Aller au contenu

Venezuela : Au bord du gouffre

Noter ce sujet


DroitDeRéponse

Messages recommandés

Membre, 125ans Posté(e)
chanou 34 Membre 26 176 messages
Maitre des forums‚ 125ans‚
Posté(e)

 

il y a 31 minutes, fx. a dit :

L'embarras c'est plutôt le tien quand je te demande des preuves d'un risque supposé, moi je peux très bien te dire que ça procède d'une simplification administrative.

:smile2:

Allons...

Ceci dit, je ne crois pas que le gouvernement veuille exercer un tel chantage sur sa population. Par contre, encore une fois, les sous-fifres...:o°

Et "en haut", on le sait très bien. Ca marche TOUJOURS comme ça.

Modifié par chanou 34
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Membre, 42ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 227 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 9 minutes, fx. a dit :

Dont tu n'as pas de preuve d'une quelconque contrainte.

carte de rationnement = carte de vote + récolte de données par puce RFID

faut être vraiment aveugle pour ne pas voir le problème de dérive que ça engendre

et je me répète , je suis sur que tu serais contre un tel système sil il venait à arriver en France pour les dérives que ça amène

 

il y a 9 minutes, fx. a dit :

 

Moi je te parle de l'affamement d'une population par l'opposition.

les 2 cotés sont en tord

http://www.franceameriquelatine.org/situation-au-venezuela-une-analyse-de-renaud-lambert-le-monde-diplomatique-decembre-2016-en-lecture-libre/

...

Le contrôle des changes ne disparaîtra plus. Conçu comme une mesure temporaire pour lutter contre la fuite des capitaux, « il en devient le principal moteur, explique M. Temir Porras, ancien chef de cabinet de M. Maduro. Pays extrêmement dépendant des importations, le Venezuela affiche une inflation structurelle d’environ 15 à 20 %. Pas le dollar. Fixer une parité avec la devise américaine implique donc de surévaluer sa monnaie. On ne connaît pas de meilleure recette pour détruire la production nationale. Non seulement il devient plus coûteux de produire localement que d’importer, mais le pays redécouvre un négoce particulièrement juteux : l’importation surfacturée, qui permet de mettre la main sur des dollars » .

L’opération est simple. Imaginons un importateur qui dispose d’un réseau lui permettant d’acheter des bouteilles d’eau à 10 centimes de dollar pièce. Il obtient de l’État des dollars pour en acheter un million qu’il déclare payer 20 centimes pièce par le biais d’une entreprise qu’il aura préalablement créée en dehors du pays. Résultat : l’entrepreneur dispose de 100 000 dollars, qu’il peut écouler sur le marché noir local ou faire sortir du pays. « La culbute est parfois réalisée avant même la distribution du produit, poursuit M. Porras. De sorte que certains importateurs abandonnent les produits dans les hangars, ne vendant que de quoi acheter de nouveaux dollars. » Entre 2002 et 2012, la valeur des importations quintuple, passant d’environ 10 milliards de dollars à 50, un bond bien plus rapide que celui de leur volume. Lucratif, le secteur de l’importation attire du monde : ceux qu’on dénommera bientôt les « bolibourgeois » et que le pouvoir présente comme des « patrons socialistes », mais également des militaires, des hauts fonctionnaires et des malfrats.

Des taux de profit taquinant les 18 000 %

Pendant ce temps, la réduction de la pauvreté — l’une des plus grandes réussites de la « révolution bolivarienne » — permet à la population de consommer davantage. Dans un contexte où le pouvoir conteste peu au secteur privé sa mainmise sur les importations, la manne pétrolière qu’il déverse sur la population pour « solder la dette sociale » ruisselle jusque dans les poches des chefs d’entreprise. De sorte qu’en dépit de ses réussites sociales et géopolitiques, le Venezuela retrouve peu à peu sa fonction première dans la division internationale du travail : celle d’exportateur non seulement de pétrole, mais surtout de devises. Selon les calculs du trimestriel Macromet, la fuite des capitaux (surfacturation des importations comprise) aurait atteint 170 milliards de dollars entre 2004 et 2012 (9), soit pratiquement 160 % du PIB de l’année 2004. Un chiffre étourdissant.

Lorsque la crise financière internationale oriente le cours du pétrole à la baisse, en 2008, la rente ne suffit plus à couvrir la facture des importations. Le pays doit s’endetter. Il tente de limiter les dépenses, notamment en introduisant un double taux de change : un premier, préférentiel, pour les importations jugées stratégiques ; un autre, plus élevé, pour le reste. L’idée n’était pas mauvaise, mais sa mise en œuvre aurait gagné à être précédée d’une analyse des « perturbations » qu’elle avait engendrées dans le passé. Car des dispositifs similaires avaient été instaurés dans les années 1980 puis 1990, avec chaque fois une même conséquence : l’essor de la corruption. Qu’on en juge. En 2016, le Venezuela affiche un taux de change préférentiel de 10 bolivars par dollar et un autre de 657. Obtenir un accès (légal ou non) à la manne du dollar préférentiel pour alimenter le marché courant assure donc un taux de profit stratosphérique de 6 500 %. Que l’on revende ses dollars sur le marché parallèle, et le taux de profit taquine les… 18 000 %. On fait naître des vocations de brigand au moyen de chiffres beaucoup moins élevés.

