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Jusqu'où doit aller le progrès ?


Circeenne

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Membre, 37ans Posté(e)
Circeenne Membre 106 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

C’est une question que se posent économistes et travailleurs au moins depuis la Révolution industrielle. Et dans le passé, la réponse était généralement un «non» franc et direct...

L’innovation est censée être le remède au marasme économique. Et si au contraire elle en était la cause? Plus précisément: serait-il possible que l’incessante automatisation touchant tous les secteurs, des usines au commerce de détail en passant par le journalisme, ne détruise davantage d’emplois qu’elle n’en crée?

C’est une question que se posent économistes et travailleurs au moins depuis la Révolution industrielle. Et dans le passé, la réponse était généralement un «non» franc et direct.

Certes, l’automatisation rend obsolètes certains emplois humains peu qualifiés, mais elle introduit aussi de nouvelles catégories d’emplois qui le sont à l’extrême, des ingénieurs aux gestionnaires d’équipement en passant par le secteur de la banque et du blogging. Son principal effet est d’augmenter la productivité, ce qui est supposé relever le niveau des revenus et stimuler la demande de nouveaux produits et services.

Le progrès technique a-t-il changé de nature?

Pourtant, la reprise économique sans emplois que nous connaissons en ce moment ainsi qu’une tendance à plus long terme vers les inégalités de revenus et de richesses poussent certains intellectuels à se demander si la dernière vague d’automatisation n’est pas différente de celles qui l’ont précédée.

Andrew McAfee et Erik Brynjolfsson, chercheurs au Massachusetts Institute of Technology (MIT), ne sont pas les seuls à voir un «grand découplage» entre la productivité et les salaires, et ce depuis 2000 environ, à mesure que la technologie distance la formation et les aptitudes humaines. En d’autres termes, les salariés sont en train de perdre la course entre éducation et technologie. Ce qui pourrait être en train d’exacerber une tendance plus ancienne, où depuis les années 1970, le capital a pris le dessus sur le travail.

Remplacer les travaux manuels par des machines dans les exploitations agricoles et les usines était différent, s’inquiètent certains. Ces machines, stupides et extrêmement spécialisées, nécessitaient d’être supervisées par des humains à toutes les étapes de leur fonctionnement. Mais le XXIe siècle est témoin de l’avènement d’appareils bien plus intelligents, capables d’accomplir des tâches dont on pensait autrefois qu’elles ne pourraient jamais être automatisées.

«Chômage technologique»

Les logiciels d’aujourd’hui peuvent répondre à vos appels, organiser votre agenda, vous vendre des chaussures, vous conseiller un film et vous adresser des publicités ciblées. Les logiciels de demain diagnostiqueront vos maladies, écriront les articles de vos journaux et iront jusqu’à conduire votre voiture.

Lorsque même les professions intellectuelles hautement qualifiées risquent de se voir remplacer par des machines, quels emplois humains peut-il encore rester? Ceux du domaine de la politique peut-être et, naturellement, de l’entrepreneuriat et du management. En d’autres termes les riches vont devenir plus riches, et le reste d’entre nous sera laissé pour compte.

Tout cela a ramené le concept de «chômage technologique» dans le discours universitaire, et ce quelque 80 années après que John Maynard Keynes en a inventé l’expression. Le 6 août dernier, Pew Research et Elon University ont publié un rapport intitulé «AI, Robotics, and the Future of Jobs» [intelligence artificielle, robotique et avenir des métiers].

Ce rapport rassemble et fait la synthèse des résultats d’une sorte d’enquête d’opinion réalisée auprès d’experts, composés de 1 900 économistes, spécialistes de la recherche opérationnelle, analystes et autres théoriciens qui se sont vus poser une grande question: «Les applications d’intelligence artificielle automatisées et interconnectées et les appareils robotiques auront-ils fait disparaître davantage d’emplois qu’ils n’en auront créé d’ici 2015?»

Les résultats de cette enquête sont fascinants. Presque exactement la moitié des personnes interrogées (48%) estime que les logiciels intelligents détruiront davantage d’emplois qu’ils n’en pourront créer. L’autre moitié prédit exactement le contraire.

Les classes moyennes en danger

Cette absence de consensus chez les experts sur une question si cruciale et apparemment si simple est dérangeante. D’autant plus que l’histoire et les modèles économiques dominants mettent très nettement en lumière un aspect de la question: celui qui estime que la société va s’adapter, que de nouveaux emplois émergeront et que la technologie finira par rendre l’économie plus forte.

