Se former pour travailler ou pour... se former ?

Les étudiants se forment-ils pour avoir un travail, pour trouver un emploi, pour entrer sur le marché du travail... Ou doivent-ils chercher avant tout une formation intellectuelle, la construction d'une personnalité humaine, capable ensuite de travailler, ici, là, ou encore ailleurs ?

Quel sens dans le premier cas à des études de philo, d'histoire, de mathématique même ?

Mais avoir étudier la menuiserie doit-il obliger également à être menuisier ?

Une question très intéressante qui mérite une réponse :

Actuellement, on remarque que la grosse majorité des étudiants vont en fac, donc en licence général. Dans les faits, ils ne posent pas de questions sur leur avenir : faut juste aller quelque part où ça soit intéressant...On peut dire qu'ils cherchent d'abord à acquérir une personnalité.

Maintenant, le grand paradoxe est là : que faire après les études ? Et c'est là qu'on arrive à la situation classique de la galère pour trouver un boulot, de savoir ce qu'on veut réellement, etc...Malheureusement, beaucoup d'étudiants n'ont pas cette approche professionnelle, parce qu'ils n'y pensent pas ou bien parce que la vie étudiante est plutôt "cool" !

Donc je pense qu'il faut être formé pour travailler, parce que c'est quand même le but premier ! Je pense que même les filières "bouchées" citées (philo, histoire...) peuvent offrir quelque chose par la suite...Encore faut-il savoir quoi exactement ! :smile2:

Je poserais la question différemment : l'être ou le paraitre ?

Mais avoir étudier la menuiserie doit-il obliger également à être menuisier ?

Normalement quand on se forme pour un métier, c'est qu'on a l'intention de l'exercer par la suite. Autrement ce n'est pas la peine.

Maintenant, le grand paradoxe est là : que faire après les études ? Et c'est là qu'on arrive à la situation classique de la galère pour trouver un boulot, de savoir ce qu'on veut réellement, etc...Malheureusement, beaucoup d'étudiants n'ont pas cette approche professionnelle, parce qu'ils n'y pensent pas ou bien parce que la vie étudiante est plutôt "cool" !

Je pense surtout que ce sont encore des grands enfants dans leurs têtes.

A côté quand on voit des jeunes moins jeunes qui ont 25 ou 30 ans et qui cherchent à se former. Là on ne peut pas dire la même chose d'eux, puisqu'ils ne sont pas venus pour glander, mais plutôt parce qu'ils ont l'intention de réussir et de pouvoir avoir un bon boulot ensuite.

Question conne je trouve...

Chacun se forme dans la voie qui lui semble appropriée. Personne ne peut savoir l'avenir qui lui est promis. L'expérience, on se la fait avec le vécu. Donc oui, pour faire menuisier, il me parait indispensable d'avoir une formation menuiserie. Un pro en philosophie par exemple, je ne vois pas ce qu'il irait philosopher au beau milieu d'un chantier, où il ne faut pas rester planter les 2 pieds dans le même sabot, mais être réactif et dynamique !

Il y a les intellectuels et les culs terreux. C'est comme ça.

Normalement quand on se forme pour un métier, c'est qu'on a l'intention de l'exercer par la suite. Autrement ce n'est pas la peine.

Mais l'exercer comment ? Faire sa propre table, ses propres chaises, des objets pour des amis, un peu de temps en temps, au milieu d'autres activités, ou 7 / 9 heures par jour, 5 / 6 jours par semaine ?

Je pense surtout que ce sont encore des grands enfants dans leurs têtes.

A côté quand on voit des jeunes moins jeunes qui ont 25 ou 30 ans et qui cherchent à se former. Là on ne peut pas dire la même chose d'eux, puisqu'ils ne sont pas venus pour glander, mais plutôt parce qu'ils ont l'intention de réussir et de pouvoir avoir un bon boulot ensuite.

Réussir ? Quoi ? Un parcours étiqueté, labellisé ? Un travail 5 / 7, une belle carrière, une femme / un mari, un beau mariage familial avec un beau banquet, deux enfants, une propriété privée, une voiture, deux, un solide plan d'épargne, un plan retraite soigneusement étudié, de belles obsèques ?