« La droite veut mettre le peuple à genoux »

Or le Venezuela entretient une relation particulière avec la corruption. Ici, l’accumulation capitaliste ne repose pas sur la production de richesse, mais sur la capacité à butiner les ressources qu’administre l’État. Redistribution, clientélisme, népotisme, favoritisme, renvoi d’ascenseur ou simple illégalité, les frontières entre les formes de captation des dollars du pétrole s’avèrent d’autant plus ténues que beaucoup les franchissent plusieurs fois par jour.

« En 2012, Chávez prend enfin conscience du problème économique, notamment celui lié au taux de change, nous raconte M. Porras, qui a œuvré pour l’éclairer sur la question. Nous avions réussi à le convaincre d’agir. Et… il est tombé malade. » L’instabilité politique provoque un décollage soudain du dollar et de l’inflation, alors que les cours du pétrole recommencent à plonger fin 2014. Le pays redécouvre les pénuries, liées à l’atrophie d’une production locale étouffée par la survalorisation du bolivar et à la chute des importations, étranglées par le manque de devises. « Or, observe M. Álvarez, la pénurie offre le bouillon de culture idéal pour la spéculation et le marché noir. 

En dépit de ses dénonciations récurrentes des méfaits de l’oligarchie importatrice, le pouvoir en préserve la tranquillité. Il ne manque pas de créativité, en revanche, pour imaginer des bricolages tactiques « qui finissent par jeter de l’huile sur le feu de la spéculation », comme nous l’explique M. Álvarez. En 2011, le gouvernement fait passer une loi organique de « prix justes », pour tenter d’imposer un plafond aux prix de produits de base. « Mais ils sont bien souvent inférieurs aux coûts de production, si bien que les gens ont arrêté de produire. » Caracas subventionne par ailleurs certaines importations qu’il met à disposition de communautés organisées, à travers les comités locaux d’approvisionnement et de production (CLAP). Le 11 novembre dernier, dans le quartier de La Pastora, à Caracas, on pouvait ainsi se procurer un gros panier d’aliments (quatre kilos de farine de maïs, deux kilos de riz, deux paquets de pâtes, deux pots de beurre, un litre d’huile, un sachet de lait en poudre et un kilo de sucre) pour 2 660 bolivars. Un prix aussi bas offre la perspective de gains importants sur le marché noir… où finit donc une partie des produits

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
à l’instant, chanou 34 a dit :

 

:smile2:

Allons...

Ceci dit, je ne crois pas que le gouvernement veuille exercer un tel chantage sur sa population. Par contre, encore une fois, les sous-fifres...:o°

Et "en haut", on le sait très bien. Ca marche TOUJOURS comme ça.

Oui on sait visiblement plein de choses mais seulement d'un seul coté ...

il y a 2 minutes, cheuwing a dit :

les 2 cotés sont en tord

C'est pas les deux cotés qui brulent des entrepôts de nourriture.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 125ans Posté(e)
chanou 34 Membre 26 176 messages
Maitre des forums‚ 125ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, fx. a dit :

Oui on sait visiblement plein de choses mais seulement d'un seul coté ...

 

Boarrf, c'est toujours le même schéma, allons...ne me dites pas que vous ne le savez pas.

  • Like 1
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 42ans Posté(e)
cheuwing Membre 17 227 messages
Maitre des forums‚ 42ans‚
Posté(e)
il y a 3 minutes, fx. a dit :

 

C'est pas les deux cotés qui brulent des entrepôts de nourriture.

merci de ne pas exagérer c'est UN entrepôt de nourriture, et c'est l'effet délétère de gros problèmes dans un pays .

mais l'inflation de l'autre coté et l'obligation de la population la plus pauvre de passer par les clap est aussi la faute du gouvernement

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, fx. a dit :

"risque" mais aucun témoignage pour corroborer que c'est un fait avéré, pourtant l'opposition en serait friande ...

Ce qui est un fait avéré par contre c'est l'incendie aux réserve de nourriture:

 

Brûler la nourriture : nouvelle tactique de la bataille des trente jours

 

Le deuxième élément révèle le caractère frontal de l’attaque. Jusqu’à présent, la guerre économique s’est tramée dans l’ombre, dans l’anonymat, dans la négation d’elle-même : omniprésente pour en occulter les responsables et en accuser le gouvernement et son modèle.

Mais avec cet incendie massif, la guerre se montre sous son vrai jour. Ce plan d’assaut final (comme ils disent) suppose le désapprovisionnement des secteurs les plus pauvres de la population et il est déjà en marche. A quoi il faut ajouter un blocus appliqué par les États-Unis pour empêcher les armateurs de transporter de la nourriture destinée au Venezuela.

« L’opposition joue avec la faim du peuple, eux ont de l’argent, nous n’en avons pas » dit une femme occupée à mettre en sachets ce qui reste des aliments du Mercal

http://mobile.agoravox.fr/actualites/international/article/bruler-la-nourriture-nouvelle-195073

Pas plus avéré , les chavistes sont accusés d'y avoir foutu le feu pour charger l'opposition Et trouver un bouc émissaire au fait qu'ils ne peuvent plus fournir faute de devises . Tout est importé et l'agriculture est en lambeau , le pays est très dépendant .

Le bâtiment taggue Omar m'a tuer n'est guère crédible ( l'opposition qui signe son forfait en signant sur les murs ..., )

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Pas plus avéré , les chavistes sont accusés d'y avoir foutu le feu pour charger l'opposition .

 

source ?

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 10 minutes, fx. a dit :

source ?

C'est dans le lien de Louise ( le Mediapart poste juste derriere )  le journaliste conteste . 

Sauf que l'opposition signant sale chaviste c'est du même niveau que Omar m'a tuer , bref pas plus avéré que la carte de rationnement utilisee comme moyen de pression politique . 