Même Keynes assurait ses lecteurs en 1930 que le chômage technologique ne serait qu’une «phase temporaire d'inadaptation.» Cette vision des choses est acceptée depuis si longtemps que ses détracteurs, affublés d’une étiquette aux connotations péjoratives, sont qualifiés de Luddites.

Les Luddites étaient des tisseurs anglais qui détruisaient et brûlaient les métiers mécaniques et les filatures en partant du principe que la technologie représentait une menace fondamentale pour le bien-être du genre humain. Qui aurait pensé qu’en 2014, la moitié des grands experts américains partagerait la vision primaire des Luddites sur les effets de l’automatisation sur le marché du travail?

«L’automatisation est comme Voldemort: la force terrifiante que personne ne veut nommer» déclare l’une des personnes interrogées, citée dans le rapport Pew. «Les emplois bien payés vont se faire de plus en plus rares» assène Mark Nall, gestionnaire de programme de la NASA. «Je ne suis pas certain que les emplois vont disparaître complètement» concède Justin Reich, du Berkman Center for Internet and Society de Harvard, «mais les postes qui resteront seront moins bien rémunérés et plus précaires que ceux qui existent aujourd’hui.»

Cette sombre perspective est-elle justifiée? J’ai posé la question à Andrew McAfee, qui a contribué à lancer le débat actuel sur les effets de l’automatisation avec la parution en 2011 de l’e-book Race Against the Machine et sa suite parue en 2014, The Second Machine Age, ouvrages coécrits avec son collègue chercheur du MIT Erik Brynjolfsson.

McAfee, spécialiste des effets des technologies de l’information sur les entreprises, fait part d’un optimisme sans réserve quant aux conséquences de la technologie sur la croissance économique. «Je suis super-optimiste sur la taille du gâteau» m’a-t-il confié. Cependant ses effets sur l’emploi, et sur celui des classes moyennes en particulier, créent tout de même chez lui une certaine inquiétude.

«Il est assez clair à ce niveau que la classe moyenne s’est fait évincer» constate McAfee. «L’équilibre entre capital et travail est en train de se modifier, et les meilleurs travaux analysant ce changement identifient clairement comme causes les technologies de l’information.»

McAfee estime que le système éducatif doit évoluer pour préparer les jeunes à un monde dans lequel la plupart des emplois sont automatisés. Il n’est simplement pas très sûr qu’il puisse changer assez vite.

«Plus on y regarde de près, plus il semble que certaines de ces transitions n’ont pas seulement duré quelque chose comme deux ou trois années au bout desquelles tout le monde finissait par s’en sortir» expose McAfee. «Elles ont été longues, elles ont été difficiles sous certains aspects, et elles ont nécessité des réactions politiques plutôt conséquentes. (L’économiste de la Columbia University) Joe Stiglitz explique que si la Grande Dépression a été si longue, c’est peut-être à cause de la mécanisation de l’agriculture.»

Il est fort possible que les angoisses actuelles ne soient que le fruit d’une sous-estimation de l’aptitude des économies capitalistes à s’adapter et à prospérer. Nul ne peut nier qu’elles y soient parvenu par le passé. Et souvenez-vous que la moitié des personnes interrogées par Pew pense encore que tout ira bien.

Pourtant, nous n’avons aucune garantie que l’avenir ressemblera au passé. Le fait qu’un grand nombre de personnes intelligentes étudiant ces problèmes estime que cette fois, les choses pourraient se passer autrement doit être profondément troublant pour ceux qui sont aux manettes de la vie publique.

Une dernière chose: même si Keynes a raison, que les souffrances provoquées par l’automatisation sont temporaires et que l’économie finit par s’adapter, il vaut la peine de garder à l’esprit une autre célèbre citation du même grand économiste: «A long terme, nous serons tous morts.»

Will Oremus

Source : slate.fr

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 16 245 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour Circeenne,

Pourtant, nous n’avons aucune garantie que l’avenir ressemblera au passé. dites vous?

La Palisse en déclarait tout autant, en prétendant qu'un quart d'heure avant sa mort il était encore en vie.

Circeenne, arrêtez de croire ou de penser que le progrès résulte d'un décret quelconque ou d'une décision mentale volontaire. Le progrès est le produit des inventions, puis de leurs applications, la progrès n'appartient à personne en particulier, il se partage entre tous.

Les humains s'adaptent, en réaction aux erreurs, aux ignorances, aux colères, aux crises sociétales collectives.

Le futur n'est pas écrit, il se vit et se découvre au fur et à mesure du temps qui s'écoule, par les générations d'hommes et de femmes qui se succèdent.