C'est quoi un bon boulot ? De l'argent ? Combien ? Suffisamment pour quoi ? Pour avoir vécu quoi ?

Mais l'exercer comment ? Faire sa propre table, ses propres chaises, des objets pour des amis, un peu de temps en temps, au milieu d'autres activités, ou 7 / 9 heures par jour, 5 / 6 jours par semaine ?

Du moment que ce soit rentable pour celui ou celle qui travaille, c'est tout ce qui compte.

Réussir ? Quoi ? Un parcours étiqueté, labellisé ? Un travail 5 / 7, une belle carrière, une femme / un mari, un beau mariage familial avec un beau banquet, deux enfants, une propriété privée, une voiture, deux, un solide plan d'épargne, un plan retraite soigneusement étudié, de belles obsèques ?

C'est quoi un bon boulot ? De l'argent ? Combien ? Suffisamment pour quoi ? Pour avoir vécu quoi ?

C'est toujours mieux que de ne rien avoir du tout.

Pourquoi ce serait quoi pour vous la belle vie ? Vivre sous les ponts et aller manger aux restos du cœur ?

Il y a beaucoup de forme de vie plus ou moins bonne entre ces deux extrêmes, non ?

Exact.

Mais toujours est il que si des adultes se remettent à leurs études, c'est dans le but d'obtenir ce qu'ils veulent. Autrement dit, un bon boulot pour eux.

la vie que tu mènes fait de toi ce que tu es, que tu la subisses ou que tu en sois maître. dans la vie tu es en perpétuel apprentissage. Maintenant c'est comme tout qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ? chacun d'entre nous a des buts et pour on se donnera les moyens pour y parvenir

on se forme pour trouver un boulot pour bosser pour le grand capital. On est le jouet du capital. Aujourd'hui le capital a besoin d'informaticiens tu fais des études d'informatique, quand t'as fini tes études le capital n'a plus besoin d'informaticiens, ou le marché est saturé, tu l'as dans le cul, 5 ans d'études pour rien.

Mais quand on a 20 ans on peut encore être idéaliste et vouloir se former à ce qui nous intéresse, sans penser aux débouchés. C'est bien de rêver aussi.

On peut aussi faire des études pour retarder la confrontation au marché du travail.

Etudier ou pratiquer ?

Là est la question !

Si on veut s'intéresser à quelque chose pour apprendre, déjà, pour soi-même, c'est une chose !

Mais de nos jours, on nous demande surtout de "prouver" que l'on sait, donc on va en formation et on reçoit un document prouvant que l'on SAIT !

Là est l'intérêt des formations, prouver que l'on sait le métier et que l'on est prêt à le pratiquer professionnellement !

Mais bien entendu que hors emploi, on ne doit pas se limiter à ce que l'on sait déjà, si on en a envie, on peut découvrir des tas d'autres choses et peut-être trouver quelque chose qui nous plait encore plus...

Tout dépend du niveau d'emploi ....un salarié de base,l'artisan,les professions libérales travailleront plus facilement dans le secteur pour lequel ils ont été formés ....

En revanche la plupart des commerçants ,certains cadres,certains chefs d'entreprises doivent leur travail plutôt à leur volonté de prise de risques ,à leur sens des relations sociales ,à leur esprit de gestion ou tout simplement à un capital...

Il n'est pas rare qu'un employeur se repose sur la formation technique de ses salariés ,et sur son propre sens de la gestion ....

si on rajoute qu'un degré technique s'estompe avec le temps ,on peut très bien admettre qu'on soit obligé de se former en permanence ,sous peine d'être écarté du marché du travail ,ou de devoir prendre des risques et devenir à son tour chef d'entreprise et faire confiance à ses salariés formés ...

on se forme pour trouver un boulot pour bosser pour le grand capital. On est le jouet du capital. Aujourd'hui le capital a besoin d'informaticiens tu fais des études d'informatique, quand t'as fini tes études le capital n'a plus besoin d'informaticiens, ou le marché est saturé, tu l'as dans le cul, 5 ans d'études pour rien.