Par ailleurs dans ton lien aucun membre de l'opposition n'a été arrêté . Le seul element c'est l'opposition qui signe son forfait . Peu crédible .

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, 75ans Posté(e)
Morfou Membre 63 886 messages
Maitre des forums‚ 75ans‚
Posté(e)

Vous ne convaincrez jamais ni Fx ni Louise...sont endoctrinés jusqu'à la moelle et peu leur chaut toutes les preuves que l'on pourrait leur donner!

 

Ca fait peur des gens comme ça, des jusqu'au boutisme d'une idéologie...

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Posté(e)
Henry Martin Membre 4 459 messages
Baby Forumeur‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, Morfou a dit :

Vous ne convaincrez jamais ni Fx ni Louise...sont endoctrinés jusqu'à la moelle et peu leur chaut toutes les preuves que l'on pourrait leur donner!

 

Ca fait peur des gens comme ça, des jusqu'au boutisme d'une idéologie...

Bah, il faut de tout pour faire un monde, sinon ce dernier serait ennuyeux.

Cela permet des expériences magnifiques tel le Cambodge par exemple.

  • Like 3
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 9 minutes, Morfou a dit :

Vous ne convaincrez jamais ni Fx ni Louise...sont endoctrinés jusqu'à la moelle et peu leur chaut toutes les preuves que l'on pourrait leur donner!

 

Ca fait peur des gens comme ça, des jusqu'au boutisme d'une idéologie...

Est-ce une raison pour laisser la propagande sans réponses argumentées ?

Laisser sous entendre que la quasi moitié des vénézuéliens voteraient fascistes ?

 

Et puis c'est intéressant de lire @LouiseAragonfaire l'éloge du pape . Ca devient d'ailleurs une habitude chez elle .

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

L’incendie a duré près d’une heure. Ils sont repartis en laissant derrière eux le bâtiment incendié et trois tags : « sales chavistes », « plus de famine » et « vive Leopoldo » (1).

1) Leader de l’extrême droite vénézuélienne, co-organisateur du coup d’État manqué contre le président Chavez en avril 2002, condamné pour l’organisation de violences meurtrières qui ont causé la mort de 43 personnes en 2014, Leopoldo Lopez a été transformé par les médias internationaux en « prisonnier politique ». Membre de l’oligarchie vénézuélienne, ayant étudié dans une institution étroitement liée à la CIA, la Kennedy School of Government de Harvard, il a pour mentor principal l’ex-président colombien Alvaro Uribe. A récemment bénéficié d’une mesure lui permettant de purger sa peine à domicile, dans un quartier huppé de Caracas.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

Alvaro Uribe :Depuis le début des années 80, Alvaro Uribe est régulièrement accusé d'être lié aux paramilitaires et à la mafia. À la Commission d'accusation du Parlement - la seule instance habilitée à juger un ex-président - plus de 200 accusations contre Alvaro Uribe ont été déposées. Mais jusqu'à présent, il demeure intouchable, car dans les affaires qui le concernent, les témoins sont rares… Nos reporters Pascale Mariani et Juan Orozco sont partis en reportage à la rencontre des pro et des anti-Uribe, dont la réconciliation semble encore lointaine.

http://www.france24.com/fr/20170217-focus-colombie-alvaro-uribe-farc-guerilla-accord-paix-juan-manuel-santos-justice-mafia

Modifié par fx.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 8 minutes, fx. a dit :

L’incendie a duré près d’une heure. Ils sont repartis en laissant derrière eux le bâtiment incendié et trois tags : « sales chavistes », « plus de famine » et « vive Leopoldo » (1).

Omar m'a tuer quoi . Stratégie pour retourner le peuple contre Maduro mais en signant son crime . L'opposition est trop balaise. Bref pas plus avéré que la carte de rationnement utilisee comme moyen de pression par Maduro . Quand les nazis ont incendié le reichstag on a accusé les cocos 

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 8 minutes, DroitDeRéponse a dit :

Omar m'a tuer quoi . Stratégie pour retourner le peuple contre Maduro mais en signant son crime . L'opposition est trop balaise. Bref pas plus avéré que la carte de rationnement utilise comme moyen de pression par Maduro . Quand les nazis ont incendié le reichstag on a accusé les cocos 

 

Mais la droite et l'extrême droite ils en ont carrément rien à branler du peuple qui crève la dalle et quand ils empêchent ouvertement les gens de voter à des élections qu'ils ont décidé de boycotter, ils n'en n'ont pas plus à foutre de le faire ouvertement.

Modifié par fx.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)
il y a 27 minutes, Morfou a dit :

Vous ne convaincrez jamais ni Fx ni Louise...sont endoctrinés jusqu'à la moelle et peu leur chaut toutes les preuves que l'on pourrait leur donner!

Surtout quand tu n'en as aucune !

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 50 minutes, fx. a dit :

Mais la droite et l'extrême droite ils en ont carrément rien à branler du peuple qui crève la dalle et quand ils empêchent ouvertement les gens de voter à des élections qu'ils ont décidé de boycotter, ils n'en n'ont pas plus à foutre de le faire ouvertement.

Bien sûr que si , par ailleurs le MUD ce n'est pas que des partis de droite .

Par ailleurs meme s'ils n'en avaient rien à faire , pour retourner le peuple son intérêt est évidemment d'imputer la famine à Maduro , pas de signer que la famine est de son fait .... Pas avéré et pas très crédible donc .

