Les collégiens de cinquième sont tombés au niveau des élèves de CM2 de 1987

T'es un marrant Badboy : Tu veux que l'enseignement soit payant ? Ce sera de l'élitisme. Ceux qui ont du pognon enverront leurs enfants à l'école, les autres, non. Tu viens de nous faire faire un retour en arrière de deux siècles ! Vive le progrès !

Une étonnante bifurcation de lignage, qui a vu une parentèle évoluer en direction de la sous-espèce des pourceaux, à contrario d' une descendance progressant vers l' espèce de ces petits équidés à longues oreilles...

C'est dingue ça !!!

Quand je disais, sur d'anciens posts, que le niveau baissait .... je me faisais hurler dessus !!!

Et aujourd'hui , tout le monde est d'accord pour le reconnaître !!!

Simplement parce que quelqu'un a publié une étude !!!

La mauvaise foi !!!! J'en reviens pas !!!

Non c'est plus profond que ça. L'Etat est incapable de gérer les établissements scolaires, tout simplement. Ce ne sont pas des gestionnaires.

On y gagnerait largement à les privatiser. D'une, ça ferait une charge considérable en moins pour l'Etat, de deux, je suis persuadé que les écoles ne s'en porteraient que mieux...

Faut être réaliste, sans argent, comment voulez vous faire tourner un établissement, quelqu'il soit ? On n'est pas chez bisnounours land, une école doit être rentable, et au jour d'aujourd'hui, on a besoin d'apprendre aux gens à être productif, rentables, performants. Et pour ça, les mettre en compétition. Le monde du travail, c'est ça, ni plus ni moins. Les gosses seront amenés à assurer la productivité du pays plus tard, si on ne les habitue pas comme ça, ce n'est pas inné, ça s'apprend.

Pareil, les écoles, si les parents peuvent inscrire les enfants dans n'importe laquelle, ça les oblige à se vendre, à avoir des résultats, ils seront obligés de proposer la meilleure qualités d'enseignement qui soit. Ils seraient constamment obligés de s'investir, de s'agrandir. Je pense que les écoles feraient chacune plus de recettes, en fonction du nombre d'élèves inscrits, pourraient proposer chacune l'uniforme propre à l'établissement auquel chaque élève appartient. Eh oui, en entreprise, on est amené à porter une tenue de travail, donc l'uniforme...

Je pense que finalement on a tout à y gagner à privatiser. Peut être que si demain, les écoles devenaient payantes, ça représenterait un budget pour certains foyers, mais d'un coté, ça les oblige à être derrière leurs gosses (retour sur investissement), les gens se rendraient plus compte si ils payaient de leurs poches, et je pense que beaucoup préfèrent payer et avoir de la qualité, qu'avoir l'école gratuite (mais payante quand même à travers les impôts) et avoir de la merde, et avoir peur pour la sécurité de leurs enfants.

Je suis pour si ça permet d'avoir des écoles mieux structurées et si elles peuvent en contrepartie payer leurs personnels plus chers et offrir un enseignement de qualité.

Et pourquoi penses-tu que nous ayons sapé notre savoir-faire ?

Comme on y arrive...

EDIT : voir particulièrement à 20 minutes.

C'est dingue ça !!!

Quand je disais, sur d'anciens posts, que le niveau baissait .... je me faisais hurler dessus !!!

Et aujourd'hui , tout le monde est d'accord pour le reconnaître !!!

Simplement parce que quelqu'un a publié une étude !!!

La mauvaise foi !!!! J'en reviens pas !!!

Le niveau baisse ....dans quelles écoles cher Monsieur? quel niveau cher Monsieur? c'est quoi le niveau cher Monsieur?

Qui le reconnait? les profs qui ont devant eux le niveau des élèves tous les jours? ou ceux qui ne savent pas ce qu'est un élève?

Moi je vous dis que le niveau ne baisse pas. Ah....! mince alors.

Je vous dis aussi qu'il n'y a pas un niveau, mais des niveaux ....ah....

Je vous dis qu'en 87 on se lamentait du niveau qui baisse aussi ....et en 81 aussi. Et avant aussi.

