L'obésité est deux fois plus répandue chez les pauvres

Les clichés ont de beaux jours devant eux, c'est du grand n'importe quoi.

Les pauvres sont gros, les riches sont maigres.

Et la génétique dans tout ça, vous en faites quoi ?

Non parce que quelqu'un de mince à la base aura beau manger comme dix ne grossira pas, de même que quelqu'un d'un peu plus enveloppé pourra faire tous les efforts du monde pour perdre un peu ne maigrira pas plus pour autant.

Et la génétique dans tout ça, vous en faites quoi ?

Non parce que quelqu'un de mince à la base aura beau manger comme dix ne grossira pas, de même que quelqu'un d'un peu plus enveloppé pourra faire tous les efforts du monde pour perdre un peu ne maigrira pas plus pour autant.

C'est faux, c'est justement un cliché.

Les cas de maladies pouvant aboutir à une obésité sont extrêmement rares (généralement des dérèglement hormonaux et métaboliques graves), l'immense majorité des cas d'obésité constaté et surveillés sous contrôle médical étant acquis, c'est à dire résultant de mauvaise pratiques alimentaires liées également à un mauvais mode de vie.

La démonstration incontestable de cet état de fait, c'est qu'auparavant, il y a juste cinquante ans, les cas d'obésité étaient marginaux, dans des proportions ridicules par rapport à la pandémie actuelle. Or si l'obésité avait vraiment été déterminée génétiquement, ce ne devrait pas être possible. Réfléchis.

Par sa nature, l'homme résiste mieux à la disette qu'à l'abondance. Graisse, sucre et sel sont ses ennemis. Nous y prenons goût dès notre conception, dans le ventre de notre mère. Aujourd'hui, c'est la qualité des mets qui fait la différence entre minces et gros. Par atavisme, les anxieux se sustentent trop, pour retrouver un semblant de quiétude. Certaines personnes sont bloquées au stade dit "oral". On les reconnaît à ce qu'ils ont souvent quelque chose à la bouche : cigarette, bonbon, bout de bois, chewing-gum, etc. Autre manière de téter la mère.

L'obésité est une maladie multifactorielle : elle est aussi bien liée aux gènes qu'à l'environnement social (contenu des repas, sédentarité, etc...).

Selon les médecins, 70% est la part génétique, et 30% la part de l'environnement. source

Nous savons qu'il existe des gènes responsables d'un métabolisme de base plus élevé ou moins élevé, des gènes qui gèrent le stockage plus ou moins important des graisses, l'appétit est également déterminé génétiquement, etc...

Mais aujourd'hui prétendre que la génétique est peu responsable de l'obésité, voir pas du tout, c'est du négationnisme.

Linéole disait:

"Et l'obésité n'a rien à voir avec le travail !!!!! Elle est liée à des comportements de compensation sociale et un manque d'éducation alimentaire..."

Ce à quoi je lui répondais calmement:

"Elle (l'obésité) est beaucoup plus présente chez les ouvriers, les employés et les artisans, que chez les cadres supérieurs. Le revenu est un facteur important puisque les problèmes d'obésité sont deux fois plus répandus dans les catégories les moins favorisées que dans les plus aisées."

(C'est une citation, je ne me suis pas contentée de véhiculer mes propres ressentis...)

J'aimerais savoir si autour de vous, cette information se vérifie. (Je ne parle pas des américains, mais des gens d'ici).

Vous avez raison Vilaine, il y a bien des écarts selon les CSP, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne de l'obésité....raison aussi ce citer les américains,lorsque dans les années 90 on constatait un peu plus 10% des jeunes américains obèses et qu'on se demandait si ça allait arriver chez nous ....et bien on y est ...

Je cite;

Les disparités entre catégories socioprofessionnelles se creusent; L'augmentation de l'obésité entre 1981 et 2003 a touché tous les milieux sociaux, mais de grandes différences demeurent.

Ainsi les écarts entre les agriculteurs, catégorie socioprofessionnelle(définitions)la plus touchée par l'obésité, et les cadres et

professions intellectuelles supérieures, les moins touchés, se sont creusés

(graphique 2)

Cette évolution date des années 1990. Au cours de la décennie précédente, la prévalence de l'obésité avait augmenté plus rapidement parmi les cadres et professions intellectuelles supérieures que dans les autres groupes ce qui pouvait laisser

penser à terme à une convergence entre catégories socioprofessionnelles. Or, c'est

l'inverse qui s'est produit : l'écart s'est renforcé. La prévalence de l'obésité chez les agriculteurs a en effet augmenté de plus de 7 points entre 1992 et 2003, alors qu'elle n'a crû que de 2 points chez les cadres.

http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1123/ip1123.pdf

Le tableau 2 montre les courbes dévolution de l'obésité selon les CSP, c'est indiscutable.

