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Venezuela : Au bord du gouffre

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DroitDeRéponse

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

Citation

Ce n'est pas un dialogue de gens civilisés !

Vous êtes juste dans la provocation et l'arrogance ! 

 

Pourquoi ?

prétendre que lorsque c'est le pouvoir qui decide de la culpabilité sans proces ni defense , on ne peut pas parler d'état de droit ni de democratie ce serait arrogant ?

Ben voyons , que ne faut il pas faire Pour defendre l'indéfendable ... Bonjours les démocrates imaginaires :(

 

Ensemble, NPA, Onu CDH ,Amnesty , ... Tous des arrogants ?

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
Il y a 2 heures, ouest35 a dit :

J'ai si souvent lu qu'il fallait être cohérent et ne pas acheter de petrole aux dictatures . A partît du moment où l'on estime qu'il y a dictature on n'achète plus , ben c'est fait . Les US sont un pays souverain tout comme le Venezuela . Bien que les chavistes ne cessent de diaboliser les US ils y ont de nombreux actifs , Chavez a nationalisé des usines américaines et françaises , les US gèlent des avoirs sur le territoire americain en précisant qu'ils le feront sans que ça pèse sur les vénézuéliens , où est le probleme ? En quoi est ce affamer ? Maduro doit se recentrer sur l'alliance bolivarienne , l'amitié sino-russe et ne pas compter sur les US qu'il n'a cessé de diaboliser pour faire rentrer les devises , il serait temps de cesser cette hypocrisie , pourquoi les US devraient elles etre conciliante avec Maduro pendant que lui bétonne son pouvoir en les diabolisant . Gouverner c'est prévoir , voici 20 ans que les chavistes diabolisent les US , et ils n'ont pas réduit leur dépendance à ce pays ?

Ceci dit c'est Goldman Sachs qui va faire la grimace . Après avoir soutenu l'industrie pétrolière vénézuélienne , elle risque de se retrouver comme gros jean avec ses bonds ...

 

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
Il y a 2 heures, LouiseAragon a dit :

Les USA alliées des DICTATURES ....

 

 

 

Euh ici c'est sur le Vénézuéla non ? :blush:

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 28 minutes, ouest35 a dit :

Euh ici c'est sur le Vénézuéla non ? :blush:

C'est ça, du coup petite réponse à @LouiseAragonmais concernant le Venezuela .

https://i0.wp.com/www.anti-k.org/wp-content/uploads/2017/08/Chavez-iran-2.jpg?fit=2186%2C2200&ssl=1

 

https://chavezhugo.files.wordpress.com/2014/11/chc3a1vez-al-assad.jpg

 

http://www.nationalturk.com/en/wp-content/uploads/2011/10/hugo_chavez_gaddafi_nationalturk-0789-489x360.jpg

 

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
il y a 23 minutes, DroitDeRéponse a dit :

C'est ça, du coup petite réponse à @LouiseAragonmais concernant le Venezuela .

https://i0.wp.com/www.anti-k.org/wp-content/uploads/2017/08/Chavez-iran-2.jpg?fit=2186%2C2200&ssl=1

 

https://chavezhugo.files.wordpress.com/2014/11/chc3a1vez-al-assad.jpg

 

http://www.nationalturk.com/en/wp-content/uploads/2011/10/hugo_chavez_gaddafi_nationalturk-0789-489x360.jpg

 

4028084-nicolas-sarkozy-en-visite-a-trip

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 1 minute, ouest35 a dit :

4028084-nicolas-sarkozy-en-visite-a-trip

Il ne lève pas le bras de Kadhafi ce n'est pas bon signe . Mais ça change quoi à ma réponse à Louise qui nous pond des photos les US soutiennent les dictatures ?

 

alg-obama-chavez-jpg.jpg

 

Voilà, maintenant que la manip de bas étage de @LouiseAragon est éventée , nous pouvons poursuivre :D

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 9 minutes, ouest35 a dit :

C'est amusant je réponds à Louise afin de lui montrer précisément que ça ne vole pas haut , et étrangement c'est au final ma réponse qui vous dérange . Soyons clair perso je n'ai jamais prétendu que la France était vertueuse , de plus je trouve la phrase de De Gaulle très juste : Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts . Ce n'est pas moi qui suis venu sur le terrain glissant de @LouiseAragon ... Ceci dit les photos sont intéressantes , à leur lumière on peut mieux comprendre la "défense" de certains dictateurs , dans certains cercles . La détestation américaine à la limite du psychiatrique aussi .

