous expliquent qu'il est inenvisageable d'instruire, sans disposer de plus de quatre mois de congés, pour une quotité qui oscille entre 12 et 20h de service hebdomadaire, en fonction du statut exact de l'intéressé.

Le modèle d'enseignement japonais serait, en la matière, l'exemple à suivre. Cela nous donnerait peut-être quelques personnes pour lesquelles Chateaubriand ne serait pas qu'une pièce de bœuf et Louis le Grand le simple nom d'un lycée.

Cela dépend où ils ont fait escale.

Effectivement un trop grand rapprochement affectif entre les enseignants et les élèves a cassé la stature des premiers.

L'objectif doit être le meilleur possible pour chaque élève. L'idéal serait qu'effectivement tous les élèves s'enrichissent des textes les plus sophistiqués ou jonglent avec les théories scientifiques les plus pointues. Mais la massification de l'accès au secondaire nécessite de limiter l'exigence, dans un premier temps, pour que la majorité des élèves progressent. Et les quelques pas que feront les élèves les plus en difficulté sont toujours mieux que l'immobilisation engendrée par l'élitisme d'antan.

Les enseignants n'ont pas moins d'heures d'enseignement qu'avant. Et leur travail ne se limite pas aux heures de présence en classe : cette présence est la partie émergée.

Si le métier d'enseignant est si reposant et gratifiant, pourquoi est-on en pénurie de candidats aux concours de l'enseignement?

C'est plus simple de parler d'une réforme à la con que d'expliquer et d'argumenter pourquoi c'est une réforme à la con....

Vous souhaitez un Capes avec une formation didactique des profs, c'est ça? c'est un vrai soixante-huitard qui en est à l'origine avec les IUFM, vous ne saviez pas?

Et ce Monsieur Philippe Meirieu est aussi un partisan de faire de l'école un lieu d'apprentissage ....avec le prof qui est là pour que les élèves apprennent....en cours donc.

Vous saviez que les modèles scandinaves qui cartonnent dans les évaluations internationales ont supprimé les notes?

Je veux une réforme qui donne des résultats positifs. En l'état, où sont les résultats positifs?

Des études qui démontrent qu'à âge et niveau de classe égaux, les gamins d'aujourd'hui savent et maitrisent moins de fondamentaux qu'il y a 10 ou quinze ans?

Résultat, ils auront à terme le même diplôme que leurs ainés, tout en maitrisant que dalle mais en compensant avec une super "intelligence" complètement soumise à la technologie?

Jusqu'à preuve du contraire, on apprend à marcher avant de savoir courir. Et là il faudrait se glorifier de voir défiler des générations de gamins qui courent comme des cagoles alors qu'ils sont pas fichus de gérer la base de la base, de surcroit en passant pourtant plus de temps à l'école qu'il n'ait jusqu'alors jamais été possible de faire?

Ouais, nique la logique.

Les modèles scandinaves sont globaux . Ne focaliser que sur un seul élément de la chaine -id est la notation dans le maillon enseignement - est complètement con.

Enlever les notes ne règle pas le problème, il le masque. Si les scandinaves sont des cracs et les français des grosses tanches, foutre ou enlever le système de notes ne va pas inverser la tendance.

A croire que le miracle résiderait dans le fait de supprimer le système de notation?

Adibou saves the world!

L'article est de 2007 sur des données de 2005... Depuis, l'eau a coulé sous les ponts.

Ce que révèle PISA 2016, avec toutes les critiques que l'on peut émettre sur ce rapport, réside essentiellement dans la ségrégation sociale qui règne en France. Quelques données trainent sur le net. Ainsi un enfant de pauvre a quatre fois plus de chances de devenir un élève faible qu'un camarade de milieu aisé. 40% des enfants de milieu populaire ont un faible niveau en maths contre seulement 5% des enfants favorisés. Un enfant scolarisé dans un établissement 'défavorisé' a quarante fois plus de chances d'avoir un niveau faible qu'un jeune scolarisé dans un établissement accueillant des jeunes favorisés.

C'est-à-dire que les méthodes d'apprentissages ne gommeront jamais les écarts sociaux et la séparation des groupes...

C'est-à-dire que les méthodes d'apprentissages ne gommeront jamais les écarts sociaux et la séparation des groupes...

Image IPB

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Combien d'enfants du 19ème avec des parents illettrés sont devenus des profs, des savants, des écrivains etc? :cool: