Des stages de sensibilisation pour les clients des prostituées

Les volontaires doivent pouvoir bander ^^

Bon sérieux beaucoup y vont juste pour une pipe, et pour discuter tout ça tout ça .

Il pourrait y avoir des forfaits broutage, fingering, dông etc et discuter bien sûr, le dialogue c'est important . Pour les clitoridiennes , la penetration n'est pas obligatoire . Je pense to ton argument phallusieux , la vérité doit être ailleurs.

Je vois que monsieur est connaisseur paraît que lulu la nantaise s'est lancée dans le forfait broutage à 40€

Ça demande vérification.

Je vois que monsieur est connaisseur paraît que lulu la nantaise s'est lancée dans le forfait broutage à 40€

Ça demande vérification.

Là on parlait de lulu le nantais plutôt .

J

, et quand ça existe c'est par pragmatisme pas par goût de la liberté .

Faudrait demander à Clara Morgane

Faudrait demander à Clara Morgane

Clara Morgane ne peut pas casser son biz donc c'est un peu tôt pour conclure, mais renseigne toi un peu beaucoup de ses copines ont bien mal fini . Par ailleurs Clara Morgane avait au moins des beaux mecs, parce que bon on va pas se mentir les mecs qui vont voir les filles ne sont pas tous des Casanova, ou alors ils ont de l'argent à perdre . Rocco ou quasi modo ou papy se voit plus pisser c'est pas non plus la même clientèle .

http://toutelacultur...on-pointde-vue/

B. L. : L’amour est, de toute façon, indispensable à la survie de l’être humain. Nous sommes tous construits sur l’amour qu’on nous a donné et nous existons grâce à l’amour qui nous entoure. Les individus qui savent s’aimer et aimer les autres sont en général beaucoup plus en harmonie. Mais il y a une méfiance par rapport à l’amour universel car il renvoie trop à la religion qui a été, il faut bien le dire, un peu trop réductrice. C’est pourquoi j’évoque toujours le terme de spiritualité pour évoquer l’agapé, c’est-à-dire l’amour de l’autre au sens large et non pas la religion.

Modifié le 19 avril 2016 par DroitDeRéponse

Non, c'est pas HS ! C'est le même combat !

Nous sommes en Inde, dans un coin reculé de l'Etat du Gujarat. A bord, il y a Bijli,

danseuse-prostituée à l'excentricité toute fellinienne.

Rani, en lutte contre des traditions familiales aliénantes qui se transmettent

de mère en fille. Lajjo, méprisée et battue par un époux alcoolique qui l'accuse d'être stérile...

Dans cette dénonciation d'une société archaïque, chaque héroïne, comme autant d'avatars, incarne le féminisme.

Pour être femme, on peut se marier et avoir des enfants. Ou refuser tout en bloc...

Après deux longs métrages réalisés à Bollywood, Leena Yadav a bifurqué vers le film indépendant. Non sans risque. Car, pour briser des tabous, elle montre ce que le cinéma indien, même alternatif, ne montre (presque) jamais :

la violence conjugale, insoutenable. Ou des corps dénudés — choquants dans un pays

qui refuse la sexualité à l'écran. (Pour sortir en Inde, le film devra passer

par le bureau de la censure, qui risque de l'interdire.)

Et l'on est bouleversé par le moment, d'une intense sensualité, où l'une soigne le corps tuméfié de son amie, frappée par son ivrogne de mari.

Oui, c'est bien l'irrespect contre lequel se battent les femmes ...

Clara Morgane ne peut pas casser son biz donc c'est un peu tôt pour conclure, mais renseigne toi un peu beaucoup de ses copines ont bien mal fini . Par ailleurs Clara Morgane avait au moins des beaux mecs, parce que bon on va pas se mentir les mecs qui vont voir les filles ne sont pas tous des Casanova, ou alors ils ont de l'argent à perdre . Rocco ou quasi modo ou papy se voit plus pisser c'est pas non plus la même clientèle .

http://toutelacultur...on-pointde-vue/

B. L. : L’amour est, de toute façon, indispensable à la survie de l’être humain. Nous sommes tous construits sur l’amour qu’on nous a donné et nous existons grâce à l’amour qui nous entoure. Les individus qui savent s’aimer et aimer les autres sont en général beaucoup plus en harmonie. Mais il y a une méfiance par rapport à l’amour universel car il renvoie trop à la religion qui a été, il faut bien le dire, un peu trop réductrice. C’est pourquoi j’évoque toujours le terme de spiritualité pour évoquer l’agapé, c’est-à-dire l’amour de l’autre au sens large et non pas la religion.