 

Le clown s'agite en répondant au clown

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/08/26/le-venezuela-deploie-chars-et-soldats-face-a-la-menace-des-etats-unis_5177038_3222.html

Le Venezuela déploie chars et soldats face à la « menace » des Etats-Unis

Quelque 200 000 soldats et 700 000 miliciens, réservistes et civils armés participent à des manœuvres ce week-end.


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/08/26/le-venezuela-deploie-chars-et-soldats-face-a-la-menace-des-etats-unis_5177038_3222.html#ToEf3QbxOf45eIYC.99
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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

http://www.liberation.fr/debats/2017/08/24/le-venezuela-en-crise-quelques-reflexions-a-l-intention-des-insoumis_1591742

 

Alors que s'ouvre l'université d'été de La France insoumise, Natalia Brandler, directrice du Groupe d'études politiques sur l'Amérique latine, répond aux militants de gauche, souvent partagés, sur la situation vénézuélienne.

Je voudrais poursuivre le débat après l’article publié dans Libération des 12-13 août sur le Venezuela et contribuer ainsi à la réflexion que La France insoumise mènera lors de son université d’été, en évoquant une réalité qui ne rentre pas dans les discours préétablis.

Les Insoumis bâtissent souvent leur discours à partir de trois erreurs :

1) Ils qualifient de «socialiste» une alliance entre militaires et politiciens corrompus utilisant le drapeau socialiste afin de s’attirer la sympathie de la gauche internationale.

2) Ils accusent «l’extrême droite et l’oligarchie financière» d’avoir détruit le pays, alors qu’en réalité, l’opposition réunit des partis de centre droit, de gauche et des sociaux-démocrates, la seule oligarchie étant la «boli-bourgeoisie» chaviste. Ils devraient s’informer sur les investigations en cours à propos des milliards de dollars déposés par cette dernière dans des banques étrangères.

3) Ils attribuent la crise à la baisse des prix du pétrole alors que la cause de cet échec est une gestion publique qui a détourné 850  milliards de dollars de revenus pétroliers et qui, prenant comme alibi un soi-disant collectivisme, a détruit l’industrie et l’agriculture.

....

Bien que le chavisme ait organisé des scrutins au cours des seize dernières années, depuis décembre 2015, il est évident qu’il accepte de convoquer des élections seulement quand il est sûr de les gagner. A partir de cette date, le président Maduro s’est servi du Tribunal suprême de justice (TSJ), dont les membres, nommés illégalement, sont liés au Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV, au pouvoir), pour annuler les décisions de la nouvelle Assemblée nationale (AN).

Une fois cette dernière installée, le TSJ a suspendu les mandats de trois députés d’Amazonie afin de priver l’opposition de sa majorité des deux tiers ; il a annulé les pouvoirs de contrôle politique de l’AN, au moment où elle commençait ses investigations sur la corruption des fonctionnaires et la disparition de 250 milliards de dollars de fonds publics ; et l’a empêchée d’exercer son contrôle législatif sur les forces armées, transformant la Chambre constitutionnelle du TSJ en un super-pouvoir.

Illégalité

En mars 2017, cette même Chambre décrétait que l’Assemblée nationale était en «désobéissance», et que par conséquent tous ses actes étaient nuls, le TSJ assumerait donc la fonction législative en usurpant la souveraineté populaire. Par la suite, elle déclara que «l’Etat d’exception» décrété par Maduro était constitutionnel, dans le but de prendre des mesures économiques qu’elle utilisa pour approuver des contrats miniers et des lois sans l’aval de l’AN. Constatant le soutien apporté à l’AN légitime par l’Union européenne et la majeure partie des pays de l’Organisation des Etats américains, Maduro lança un appel à l’élection d’une Assemblée constituante (ANC), sans respecter les formalités constitutionnelles pour sa convocation et violant le principe du suffrage universel direct et secret, appelant seulement ses militants à ce vote. Rien n’y fit, ni les protestations de la communauté internationale pour suspendre cette élection, alertant sur son illégalité, ni l’intervention du Pape ou de l’ex-président du Parti socialiste espagnol (PSOE) Rodriguez Zapatero qui abondaient dans le sens d’une résolution pacifique par le biais du dialogue et de la négociation.

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

===============================================================

https://www.franceinter.fr/monde/venezuela-les-efforts-de-dialogue-du-vatican

80% de la population vénézuélienne est de confession catholique. Alors que la crise s'intensifiait en octobre 2016, l'Eglise a tenté, sans succès, de jouer les médiateurs.

Le pape François a reçu trois fois Nicolas Maduro pour qu'il accepte de dialoguer avec l'opposition.

 

L'épiscopat du Venezuela ne veut plus discuter avec Maduro

Mais tout semble aujourd'hui plus compliqué car le Saint Père a du mal à convaincre ses propres représentants dans le pays. Les évêques vénézuéliens eux aussi ont durci le ton et la mise en place d'une assemblée constituante n'a semble-t-il rien arrangé.