Je vous dis que les enquêtes internationales (Pisa par ex) ne disent pas que le niveau baisse...elles montrent que le niveau des très bons est toujours très bon, et que les écarts avec les plus faibles sont accentués ....les meilleurs sont meilleurs et les plus faibles sont encore plus faibles ....

Conclusions? je ramasse les copies dans une heure.

Oui mais ce qui est particulièrement significatif, c'est que les huiles de l'EN reconnaissent que Brighelli a raison depuis dix ans... et suggère une réforme de l'orthographe !

Non mais on plane complètement. Il faudrait arrêter avec différentes méthodes et pratiques :

- plus d'heures de français par semaine ;

- fin de la méthode de travail par séquences et obligation de faire deux heures d'orthographe et de grammaire par semaine ;

- changement de l'enseignement de la grammaire dans les ESPE et au CAPES, qui font actuellement de la grammaire universitaire, totalement incompréhensible et déconnectée alors que la didactique de la grammaire est passionnante et que les enseignants n'y sont pas assez formés.

Les performances des élèves en orthographe sont en baisse sensible, au point que le niveau d'une classe de cinquième de 2005 est celui d'une classe de CM2 de 1987. Cette baisse ne relève ni du sentiment subjectif ni de l'affirmation polémique. Elle est démontrée par un travail universitaire, signé d'une équipe composée de Danièle Manesse, professeur en sciences du langage à l'université de Paris III-Sorbonne nouvelle, de Danièle Cogis, maître de conférences à l'IUFM de Paris, et de deux professeurs des écoles, Michèle Dorgans et Christine Tallet.

La suite de l'article.

Il y a plusieurs études qui soulignent la baisse du niveau des élèves en orthographe. Je crois qu'une place moins importante qu'avant est accordée dans le primaire à cette discipline. Ce facteur est d'ailleurs évoqué dans l'article.

Mais il me semble que les élèves actuels sont plus créatifs avec le langage. Cette créativité engendre un enrichissement de la langue, notamment du vocabulaire.

Mais ce qui est plus problématique c'est le type d'erreurs qui sont plus commises par les élèves de 2005 : fautes d'accords, morphosyntaxiques et de conjugaison. Cela touche la compréhension du fonctionnement du langage écrit. Et donc la qualité et la richesse de la communication par écrit.

Mais bien entendu, c'est bien connu.

Les enfants ont moins de théorie, moins de pratiques, moins de devoirs écrits à la maison, moins de sollicitation de leur mémoire, avec des professeurs de moins en moins formés à la restitution de l'enseignement... et vu que ce sont des putains de têtes d'ampoules, ils font moins de fautes que leurs ainés, ont plus de facilité en expression orale et écrite, récitent "par coeur" leurs tables en comptant avec leurs doigts parce que la maitresse leur a dit de faire comme ça pour les aider. Bref, ils déchirent tout.

Pourquoi on se faisait chier avec des exos de bled, à recopier des leçons entières au tableau, à écrire dans ce putain de "cahier du soir"?

Un bon gros coup de Adibou le jour et lesoir c'est réciter rapidos une douzaine de mots, griffonner trois mots dans un texte à trous pour voir si on a compris les grandes lignes d'une histoire bateau. Et hop, 20/20, on est au top.

Oui mais ce qui est particulièrement significatif, c'est que les huiles de l'EN reconnaissent que Brighelli a raison depuis dix ans... et suggère une réforme de l'orthographe !

Non mais on plane complètement. Il faudrait arrêter avec différentes méthodes et pratiques :

- plus d'heures de français par semaine ;

- fin de la méthode de travail par séquences et obligation de faire deux heures d'orthographe et de grammaire par semaine ;

- changement de l'enseignement de la grammaire dans les ESPE et au CAPES, qui font actuellement de la grammaire universitaire, totalement incompréhensible et déconnectée alors que la didactique de la grammaire est passionnante et que les enseignants n'y sont pas assez formés.

AMEN!

Le niveau baisse ....dans quelles écoles cher Monsieur? quel niveau cher Monsieur? c'est quoi le niveau cher Monsieur?