C'est ce que je j'avais dit auparavent, on peut se prostituer par contrainte, nécessité ou par choix. La première hautement condamnable pour le proxo, la seconde regrettable, et le troisième...rien à dire.

La loi ne devrait s'occuper que du premier cas, le reste est une atteinte à la liberté individuelle.

On peut concevoir que pour certaines, ouvrir les cuisses pour 200 € de l'heure est moins dégradant que subir 20 heures d'un boulot de merde avec la hiérarchie et l'environnement qui vont avec.

Dans la prostitution il y a différentes catégories, de la pute de chantier à la call-girl ou à la star porno. Ces dernières gagnent très bien leur vie et doivent bien rire de la caissière qui gagne en un mois ce qu'elles gagnent en quelques jours ou moins peut être.

Là aussi il convient de ne pas faire l'amalgame je pense. Il faut lutter contre l'esclavage sans entraver la liberté individuelle.

Marre de cette façon qu'a l'état de vouloir légiférer, moraliser et normaliser la sexualité des gens.

Mesdames et messieurs les curés, étatiques ou individuels, foutez la paix aux gens et laissez-leur cette dernière liberté de faire ce qu'ils veulent sous la couette, sans une caméra pour contrôler si les positions employées sont conformes aux canons de votre morale.

La prostitution existe depuis toujours et partout dans le monde, et les gens n'ont pas besoin de vos lumières pour leur imposer leurs modes de vie sexuelle.

Les derniers présidents en France, comme en Italie ou aux Etats-Unis, ont largement montré qu'en matière de sexualité, ils n'avaient pas de leçon de morale ou de savoir à donner aux peuple. Ceux-là, comme quiconque d'ailleurs, ne sont pas a la hauteur de résoudre des problèmes aussi complexes que les traditions et normes sexuelles des gens. Or ils s'en mêlent de plus en plus.

Ça fait pas deux générations que la pilule et l'IVG ont mis en route un processus révolutionnaire pouvant amener a modifier du tout au tout les relations entre hommes et femmes, et ce partout dans le monde.

Vous qui vous prétendez libéraux, laissez du temps au temps avant de vous précipiter pour fliquer et normer les comportements selon vos chères certitudes.

Merci de pas prendre le peuple pour des cons, entre deux campagnes électorales, et de le laisser s'occuper de ses affaires.

Le peuple ne vous a pas élu pour regarder ce qui se passait sous sa couette, et si vous êtes pas capables de faire de la politique, personne ne vous autorise a jouer les curés histoire de faire semblant d'agir, en prétendant contribuer au progrès, d'autant que vos agissement prouvent que vous ne comprenez rien aux problèmes réels des gens, hommes et femmes : vous faites du rafistolage politique, point.

Vous n'êtes pas le progrès, mesdames et messieurs les pseudo élites : en rien.

Cette position d'arrogance est une imposture !

(et commencez déjà par régler vos problèmes de fesses qui s'étalent partout dans les journaux)

Donc... pour l'état, de deux choses l'une :

1/ ou bien il laisse se demerder les gens avec leur cul et ne vient pas tous les deux jours faire des lois morales pour tout encadrer

2/ ou bien il décide que c'est son job de gérer le cul des gens en terme de droits et de devoirs, et dans ce cas il met des choses en place pour être en accord avec ce qu'il dit.

Mais il dit pas un truc en faisant autre chose

Il ne prétend pas agir au nom des libertés en même temps qu'imposer sa notion de normalité sexuelle par la loi.

Dans tous les cas, les maisons closes sont la seule facon de lutter contre les réseaux mafieux et esclavagistes du sexe.

(et dans le second cas, si l'état nous dicte notre sexualité, elles doivent être remboursées par la secu : c'est de la simple logique)

(maintenant si personne ici n'est conscient de cette montée de la morale, de cette volonté de normalisation, et de la façon dont l'etat se mêle de plus en plus de ce qui n'est pas son affaire, j'abandonne ce topic)

Modifié le 20 avril 2016 par chapati

Non, c'est pas HS ! C'est le même combat !

Nous sommes en Inde, dans un coin reculé de l'Etat du Gujarat. A bord, il y a Bijli,

danseuse-prostituée à l'excentricité toute fellinienne.

Rani, en lutte contre des traditions familiales aliénantes qui se transmettent

de mère en fille. Lajjo, méprisée et battue par un époux alcoolique qui l'accuse d'être stérile...