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Membre, Raven, 42ans Posté(e)
Mak Marceau Membre 5 713 messages
42ans‚ Raven,
Posté(e)

Le problème n'est pas le progrès, le problème c'est le capitalisme.

Le progrès doit aller au stade suprême et c'est évidement les robots humanoïdes. Noter que ce n'est pas possible pour l'instant selon moi par contre. Pour le moment, nous devons automatiser le plus de travaux possible pour que nous puissions mettre nos ressources humaines dans autre chose et ainsi donc ne pas travailler pour rien.

Nous savons bien que la travail est souvent une corvée. Alors quand nous aurons remplacer le tout par les machines, le taux de vie des humain sera supérieur.

Mais évidement que si ça se fait dans le capitalisme, les emploies pourraient en prendre tout un coup. Alors moi dans ce cas là, je continue à être pour le progrès quand même.

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Membre, Posté(e)
sassi55 Membre 1 646 messages
Forumeur balbutiant‚
Posté(e)

tant que on cherche notre bien être le progrès ne s"arrête pas car au fur et a mesure d'autre problèmes surgissent

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Le progrès doit poursuivre sa course, quoiqu'il en soit, du progrès encore du progrès toujours du progrès et encore plus de progrès. C'est le fatum inéluctable.

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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 782 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
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Certes, on doit toujours avancer, sinon la bicyclette tombe.

Le tout est de toujours prendre la bonne direction...

Et parfois, il y a des intersections fallacieuses ...:p

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Et on écrase de pauvre petits insectes qui n'ont rien demandé, Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinn :cray: :cray: :cray:

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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 782 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

et qui surtout assurent notre survie ...

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
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Oui mais ça le progrès le sait et il s'en fou éperdument, en s'imaginant faire des insectes par nanotechnologie pour les remplacer, faut donner du travail au ingénieurs quand même.

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 004 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)

Le progrès doit poursuivre sa course, quoiqu'il en soit, du progrès encore du progrès toujours du progrès et encore plus de progrès. C'est le fatum inéluctable.

Il y a eu un énorme besoin de progrès jusqu' au années 70 .....

Mais finalement , en dehors des progrès de la médecine , vit-on mieux aujourd'hui qu' il y a 35/40 ans ? ....

Je n'en suis pas du tout persuadé ...

Serait-ce que mes souvenirs me trompent ? J' ai bougrement l' impression que les gens étaient plus souriants et avaient l'air plus heureux qu' aujourd'hui

Alors le progrès pour le progrès , qui a tendance à envoyer dans le mur ou dans le précipice me laisse autant dubi que tatif ......

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Membre, Chien Fou forumeur, 90ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
90ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Bonjour Maurice Clampin, poigne de mains.

Mais nous avons eu des tas de progrès depuis les années septante, c'est pas le progrès qui est en cause dans ce que nous vivons aujourd'hui, le progrès est innocent, il est neutre, c'est ce que nous en faisons qui est nettement plus critiquable.

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Membre, 37ans Posté(e)
Circeenne Membre 106 messages
Baby Forumeur‚ 37ans‚
Posté(e)

Le progrès doit poursuivre sa course, quoiqu'il en soit, du progrès encore du progrès toujours du progrès et encore plus de progrès. C'est le fatum inéluctable.

Le progrès doit-il être linéaire n'ayant pour but que de dépasser son antériorité ? N'y a-t-il pas des conséquences au progrès ?

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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 782 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

Mais nous avons eu des tas de progrès depuis les années septante, c'est pas le progrès qui est en cause dans ce que nous vivons aujourd'hui, le progrès est innocent, il est neutre, c'est ce que nous en faisons qui est nettement plus critiquable.

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Membre, 157ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 157ans‚
Posté(e)

Le progrès doit-il être linéaire n'ayant pour but que de dépasser son antériorité ? N'y a-t-il pas des conséquences au progrès ?

Non mais cette espèce de truc linéaire n'a rien a voir avec le "progrès" !

Un progrès ca serait par exemple de le contrôler, le diriger, s'en servir. Le problème n'est plus de savoir si l'on doit suivre cette machine folle mais comment en sortir ! Comment sortir d'un monde ou les gens sont de plus en plus fous et de plus en plus cons, c'est ca la question !

Absolument rien ne dit qu'on vive mieux aujourd'hui qu'avant ou qu'ailleurs.

Quelques uns en font le constat en tous cas...

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Membre, bisounourse radicalisée, 70ans Posté(e)
apis 32 Membre 6 782 messages
70ans‚ bisounourse radicalisée,
Posté(e)

Pour permettre à un enfant de devenir autonome ( et finalement de moins en moins "l'aider" ) il y a une phrase magique :

Pour réussir à faire ceci, ou cela, pour te sortir de cette impasse, de quoi as-tu besoin ?