Quant au fait d'empêcher d'aller voter rien d'avere non plus , juste une chaviste qui se plaint de partisans . Un peu comme si tu accusais la CGT d'un piquet de grève illegal empêchant les gens d'aller travailler en me citant un quidam pro Medef qui se plaint de ne pas pouvoir aller bosser .

Bref je ne crois pas 2 secondes que tous les partis d'opposition soient  blanc comme neige , mais ça ne fait pas d'un Omar m'a tuer ou d'un temoignage d'un quidam via une presse pro chaviste un fait avéré . Pas plus le fait que les chaviste D se serviraient des cartes d'alimentation pour aider les gens à bien voter sous l'œil des collectivo.

 

Par contre l'annulation de deux élections en 2016, du fait que ledezma a fait de la taule et est cloître chez lui sans proces , que l'opposition ne pourra pas se présenter dans les états les plus peuplés , que Pour se présenter il faudra le tampon de bonne conduire chaviste , etc , sont eux des faits avérés .

il y a 41 minutes, fx. a dit :

Surtout quand tu n'en as aucune !

Pour ledezma : cdh onu, Amnesty , ....

Pour les élections annulées en 2016 et toutes les magouilles pour l'élection des gouverneurs et les régionales : voir tous les articles et décisions des affidés de Maduro , largement publiées sur ce topic .

Aucune preuve ?

Ton propre article met Maduro en cause ...

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Invité fx.
Invités, Posté(e)
Invité fx.
Invité fx. Invités 0 message
Posté(e)

VENEZUELA : qui est Antonio Ledezma ?

 

La justice vénézuélienne a arrêté Antonio Ledezma, le maire de la métropole de Caracas, accusé d’avoir participé à un Coup d’Etat qui comprenait le bombardement d’institutions gouvernementales et du siège de la chaîne d’information (teleSUR).

Antonio José Ledezma Díaz, est né à San Juan de los Morros, état de Guárico (centre) le 1° janvier 1955. Il est avocat de profession. Sa carrière politique a commencé au parti Acción Democrática (AD), une organisation membre du Pacte de Punto Fijo, un accord bi-parti qui gouverna le Venezuela dans la période 1958-1998.

Vie politique :

1984-1992 : Député de AD pour l’état de Guárico.

1992 : Gouverneur du District Fédéral de Caracas, désigné par le président de l’époque Carlos Andrés Pérez. Sa gestion a été caractérisée par la répression des protestations sociales, en particulier contre les étudiants et les journalistes.

1994-1996 : Elu vice-président de la Chambre des Sénateurs.

1996-2000 : Maire de la Municipalité Libertador. Acusé d’irrégularités et de répression contre des travailleurs de l’économie informelle (colporteurs) et des personnes âgées qui réclamaient une pension de vieillesse juste.

1998 : Chef de campagne de Luis Alfaro Ucero (candidat présidentiel de AD). Dans un acte de trahison politique, pour "freiner" l’ascension d’Hugo Chavez, participe à un arrangement qui prive de la candidature Alfaro Ucero pour soutenir Henrique Salas Romer.

1999-2000 : Président de l’Association Nationale des Maires du Venezuela.

2000 : renonce à AD et fonde le parti Alianza al Bravo Pueblo. Se présente comme pré-candidat présidentiel mais étant donné sa pénurie de soutien populaire, se désiste.

Se présente comme candidat à la Mairie de la Municipalité Libertador (Caracas), mais est vaincu par le candidat de la Révolution Freddy Bernal. Refuse les résultats.

2002 : Soutient le coup d’Etat contre le président Chavez. Soutient les militaires réunis sur la Place Altamira de Caracas qui refusèrent de reconnaître le gouvernement et la Constitution.

Participe activement à la grève des entreprises pétrolières qui prétendait renverser le Président Chavez et pervertir la volonté du peuple par la faim. Cette action causa des pertes de 21 000 millions de dollars au pays.

2004 : Coordonna des actions du “Plan Guarimba”. Accusé d’avoir incité les militants d’ Alianza al Bravo Pueblo et d’AD à brûler le siège du parti Movimiento V República à Caracas.

Refuse les résultats du Referendum Révocatoire contre le Président Chavez qui réaffirme le soutien du peuple au gouvernement Bolivarien.

2005 : Conduit ceux qu’on appelle les opposants à se retirer des élections législatives dans un effort manqué pour discréditer la démocratie vénézuélienne.

2008 : Elu Maire de la Métropole de Caracas. A son arrivée, il licencie 2.252 travailleurs et gèle le salaire des travailleurs retraités.

2012 : Se présente comme pré-candidat présidentiel mais n’obtient pas le soutien des rangs de l’opposition.

2014 : Participe au plan “La Salida” (La Sortie), mis en place par Leopoldo López et María Machado qui comprenait des violences qui ont causé la mort de 43 citoyens vénézuéliens. Suspecté d’avoir planifié l’assassinat de Lopez pour aggraver la crise politique et renverser le gouvernement constitutionnel.

2015 : Arrêté pour son implication dans le coup d’Etat manqué contre le président Nicolas Maduro Moros.

Plaintes contre Antonio Ledezma

a) L’affaire de la mort de la journaliste María Verónica Tessari :

Ledezma arrive au Gouvernement du District Fédéral désigné par le président Carlos Andrés Pérez le 13 janvier 1992. Son action est caractérisée par les actions répressives de la Police Métropolitaine sous son commandement, envers les étudiants, les journalistes, les personnes âgées. Celui qui est alors gouverneur soutient les décrets de Couvre-feu et de Suspension des Garanties Constitutionnelles consécutifs aux rébellions militaires du 4-F (4 février) et du 27-N de 1992.