Dans cette dénonciation d'une société archaïque, chaque héroïne, comme autant d'avatars, incarne le féminisme.

Pour être femme, on peut se marier et avoir des enfants. Ou refuser tout en bloc...

Après deux longs métrages réalisés à Bollywood, Leena Yadav a bifurqué vers le film indépendant. Non sans risque. Car, pour briser des tabous, elle montre ce que le cinéma indien, même alternatif, ne montre (presque) jamais :

la violence conjugale, insoutenable. Ou des corps dénudés — choquants dans un pays

qui refuse la sexualité à l'écran. (Pour sortir en Inde, le film devra passer

par le bureau de la censure, qui risque de l'interdire.)

Et l'on est bouleversé par le moment, d'une intense sensualité, où l'une soigne le corps tuméfié de son amie, frappée par son ivrogne de mari.

Oui, c'est bien l'irrespect contre lequel se battent les femmes ...

Pourquoi veux tu que ce soit HS ca ne l'est pas.

C'est ce que je j'avais dit auparavent, on peut se prostituer par contrainte, nécessité ou par choix. La première hautement condamnable pour le proxo, la seconde regrettable, et le troisième...rien à dire.

La loi ne devrait s'occuper que du premier cas, le reste est une atteinte à la liberté individuelle.

On peut concevoir que pour certaines, ouvrir les cuisses pour 200 € de l'heure est moins dégradant que subir 20 heures d'un boulot de merde avec la hiérarchie et l'environnement qui vont avec.

Dans la prostitution il y a différentes catégories, de la pute de chantier à la call-girl ou à la star porno. Ces dernières gagnent très bien leur vie et doivent bien rire de la caissière qui gagne en un mois ce qu'elles gagnent en quelques jours ou moins peut être.

Là aussi il convient de ne pas faire l'amalgame je pense. Il faut lutter contre l'esclavage sans entraver la liberté individuelle.

J'ai produit quelques lien, du trottoir de Stockholm au Bordel allemand très peu d'autochtones . En dehors des liens une balade dans les quartiers qui vont bien tu vois la même chose . T'en conclus quoi, que seule la pauvre de l'est et d'afrique à envie d'ouvrir les cuisses et de ne pas être caissière .

Pourquoi chez les mecs la plupart y compris sur ce fil n'ont pas envie d'ouvrir leur rondelle a un inconnu sauf chapati pour 1 millions , tu crois que c'est parce qu'ils sont cons ils préfèrent se faire exploiter par un vilain patron ?

Les mecs seraient plus cons alors ?

Et sinon t'envisages une étiquette label rouge attribuée après une enquête fouillée pour que la police puisse faire le tri ?

Marre de cette façon qu'a l'état de vouloir légiférer, moraliser et normaliser la sexualité des gens.

Mesdames et messieurs les curés, étatiques ou individuels, foutez la paix aux gens et laissez-leur cette dernière liberté de faire ce qu'ils veulent sous la couette, sans une caméra pour contrôler si les positions employées sont conformes aux canons de votre morale.

La prostitution existe depuis toujours et partout dans le monde, et les gens n'ont pas besoin de vos lumières pour leur imposer leurs modes de vie sexuelle. La sexualité n'a jamais été aussi libre et c'est très bien comme ça, inu

Les derniers présidents en France, comme en Italie ou aux Etats-Unis, ont largement montré qu'en matière de sexualité, ils n'avaient pas de leçon de morale ou de savoir à donner aux peuple. Ceux-là, comme quiconque d'ailleurs, ne sont pas a la hauteur de résoudre des problèmes aussi complexes que les traditions et normes sexuelles des gens. Or ils s'en mêlent de plus en plus.

Ça fait pas deux générations que la pilule et l'IVG ont mis en route un processus révolutionnaire pouvant amener a modifier du tout au tout les relations entre hommes et femmes, et ce partout dans le monde.

Vous qui vous prétendez libéraux, laissez du temps au temps avant de vous précipiter pour fliquer et normer les comportements selon vos chères certitudes.

Merci de pas prendre le peuple pour des cons, entre deux campagnes électorales, et de le laisser s'occuper de ses affaires.

Le peuple ne vous a pas élu pour regarder ce qui se passait sous sa couette, et si vous êtes pas capables de faire de la politique, personne ne vous autorise a jouer les curés histoire de faire semblant d'agir, en prétendant contribuer au progrès, d'autant que vos agissement prouvent que vous ne comprenez rien aux problèmes réels des gens, hommes et femmes : vous faites du rafistolage politique, point.

