Des stages de sensibilisation pour les clients des prostituées

Mais tu te places du point de vue du plaisir offert à autrui. Je ne me place que du point de vue du corps échangé à autrui contre ...

L'éthique et toute simple et sort de la bouche de thailandaise " Nous sommes aussi libre que les blanches, mais on est plus intelligence, on fait les mêmes choses, mais on se fait payer (enfin pas tout le temps en vrai, mais au moins le resto, hotel et tout), car on est plus maligne.

L'éthique et toute simple et sort de la bouche de thailandaise " Nous sommes aussi libre que les blanches, mais on est plus intelligence, on fait les mêmes choses, mais on se fait payer (enfin pas tout le temps en vrai, mais au moins le resto, hotel et tout), car on est plus maligne.

J'ai vu des thaïlandaises qui ne se sentaient plus du tout malignes à Pattaya chaouiya .

Pour la rapporteuse,

en s’engageant dans un rapport sexuel rémunéré, le consommateur de services sexuels inflige à la victime de la traite un grave dommage supplémentaire qui équivaut à un viol, en sus et au-delà des moyens préjudiciables employés par d’autres pour la faire entrer ou la maintenir dans la prostitution.(…) Il existe de sérieuses raisons de penser que de nombreux consommateurs de services sexuels savent que les femmes et les enfants avec lesquels ils ont des rapports sexuels sont soumis à des moyens illicites énoncés dans le Protocole, et que des normes culturelles très répandues encouragent le recours à des personnes prostituées malgré cette connaissance.

Sans illusion, elle ajoute que

même les mieux intentionnés des consommateurs de services sexuels seront probablement incapables de faire la différence entre les femmes qui ont été victimes des moyens illicites énoncés dans le Protocole et les autres, si tant est que celles-ci existent.

En considérant le caractère sexospécifique de la demande, Sigma Huda relève un acte dans lequel

les acteurs se conforment à des rôles sociaux qui prescrivent certaines manières masculines de se comporter, de penser, de savoir et de posséder un pouvoir social.

Elle dénonce des hommes qui s’engagent

dans une forme hautement sexualisée de racisme dans laquelle ils se convainquent rationnellement que l’exploitation sexuelle ne porte pas préjudice aux femmes et aux enfants de race, de nationalité ou de groupe ethnique différents.

Réprimé-e-s, les prostitué-e-s sont plus vulnérables

La politique de lutte contre la traite a jusqu’ici été axée sur la prévention et la répression du comportement des trafiquants ou sur la réduction de l’offre des victimes par l’intermédiaire de campagnes d’information ou autres. La Rapporteuse juge ces mesures importantes et nécessaires mais estime qu’elles doivent s’accompagner de projets ciblés visant expressément à décourager la demande. Elle accompagne ses réflexions d’une affirmation de taille dans un texte de l’ONU : le recours à des personnes prostituées n’est pas un droit fondamental des hommes.

Faisant état de la loi suédoise qui pénalise les clients, elle la juge particulièrement appropriée contre la demande, notamment pour sa fonction normative. C’est une expression concrète et tangible de la conviction qu’en Suède les femmes et les enfants ne sont pas à vendre.

Sigma Huda critique les lois internes qui répriment les personnes prostituées et

contribue à les rendre plus vulnérables et plus susceptibles de devenir victimes du proxénétisme. Face à l’argument de la clandestinité croissante de la prostitution, toujours opposé à ceux qui souhaitent la pénalisation des clients, la Rapporteuse estime que la légalisation de la prostitution a pour effet de faire passer des atteintes aux droits de l’homme pour un simple travail légitime, "occultant" ainsi certaines atteintes commises au vu de tous. Pour elle, cette légalisation crée un climat favorable à la demande et doit donc être déconseillée.

Enfin, elle souligne l’avancée importante que représente l’instauration de la compétence extraterritoriale permettant par exemple de poursuivre les adeptes du tourisme sexuel impliquant des enfants. Elle se félicite particulièrement des mesures prises par l’ONU, les Etats-Unis, la Norvège qui ont interdit à leur personnel militaire d’avoir recours aux services de personnes prostituées et termine en citant des campagnes d’information, d’éducation et de sensibilisation visant à décourager la demande (Chicago, sensibilisation du grand public ; Madrid, campagne d’affichage, etc).

http://www.prostitutionetsociete.fr/la-demande-des-clients-en-question

Juste un mot en passant, pour s'aérer de ces discours lancinant et répétitifs comme quoi il serait question de louer un vagin, un sexe, un trou, un cul, des fesses etc.