Qui le reconnait? les profs qui ont devant eux le niveau des élèves tous les jours? ou ceux qui ne savent pas ce qu'est un élève?

Moi je vous dis que le niveau ne baisse pas. Ah....! mince alors.

Je vous dis aussi qu'il n'y a pas un niveau, mais des niveaux ....ah....

Je vous dis qu'en 87 on se lamentait du niveau qui baisse aussi ....et en 81 aussi. Et avant aussi.

Je vous dis que les enquêtes internationales (Pisa par ex) ne disent pas que le niveau baisse...elles montrent que le niveau des très bons est toujours très bon, et que les écarts avec les plus faibles sont accentués ....les meilleurs sont meilleurs et les plus faibles sont encore plus faibles ....

Conclusions? je ramasse les copies dans une heure.

Bien sûr cette polémique autour du niveau qui baisse est très caricaturale. Ceux qui prétendent que le niveau baisse ne définissent pas ce que pourrait être ce niveau : ils se contentent de s'appuyer sur quelques éléments (comme l'orthographe) pour stigmatiser l'ensemble.

Les enseignements ont changé, se sont enrichis et pour beaucoup plus d'élèves qui restent plus longtemps scolarisés. Tout cela est a prendre en compte pour ne pas se hâter dans le refrain "le niveau baisse".

Et rappelons que l'école doit former les citoyens du monde à venir. Pas de celui d'hier.

Les enseignements ont changé, se sont enrichis et pour beaucoup plus d'élèves qui restent plus longtemps scolarisés.

Plus longtemps scolarisés pour quel résultat?

C'est la durée de la scolarisation qui qualifie la qualité de l'enseignement? La qualité de l'apprentissage? La maitrise des bases "lire/écrire/compter/s'exprimer"?

Plus longtemps scolarisés pour quel résultat?

C'est la durée de la scolarisation qui qualifie la qualité de l'enseignement? La qualité de l'apprentissage? La maitrise des bases "lire/écrire/compter/s'exprimer"?

Non mais cela nécessite moins que les élèves soient compétents tout de suite. Avec l'allongement de la scolarité ils peuvent acquérir des compétences de base plus lentement mais aussi développer beaucoup d'autres compétences. Eloge de la lenteur.

Ou trainer et cumuler des lacunes.

Non mais cela nécessite moins que les élèves soit compétents tout de suite. Avec l'allongement de la scolarité ils peuvent acquérir des compétences de base plus lentement mais aussi développer beaucoup d'autres compétences. Eloge de la lenteur.

Ils n'accumulent rien du tout, si ce n'est l'ennui, quand on leur demande de faire des choses qui nécessitent la bonne acquisition de compétences qu'ils n'ont pas.

J'en ai vu trois ....

Ben , moi je n' en vois que deux .

Il est vrai que mes études se sont arrêtées à 13 ans et demi après avoir passé mon "certif" pendant les années 50 pour aller aussitôt bosser .

Ben , moi je n' en vois que deux .

Il est vrai que mes études se sont arrêtées à 13 ans et demi après avoir passé mon "certif" pendant les années 50 pour aller aussitôt bosser .

C'est bien Maurice , vous au moins , vous suivez

oui, je vous lis, un concentré d'écriture correcte, bizarre.

Toutes ces matières ajoutées au fil du temps, ça pénalise l'apprentissage de l'écriture ?

J'ai parcouru un forum d'enseignants, ils avaient plein de fautes dans leurs messages.

Un enfant à âge égal est-il plus intelligent qu'il y a trente ans ? Oui.

Si certains veulent signifier que cet état de fait résulte déjà de l'époque en tant que telle, qui exalte l'inculture, le "tout se vaut", l'absence d'émulation pour un nivellement par le bas, la démission parentale avec des géniteurs qui considèrent que leurs pauvres chéris sont "fatigués" s'ils ont travaillé six heures par jour etc..., nous sommes d'accord.