Vous n'êtes pas le progrès, mesdames et messieurs les pseudo élites : en rien.

Cette position d'arrogance est une imposture !

(et commencez déjà par régler vos problèmes de fesses qui s'étalent partout dans les journaux)

Donc... pour l'état, de deux choses l'une :

1/ ou bien il laisse se demerder les gens avec leur cul et ne vient pas tous les deux jours faire des lois morales pour tout encadrer

2/ ou bien il décide que c'est son job de gérer le cul des gens en terme de droits et de devoirs, et dans ce cas il met des choses en place pour être en accord avec ce qu'il dit.

Mais il dit pas un truc en faisant autre chose

Il ne prétend pas agir au nom des libertés en même temps qu'imposer sa notion de normalité sexuelle par la loi.

Dans tous les cas, les maisons closes sont la seule facon de lutter contre les réseaux mafieux et esclavagistes du sexe.

(et dans le second cas, si l'état nous dicte notre sexualité, elles doivent être remboursées par la secu : c'est de la simple logique)

(maintenant si personne ici n'est conscient de cette montée de la morale, de cette volonté de normalisation, et de la façon dont l'etat se mêle de plus en plus de ce qui n'est pas son affaire, j'abandonne ce topic)

L'état se mêle de plus en plus de normaliser la sexualité des gens :smile2:

Ben voyons et la marmotte elle emballe le chocolat. La sexualité n'a jamais été légalement aussi libre , cf l'histoire, et c'est très bien comme ça . Qu'est ce qu'il ne faut pas raconter pour défendre sa liberte de se faire la petite tchèque d'en bas qui s'est fait rouler par un proxo.

Modifié le 20 avril 2016 par DroitDeRéponse

Je me suis prostitué moi-même, jeune, dès 15 ans, étant d'une perversité et d'une beauté remarquables, après avoir été abusé vers 13 ans, ceci explique peut-être cela.

Au départ c'était occasionnellement, puis à la chaine d'une façon barbare, sur les trottoirs de Paris. La première fois j'ai été en quelque sorte tenté par l'argent d'un vieux...

Ensuite je l'ai fait par choix, quand j'étudiais le droit à la Sorbonne, et c'est là que je suis tombé sur les trottoirs de Paris. C'est ce que j'appelle ma période glandouille, entre 22 et 26 ans. Je pourrais l'appeler ma période drogué prostitué mais c'est moins élégant.

À ce moment de ma vie j'avais besoin d'une liberté totale et de refonder toutes mes valeurs, ayant été éduqué par des personnes que j'estimais sectaires. Mon père, un artiste qui ne parlait que de son art, qui mourut jeune, ma mère une Directrice d'école écolo chiante avec son délire sur la terre en perdition... étaient de ces gens qui ne te donnent pas envie de vivre.

J'avais besoin de couper d'eux, de me laver de tout ce qui m'avait été inculqué. Je ne les ai pas revus pendant sept ans. J'ai disparu de leurs radars. Je n'avais pas de valeur morale particulière quant à mon corps, puisque j'étais assez chaud de caractère, pouvant toucher filles et garçons, je ne sentais aucun interdit. A la limite je dirais : si je n'avais pas fait payer, j'aurais baisé gratuit avec tout ce qui bougeait, donc il valait mieux que j'en fasse un métier.

J'ai rencontré des tas de prostituées avec de très forts caractères, qui ne se laissaient pas intimider, j'en ai connu une qui a cramé un mec pendant qu'il dormait en lui versant de l'huile bouillante sur la gueule, il n'a plus jamais tenté de maquer personne. De toute façon il a été gravement brûlé il était handicapé à vie. Elle me faisait rire cette fille c'était un personnage extraordinaire, venu sur terre pour passer comme une étoile filante en dominant les autres, dans une forme d'indifférence hautaine...

Bref, de toutes ces expériences, je suis d'accord pour dire que le client achète un corps, c'est un peu de l'esclavage, mais c'est quand même souvent de l'esclavage librement consenti.

Donc pour moi il y a danger à légiférer sur ce point. Si l'état veut vraiment protéger les filles de l'est qui roulent pour des mafias, qu'il s'attaque réellement aux mafias, pas aux clients.... mais là comme par hasard : pas de couilles. On retrouve bien notre gros Hollande avec son ventre flasque et le socialisme avec son idéologie flasque.