On rappelle quand même au passage qu'autour de l'objet maudit et satanique, si possible à exorciser, il y a une femme aussi.

Que des types oui préfèrent retourner voir la grande Lulu quand même sur le retour plutôt que la jeune Eva au grain de peau si parfait parce qu'ils l'aiment bien Lulu, et qu'elle aussi aime bien certains clients avec lesquels elle baise presque comme un vieux couple.

Alors oui, on peut haranguer les foules sur la beauté de l'Amour le beau le vrai et cacher sous le tapis toute la misère sexuelle du monde, dire qu'on est au vingt-et-unième siècle tout ça, âchtement libres et civilisés... tant qu'on est jeune et beau, pas de raison de s'emmerder a ne pas l'ouvrir quand ça vous démange. Mais la grande Lulu c'est un poil méprisant et cynique de la comparer a un trou avec ou sans poils, je suis sûr qu'elle aimerait pas. Et Robert aussi ça lui foutrait les boules qu'on lui dise qu'il va se rincer la bite quand il vient passer un moment chez Lulu. Et faut faire gaffe avec Robert, il plaisante pas avec ce genre d'allusion, des fois ça le rend nerveux. Quand son père est mort c'est chez la grande Lulu qu'il est allé pleurer Robert, et ils ont passé la nuit ensemble, gratis.

Mais y'a toujours des petits jeunes ici ou la pour expliquer aux hommes et aux femmes comment ça doit être, la vie, que les types connaissent rien, tout ça. On dirait qu'ils s'y prennent de plus en plus tôt avec les avancées de l'enfant-roi, le cher futur sujet-roi. Des fois on croise même des mômes de quatorze ans qui viennent vous expliquer le monde, ils sont marrants les petits blancs. Ça fait des milliers d'années que ça dure mais maintenant c'est pas pareil hein : les mômes ils sont devenus modernes ces temps, c'est pas comme les vieux schnocks !

Les histoires de fesses vus par les curés ont toujours un parfum bizarre.

Je m'en souviens d'une, d'histoire, que je m'en vais vous narrer, pour sortir quelques instants de ces histoires d'esclaves et d'horribles saligauds qui auraient le toupet de vouloir serrer une femme dans leurs bras, et ce moyennant finance, parce que sinon ils serrent personne dans leurs bras, messieurs les juges et les curés.

:hi: :hi: :hi: :hi: :hi:

C'était une petite qu'avait touché le jackpot, un pas si vieux avec un bon job qui permettait a la douce de s'acheter les caprices normaux d'une fille qui rêve dans les journaux de presse people. La fille avait une vie "confortable", bien loin de ses débuts dans un clac pas très classe.

Un jour, elle a voulu revenir dans son pays d'origine pour y passer un moment, loin de sa nouvelle patrie d'adoption. Elle a fait la bise a la famille, offert les cadeaux tout ça. Elle aurait pu faire la fête, montrer son pognon et faire saliver les nièces, se payer des bons restos voire si ça lui chantait se donner du bon temps avec des petits mecs dégottés a droite a gauche, bref passer un mois a rigoler. Ben non.

Elle est retournée dans le clac d'origine et s'est faite engager par ses ex-patrons le temps de ses vacances... a manipuler de la bite du matin au soir.

Mais si, c'est une histoire vraie...

Bon, je vais pas anticiper sur les réactions, toujours aussi prévisibles en général et sur ce fil...juste dire que le rapport au sexe, c'est une histoire complexe qui n'a pas grand chose a voir avec un contrat de location entre un vilain tout pas beau et un trou. C'est un peu plus compliqué que ça.

Mais chut, les enfants-rois vont nous parler encore : écoutons-les pieusement, frères et soeurs, ils ont des trucs vachtement pointus et importants a nous dire, des témoignages autrement poignants que ma petite histoire pour expliquer au monde ce que c'est, la vraie rencontre entre le désir et les êtres humains.

J'en ai fini, le fil va pouvoir reprendre son cours habituel...