Le jeudi 19 mars 1992, les étudiants vénézuéliens organisent des actions de protestation pour exiger la restitution des garanties constitutionnelles. Ces manifestations sont l’objet de répressions dans tout le pays et il faut souligner la rage avec laquelle agit la Police Métropolitaine dirigée par Antonio Ledezma.

La PM charge sur les journalistes. Les reporters ont signalé que tandis qu’ils étaient frappés, les fonctionnaires criaient : "Informez que nous, nous réprimons". Les blessés furent :

Herminia Serrano (Journaliste de la station RQ910) : Commotion cérébrale provoquée par un coup de sabre utilisé par les fonctionnaires de police sur le cou (coup de machette).

Oswaldo González Moreno (Journaliste de YVKE mundial) : coups de machette et sa caméra fut détruite par un fonctionnaire de la PM.

Francisco Solorzano (Journaliste, secrétaire général du Collège National des Journalistes) : arrêté par des fonctionnaires de la PM, reçut de multiples coups de machette donnés par les agents.

María Verónica Tessari (Journaliste) : commotion cérébrale, 15 points de suture dus au fait qu’une bombe lacrymogène lancée par la PM la toucha à la tête. Son état s’est aggravé parce que le gaz lacrymogène a réussi à pénétrer à l’intérieur de la structure craniène.

"Finalement, après presque 5 mois de clinique avec 7 interventions chirurgicales provoquées le 19 mars à l’UCV par la répression policière contre les médias de communication, le Venezuela continue à vivre la même répression. Je n’ai pas peur, je vais retourner dans la rue, il me faut encore une intervention de plus mais j’ai sais qu’avec moi, personne ne peut rien, ni avec moi ni avec mes camarades, tellement que nous nous verrons dans la rue, travaillant à faire des reportages pour vous informer, vous tous." María Verónica Tessari (1993).

La journaliste Tessari n’a jamais pu guérir, elle a souffert des mois d’agonie et après 7 interventions chirurgicales, est morte dans la nuit du vendredi 15 janvier. Aucun fonctionnaire de la PM n’a été accusé et ce crime n’a été imputé à personne.

b) Le massacre de la prison “Maison de Redressement de Catia” le 27 novembre 1992.

Dans l’ambiance de tension vécue pendant l’insurrection militaire du 27-N, le directeur de la Maison de Redressement de Catia, Eloy Mora, ordonna aux gardiens d’ouvrir les cellules de la prison pour que les prisonniers puissent sortir pacifiquement (il n’y a pas eu de fuite de prisonniers).

A ce moment-là, se mit en place une embuscade à laquelle, selon des témoins, participa Mora lui-même, accompagné de membres de la Garde Nationale et de la Police Métropolitaine (commandée par Antonio Ledezma), lesquels tirèrent, tuant plus de 200 détenus.

Le ministre de la justice admit la mort de 63 pensionnaires, le gouverneur Ledezma plus de 100 et le journaliste d’ El Nacional situait le nombre de victimes tuées à environ 200.

Antonio Ledezma lui-même justifia les faits et selon ce que rapporte une édition du 1° décembre 1992 du journal espagnol El País, l’actuel grand maire a affirmé :

"Celui de la Maison de Redressement de Catia est en relations avec l’insurrection putschiste parce qu’il n’y a aucun doute sur le fait qu’on voulait créer le chaos à Caracas et faire sortir dans la rue plus de 3 000 détenus et cela a dû être contrôlé au prix de nombreuses vies".

(http://elpais.com/diario/1992/12/01/internacional/723164402_850215.html)

c) Enquête pour malversations de fonds publics pendant son mandat de Maire de la Municipalité Libertador.

En 1996, le contrôleur municipal Moises Benaim accuse le maire Ledezma d’avoir dépensé 100 millions de bolivars lors de la visite du Pape Jean-Paul II.

L’Inspection des Finances a dénoncé en novembre 1997 Ledezma pour avoir facilité le fonctionnement de casinos et de bongos à travers des ordonnances : "Le maire prétend toucher des impôts sur ces locaux, encore sans que ceux-ci aient l’aval de la Commission Nationale des Casinos... Le maire est conscient de cette irrégularité mais c’est le besoin de poursuivre les rentrées d’argent nécessaires pour campear la crise économique de l’année qui commence qui le fait bouger. La police municipale restera incapable de fermer les casinos, ceux qui auront une activité, ce sera les inspecteurs des impôts qui iront leur rappeler qu’ils doivent payer les taxes fixées", souligne le rapport.

En 1997, l’’Inspection des Finances de la Municipalité Libertador ouvrit une enquête sur Ledezma pour :

Malversations de fonds publics, sur-prix, fractionnement et violations des ordonnaces sur les contrats de construction d’ouvrages. Ledezma a consacré 77% du budget à des "dépenses de bureau comme des dépenses de personnel et l’achat de matériel de bureau entre autres", rapporte le rapport de l’Inspection des Finances. La Mairie est passée de 900 à plus de 2 000 employés.

En août de cette année, l’Inspection des Finances a demandé que soit jugé le maire pour des malversations de 900 millions de bolivars.

d) La mort de Leonarda Reyes alors qu’il était Maire de la Municipalité Libertador.

28 novembre 1996 - La Police de Caracas, dirigée par Ledezma, réprime violemment les travailleurs de l’économie informelle non-voyants, les personnes du troisième âge, les enfants, les conseillers et les députés. L’action de la police provoque la mort de la travailleuse Leonarda Reyes qui fut enterrée en secret et illégalement. Ce crime est resté impuni.