Bonjour essayeur

Là où je ne suis pas d'accord avec toi c'est que le client qui se tape la petite tchèque est au moins aussi coupable que la mafia, après il y a peut être de l'esclavage consenti, mais l'esclavagiste reste ce qu'il est et l'adoption d'un label rouge pour la filiere me paraît utopique .

Les autochtones dans les bordels allemands ne sont plus légion, elles ont preferee passer à autre chose, et quand l'esclave consentant n'est plus là, l'esclavagiste lui est toujours là et au final le consenti il n'en a bien souvent que faire il veut juste y croire. Alors on lui fourni de la roumaine pour qu'il puisse continuer à exercer sa liberté sexuelle , et comme c'est une roumaine on pourra meme faire des mini forfaits comme en Allemagne, pour que le pauvre ait lui aussi sa part de rêve consenti , il y a une vraie demande ce fil en témoigne , l'accessibilité à l'esclavage consenti doit être à la portée de toute les bourses .

Modifié le 20 avril 2016 par DroitDeRéponse

Là où je ne suis pas d'accord avec toi c'est que le client qui se tape la petite tchèque est au moins aussi coupable que la mafia,

Il a sa culpabilité, mais non, elle n'est pas du même ressort que la mafia, qui organise la traite.

Et puis surtout sa culpabilité, c'est quoi ?

- d'avoir recours à la prostitution ?

ou :

- d'avoir recours à la prostitution par l'exploitation d'une femme sous contrainte mafieuse ?

Encore une fois on parle de responsabilisation, mais interdire une pratique ce n'est pas responsabiliser : responsabiliser ce serait de permettre une pratique justement responsable dans le choix de se tourner vers des prostitués qui ne soit pas sous contrainte.

Je vais faire un parallèle avec la "consommation responsable" : si je suis ta logique, nous sommes tous responsables de l'exploitation de la misère des populations de par le monde par les firmes internationales, car nous en sommes consommateurs.

Alors certes, nous sommes complices du système, et donc coupables, mais c'est le seul système qui existe.

Tu me diras peut-être que la grande différence c'est que l'on pourrait se passer des putes (et pour la plupart, on s'en passe). Mais comme on pourrait tout autant se passer des téléphones portables et autres qui exploitent dans leur production, et avec notre argent, des gamins, des pauvres, etc ....

La seule différence c'est que les mafias en question s'appellent Samsung, Apple, Nike, Nestlé, etc ... et que l'on se réjouit lorsque leur exploitation de l'humain leur permet de gagner des millions.

Modifié le 20 avril 2016 par Pheldwyn

Elle ne le responsabilise pas, elle le pénalise.

Donc, ceux qui passeront outre la loi seront des délinquants : ça n'a rien de responsabilisant.

Le problème, c'est l'assimilation responsabilité = culpabilité, que l'amende crée.

Je crois -naïvement peut-être- que le choix de rendre pénalisable le client a été pris dans le but symbolique de la prise de conscience de sa responsabilité : vu qu'il consomme, sa responsabilité dans le marché de la prostitution ne peut faire le moindre doute.

Disons surtout "les" clients - la clientèle -, pas "le" client, individuellement , un par un.

Malheureusement, vu comme c'est présenté, le ressenti majoritaire n'est que celui de sa culpabilité.

Dans l'idéal, il aurait fallu rendre sanctionnable uniquement le client qui "loue" une prostituée sous contrainte. Sauf que dans les faits, c'est absolument impossible. Le client ne peut le savoir, car même s'il ne s'en fout pas (ce qui ne doit pas être bien fréquent..) ce n'est pas la fille qui le lui dira, sauf rarissimes cas.

Comment responsabiliser alors ? Le problème, c'est que quand on laisse cela à la seule "libre conscience"collective, ça ne fonctionne guère. Il y a fallu durcir les lois pour que les gens arrêtent de conduire bourrés.

Donc que faire ? Instituer des maison closes "légales", où seule serait admise la prostitution, et celle officiant ailleurs hors-la-loi ? Là non plus, c'est pas l'idéal. Les prostituées " de plein gré" n'ont pas toutes envie d'être obligées de se soumettre à ces contraintes.

Tous les clients non plus, d'ailleurs. Certain(e)s -clients comme "prestataires"- désirent la confidentialité, des rapports de personne à personne, sans être obligés de s'afficher dans un supermarket du sexe aux yeux de tous les usagers.