Mais quand on a 20 ans on peut encore être idéaliste et vouloir se former à ce qui nous intéresse, sans penser aux débouchés. C'est bien de rêver aussi.

On peut aussi faire des études pour retarder la confrontation au marché du travail.

non ce n'est pas pour rien ..ça t'a permis de travailler pendant un temps donné ,et comme un matériel tu es devenu obsolète si tu n'as pas fait l'effort d'être à la pointe de la technicité et t'adapter à la demande de la société dans laquelle tu travailles ...

quoi faire d'une deux chevaux lorsqu'on a besoin de rouler à 130 km/h

Il ne te restera plus qu'une solution, devenir patron à ton tour et faire bosser tes salariés ,il n'y a pas besoin de formation pour ça ...

non ce n'est pas pour rien ..ça t'a permis de travailler pendant un temps donné ,et comme un matériel tu es devenu obsolète si tu n'as pas fait l'effort d'être à la pointe de la technicité et t'adapter à la demande de la société dans laquelle tu travailles ...

quoi faire d'une deux chevaux lorsqu'on a besoin de rouler à 130 km/h

Il ne te restera plus qu'une solution, devenir patron à ton tour et faire bosser tes salariés ,il n'y a pas besoin de formation pour ça ...

comme si c'était facile d'être patron. Tu sais ce que c'est le régime RSI ? pour bien niquer les petits patrons.

D'autre part il faut parfois faire la part des choses. Si tu veux bien éduquer tes enfants, t'auras pas le temps d'"être à la pointe".

C'est vrai qu'arrivé à un certain point, il n'y a plus qu'à ouvrir sa propre boite pour avoir du boulot...

(...)

Il ne te restera plus qu'une solution, devenir patron à ton tour et faire bosser tes salariés ,il n'y a pas besoin de formation pour ça ...

Heu... Ça ne serait pas du luxe de se former à être entrepreneur. Vu la configuration de la société actuelle en France (mort de l'industrie, meurtre du salariat, concurrence mondiale,...) on va finir par devoir être tous plus ou moins entrepreneurs ou travailleurs libéraux, polyvalence exigée en sus.

Et si on n'est pas d'accord avec l'ordre néolibéral en place, il va falloir aussi entreprendre pour le contrer. Mieux vaut être armés pour demain...

On peut apprendre pas mal de choses sur le tas (et internet offre pas mal d'informations) et se former en autodidacte mais il ne faut pas rêver : ça nécessite bien une formation dans plusieurs domaines.

Heu... Ça ne serait pas du luxe de se former à être entrepreneur. Vu la configuration de la société actuelle en France (mort de l'industrie, meurtre du salariat, concurrence mondiale,...) on va finir par devoir être tous plus ou moins entrepreneurs ou travailleurs libéraux, polyvalence exigée en sus.

Et si on n'est pas d'accord avec l'ordre néolibéral en place, il va falloir aussi entreprendre pour le contrer. Mieux vaut être armés pour demain...

On peut apprendre pas mal de choses sur le tas (et internet offre pas mal d'informations) et se former en autodidacte mais il ne faut pas rêver : ça nécessite bien une formation dans plusieurs domaines.

Vu ce à quoi les gens ont accès, il serait difficile, de toute manière, de se limiter à un seul type de job !

On devrait être capable de faire 3-4 métiers de nos jours, je ne dis pas avoir 3-4 emplois, mais acquérir des connaissances et des compétences dans plusieurs métiers !

Un peu comme certains qui parlent 5-7 langues !

tu veux être ton propre patron, bonne idée mais tu veux vendre quoi à qui ? les gens sont fauchés, les taxes prohibitives (RSI).

Tu penserais à te mettre dans la rue pour vendre les salades que t'as faites pouser dans ton jardin, laisse tomber : la police te fait dégager. En général l'initiative personnelle n'est pas vraiment encouragée en France, il faut passer par un long travail administratif et payer des taxes qui en découragent plus d'un (moi le premier).

Pas vendre, mais offrir des services... C'est là où on a le moins d'investissement à faire et le plus de bénéf possible...