Décembre 1998.- Répression de travailleurs de l’économie informelle dans le secteur La Hoyada du centre de Caracas. Leur délit, la vente non autrisée de marchandises.

e) Persécution politique et licenciement injustifié de travailleurs lors de sa gestion de Maire de la Métropole.

Entre décembre 2008 et juin 2009, Antonio Ledezma a licencié injustement 2 252 travailleurs identifiés comme ayant des idées socialistes.

En juin 2009, Ledezma se déclare en grève de la faim devant les bureaux de l’OEA à Caracas pour protester contre la création de l’Autorité Unique du District de la Capitale et exiger le "transfert des ressources financières" de l’Exécutif vers la Mairie de la Métropole. La "grève", qui dura 6 jours, bénéficia d’une grande couverture médiatique et a été à l’origine de longues tournées à l’étranger.

f) Plaintes pour malversations lors de sa gestion de Maire de la Métropole de Caracas.

En 2010, il est accusé de malversations de fonds publics et d’embauche illégales par le conseiller Juan Carlos Dugarte : "Nous avons des documents qui prouvent que le maire Ledezma a engagé des entreprises privées pour réaliser des ouvrages et des réparations qu’elles n’ont pas exécutées bien qu’elles aient été payées"..."utilise des juteux contrats qu’il obtient à des fins politiques. C’est seulement ainsi qu’il peut se rendre à Madrid, au, Chili, pour discréditer le Gouvernement Bolivarien, c’est seulement ainsi qu’il peut aller jusqu’au Pérou pour rencontrer des fugitifs de la justice vénézuélienne", a déclaré le fonctionnaire.

En 2011, la conseillère Deyanira Briceño dénonce Ledezma pour malversations de fonds en employant un crédit additionnel de plus de 16,5 millions de bolivars pour fermer des entreprises de sécurité et d’autres fournisseuses de la Mairie de la Métropole alors que ces ressources avaient été approuvées par le Conseil Municipal de la Métropole pour payer les salaires en retard des fonctionnaires depuis 2010.

( http://www.correodelorinoco.gob.ve/nacionales/antonio-ledezma-uso-dine...)

Ledezma est accusé de putschisme.

En juin 2014, María Corina Machado y Leopoldo López font partie de l’aile radicale de l’opposition de droite et depuis février, entreprennent des actions de protestations violentes dans la rue dans le cadre du plan "La Sortie".

Il fait plusieurs tournées qui procurent des soutiens à leurs activités de déstabilisation contre la Révolution. Parmi le groupe d’alliés qu’il a réussi à réunir, se détachent : Felipe González, Jose Maria Aznar, Mariano Rajoy, Sebastian Piñera, Andrés Pastrana, Álvaro Uribe, Mauricio Macri, Michael Bloomberg, Ileana Ros Lehtinen, Jose Sarney, Benjamín Netanyahu, parmi d’autres personnalités bien connues de la droite internationale.

Source en espagnol : http://www.telesurtv.net/news/Conozca-al-alcalde-detenido-en-Venezuela...

 

https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/220215/venezuela-qui-est-antonio-ledezma

il y a 1 minute, fx. a dit :

et pervertir la volonté du peuple par la faim.

 

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 53ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 91 144 messages
53ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 9 minutes, fx. a dit :

VENEZUELA : qui est Antonio Ledezma ?

 

La justice vénézuélienne a arrêté Antonio Ledezma, le maire de la métropole de Caracas, accusé d’avoir participé à un Coup d’Etat qui comprenait le bombardement d’institutions gouvernementales et du siège de la chaîne d’information (teleSUR).

Antonio José Ledezma Díaz, est né à San Juan de los Morros, état de Guárico (centre) le 1° janvier 1955. Il est avocat de profession. Sa carrière politique a commencé au parti Acción Democrática (AD), une organisation membre du Pacte de Punto Fijo, un accord bi-parti qui gouverna le Venezuela dans la période 1958-1998.

Vie politique :

1984-1992 : Député de AD pour l’état de Guárico.

1992 : Gouverneur du District Fédéral de Caracas, désigné par le président de l’époque Carlos Andrés Pérez. Sa gestion a été caractérisée par la répression des protestations sociales, en particulier contre les étudiants et les journalistes.

1994-1996 : Elu vice-président de la Chambre des Sénateurs.

1996-2000 : Maire de la Municipalité Libertador. Acusé d’irrégularités et de répression contre des travailleurs de l’économie informelle (colporteurs) et des personnes âgées qui réclamaient une pension de vieillesse juste.

1998 : Chef de campagne de Luis Alfaro Ucero (candidat présidentiel de AD). Dans un acte de trahison politique, pour "freiner" l’ascension d’Hugo Chavez, participe à un arrangement qui prive de la candidature Alfaro Ucero pour soutenir Henrique Salas Romer.

1999-2000 : Président de l’Association Nationale des Maires du Venezuela.

2000 : renonce à AD et fonde le parti Alianza al Bravo Pueblo. Se présente comme pré-candidat présidentiel mais étant donné sa pénurie de soutien populaire, se désiste.

Se présente comme candidat à la Mairie de la Municipalité Libertador (Caracas), mais est vaincu par le candidat de la Révolution Freddy Bernal. Refuse les résultats.

2002 : Soutient le coup d’Etat contre le président Chavez. Soutient les militaires réunis sur la Place Altamira de Caracas qui refusèrent de reconnaître le gouvernement et la Constitution.

Participe activement à la grève des entreprises pétrolières qui prétendait renverser le Président Chavez et pervertir la volonté du peuple par la faim. Cette action causa des pertes de 21 000 millions de dollars au pays.