MAIS le rôle de l'école comme frein à cette évolution mortifère devrait cependant rester indépassable. Et, en la matière, force est de constater qu'un nombre croissant d'enseignants se montre indigne de sa fonction et inapte à toute transmission sérieuse d'un véritable Savoir, dont le contenu n'a pas à s'adapter pour complaire à la médiocrité intellectuelle d'aucuns mais, au contraire, à inlassablement s'élever pour obliger, inciter et finir par accompagner la curiosité dans la quête de la Connaissance.

En ce sens, il n'y a rien de bien neuf sous le soleil, les enseignants ne seront écoutés que s'ils se montrent eux-mêmes respectables. S'ils font reposer leur enseignement et, déjà, leur mise et comportement personnels face à leurs élèves sur les quatre piliers fondateurs : Honneur, Tradition, Discipline, Excellence !

Il convient déjà qu'ils cessent de se comporter comme des "copains" des élèves, les tutoyant, se faisant appeler par leur prénom, se vêtant comme s'ils partaient camper ou à la plage. Ils doivent rester des maîtres, donc adopter, dans l'établissement, une attitude emprunte d'ascèse, de gravité et de profondeur.

En outre, il est indispensable qu'ils soient reconnus pour la maîtrise d'une science véritable et qu'ils la démontrent au quotidien. Il est donc requis qu'ils s'expriment, à l'écrit comme à l'oral, dans un français particulièrement châtié, exempt de la moindre faute. Le contenu de leurs enseignements se doit de viser l'excellence la plus absolue et non de flatter la paresse.

Ainsi, en littérature, il est inouï d'expliquer que la lecture des classiques, qui facilite à la fois la maîtrise d'une langue pure donc l'appréciation de la beauté d'un style ainsi que l'appréhension des grandes thématiques psychologiques, sociales, politiques et philosophiques, ne doit plus être à l'ordre du jour. Et ce au profit d'œuvres "faciles", qui sont sans commune mesure avec la profondeur des précédentes. Non, tout ne se vaut pas ! Il y a hiérarchie d'importance et de qualité.

Tout cela passerait, bien évidemment, par des heures d'enseignement qui ne soient pas systématiquement réduites. Mais l'on devine déjà les revendications corporatistes d'agents publics qui nous expliquent qu'il est inenvisageable d'instruire, sans disposer de plus de quatre mois de congés, pour une quotité qui oscille entre 12 et 20h de service hebdomadaire, en fonction du statut exact de l'intéressé.

Le modèle d'enseignement japonais serait, en la matière, l'exemple à suivre. Cela nous donnerait peut-être quelques personnes pour lesquelles Chateaubriand ne serait pas qu'une pièce de bœuf et Louis le Grand le simple nom d'un lycée.

Je disais sur un autre sujet que l'an passé la prof d'anglais de mon fils avait organisé un voyage d'une semaine en ITALIE! Il est vrai que Rome et Florence sont des villes idéales pour progresser dans la langue de Shakespeare. :D

Cela dépend où ils ont fait escale.

Si certains veulent signifier que cet état de fait résulte déjà de l'époque en tant que telle, qui exalte l'inculture, le "tout se vaut", l'absence d'émulation pour un nivellement par le bas, .......

..... serait pas qu'une pièce de bœuf et Louis le Grand le simple nom d'un lycée.

Je te partage ce point de vue sur de nombreux points ( quasiment tous !) !!!

Je te partage ce point de vue sur de nombreux points ( quasiment tous !) !!!

Moi aussi , y compris le vote pour schtoumpf ....

Mais , alors ! .... Ce bon simplicius , que voilà un pseudo "mal-t'a-propos" ....

La même chose en deux phrases et j' eu tout aussi bien compris .

Voilà pourquoi j'aime twitter ...... La brièveté et la concision , ça évite de fatiguer mon neurone .

Si on retire le ph de nénuphar pour le remplacer par un f, ça empêche la fleur d'éclore ?

La guéguerre continue...( réforme de l'orthographe )

Peut être pourra-t-elle (mal) fleurir ....

Mais la malheureuse , elle sera bien mal cultivée dans notre culture séculaire qui souffre beaucoup d' être pratiquée par d' aussi mauvais cultivateurs .