En fait si tu prenais la peine de lire et d'écouter meme en diagonale les podcasts peut être t'epargnerais tu le ridicule . Les mecs qui refusent la morale mais passent leur temps à la faire, qui refusent à chacun d'avoir un jugement mais ne cessent de juger, ca a un petit côté pathétique .

Pas grave l'humanité c'est la diversité . Que c'est un peu plus compliqué , c'est précisément ce qui est abordé mais quelque soit le point de vue le contrat est bien là, et l'utilisation du corps comme une fin aussi, tu te places du côté purement philo du contrat et de la liberte purement individuelle , individu qui n'existe pas en dehors du groupe social dans la pratique , mais qui existe quand même , et dont une des jonctions est la sexualité c'est ce qui rend sans doute la marchandisation du sexe un peu plus complexe que ma vision premiere , mais que tu le veuilles ou non et c'est effleuré dans les podcasts cette question rejoint bien celle de la marchandisation : sang , gpa etc et de la liberte de gérer son corps : euthanasie entre adultes consentants, faire payer son sang etc , j'essaie de sortir de la généralité dans laquelle j'étais pour rentrer dans la particularité de la sexualité via les podcasts et autres . Si ca ne t'intéresse pas tu es libre de défouler ta détestation des gens ayant des opinions morales en leur faisant la morale et en te défoulant ad hominem, ça permet de voir les limites de ce type de position et le paradoxe auquel ca mène .

Bonne journée .

PS ton corps t'appartient il et/ou est il constitutif de ton individu ?

Je note que quand chapati est sur un fil il n'a pas son cours habituel, un ange vole , un truc spécial se passe, une parole originale jaillit, puis il part et tout retombe dans la fosse à purin, reste chapati sinon le fil sera perdu

Le 2 en amont est super intéressant et reparle d'éléments de ce topic : don, argent , sexe, morale etc

Je n'ai pas encore écouté ces opus

http://www.francecul...eurs-et-miseres

http://www.francecul...ees-victimes-ou

http://www.francecul...maison-close-au

Opus 4

Pour ce dernier temps de cette semaine passée à penser la prostitution, après Splendeurs et misères des courtisanes de Balzac, la marchandisation du corps selon Ruwen Ogien et le travail émotionnel et sexuel avec Michela Marzano, j’ai aujourd’hui le grand plaisir et l’honneur de recevoir l’historien Alain Corbin pour retracer l’itinéraire qui conduit les filles de noce à quitter les maisons closes pour arpenter les trottoirs.

==============

Des maisons closes.

@chapati évite cet opus car il y est question des 80 prostituees et de l'abbé de saint-nizier , tu risques de te sentir mal. Finalement un siècle et un demi c'est bien peu de choses

On rappelle quand même au passage qu'autour de l'objet maudit et satanique, si possible à exorciser, il y a une femme aussi.

En fait le nœud du problème est bien là : la femme n'est pas autour de ses trous, ils sont une partie d'elle même . L'objet à exorciser c'est ton truc, relis, si l'objet de la vente était un pavillon d'oreille ou une narine nous parlerions narine et oreille .

Elle n'est pas interdite ! Et la loi n'oblige pas à sanctionner le client, elle donne la possibilité, nuance .

sur quelles criteres on doit sanctionner un client et pas d'autres ?

Parce qu'il est impossible de faire une loi qui ne viserait que la "location" des filles contraintes par réseaux ou mac... et pas les autres..

c pourtant faisable de la meme maniere que les autres lois : quand une personne accuse une autre de l'avoir contraint, on enquete pour essayer d'avoir des elements de preuves et on les interroge pour juger sur la credibilité de leur recit ...

En fait si tu prenais la peine de lire et d'écouter meme en diagonale les podcasts peut être t'epargnerais tu le ridicule . Les mecs qui refusent la morale mais passent leur temps à la faire, qui refusent à chacun d'avoir un jugement mais ne cessent de juger, ca a un petit côté pathétique .

Pour la morale, je t'ai deja expliqué, petit troll agressif. Tu n'apprends jamais ?