Est-ce que malgré tout cela permettrait de diminuer l'emprise des réseaux sur les filles ? Probablement ; mais à condition que ces maisons soient très encadrées. Sinon, ils trouveront moyen d'en profiter et/ou s'y infiltrer d'une manière ou d'une autre. Mais si elles sont trop encadrées, les réseaux auront tout le reste du marché.. comme aujourd'hui avec les filles pas vraiment en règle.

Bref, pas très simple.. Il n'y a pas de solution miracle, que des pis-aller, j'en ai peur. En tous cas, tant que la misère généralisée existera, les reseaux et leur exploitation de corps humains resteront florissants, autant dire que ça peut durer longtemps.

Il a sa culpabilité, mais non, elle n'est pas du même ressort que la mafia, qui organise la traite.

Et puis surtout sa culpabilité, c'est quoi ?

- d'avoir recours à la prostitution ?

ou :

- d'avoir recours à la prostitution par l'exploitation d'une femme sous contrainte mafieuse ?

De mon point de vue de considérer qu'un homme puisse être un produit de consommation en tant que tel .

Et quand il s'agit de traite d'être un esclavagiste puisqu'il utilise par lui même un esclave .

Encore une fois on parle de responsabilisation, mais interdire une pratique ce n'est pas responsabiliser : responsabiliser ce serait de permettre une pratique justement responsable dans le choix de se tourner vers des prostitués qui ne soit pas sous contrainte.

Je vais faire un parallèle avec la "consommation responsable" : si je suis ta logique, nous sommes tous responsables de l'exploitation de la misère des populations de par le monde par les firmes internationales, car nous en sommes consommateurs.

Alors certes, nous sommes complices du système, et donc coupables, mais c'est le seul système qui existe.

Tu me diras peut-être que la grande différence c'est que l'on pourrait se passer des putes (et pour la plupart, on s'en passe). Mais comme on pourrait tout autant se passer des téléphones portables et autres qui exploitent dans leur production, et avec notre argent, des gamins, des pauvres, etc ....

La seule différence c'est que les mafias en question s'appellent Samsung, Apple, Nike, Nestlé, etc ... et que l'on se réjouit lorsque leur exploitation de l'humain leur permet de gagner des millions.

Ben non parce qu'une pute n'est pas un portable , c'est bien là que réside la différence. Le fond du truc que tu essaies d'évacuer avec Samsung il est bien là . Et l'employé de Samsung il peut obtenir de meilleures conditions de travail etc, la pute issue de la traite elle hormis quelques cas consentis, elle n'est que le produit directement consommé par l'esclavagiste , et son sort sera toujours d'être un trou . Tu m'objecteras que c'est parfois consenti , certes mais en Allemagne lors de la légalisation la majorité des autochtones ont abandonné le métier, et lulu la française ne court plus les trottoirs, du coup reste surtout eva la roumaine et autres produits d'importation . Après bie sûr on peut toujours parler de lulu la française, celle qu'on ira pas forcément voir parce qu'elle est un peu défraichie, ça donne bonne conscience et ca permet de parler liberté, mais le fond du problème est il là ?

La responsabilisation c'est aussi très très théorique, car à moins que tu n'aies la formule magique pour organiser la filière poulette label rouge, dans les faits le mec qui va aux putes 9 fois sur 10 l'aspect Max Havelaar il n'en a rien à carrer, si Eva elle est plus appétissante que la vieille lulu et qu'en plus elle est moins chère, comme en plus il a un petit budget, ben il va prendre Eva, parce qu'en plus si ça se trouve Lulu, elle déclare à l'URSSAF, c'est franchement une conne .

Modifié le 20 avril 2016 par DroitDeRéponse

Le problème, c'est l'assimilation responsabilité = culpabilité, que l'amende crée.

Je crois -naïvement peut-être- que le choix de rendre pénalisable le client a été pris dans le but symbolique de la prise de conscience de sa responsabilité : vu qu'il consomme, sa responsabilité dans le marché de la prostitution ne peut faire le moindre doute.

Disons surtout "les" clients - la clientèle -, pas "le" client, individuellement , un par un.

Malheureusement, vu comme c'est présenté, le ressenti majoritaire n'est que celui de sa culpabilité.

Dans l'idéal, il aurait fallu rendre sanctionnable uniquement le client qui "loue" une prostituée sous contrainte. Sauf que dans les faits, c'est absolument impossible. Le client ne peut le savoir, car même s'il ne s'en fout pas (ce qui ne doit pas être bien fréquent..) ce n'est pas la fille qui le lui dira, sauf rarissimes cas.