2004 : Coordonna des actions du “Plan Guarimba”. Accusé d’avoir incité les militants d’ Alianza al Bravo Pueblo et d’AD à brûler le siège du parti Movimiento V República à Caracas.

Refuse les résultats du Referendum Révocatoire contre le Président Chavez qui réaffirme le soutien du peuple au gouvernement Bolivarien.

2005 : Conduit ceux qu’on appelle les opposants à se retirer des élections législatives dans un effort manqué pour discréditer la démocratie vénézuélienne.

2008 : Elu Maire de la Métropole de Caracas. A son arrivée, il licencie 2.252 travailleurs et gèle le salaire des travailleurs retraités.

2012 : Se présente comme pré-candidat présidentiel mais n’obtient pas le soutien des rangs de l’opposition.

2014 : Participe au plan “La Salida” (La Sortie), mis en place par Leopoldo López et María Machado qui comprenait des violences qui ont causé la mort de 43 citoyens vénézuéliens. Suspecté d’avoir planifié l’assassinat de Lopez pour aggraver la crise politique et renverser le gouvernement constitutionnel.

2015 : Arrêté pour son implication dans le coup d’Etat manqué contre le président Nicolas Maduro Moros.

Plaintes contre Antonio Ledezma

a) L’affaire de la mort de la journaliste María Verónica Tessari :

Ledezma arrive au Gouvernement du District Fédéral désigné par le président Carlos Andrés Pérez le 13 janvier 1992. Son action est caractérisée par les actions répressives de la Police Métropolitaine sous son commandement, envers les étudiants, les journalistes, les personnes âgées. Celui qui est alors gouverneur soutient les décrets de Couvre-feu et de Suspension des Garanties Constitutionnelles consécutifs aux rébellions militaires du 4-F (4 février) et du 27-N de 1992.

Le jeudi 19 mars 1992, les étudiants vénézuéliens organisent des actions de protestation pour exiger la restitution des garanties constitutionnelles. Ces manifestations sont l’objet de répressions dans tout le pays et il faut souligner la rage avec laquelle agit la Police Métropolitaine dirigée par Antonio Ledezma.

La PM charge sur les journalistes. Les reporters ont signalé que tandis qu’ils étaient frappés, les fonctionnaires criaient : "Informez que nous, nous réprimons". Les blessés furent :

Herminia Serrano (Journaliste de la station RQ910) : Commotion cérébrale provoquée par un coup de sabre utilisé par les fonctionnaires de police sur le cou (coup de machette).

Oswaldo González Moreno (Journaliste de YVKE mundial) : coups de machette et sa caméra fut détruite par un fonctionnaire de la PM.

Francisco Solorzano (Journaliste, secrétaire général du Collège National des Journalistes) : arrêté par des fonctionnaires de la PM, reçut de multiples coups de machette donnés par les agents.

María Verónica Tessari (Journaliste) : commotion cérébrale, 15 points de suture dus au fait qu’une bombe lacrymogène lancée par la PM la toucha à la tête. Son état s’est aggravé parce que le gaz lacrymogène a réussi à pénétrer à l’intérieur de la structure craniène.

"Finalement, après presque 5 mois de clinique avec 7 interventions chirurgicales provoquées le 19 mars à l’UCV par la répression policière contre les médias de communication, le Venezuela continue à vivre la même répression. Je n’ai pas peur, je vais retourner dans la rue, il me faut encore une intervention de plus mais j’ai sais qu’avec moi, personne ne peut rien, ni avec moi ni avec mes camarades, tellement que nous nous verrons dans la rue, travaillant à faire des reportages pour vous informer, vous tous." María Verónica Tessari (1993).

La journaliste Tessari n’a jamais pu guérir, elle a souffert des mois d’agonie et après 7 interventions chirurgicales, est morte dans la nuit du vendredi 15 janvier. Aucun fonctionnaire de la PM n’a été accusé et ce crime n’a été imputé à personne.

b) Le massacre de la prison “Maison de Redressement de Catia” le 27 novembre 1992.

Dans l’ambiance de tension vécue pendant l’insurrection militaire du 27-N, le directeur de la Maison de Redressement de Catia, Eloy Mora, ordonna aux gardiens d’ouvrir les cellules de la prison pour que les prisonniers puissent sortir pacifiquement (il n’y a pas eu de fuite de prisonniers).

A ce moment-là, se mit en place une embuscade à laquelle, selon des témoins, participa Mora lui-même, accompagné de membres de la Garde Nationale et de la Police Métropolitaine (commandée par Antonio Ledezma), lesquels tirèrent, tuant plus de 200 détenus.

Le ministre de la justice admit la mort de 63 pensionnaires, le gouverneur Ledezma plus de 100 et le journaliste d’ El Nacional situait le nombre de victimes tuées à environ 200.

Antonio Ledezma lui-même justifia les faits et selon ce que rapporte une édition du 1° décembre 1992 du journal espagnol El País, l’actuel grand maire a affirmé :

"Celui de la Maison de Redressement de Catia est en relations avec l’insurrection putschiste parce qu’il n’y a aucun doute sur le fait qu’on voulait créer le chaos à Caracas et faire sortir dans la rue plus de 3 000 détenus et cela a dû être contrôlé au prix de nombreuses vies".

(http://elpais.com/diario/1992/12/01/internacional/723164402_850215.html)

c) Enquête pour malversations de fonds publics pendant son mandat de Maire de la Municipalité Libertador.