Gianni La Bella, représentant de l'influente communauté Sant'Egidio, est chargé du dossier vénézuélien pour tenter de mettre en place une médiation. Il estime que "le pape s’est engagé personnellement mais l’épiscopat du pays n’est pas convaincu de ce dialogue. Les évêques locaux voudraient bien discuter avec le pouvoir, mais après la démission de Maduro ; l’Assemblée constituante n’est pas une solution pour l’avenir , car elle ne représente pas le pays. Elle va changer la constitution pour faire advenir un pays autoritaire. Mais il n’y a pas d’autre solution que le dialogue car l’alternative c’est la guerre civile".

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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)
il y a 2 minutes, DroitDeRéponse a dit :

C'est amusant je réponds à Louise afin de lui montrer précisément que ça ne vole pas haut , et étrangement c'est au final ma réponse qui vous dérange . Soyons clair perso je n'ai jamais prétendu que la France était vertueuse , de plus je trouve la phrase de De Gaulle très juste : Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts . Ce n'est pas moi qui suis venu sur le terrain glissant de @LouiseAragon ... Ceci dit les photos sont intéressantes , à leur lumière on peut mieux comprendre la "défense" de certains dictateurs , dans certains cercles . La détestation américaine à la limite du psychiatrique aussi .

 

Bonne nuit

3dqmmx9l_0.jpg

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)

 

 

 

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
Le 24/04/2016 à 13:50, DroitDeRéponse a dit :

http://geopolis.fran...olitique-104163

Les nuages noirs s'amoncellent dans le ciel des Vénézuéliens. Chaque jour apporte son lot de nouvelles privations. Dernière en date: le rationnement de l'électricité programmé quatre heures par jour pendant quarante jours dans les dix Etats les plus peuplés du pays (sur 23), dont la capitale Caracas.

Raison invoquée par les autorités? La forte sécheresse qui touche le pays sud-américain en raison du phénomène météorologique El Niño, particulièrement virulent cette année. Résultat: le niveau d'eau anormalement bas du barrage de la centrale hydroélectrique de Guri, qui fournit 70% de l'électricité du Venezuela. Les opposants évoquent, eux, un manque criant d'investissements de la part du pouvoir..

......

pétrole, principale ressource du pays, ne fait plus recettehttp://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictature

Le Venezuela, qui dispose des plus larges réserves pétrolières de la planète, n'y trouve plus assez de ressources financières sous l'effet de la chute des cours du brut, qui apporte 96% de ses devises. Avec un baril à moins de 50 dollars, l'extraction est plus coûteuse que la rente.

Cette crise économique se traduit par une inflation vertigineuse (180% en 2015) et un délabrement préoccupant du niveau http://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictature:pde vie des Vénézuéliens, certains évoquant même le spectre d'une «crise humanitaire» dans un pays en paix. Qu'elles semblent lointaines les années 2000, l'époque du pétrole fort et la sensation de la toute-puissance.

Aujourd'hui, Caracas ne peut plus payer l'importation de produits de première nécessité. Ainsi, on ne trouve plus un grand nombre de denrées alimentaires, plus de médicaments, plus de couches pour bébés ni de préservatifs. Les files d'attente se multiplient devant les supermarchés et les pharmacies

......

La production de bière va bientôt s'arrêter, faute de matière première

Bientôt, on ne pourra plus non plus se consoler de son sort avec une bonne bière locale.

Polar, le plus important brasseur du Venezuela, a annoncé le 21 avril 2016 qu'il allait cesser de produire de la bière faute... d'orge. «Sans matière première, nous ne pouvons pas produire», s'est désolée l'entreprise dans un communiqué adressé à ses clients, expliquant avoir «de l'orge malté pour fabriquer (de la bière) jusqu'au 29 avril» seulement.

«Nous avons alerté le pays sur la grave situation à laquelle nous sommes confrontés et nous avons épuisé toutes les possibilités d'endettement avec nos fournisseurs internationaux, toujours dans l'attente d'une solution par le gouvernement», a indiqué Polar.

Le groupe, créé il y a 75 ans, fournit la majorité des produits consommés par les Vénézuéliens, comme la farine de maïs, les boissons gazeuses, les fromages, les bonbons ou encore les céréales.

...................

L'opposition, devenue majoritaire au Parlement, piaffe d'impatience

Pour assombrir encore le tableau, la détérioration économique se double d'une grave crise institutionnelle qui oppose un Parlement contrôlé par la droite depuis décembre 2015, et décidé à déclencher le référendum révocatoire contre le président Maduro, à un gouvernement chaviste résolu, lui, à poursuivre la révolution bolivarienne.