Je me suis rendue compte que je pouvais résoudre mes propres problèmes en me posant cette question.

Et finalement mes besoins sont plus modestes et quelque peu différents de ce que je pensais ...

Tout en appréciant ce que proposent les innovateurs, les inventeurs et en m'intéressant à la recherche...

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Membre, scientifique, Posté(e)
Répy Membre 23 089 messages
scientifique,
Posté(e)

.....

Mais finalement , en dehors des progrès de la médecine , vit-on mieux aujourd'hui qu' il y a 35/40 ans ? ....

Je n'en suis pas du tout persuadé ...

Serait-ce que mes souvenirs me trompent ? J' ai bougrement l' impression que les gens étaient plus souriants et avaient l'air plus heureux qu' aujourd'hui

--------------------------

Non tes souvenirs ne te trompent pas !

Oui les gens étaient plus souriants et moins pressés autrefois.

ma femme racontait la matinée de sa mère dans les années 50 : elle se levait aussi tôt que maintenant mais passait du temps à faire le ménage ( avant l'aspirateur). puis elle allait faire ses courses dans les épiceries et boucheries du quartier. Là il y avait une file d'attente et les femmes se parlaient, apprenaient les nouvelles. Il n'y avait pas de télé mais seulement la radio.

le journal faisait moins la course aux informations sinistres (les souvenirs de la guerre étaient encore bien frais). On mettait en avant les progrès techniques on espérait remplacer le garde-manger grillagé ou la glacière par un frigo !

mais surtout le grand espoir était mis dans la machine à laver (à chauffage au gaz !) car le lavage était la corvée maximale.

Seuls les gens riches avaient une voiture, donc les achats se faisaient dans des magasins de proximité et on se déplaçait à pied ou en vélo. Le vélo solex puis la mobylette sont arrivés vers 1955. On ne pestait pas contre le changement climatique et les aléas de la météo étaient un fatalité. en 1956 l'été a été pourri. le soleil n'a brillé qu'au début de septembre !

Dans les campagnes on buvait l'eau du puits pas souvent potable au sens actuel. Pas d'eau au robinet et donc pas de chauffe-eau, pas de douche et pas de chasse d'eau !

Bien sûr pas de téléphone sauf à la cabine publique ou chez les gens riches ou les commerçants.

Malgré cet liste à faire cauchemarder les jeunes d'aujourd'hui, on vivait chichement mais on vivait sans se poser de question.

La formidable accélération des progrès techniques a rendu la vie plus facile au plan de l'effort mais n'a pas rendu les gens plus heureux puisque la course au achats "indispensables" était lancée avec son corollaire : la frustration de ne pas pouvoir tout acheter ce que propose la pub.

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Membre, Forumeur confit, Posté(e)
Enchantant Membre 16 245 messages
Forumeur confit,
Posté(e)

Bonjour Répy,

Je partage complètement votre description et vos arguments sur la mémoire qui ne se trompe pas.

Néanmoins notre mémoire est sélective, elle a tendance à magnifier les bons souvenirs et occulter les moins bons.

Par ailleurs, la perception mémorielle d'un enfant est un processus en cours de découverte et d'expérience cumulative.

La mémoire d'un adulte est constitué des strates cumulés de son existence.

Pour conclure, notre point de vue, notre perception et notre jugement se modifie au fur et à mesure du temps qui s'écoule.

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Membre, Pépé fada , râleur , et clairvoyant ., 78ans Posté(e)
Maurice Clampin Membre 11 004 messages
78ans‚ Pépé fada , râleur , et clairvoyant .,
Posté(e)

Le progrès doit-il être linéaire n'ayant pour but que de dépasser son antériorité ? N'y a-t-il pas des conséquences au progrès ?

Bien sur que chaque progrès , technique et technologique modifie plus ou moins les comportements , les façons de penser et d' appréhender la vie sociale et privée ....

Et lorsque ces progrès vont à une vitesse fulgurante comme c' est le cas depuis une vingtaine d' années , ce ne sont plus de simples modifications que ça engendre , mais de véritables bouleversement dans une société qui n' arrive plus à "digérer" ces changements bien trop rapides .

D' ou une réaction tout a fait compréhensible des citoyens qui s' en vont vers les extrêmes et le conservatisme ...

Levons donc le pieds de l' accélérateur du progressisme et laissons à la société le temps de digérer .... Mais là , je suis dans l' utopie ...

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