En 1996, le contrôleur municipal Moises Benaim accuse le maire Ledezma d’avoir dépensé 100 millions de bolivars lors de la visite du Pape Jean-Paul II.

L’Inspection des Finances a dénoncé en novembre 1997 Ledezma pour avoir facilité le fonctionnement de casinos et de bongos à travers des ordonnances : "Le maire prétend toucher des impôts sur ces locaux, encore sans que ceux-ci aient l’aval de la Commission Nationale des Casinos... Le maire est conscient de cette irrégularité mais c’est le besoin de poursuivre les rentrées d’argent nécessaires pour campear la crise économique de l’année qui commence qui le fait bouger. La police municipale restera incapable de fermer les casinos, ceux qui auront une activité, ce sera les inspecteurs des impôts qui iront leur rappeler qu’ils doivent payer les taxes fixées", souligne le rapport.

En 1997, l’’Inspection des Finances de la Municipalité Libertador ouvrit une enquête sur Ledezma pour :

Malversations de fonds publics, sur-prix, fractionnement et violations des ordonnaces sur les contrats de construction d’ouvrages. Ledezma a consacré 77% du budget à des "dépenses de bureau comme des dépenses de personnel et l’achat de matériel de bureau entre autres", rapporte le rapport de l’Inspection des Finances. La Mairie est passée de 900 à plus de 2 000 employés.

En août de cette année, l’Inspection des Finances a demandé que soit jugé le maire pour des malversations de 900 millions de bolivars.

d) La mort de Leonarda Reyes alors qu’il était Maire de la Municipalité Libertador.

28 novembre 1996 - La Police de Caracas, dirigée par Ledezma, réprime violemment les travailleurs de l’économie informelle non-voyants, les personnes du troisième âge, les enfants, les conseillers et les députés. L’action de la police provoque la mort de la travailleuse Leonarda Reyes qui fut enterrée en secret et illégalement. Ce crime est resté impuni.

Décembre 1998.- Répression de travailleurs de l’économie informelle dans le secteur La Hoyada du centre de Caracas. Leur délit, la vente non autrisée de marchandises.

e) Persécution politique et licenciement injustifié de travailleurs lors de sa gestion de Maire de la Métropole.

Entre décembre 2008 et juin 2009, Antonio Ledezma a licencié injustement 2 252 travailleurs identifiés comme ayant des idées socialistes.

En juin 2009, Ledezma se déclare en grève de la faim devant les bureaux de l’OEA à Caracas pour protester contre la création de l’Autorité Unique du District de la Capitale et exiger le "transfert des ressources financières" de l’Exécutif vers la Mairie de la Métropole. La "grève", qui dura 6 jours, bénéficia d’une grande couverture médiatique et a été à l’origine de longues tournées à l’étranger.

f) Plaintes pour malversations lors de sa gestion de Maire de la Métropole de Caracas.

En 2010, il est accusé de malversations de fonds publics et d’embauche illégales par le conseiller Juan Carlos Dugarte : "Nous avons des documents qui prouvent que le maire Ledezma a engagé des entreprises privées pour réaliser des ouvrages et des réparations qu’elles n’ont pas exécutées bien qu’elles aient été payées"..."utilise des juteux contrats qu’il obtient à des fins politiques. C’est seulement ainsi qu’il peut se rendre à Madrid, au, Chili, pour discréditer le Gouvernement Bolivarien, c’est seulement ainsi qu’il peut aller jusqu’au Pérou pour rencontrer des fugitifs de la justice vénézuélienne", a déclaré le fonctionnaire.

En 2011, la conseillère Deyanira Briceño dénonce Ledezma pour malversations de fonds en employant un crédit additionnel de plus de 16,5 millions de bolivars pour fermer des entreprises de sécurité et d’autres fournisseuses de la Mairie de la Métropole alors que ces ressources avaient été approuvées par le Conseil Municipal de la Métropole pour payer les salaires en retard des fonctionnaires depuis 2010.

( http://www.correodelorinoco.gob.ve/nacionales/antonio-ledezma-uso-dine...)

Ledezma est accusé de putschisme.

En juin 2014, María Corina Machado y Leopoldo López font partie de l’aile radicale de l’opposition de droite et depuis février, entreprennent des actions de protestations violentes dans la rue dans le cadre du plan "La Sortie".

Il fait plusieurs tournées qui procurent des soutiens à leurs activités de déstabilisation contre la Révolution. Parmi le groupe d’alliés qu’il a réussi à réunir, se détachent : Felipe González, Jose Maria Aznar, Mariano Rajoy, Sebastian Piñera, Andrés Pastrana, Álvaro Uribe, Mauricio Macri, Michael Bloomberg, Ileana Ros Lehtinen, Jose Sarney, Benjamín Netanyahu, parmi d’autres personnalités bien connues de la droite internationale.

Source en espagnol : http://www.telesurtv.net/news/Conozca-al-alcalde-detenido-en-Venezuela...

 

https://blogs.mediapart.fr/pizzicalaluna/blog/220215/venezuela-qui-est-antonio-ledezma

Aucun proces , toujours repoussé sine Die par le pouvoir maduriste . Cf en amont déclaration du commissaire des droits de l'homme , d'amnesty , ... 

Source à charge et pas de proces depuis plusieurs années . Methodes soviétiques ou fascistes , tu approuves ?

"Déstabilisation de la révolution" , tout est dit . J'ignorais que les gouvernements espagnols cherchaient à déstabiliser la révolution , Maduro devrait porter le cas à l'ONU 

 

Modifié par DroitDeRéponse
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Annonces
Maintenant
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×