==========================================================================================================

Vers la fin de la révolution bolivarienne ?

putain = 37 pages !!

on s'ennuit pas durant mon absence involontaire !!

allez je met mon grain de sel ??

 

je fais hurler dans les chaumières ?,

 

oui !!

nternational

pictos-art.pngEl Libertario (http://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictatureVenezuela) : « Le “chavo-madurisme” n’est rien moins qu’une dictature pure et simple »

4 août 2017
 

Le Venezuela est aux prises avec un mouvement social sans précédent. Le gouvernement Maduro se maintient au pouvoir et use d’une sanglante répression, faisant peser le spectre d’une véritable guerre civile. L’illusion d’une prétendue « Révolution bolivarienne » au service du peuple, telle qu’elle était vendue par Hugo Chavez à l’aube du XXIe siècle, craque devant une réalité sociale dramatique. Entretien avec des militantes et militants du groupe anarchiste El Libertario, de Caracas, sur leur action et leur analyse.

Alternative Libertaire : Depuis quatre mois, la situation politique et sociale au Venezuela est très tendue avec des manifestions constantes contre le gouvernement Maduro. Pouvez-vous revenir sur les raisons de cette révolte ?

El Libertario : Le gouvernement prétend que ce mouvement est le résultat d’une vaste conspiration de l’impérialisme US, de la bourgeoisie et de l’opposition d’extrême droite. Cette explication, très empreinte de vieilles recettes staliniennes, est simpliste et en grande partie fausse.

Les causes essentielles du mécontentement sont en lien avec la situation économique qui est catastrophique, conséquence de la dépendance exclusive à l’exportation de « notre » pétrole. Maintenant, que cette extraction est moindre et, surtout, que les cours sont en chute libre, c’est toute l’économie du pays qui s’en ressent. Le mirage économique du Venezuela de Chavez et l’idée fausse de cette inépuisable rente pétrolière, qui il y a quelques années encore nourrissait l’illusion de « construire le socialisme », sont en train de s’effondrer, et avec eux les acquis sociaux ; d’où une paupérisation vertigineuse des classes populaires.

Un autre aspect à mettre en avant, dans ce contexte de révolte populaire, a trait à la nature même des gouvernements qui se sont succédé depuis 1999, avec comme caractéristiques communes : une corruption galopante, une incompétence réelle et un autoritarisme exaspérant avec son lot de répression et de violence d’État.

Aujourd’hui, le « chavo-madurisme » n’est rien moins qu’une dictature pure et simple. L’opposition institutionnelle au Chavisme, une allhttp://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictatureiance de partis sociaux-démocrates et de droite, appelée Plateforme d’unité démocratique (MUD), prétend être l’unique représentante de ces manifestations de masse. Dans les faits, le mouvement est la conséquence de la crise économique et de la lassitude populaire de voir cette caste politico-militaire s’accrocher au pouvoir.

L’élément relativement nouveau, c’est la participation désormais massive aux manifestations du « peuple d’en bas ». Quels éléments expliquent cette rupture entre le peuple et le chavisme ?

El Libertario : Il y a toujours eu des secteurs critiques au sein du peuple, notamment dans le monde syndical, qui ne nourrissaient aucune confiance envers Chavez. Ces groupes minoritaires il y a encore douze ou quatorze ans, n’ont cessé de croître avec la disparition de l’incontestable charisme de Chavez, dont la mort ahttp://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictature coïncidé avec le recul des recettes pétrolières. A partir de là, a cessé l’illusion de l’inconditionnel appui populaire au régime, et ce d’autant plus que ses dérives (corruption, inefficacité et répression) crevaient les yeux.

Un des symboles de ce divorce concerne la politique sociale du chavisme. Pendant des années, le régime vantait sa politique sociale, en lien avec une supposée répartition et redistribution des ressources issues du pétrole. Il mettait, notamment, en avant ce que l’on appelait les « missions », à savoir : un vaste programme d’amélioration du quotidien des plus pauvres (magasins populaires, assainissement des quartiers, droit à la santé et à l’éducation). Depuis l’avènement de Maduro, les « missions » ont été stoppées net. D’où la montée du mécontentement et l’implication des classes populaires dans le processus actuel de mobilisation.

Quel est le rôle joué et le poids du mouvement libertaire au sein de ce mouvement contre Maduro ?

El Libertario : L’anarchisme a toujours été présent dans la tradition historique de la lutte de classe au Venezuela, comme dans une grande partie, d’ailleurs, des pays d’Amérique latine. Une tradition, néanmoins, plus faible aujourd’hui, en dépit des efforts que nous faisons, depuis 1995, autour de notre groupe et de notre journal El Libertario.