Comment responsabiliser alors ? Le problème, c'est que quand on laisse cela à la seule "libre conscience"collective, ça ne fonctionne guère. Il y a fallu durcir les lois pour que les gens arrêtent de conduire bourrés.

Donc que faire ? Instituer des maison closes "légales", où seule serait admise la prostitution, et celle officiant ailleurs hors-la-loi ? Là non plus, c'est pas l'idéal. Les prostituées " de plein gré" n'ont pas toutes envie d'être obligées de se soumettre à ces contraintes.

Tous les clients non plus, d'ailleurs. Certain(e)s -clients comme "prestataires"- désirent la confidentialité, des rapports de personne à personne, sans être obligés de s'afficher dans un supermarket du sexe aux yeux de tous les usagers.

Est-ce que malgré tout cela permettrait de diminuer l'emprise des réseaux sur les filles ? Probablement ; mais à condition que ces maisons soient très encadrées. Sinon, ils trouveront moyen d'en profiter et/ou s'y infiltrer d'une manière ou d'une autre. Mais si elles sont trop encadrées, les réseaux auront tout le reste du marché.. comme aujourd'hui avec les filles pas vraiment en règle.

Bref, pas très simple.. Il n'y a pas de solution miracle, que des pis-aller, j'en ai peur. En tous cas, tant que la misère généralisée existera, les reseaux et leur exploitation de corps humains resteront florissants, autant dire que ça peut durer longtemps.

.......................D'autant que cela dure depuis la nuit des temps,ne dit t'on pas que c'est le pus "Vieux métier du monde"

http://www.histoire.presse.fr/dossiers/le-commerce-du-sexe/le-plus-vieux-metier-du-monde-01-04-2002-9054

Mon avis c'es qu'aucune Loi ne pourra empêcher ou interdire cette "Instinct Naturel" de s'exercer,sauf de Réglementer cette "Pratique" dans l'espace Public et Privé,et que Celles/Ceux qui y sont Contraints par la Force ou Violence puissent êtres entendus et défendus devant les tribunaux..............................L'éducation est le Préalable a éviter cela

Malheureusement, vu comme c'est présenté, le ressenti majoritaire n'est que celui de sa culpabilité.

Ben forcement, amende = culpabilité

Dans l'idéal, il aurait fallu rendre sanctionnable uniquement le client qui "loue" une prostituée sous contrainte. Sauf que dans les faits, c'est absolument impossible. Le client ne peut le savoir, car même s'il ne s'en fout pas (ce qui ne doit pas être bien fréquent..) ce n'est pas la fille qui le lui dira, sauf rarissimes cas.

J'avais bien lu ta réponse la première fois.

Mais c'est bien pour cela que pénaliser le client n'est pas la meilleure piste à mon sens. Ou alors en donnant un cadre "légal" à la prostitution (maison close ou autre système qui certifie la "liberté" de la prostituée), car là on pourrait légitimer verbaliser celui en dehors des clous.

Il y a fallu durcir les lois pour que les gens arrêtent de conduire bourrés.

La différence, c'est que roulé bourré est légitimement interdit : car même si le conducteur est consentant, les autres, potentielles victime de son comportement, ne le sont absolument pas.

Et d'ailleurs, le durcissement de la loi n'était pas forcément la seule et unique réponse : la sensibilisation et la prise de conscience est importante également (je le répète souvent, mais on devrait forcer les prétendants au permis à faire des circuits après 2-3 verres pour se rendre compte que, non, ils ne gèrent absolument rien dans cet état), ainsi que s'attaquer frontalement au problème (par exemple équiper les voitures d'ethylotest pour démarrer, etc ...).

Donc que faire ? Instituer des maison closes "légales", où seule serait admise la prostitution, et celle officiant ailleurs hors-la-loi ? Là non plus, c'est pas l'idéal. Les prostituées " de plein gré" n'ont pas toutes envie d'être obligées de se soumettre à ces contraintes.

Elle n'ont pas non plus envie de ne plus avoir de clientèle sous prétexte d'interdiction.

Mais on peut trouver des solutions simplement en posant clairement les problèmes sur la table : pour les filles dont tu parles, on pourrait créer un statut professionnel, qu'elles soient tout bonnement déclarée.