Etant donné que la pauvreté est quasiment génétique elle aussi (socialement héréditaire), il suffit d'un écart d'origine entre la population aisée et la population des miséreux (et il y a toujours statistiquement un écart entre deux populations) pour expliquer ce résultat.

Peut-être y a-t-il un rapport avec le fait que beaucoup de gens durant le moyen-âge (la masse des paysans pauvres) ont subi des périodes de disettes, ce qui a modifié épigénétiquement leur profil pour qu'ils assimilent plus facilement les aliments! Ce mécanisme a été démontré il y a peu.

L'obésité est une maladie multifactorielle : elle est aussi bien liée aux gènes qu'à l'environnement social (contenu des repas, sédentarité, etc...).

Selon les médecins, 70% est la part génétique, et 30% la part de l'environnement. source

............................

Mais aujourd'hui prétendre que la génétique est peu responsable de l'obésité, voir pas du tout, c'est du négationnisme.

"Dans 5 % des cas, l’obésité est dite « monogénique », c’est-à-dire qu’un seul gène amplifie l’appétit du patient. La majeure partie est donc causée par plusieurs variantes qui se combinent à l’environnement. La génétique reste tout de même utile, car elle permet d’établir le profil du patient. « On a trouvé le rôle d’un gène, l’amylase, qui sert à la digestion des glucides », illustre le Pr Froguel. « Les personnes qui produisent plus d'amylase sont protégées contre l’obésité. »"

en citant ta source on s’aperçoit que la génétique explique que certains qui produisent plus d'amylases sont protégés contre l'obésité ....Ce n'est pas l'inverse .... " on ne grossit pas en léchant les murs " *

celui qui explique qu'il grossit sans rien manger ou en se contentant d'une ration calorique basique est un gros mitho ...

ce à quoi je crois c'est que le moindre écart de discipline alimentaire ,s'il s'accompagne de sédentarité ,se paie cash ...

L'homme est un bon stockeur et un mauvais déstockeur. Il ne déstocke que s'il est obligé de le faire, et l'activité physique y contribue.

Manger correctement ça s'apprend, dès le plus jeune âge. La diversification, la nourriture plaisir, la vraie faim à différencier du grignotage intempestif, etc... tout ça, ça s'apprend.

Je pourrais te démontrer que tu as tord. Puisque je suis ouvrier et je suis mince. Et beaucoup d'ouvriers aussi où je travaille ne sont pas obèses. Et d'ailleurs avec le travail physiquement pénible que l'on fait et la courte pause que l'on a à midi, qui parfois n'est que d'une demie heure. On a pas vraiment le temps de s’empiffrer.

Sans compter que pour bosser il vaut mieux ne pas se trainer comme un boulet!

J'aimerais savoir si autour de vous, cette information se vérifie. (Je ne parle pas des américains, mais des gens d'ici).

J'en sais rien, je ne connais pas de pauvres.

Tu n'as pas beaucoup d'argent, donc tu vas sur de la bouffe premier prix et avec toutes les merdes qu'il y a dedans pour t'offrir un maximum de quantité pour un prix minimum !

En plus, pour faire passer leurs saloperies ils ajoutent des exhausteurs de goût !

Donc les gens en mangent plus !

Depuis que je suis diabètique, je lis les étiquettes, ben la seule que je peux résumer en un seul mot: "MERDE" !

De la "MERDE", on bouffe de la "MERDE" sans arrêt, de la saloperie !

Quand on entend ces histoires de "drogue", coupée, mélangée, qui devient dangereuse si elle est trop modifiée, c'est exactement ce qui se passe avec la bouffe !

Même les légumes sont trempés dans de l'eau qui contient des trucs X-Y, on n'arrive plus à avoir de la vraie bouffe entre le producteur et le client final, il y aura toujours un connard pour y glisser des saloperies !

Il n'y a que le potager et encore... Ce n'est pas 100% sûr !

Même les éleveurs ne savent plus ce qu'ils donnent à manger à leurs bêtes !

Les produits de la mer, on en parle même plus, tout est contaminé !

La seule solution, c'est de sélectionner des produits, de les nettoyer dans des bains, leurs faire subir des traitements inverse pour essayer de les purifier, ce qui coûte extrêmement cher !

Le seul moyen de bien bouffer, c'est d'avoir accès à de la bonne bouffe, comme manger tous les jours dans un 3 étoiles !

Non, il suffit de faire soi-même sa bouffe!

Acheter du tout prêt coûte plus cher et on ne sait pas ce que l'on mange!