Même si, incontestablement, nous représentons une minorité militante dans le paysage politique du pays, nous tâchons de nous inscrire dans toutes les luttes sociales.

Nous y affirmons notre identité en opposition à toute forme de pouvoir autoritaire (qu’il se dénomme « gouvernement » ou partis d’opposition). Nous y défendons nos mots d’ordre : autogestion, action directe et autonomie des mouvements sociaux.

Quelles perspectives ouvre ce cycle de contestation ? Ne craignez-vous pas que la fin possible du chavisme soit du pain bénit pour un retour aux affaires de la vieille oligarchie aux ordres de Washington ?

El Libertario : Nous luttons pour une société égalitaire, la liberté et la fraternité. Aussi, notre perspective immédiate est la bataille, frontale et sans concession, que nous menons contre la caste « chavo-maduriste » qui, sous couvert de discours pseudo-socialistes et pseudo-révolutionnaires détient, pour l’heure encore, les rênes du pouvoir.

En même temps, nous ne nous faisons aucune illusion sur ce qui pourrait advenir sitôt le chavisme renversé. Nous avons la conviction, en tant qu’anarchistes, que notre lutte se poursuivra quel que soit le gouvernement au pouvoir, qu’il soit aux ordres de l’impérialisme yankee ou de La Havane.

Propos recueillis et traduction par Jérémie Berthuin (AL Gard)

 

source

http://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictature

 

là, je  vois déjà  briller les lames des couteaux des stals ou des farces insoumises !!!!

 

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 16 minutes, grandfred a dit :

putain = 37 pages !!

on s'ennuit pas durant mon absence involontaire !!

allez je met mon grain de sel ??

 

je fais hurler dans les chaumières ?,

 

oui !!

nternational

pictos-art.pngEl Libertario (http://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictatureVenezuela) : « Le “chavo-madurisme” n’est rien moins qu’une dictature pure et simple »

4 août 2017
 

Le Venezuela est aux prises avec un mouvement social sans précédent. Le gouvernement Maduro se maintient au pouvoir et use d’une sanglante répression, faisant peser le spectre d’une véritable guerre civile. L’illusion d’une prétendue « Révolution bolivarienne » au service du peuple, telle qu’elle était vendue par Hugo Chavez à l’aube du XXIe siècle, craque devant une réalité sociale dramatique. Entretien avec des militantes et militants du groupe anarchiste El Libertario, de Caracas, sur leur action et leur analyse.

Alternative Libertaire : Depuis quatre mois, la situation politique et sociale au Venezuela est très tendue avec des manifestions constantes contre le gouvernement Maduro. Pouvez-vous revenir sur les raisons de cette révolte ?

El Libertario : Le gouvernement prétend que ce mouvement est le résultat d’une vaste conspiration de l’impérialisme US, de la bourgeoisie et de l’opposition d’extrême droite. Cette explication, très empreinte de vieilles recettes staliniennes, est simpliste et en grande partie fausse.

Les causes essentielles du mécontentement sont en lien avec la situation économique qui est catastrophique, conséquence de la dépendance exclusive à l’exportation de « notre » pétrole. Maintenant, que cette extraction est moindre et, surtout, que les cours sont en chute libre, c’est toute l’économie du pays qui s’en ressent. Le mirage économique du Venezuela de Chavez et l’idée fausse de cette inépuisable rente pétrolière, qui il y a quelques années encore nourrissait l’illusion de « construire le socialisme », sont en train de s’effondrer, et avec eux les acquis sociaux ; d’où une paupérisation vertigineuse des classes populaires.

Un autre aspect à mettre en avant, dans ce contexte de révolte populaire, a trait à la nature même des gouvernements qui se sont succédé depuis 1999, avec comme caractéristiques communes : une corruption galopante, une incompétence réelle et un autoritarisme exaspérant avec son lot de répression et de violence d’État.

Aujourd’hui, le « chavo-madurisme » n’est rien moins qu’une dictature pure et simple. L’opposition institutionnelle au Chavisme, une allhttp://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictatureiance de partis sociaux-démocrates et de droite, appelée Plateforme d’unité démocratique (MUD), prétend être l’unique représentante de ces manifestations de masse. Dans les faits, le mouvement est la conséquence de la crise économique et de la lassitude populaire de voir cette caste politico-militaire s’accrocher au pouvoir.

L’élément relativement nouveau, c’est la participation désormais massive aux manifestations du « peuple d’en bas ». Quels éléments expliquent cette rupture entre le peuple et le chavisme ?