Bref, faire de la prostitution une profession officielle, encadrée et surveillée, pour éviter tout abus. Et, une fois ce cadre là en place, effectivement mettre les moyens pour lutter efficacement et farouchement contre la prostitution hors-cadre.

mais à condition que ces maisons soient très encadrées. Sinon, ils trouveront moyen d'en profiter et/ou s'y infiltrer d'une manière ou d'une autre. Mais si elles sont trop encadrées, les réseaux auront tout le reste du marché.. comme aujourd'hui avec les filles pas vraiment en règle.

C'est pour cela que toute réforme demande des moyens et de la volonté politique.

Mais sans l'un ou l'autre, le problème ne sera de toute façon jamais résolu.

Modifié le 20 avril 2016 par Pheldwyn

le client qui se tape la petite tchèque est au moins aussi coupable que la mafia,

Ah nous y voila !

(enfin... en grattant un peu on arrive a les faire avouer)

C'est bien ce que je disais : ce fil c'est le sermon du dimanche :smile2:

Et ce qui suit, c'est la tendance "branchée" des curés new-age, on rigole cool avec les brebis et on leur sert le même baratin culpabilisateur sans voir plus loin que le bout de sa soutane :

L'état se mêle de plus en plus de normaliser la sexualité des gens :smile2:

Ben voyons et la marmotte elle emballe le chocolat. La sexualité n'a jamais été légalement aussi libre , cf l'histoire, et c'est très bien comme ça . Qu'est ce qu'il ne faut pas raconter pour défendre sa liberte de se faire la petite tchèque d'en bas qui s'est fait rouler par un proxo.

Prêche catho et prêche coco a gogo (pour gogos).

Amen

:smile2: :smile2: :smile2:

PS : et le plus drôle, c'est de lire le baratin employé pour éviter de répondre au fait qu'on veut culpabiliser le client. Foutage de gueule : mais non mais non... et part ca c'est pas de la morale :smile2:

Modifié le 20 avril 2016 par chapati

Ah nous y voila !

(enfin... en grattant un peu on arrive a les faire avouer)

C'est bien ce que je disais : ce fil c'est le sermon du dimanche :smile2:

Et ce qui suit, c'est la tendance "branchée" des curés new-age, on rigole cool avec les brebis et on leur sert le même baratin culpabilisateur sans voir plus loin que le bout de sa soutane :

Prêche catho et prêche coco a gogo (pour gogos).

Amen

:smile2: :smile2: :smile2:

PS : et le plus drôle, c'est de lire le baratin employé pour éviter de répondre au fait qu'on veut culpabiliser le client. Foutage de gueule : mais non mais non... et part ca c'est pas de la morale :smile2:

Hé grand c'est de la morale en ce qui me concerne et pas catho .

C'est en ce qui me concerne cartes sur table des la première page .

L'homme n'est pas un produit de consommation , c'est ma position depuis le départ , ne fais pas comme si je m'en cachais ce serait mensonger.

Perso je ne me planque pas derrière un smartphone pour justifier la marchandisation humaine. Quant à Louise elle a aussi utilisé "immoral", le mec qui fait mine découvrir :smile2:

Par ailleurs la morale n'est pas une maladie honteuse , sans elle tu serais probablement mort .

Modifié le 20 avril 2016 par DroitDeRéponse

En terme d'absurdité je crois que notre époque récolte la palme.

"Sensibilisé une pulsion sexuelle" me semble aussi cohérent que "sensibiliser la gourmandise" ou l'envie de pisser.

Hé grand c'est de la morale en ce qui me concerne et pas catho .

C'est en ce qui me concerne cartes sur table des la première page .

L'homme n'est pas un produit de consommation , c'est ma position depuis le départ , ne fais pas comme si je m'en cachais ce serait mensonger.

Perso je ne me planque pas derrière un smartphone pour justifier la marchandisation humaine. Quant à Louise elle a aussi utilisé "immoral", le mec qui fait mine découvrir :smile2:

Par ailleurs la morale n'est pas une maladie honteuse , sans elle tu serais probablement mort .

Admettons et dont acte si tel est le cas.

N'empêche que dire que le client est responsable a l'échelle du mac, c'est du pur prêche.

Catho je sais pas. De curé certainement : culpabilisateur et donc malsain.

De la bonne vieille morale paternaliste et foutage de gueule.

Quant a tes sous-entendus a deux balles, tu sais ce que j'en fais. Si tu es incapable de penser tout ce qui te dépasse, c'est que tu ne penses pas.

Personne ici ne soutient la "marchandisation" de l'humain, cette facon manichéenne de voir les choses ne montre que tes limites de compréhension.

Modifié le 20 avril 2016 par chapati