Je le remets, concentre-toi :

Dans une morale, vous avez toujours l’opération suivante : vous faites quelque chose, vous dites quelque chose, vous le jugez vous-même. C’est le système du jugement. La morale, c’est le système du jugement. Du double jugement, vous vous jugez vous-même et vous êtes jugé. Ceux qui ont le goût de la morale, c’est eux qui ont le goût du jugement. Juger, ça implique toujours une instance supérieure à l’être, ça implique toujours quelque chose de supérieur à une ontologie. Ca implique toujours l’un plus que l’être, le Bien qui fait être et qui fait agir, c’est le Bien supérieur à l’être, c’est l’un. La valeur exprime cette instance supérieure à l’être. Donc, les valeurs sont l’élément fondamental du système du jugement. Donc, vous vous référez toujours à cette instance supérieure à l’être pour juger.

Dans une éthique, c’est complètement différent, vous ne jugez pas. Quelqu’un dit ou fait quelque chose, vous ne rapportez pas ça à des valeurs. Vous vous demandez comment est-ce que c’est possible, ça ? Comment est-ce possible de manière interne ? En d’autres termes, vous rapportez la chose ou le dire au mode d’existence qu’il implique, qu’il enveloppe en lui-même. Comment il faut être pour dire ça ? Quelle manière d’être ça implique ? Vous cherchez les modes d’existence enveloppés, et non pas les valeurs transcendantes. C’est l’opération de l’immanence.

Trop compliqué ?

Désolé... adieu curé

http://www.senat.fr/...ostitution.html

Quelques infos de l'audition de l'assoce cabiria ( contre la loi ) et Grisélidis :

Des chiffres :

===========

La prostitution revêt de multiples formes : subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille sans dépendre de quiconque, être sous l'emprise d'un proxénète ou être victime de la criminalité organisée sont des situations bien différentes. Les personnes soumises à la traite sont réduites au silence et ne peuvent être entendues sur une proposition de loi qui pourtant les concerne. Ce sont essentiellement des femmes d'Afrique subsaharienne anglophone et des pays d'Europe de l'Est. Sur notre file active de 582 personnes en 2013, 94,5 % sont des femmes, 5 % des travestis ou transsexuels, et 0,5 % des hommes ; 90 % sont d'origine étrangère. Les femmes d'Afrique subsaharienne anglophone représentent 43,5 % des victimes de traite des êtres humains. Toutes ont été ou sont dans un réseau d'exploitation sexuelle ; 28 % sont originaires d'Europe de l'Est, essentiellement de Bulgarie. Nous présumons que la majorité d'entre elles sont exploitées sexuellement, soit entre 50 % et 70 % de notre file active - loin des 90 % souvent évoqués.

===================================================================

Malgré leur opposition au projet les +

===================================================================

La proposition de loi comporte néanmoins des propositions intéressantes, mais qui doivent être retravaillées en profondeur comme le chapitre II relatif à la protection des victimes de la prostitution et à la création d'un parcours de sortie. L'article 2 crée notamment une instance chargée d'organiser et de coordonner l'action en faveur des victimes. Nous proposons de généraliser les partenariats souples entre acteurs associatifs et institutionnels comme celui que nous avons mis en place à Bordeaux.

L'article 3 instaure un « parcours de sortie de la prostitution » pour les victimes qui en font la demande auprès d'une association compétente agréée. Nous préférerions parler de « parcours d'insertion sociale et professionnelle ». Nous proposons un tel accompagnement aux personnes prostituées depuis 2003. Il s'agit d'un processus de très long terme, qui ne peut se faire sans création préalable d'un lien, destiné à contrebalancer l'influence du réseau d'exploitation. C'est un travail quotidien, qui doit respecter le temps des personnes. Nous souhaitons organiser une rencontre à Bordeaux en 2014, avec d'autres associations, comme Griselidis et Cabiria, sur la thématique de l'insertion, car nous avons beaucoup à échanger et à inventer dans ce domaine.

====================================================================

L'article 6 prévoit la délivrance d'une autorisation de séjour de six mois pour les personnes qui s'engagent dans le parcours de sortie. Or la prostitution n'est pas une activité illégale. Cette disposition ne tient pas compte de la réalité : il est impossible d'obtenir un contrat de travail avec un titre de séjour si court. Un titre de séjour d'un an renouvelable avec autorisation de travail serait plus opportun.