El Libertario : Il y a toujours eu des secteurs critiques au sein du peuple, notamment dans le monde syndical, qui ne nourrissaient aucune confiance envers Chavez. Ces groupes minoritaires il y a encore douze ou quatorze ans, n’ont cessé de croître avec la disparition de l’incontestable charisme de Chavez, dont la mort ahttp://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictature coïncidé avec le recul des recettes pétrolières. A partir de là, a cessé l’illusion de l’inconditionnel appui populaire au régime, et ce d’autant plus que ses dérives (corruption, inefficacité et répression) crevaient les yeux.

Un des symboles de ce divorce concerne la politique sociale du chavisme. Pendant des années, le régime vantait sa politique sociale, en lien avec une supposée répartition et redistribution des ressources issues du pétrole. Il mettait, notamment, en avant ce que l’on appelait les « missions », à savoir : un vaste programme d’amélioration du quotidien des plus pauvres (magasins populaires, assainissement des quartiers, droit à la santé et à l’éducation). Depuis l’avènement de Maduro, les « missions » ont été stoppées net. D’où la montée du mécontentement et l’implication des classes populaires dans le processus actuel de mobilisation.

Quel est le rôle joué et le poids du mouvement libertaire au sein de ce mouvement contre Maduro ?

El Libertario : L’anarchisme a toujours été présent dans la tradition historique de la lutte de classe au Venezuela, comme dans une grande partie, d’ailleurs, des pays d’Amérique latine. Une tradition, néanmoins, plus faible aujourd’hui, en dépit des efforts que nous faisons, depuis 1995, autour de notre groupe et de notre journal El Libertario.

Même si, incontestablement, nous représentons une minorité militante dans le paysage politique du pays, nous tâchons de nous inscrire dans toutes les luttes sociales.

Nous y affirmons notre identité en opposition à toute forme de pouvoir autoritaire (qu’il se dénomme « gouvernement » ou partis d’opposition). Nous y défendons nos mots d’ordre : autogestion, action directe et autonomie des mouvements sociaux.

Quelles perspectives ouvre ce cycle de contestation ? Ne craignez-vous pas que la fin possible du chavisme soit du pain bénit pour un retour aux affaires de la vieille oligarchie aux ordres de Washington ?

El Libertario : Nous luttons pour une société égalitaire, la liberté et la fraternité. Aussi, notre perspective immédiate est la bataille, frontale et sans concession, que nous menons contre la caste « chavo-maduriste » qui, sous couvert de discours pseudo-socialistes et pseudo-révolutionnaires détient, pour l’heure encore, les rênes du pouvoir.

En même temps, nous ne nous faisons aucune illusion sur ce qui pourrait advenir sitôt le chavisme renversé. Nous avons la conviction, en tant qu’anarchistes, que notre lutte se poursuivra quel que soit le gouvernement au pouvoir, qu’il soit aux ordres de l’impérialisme yankee ou de La Havane.

Propos recueillis et traduction par Jérémie Berthuin (AL Gard)

 

source

http://alternativelibertaire.org/?El-Libertario-Venezuela-Le-chavo-madurisme-n-est-rien-moins-qu-une-dictature

 

là, je  vois déjà  briller les lames des couteaux des stals ou des farces insoumises !!!!

 

Rien d'étonnant quoiqu'en disent @fx. et @jimmy45 ou @LouiseAragon il n'y a pas que des fachos parmi les manifestants , il y a aussi des vénézuéliens de l'opposition de gauche , et ... des anars . 

 

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Membre, 61ans Posté(e)
grandfred Membre 15 741 messages
Baby Forumeur‚ 61ans‚
Posté(e)
il y a une heure, DroitDeRéponse a dit :

Rien d'étonnant quoiqu'en disent @fx. et @jimmy45 ou @LouiseAragon il n'y a pas que des fachos parmi les manifestants , il y a aussi des vénézuéliens de l'opposition de gauche , et ... des anars . 

 

c 'est fou comment certains n'ont rien retenus des leçons de l'histoire = défendre des salauds par simple  anti USA, par aveuglement ou par calcul politique  se retournera tôt ou tard contre ces défenseurs !!

comment peut on défendre chavez et maduro ??

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Membre, Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis, 52ans Posté(e)
DroitDeRéponse Membre 86 830 messages
52ans‚ Un con qui marche ira plus loin qu'un intellectuel assis,
Posté(e)
il y a 31 minutes, grandfred a dit :

c 'est fou comment certains n'ont rien retenus des leçons de l'histoire = défendre des salauds par simple  anti USA, par aveuglement ou par calcul politique  se retournera tôt ou tard contre ces défenseurs !!

comment peut on défendre chavez et maduro ??