<a name="par25">Les demandeuses d'asile n'ont pas le droit de travailler tant que dure la procédure ; elles ne peuvent alors rembourser leur dette aux réseaux d'exploitation. Le plan d'action national de lutte contre la traite rend possible l'admission au séjour des personnes qui ne peuvent dénoncer leur proxénète ou collaborer avec les autorités judiciaires. Nous nous en réjouissons. Nous travaillons depuis 2003 dans ce cadre : les régularisations ne se font qu'au cas par cas. Nous accompagnons celles qui acceptent de témoigner anonymement. Mais l'instruction est longue et ne donne pas droit à un titre de séjour, ce qui expose les personnes à l'emprise du réseau. Une admission au séjour rendrait notre accompagnement plus efficace.

===================================================================

Le gros - selon les assoces

===================================================================

La pénalisation des clients signifie non pas un policier derrière chaque client, mais un policier derrière chaque prostituée. La criminalisation entraîne aussi l'augmentation des violences, des contaminations et de la précarisation pour les travailleurs et travailleuses du sexe. L'argument de l'inversion de la charge pénale est faux : la loi cherchera toujours à empêcher les prostituées d'exercer leur activité ; elles devront se cacher toujours plus, notamment des forces de police. En quoi cela favorise-t-il la protection des victimes et la dénonciation des réseaux ?

====================================================================

Ce qui était demandé par Grisélidis

====================================================================

Nos propositions sont les suivantes : abroger immédiatement et sans condition le délit de racolage public ; abroger les arrêtés municipaux anti-prostitution ; supprimer le proxénétisme d'aide et de soutien afin que les travailleuses du sexe s'entraident ; supprimer le proxénétisme hôtelier pour que ces personnes exercent librement leur activité ; régulariser les personnes migrantes qui se prostituent et leur donner le droit au travail ; ouvrir l'accès au changement d'état civil sans condition pour les transsexuels ; lutter réellement contre les violences, les abus et l'exploitation, en appliquant strictement le droit pour les travailleurs du sexe et en donnant des droits et des moyens pour les victimes, du travail et des titres de séjour, une vraie mise à l'abri et un véritable accès à la formation. Nous vous demandons en conséquence de ne pas voter cette loi en l'état.

===================================================================

Toute la difficulté de cerner le consenti du pas consenti

===================================================================

Il est faux de dire que 90 % des personnes prostituées sont victimes de traite. La plupart d'entre elles ont migré de leur propre initiative pour des raisons économiques et le travail du sexe est souvent le seul moyen, ou le plus rapide, de rembourser leurs passeurs. Les rapports nord-sud et nord-est sont à revoir. La France a un rôle à jouer pour faire cesser les politiques postcoloniales.

====================================================================

Vidéos des auditions

http://videos.senat....video23060.html

Version complète dispo Google : Grisélidis prostitution ( pas mis en ligne pas sur / CGU )

Quelle femme !

sur quelles criteres on doit sanctionner un client et pas d'autres ?

On doit sanctionner tous ceux qui ont en tête qu'ils ont "droit",

pour soulager leur "misère sexuelle", à 'se payer une fille' !

La sanction prévue est un cours d'éducation civique, tu sais,

une leçon sur le respect dû aux êtres humains, qu'ils soient

femmes ou hommes, riches ou pauvres ...

Je suppose que dans la leçon est prévue aussi une petite réflexion

sur l'idée que toute fille aussi 'misérable soit-elle', n'est pas

un objet de plaisir mis à la disposition d'êtres dont les pulsions

"irrépressibles et naturelles" :blush: et qui auraient donc un 'DROIT' :blush:

sur d'autres humains pour résoudre leur misère sexuelle ou leur besoin

de s'en 'payer une tranche' et de 'rigoler' avec l'assurance qu'ont certains

qui agitent quelques billets pour s'acheter du 'droit'

Si, comme je le lis sur ce topic, certains estiment tout "naturel"

d'acheter "un être humain" et justifient cette idée par le fait

que ce serait 'le plus vieux métier du monde' ce qui est faux, d'une part,

et qui ne justifie pas que cette idée devrait se perpétuer !

Il y en a qui évoquent ici des savoirs savants, mystérieux et inaccessibles

"au commun" ! Un peu hautain et dédaigneux, ceux là insinuent au nom de ces "savoirs

supérieurs et mystérieux ..." que ce n'est qu'au nom d'une "morale surannée" que les

humanistes combattent la prostitution. Au nom de "la liberté" ils invoquent le DROIT

des hommes de se "servir" de femmes qui après tout, y trouvent leur compte !