Quand on soutient comme certains que Cuba est une democratie ( @LouiseAragon Sur topic Castro ) , ou que c'est "pas une democratie au sens où nous l'entendons " ( Mélenchon ) , qu'on n'hésite pas à faire passer Kadhafi pour un bienfaiteur , il n'y a aucune difficulté à considérer que Maduro est un grand Democrate et que son opposition peut être incarcérée  sans proces , à grand coup de "imaginons " comme @jimmy45tel Marion dans scènes de ménage .

 

Modifié par DroitDeRéponse
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Membre, 86ans Posté(e)
ouest35 Membre 25 764 messages
Maitre des forums‚ 86ans‚
Posté(e)

"Venezuela : Comment serait une intervention militaire des Etats-Unis au Venezuela

Venezuela : Comment serait une intervention militaire des Etats-Unis au Venezuela
 

"Les Etats-Unis ont plusieurs cartes simultanément sur la table. Ils parient sur l’une ou sur l’autre selon la façon dont évolue le scénario, en fonction de ce qui est en jeu. Ils n’en écartent aucune, même celle qui pourrait sembler la plus éloignée : l’intervention militaire. Donald Trump lui-même s’est chargé de l’annoncer, de charger l’arme en direct pour le monde. La question serait : pourquoi en ce moment ?

Les élections du 30 juillet ont été un coup direct porté au processus d’accumulation de l’insurrection de la droite. Il s’agissait d’une nouvelle conception du chavisme, d’un retour à l’initiative, comme un ex-boxeur qui est sorti des cordes avec un cross et est revenu stabiliser le combat. Avec un avantage évident en ce moment : la subjectivité. Celui qui pensait qu’il allait gagner a été déconcerté, démoralisé. Ils pensaient – au moins leur base sociale – qu’ils étaient sur le point de prendre le pouvoir dans une mesure qui ne semblait pas avoir de limites et en moins de 2 semaines, ils ont perdu la rue, l’initiative, le discours, l’épopée et les dirigeants de la Table de l’Unité Démocratique ont été accusés d’être des traîtres et des lâches.

La conclusion est que la droite n’a pas, au Venezuela, la corrélation des forces pour chasser le Gouvernement par la force et ne semble pas en conditions pour la construire. Pire encore : ce qu’ils annonçaient comme une victoire certaine à n’importe quelles élections ne l’a pas été. Il est difficile de savoir qui gagnera les élections aux postes de gouverneurs qui auront lieu en octobre. Les chants de triomphe que la droite annonçait déjà ne se sont pas concrétisés : la défaite a un effet domino.

Dans cette situation, ils ont commencé à avancer d’autres cartes, prévues antérieurement. D’une part, et toujours comme sujet transversal et permanent, la carte de l’économie : les attaques sur la monnaie et les prix se sont aiguisées.

D’autre part, publiquement, les annonces de participation aux élections : presque toute l’opposition a fini par inscrire ses candidats.

Et enfin, la carte de la violence souterraine comme la carte internationale qui est liée à la carte économique et à la carte diplomatique. Un mot qui résume cette stratégie : intégralité.

La carte souterraine

Elle est en construction, encore -semble-t-il – en état de germe : un bras armé de la droite. On l’a vu agir dès le début de l’escalade du mois d’avril.

D’une part, les actions paramilitaires dans différents endroits du pays avec des attaques de casernes, de commissariats, de corps de sécurité de l’Etat, le contrôle de territoires, du commerce et du transport.

D’autre part, coordonné, le développement de groupes de choc qui, au cours des mois, ont subi une transformation de leur apparence, de leurs méthodes, de leur organisation et de leur capacité. Entre les premiers cagoulés de début avril et les « écuyers » de juin-juillet, il y a eu une évolution. Où sont ces groupes maintenant que les rues sont calmes ?

Sur les réseaux, se sont multipliées les vidéos de groupes armés qui, avec des capuches, des armes lourdes et une apparence paramilitaire, ont annoncé être prêts à un affrontement militaire. Leurs objectifs sont, répètent-ils, aussi bien le Gouvernement que les organisations chavistes.

Grâce à cela, ils ont essayé de créer des héros : le premier, Oscar Pérez, qui a lancé des grenades sur le Tribunal Suprême de Justice et ensuite est apparu sur les écrans. Le second, Juan Caguaripano, qui s’est attribué la direction de l’assaut contre la caserne de Fort Paramacay où plus de 100 armes ont été volées et qui a été arrêté le vendredi soir. Le but semblait être de créer des mythes, des figures qui puissent être rassembleuses , des références pour une stratégie de la droite qui n’a pas de direction visible.