Et puis, disent-ils, il ne faut pas confondre "SEXE et AMOUR", il faut

désacraliser le sexe !

Voudraient-ils insinuer qu'après tout ce n'est qu'un mauvais moment à passer,

et après tout, il y a l'argent, qui compense ...

L'argent ....

Toaoa t'a tou comprite ! :smile2:

Free Tibet !

On doit sanctionner tous ceux qui ont en tête qu'ils ont "droit",

pour soulager leur "misère sexuelle", à 'se payer une fille' !

Dans ce cas on doit sanctionner tous les clients, ce qui est contradictoire à ce que la prostitution ne soit pas interdite !

De plus en suivant ce raisonnement, on doit aussi sanctionner tous les maris plus riches que leur femmes, car qui vous prouve que ces femmes se marient par 100% de consentement et non par besoin de se faire entretenir ?

sur quelles criteres on doit sanctionner un client et pas d'autres ?

Un qui a une attitude violente, par exemple. Ou un qui tournerait trop autour des mêmes filles, comme s'il surveillait leur job, etc..

c pourtant faisable de la meme maniere que les autres lois : quand une personne accuse une autre de l'avoir contraint, on enquete pour essayer d'avoir des elements de preuves et on les interroge pour juger sur la credibilité de leur recit ...

Tu as sortie ma phrase de son contexte, donc ta réponse parle de tout autre chose. (le cas où une prostituée dénoncerait son mac ou son réseau)

"Parce qu'il est impossible de faire une loi qui ne viserait que la "location" des filles contraintes par réseaux ou mac... et pas les autres.." répondait à une remarque comme quoi il faudrait une loi ne sanctionnant que les clients qui "loueraient" les filles "contraintes".

Or, bien entendu, c'est impossible de légiférer ainsi, car d'une part la contrainte est dans 99% des cas impossible à prouver, la fille ne le dit jamais.. pas dans l'exercice de ses fonctions, en tous cas.. Et d'autre part ça suppose que le client le sait forcément ; impossible à prouver, là aussi.. bien qu'en fait dans 99%du temps, il s'en doute très bien mais s'en tape complètement.

Les flics, même s'ils ne peuvent rien prouver, savent fort bien où officient les filles des réseaux. Et pourront appréhender ces clients-là plutôt que les autres, et les macs par la meme occasion.

Bon, encore faut-il pour cela qu'il y ai une volonté politique forte, qui cible en priorité et pour de bon ces réseaux.

De plus en suivant ce raisonnement, on doit aussi sanctionner tous les maris plus riches que leur femmes, car qui vous prouve que ces femmes se marient par 100% de consentement et non par besoin de se faire entretenir ?

Heu.. un peu HS, non ?

De plus, dans ces cas que tu supposes, c'est rarement parce qu'un mac force la femme à se marier puis empoche une partie du salaire du mari, n'est-ce-pas ?

Dans ce cas on doit sanctionner tous les clients, ce qui est contradictoire à ce que la prostitution ne soit pas interdite !

De plus en suivant ce raisonnement, on doit aussi sanctionner tous les maris plus riches que leur femmes, car qui vous prouve que ces femmes se marient par 100% de consentement et non par besoin de se faire entretenir ?

Oui, c'est mon avis, tout 'prostitueur' devrait être sanctionné

et effectuer un stage de sensibilisation et de réflexion ...

Et oui, il y a des femmes mariées à des hommes plus riches qu'elles,

comme il y a des hommes mariés à des plus riches qu'eux ...

Et oui, tu voudrais donc mener enquête pour recadrer les profiteurs ou profiteuses ?

Tu sais, jusqu'à présent, les prostituées étaient cataloguées comme délinquantes,

femmes de mauvaise vie, putes, salopes, objets de honte...

Elles étaient poursuivies pour racolage et bizarrement on tait cela:

– une bouteille de bière dans le vagin d’une femme – Quand un groupe d’hommes paie une femme pour

éjaculer simultanément sur elle, quelle sexualité est-ce là ?

Quand Patpong [rue animée de Bangkok, en Thaïlande, où se trouvent les sex-clubs pour touristes]

offre des « bars à pipes » et des programmes de divertissement qui racolent pour des « chatte faire ping-pong,

chatte lancer banane, chatte fumer cigarette, spectacle gros godemiché, poisson enfoncer en elle,

œuf enfoncer dans son con, longue aubergine enfoncer dans son con » (Odzer, 1994 : 7),

ou encore des spectacles de couteaux et de lames de rasoirs dans des vagins de femmes,

ce sont les versions vivantes des images de l’immense industrie pornographique qui montrent

des grenades dans des vagins de femmes, des rats vivants qui en sortent et

des chiens pénétrant des femmes :

Est-ce du « divertissement pour adultes », une distraction sexuelle, une libération sexuelle ?

à qui est la sexualité qui s’exprime là ?

Les clients "libérés et libres dans la création de leur sexualité sans tabous"

les "pas puritains" "les libéraux " les vieux avides de "chair fraîche", les maris

malheureux, les jeunes avides de rigolades,

Tout cela, il faudrait le taire ... et avaler qu'au nom du "droit à une sexualité épanouie"

au nom de la "liberté " il faudrait perpétuer ces pratiques ...

Il y a toujours eu des "putes", disent certains !Pourquoi vouloir ABOLIR ce MARCHE et appeler les

clients à réfléchir à leurs pratiques ?

Et pourquoi pas, hein ? Pourquoi parler des "putes" et ne rien dire des clients ?

https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2002-2-page-137.htm

Un qui a une attitude violente, par exemple. Ou un qui tournerait trop autour des mêmes filles, comme s'il surveillait leur job, etc..

Les lois actuelles permettent dejà de sanctionner la violence et le harcelement.

Tu as sortie ma phrase de son contexte, donc ta réponse parle de tout autre chose. (le cas où une prostituée dénoncerait son mac ou son réseau)

"Parce qu'il est impossible de faire une loi qui ne viserait que la "location" des filles contraintes par réseaux ou mac... et pas les autres.." répondait à une remarque comme quoi il faudrait une loi ne sanctionnant que les clients qui "loueraient" les filles "contraintes".

Or, bien entendu, c'est impossible de légiférer ainsi, car d'une part la contrainte est dans 99% des cas impossible à prouver, la fille ne le dit jamais.. pas dans l'exercice de ses fonctions, en tous cas.. Et d'autre part ça suppose que le client le sait forcément ; impossible à prouver, là aussi.. bien qu'en fait dans 99%du temps, il s'en doute très bien mais s'en tape complètement.

Les flics, même s'ils ne peuvent rien prouver, savent fort bien où officient les filles des réseaux. Et pourront appréhender ces clients-là plutôt que les autres, et les macs par la meme occasion.

Bon, encore faut-il pour cela qu'il y ai une volonté politique forte, qui cible en priorité et pour de bon ces réseaux.

Et donc on fait une loi stupide pour sanctionner ce qui est impossible à prouver ...

Tu confonds le "contre-coeur" et la contrainte. Un employé peut faire un travail à contre-coeur parce qu'il ne trouve pas mieux, mais personne ne le contraint. De la meme maniere une prostituée peut se prostituer à contre-coeur sans que personne ne la contraigne parce qu'elle ne trouve pas mieux pour gagner de l'argent. Un proxenete n'est pas forcement un maltraiteur de prostituées. Il peut servir simplement d'intermediaire à la prostituée pour lui permettre de trouver plus facilement des clients ou des endroits plus rentables que d'autres, il peut meme servir de protecteur à la prostituée, car les prostituées peuvent aussi se battre entre elles par exemple pour vouloir monopoliser une rue plus connue que d'autres ...

Prostituée ou pas, quand qn nous force de le faire, on n'hesite pas à le denoncer et on ne fuit pas la police mais on va à la police pour denoncer, meme quand son papier a été confisqué, et si la police trouve le papier de la prostituée dans un domicile du mac, c'est une preuve pour inculper le mac d'avoir utilisé la force.

Oui, c'est mon avis, tout 'prostitueur' devrait être sanctionné

et effectuer un stage de sensibilisation et de réflexion ...

Et oui, il y a des femmes mariées à des hommes plus riches qu'elles,

comme il y a des hommes mariés à des plus riches qu'eux ...

Et oui, tu voudrais donc mener enquête pour recadrer les profiteurs ou profiteuses ?

Tu sais, jusqu'à présent, les prostituées étaient cataloguées comme délinquantes,

femmes de mauvaise vie, putes, salopes, objets de honte...