Sous la table, oui, il y a des dirigeants : les secteurs nord-américains qui ont organisé l’escalade de l’insurrection, qui donnent les cartes. Et, de façon subordonnée, la droite vénézuélienne comme Volonté Populaire.

Cette force semble être en développement. Elle a fait des essais, s’est entraînée, cherche à émerger, à se structurer et à se renforcer maintenant que la perte de la rue par la droite est impossible à cacher.

La carte internationale

C’est celle qui a pris le plus de force depuis le 30 juillet. Les Etats-Unis ont déployé un éventail de mesures contre le Venezuela, des sanctions économiques en passant par le blocus financier, les tentatives de siège et d’isolement diplomatique jusqu’à l’annonce récente de la possibilité d’une intervention militaire

. L’initiative gérée par le front international met en évidence la dépendance et l’incapacité de l’opposition vénézuélienne. Là, comme dans la stratégie en général, ils jouent toutes les cartes en même temps. Ils mesurent, préparent, évaluent les possibilités pour leurs discours : les conditions sur le continent ne sont pas les mêmes qu’au Moyen Orient en termes militaires, diplomatiques, politiques. Elles ne le sont pas non plus dans la géopolitique mondiale.

Ainsi, le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, dans sa conférence de presse de dimanche après avoir rencontré le président de la Colombie, Juan Manuel Santos, a affirmé que les sanctions contre le Venezuela seront économiques et diplomatiques. Il a écarté publique l’éventuelle intervention militaire qui avait été annoncée par Donald Trump. Cela pourrait s’expliquer par le rejet manifesté par Santos, un allié important dans le conflit contre le Venezuela, d’une issue militaire parce qu’il sait qu’il n’y a pas de consensus en Amérique Latine pour envisager un affrontement frontal avec l’impérialisme qui a disparu depuis des années et parce que pour intervenir militairement, il n’est pas nécessaire de l’annoncer. Ils le font, de fait, en concevant des actions et par le financement direct ou indirect des groupes armés.

Pour envisager l’hypothèse d’une intervention militaire, il faut abandonner l’image d’un débarquement de soldats mâchant du chewing-gum avec les armoiries nord-américaines à leur tête. Ils ne nous apporteront pas sur un plateau la preuve de l’action : ainsi, cette guerre a été envisagée sur chacun de ses fronts. Il semble plus sûr de chercher des formes souterraines, des catalyseurs comme excuses, des attaques à partir d’autres frontières avec le Venezuela, sous d’autres identités. Là, vient par exemple le lien avec la tentative de développement d’un bras armé qui pourrait prendre un nom, une direction publique et se déployer avec une puissance de feu dans certaines zones. La tactique varierait en fonction du développement de cette structure, de sa capacité ou non à avancer et à construire un pouvoir. Pour l’instant, elle est naissante.

Toutes les cartes sont sur la table. Le cours des événements indiquera lesquelles prendront plus de poids et lesquelles seront écartées. La décision et le rôle des Etats-Unis sont clairs : ils mettent les temps, la tactique, déploient une force que la droite n’a pas au Venezuela. Les élections d’octobre seront importantes : un bon résultat pour le chavisme ôterait du poids au secteur de la droite vénézuélienne qui parie sur une solution électorale et renforcerait la thèse qu’on en peut chasser le chavisme du Gouvernement que par la force, grâce à un bras armé, en organisant une intervention plus importante provenant d’une autre frontière comme celle de la Colombie ou du Brésil....

Ce qui est en jeu est immense. Ce que les Etats-Unis envisagent semble être en proportion."

Marco Teruggi

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :http://www.resumenlatinoamericano.org/2017/08/15/como-seria-una-intervencion-militar-norteamericana-en-venezuela/

via:http://bolivarinfos.over-blog.com/2017/08/venezuela-comment-serait-une-intervention-militaire-des-etats-unis-au-venezuela.html

http://reseauinternational.net/venezuela-comment-serait-une-intervention-militaire-des-etats-unis-au-venezuela/

Ceci n'est qu'à titre de partage ... No comment de ma part !

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Membre, 45ans Posté(e)
jimmy45 Membre 9 136 messages
Maitre des forums‚ 45ans‚
Posté(e)
Il y a 17 heures, grandfred a dit :

c 'est fou comment certains n'ont rien retenus des leçons de l'histoire = défendre des salauds par simple  anti USA, par aveuglement ou par calcul politique  se retournera tôt ou tard contre ces défenseurs !!

comment peut on défendre chavez et maduro ??

Vous délirez totalement grandfred et vous vous trompez totalement de camp.

Du grand n'importe quoi, comme toujours avec le NPA.

 

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