Elles étaient poursuivies pour racolage et bizarrement on tait cela:

– une bouteille de bière dans le vagin d’une femme – Quand un groupe d’hommes paie une femme pour

éjaculer simultanément sur elle, quelle sexualité est-ce là ?

Quand Patpong [rue animée de Bangkok, en Thaïlande, où se trouvent les sex-clubs pour touristes]

offre des « bars à pipes » et des programmes de divertissement qui racolent pour des « chatte faire ping-pong,

chatte lancer banane, chatte fumer cigarette, spectacle gros godemiché, poisson enfoncer en elle,

œuf enfoncer dans son con, longue aubergine enfoncer dans son con » (Odzer, 1994 : 7),

ou encore des spectacles de couteaux et de lames de rasoirs dans des vagins de femmes,

ce sont les versions vivantes des images de l’immense industrie pornographique qui montrent

des grenades dans des vagins de femmes, des rats vivants qui en sortent et

des chiens pénétrant des femmes :

Est-ce du « divertissement pour adultes », une distraction sexuelle, une libération sexuelle ?

à qui est la sexualité qui s’exprime là ?

Les clients "libérés et libres dans la création de leur sexualité sans tabous"

les "pas puritains" "les libéraux " les vieux avides de "chair fraîche", les maris

malheureux, les jeunes avides de rigolades,

Tout cela, il faudrait le taire ... et avaler qu'au nom du "droit à une sexualité épanouie"

au nom de la "liberté " il faudrait perpétuer ces pratiques ...

Il y a toujours eu des "putes", disent certains !Pourquoi vouloir ABOLIR ce MARCHE et appeler les

clients à réfléchir à leurs pratiques ?

Et pourquoi pas, hein ? Pourquoi parler des "putes" et ne rien dire des clients ?

https://www.cairn.in...-2-page-137.htm

Ces scenes crades que tu decris, il y en a dans du porno ... faut-il deduire que tous les pornos sont aussi crades et doit on interdire tous les pornos ?

Si ce sont uniquement des pratiques particulierement crades qu'il faut banir, alors faisons une liste des pratiques à interdire ... Le pb est qu'en faisant ça on oublie le principe de base le plus important : la liberté des adultes consentant à faire ce qu'ils veulent entre eux ... A une epoque pas si lointaine on trouve l'homosexualité crades et condamnables à de la prison ...

Ces scenes crades que tu decris, il y en a dans du porno ... faut-il deduire que tous les pornos

sont aussi crades et doit on interdire tous les pornos ?

Si ce sont uniquement des pratiques particulierement crades qu'il faut banir, alors faisons une

liste des pratiques à interdire ...

Le pb est qu'en faisant ça on oublie le principe de base

le plus important : la liberté des adultes consentant à faire ce qu'ils veulent entre eux ...

A une epoque pas si lointaine on trouve l'homosexualité crades et condamnables à de la prison ...

Oui, il y a un marché du sexe, de la pornographie, et de la prostitution !

Et c'est assez CRADE comme tu dis ... ça s'affiche partout, et il y aurait comme

une impolitesse à en parler... Pourquoi ?

Et non, dénoncer la violence de la prostitution, de la pornographie,

dénoncer le tourisme sexuel, les réseaux pédophiles, dénoncer la traite des êtres

humains ce n'est pas du tout, mais pas du tout condamner l'homosexualité

ou les relations sexuelles de couples 'consentants'.

Non, dénoncer la prostitution, c'est juste dénoncer le commerce des femmes,

et des hommes qui subissent cette VIOLENCE !

Et j'insiste sur le fait que pour que ce commerce existe, il faut

qu'il y ait une clientèle !

Et moi, je me place plutôt du côté des victimes livrées à cette violence

que du côté des clients qui ne veulent pas savoir ou qui font semblant de ne

pas savoir que la prostitution c'est une VIOLENCE, c'est la traite !

Alors oui, il faut dénoncer les prostitueurs complices de ce commerce !

Et la loi est très souple puisqu'elle propose à ces clients 'innocents'

de s'informer, de réfléchir, et de mesurer leur responsabilité dans ce

commerce ...

Le client en stage de sensibilisation pourra réfléchir " à ce consentement"

dont il est toujours question ...