C'est pas difficile de faire sa bouffe, faut juste prendre le temps, qui n'a rien de long!

conneries

On peut manger sain pour pas cher, seulement ça on ne l'apprend pas, surtout pas aux pauvres vu que c'est eux qui sont rackettés par les grandes surfaces

J'ai récemment pu le vérifier, un repas complet pour 5 personnes

Entrée, plat, dessert

3,5 € par tête

Je réponds au fur et à mesure, vous avais pas lu, mais vous dites la même chose que moi!

"Dans 5 % des cas, l’obésité est dite « monogénique », c’est-à-dire qu’un seul gène amplifie l’appétit du patient. La majeure partie est donc causée par plusieurs variantes qui se combinent à l’environnement. La génétique reste tout de même utile, car elle permet d’établir le profil du patient. « On a trouvé le rôle d’un gène, l’amylase, qui sert à la digestion des glucides », illustre le Pr Froguel. « Les personnes qui produisent plus d'amylase sont protégées contre l’obésité. »"

en citant ta source on s’aperçoit que la génétique explique que certains qui produisent plus d'amylases sont protégés contre l'obésité ....Ce n'est pas l'inverse .... " on ne grossit pas en léchant les murs " *

celui qui explique qu'il grossit sans rien manger ou en se contentant d'une ration calorique basique est un gros mitho ...

ce à quoi je crois c'est que le moindre écart de discipline alimentaire ,s'il s'accompagne de sédentarité ,se paie cash ....

Ce qui naturellement ne contredit en rien mon propos.

L'obésité est une maladie multifactorielle : elle est aussi bien liée aux gènes qu'à l'environnement social (contenu des repas, sédentarité, etc...).

Selon les médecins, 70% est la part génétique, et 30% la part de l'environnement. source

Nous savons qu'il existe des gènes responsables d'un métabolisme de base plus élevé ou moins élevé, des gènes qui gèrent le stockage plus ou moins important des graisses, l'appétit est également déterminé génétiquement, etc...

Mais aujourd'hui prétendre que la génétique est peu responsable de l'obésité, voir pas du tout, c'est du négationnisme.

Tout à fait, pour la génétique!

Et ce n'est pas un cadeau!

Ni dans un sens, trop gros, ni dans l'autre, trop maigre!

"Dans 5 % des cas, l’obésité est dite « monogénique », c’est-à-dire qu’un seul gène amplifie l’appétit du patient. La majeure partie est donc causée par plusieurs variantes qui se combinent à l’environnement. La génétique reste tout de même utile, car elle permet d’établir le profil du patient. « On a trouvé le rôle d’un gène, l’amylase, qui sert à la digestion des glucides », illustre le Pr Froguel. « Les personnes qui produisent plus d'amylase sont protégées contre l’obésité. »"

en citant ta source on s’aperçoit que la génétique explique que certains qui produisent plus d'amylases sont protégés contre l'obésité ....Ce n'est pas l'inverse .... " on ne grossit pas en léchant les murs " *

celui qui explique qu'il grossit sans rien manger ou en se contentant d'une ration calorique basique est un gros mitho ...

ce à quoi je crois c'est que le moindre écart de discipline alimentaire ,s'il s'accompagne de sédentarité ,se paie cash ...

L'homme est un bon stockeur et un mauvais déstockeur. Il ne déstocke que s'il est obligé de le faire, et l'activité physique y contribue.

Vous avez tort, une personne peut peu manger et grossir ou ne pouvoir maigrir!

Sans compter les problèmes de thyroïde!

J'en sais rien, je ne connais pas de pauvres.

Je ne dois pas en connaitre non plus, car pour ce qui est de connaitre des obèses..

Vous avez tort, une personne peut peu manger et grossir ou ne pouvoir maigrir!

Sans compter les problèmes de thyroïde!

Vous avez oublié la flore intestinale. Mais le plus, sur lequel tout le monde peut agir, c'est "mangez ce que vous cuisinez, et bougez".

Tout à fait, pour la génétique!

Et ce n'est pas un cadeau!

Ni dans un sens, trop gros, ni dans l'autre, trop maigre!

C'est génétique mais aussi épigénétique!

Je rappelle le pivot de mon argumentation :

Etant donné que la pauvreté est quasiment génétique elle aussi (socialement héréditaire), il suffit d'un écart d'origine entre la population aisée et la population des miséreux (et il y a toujours statistiquement un écart entre deux populations) pour expliquer ce résultat.

Peut-être y a-t-il un rapport avec le fait que beaucoup de gens durant le moyen-âge (la masse des paysans pauvres) ont subi des périodes de disettes, ce qui a modifié épigénétiquement leur profil pour qu'ils assimilent plus facilement les aliments! Ce mécanisme a été démontré il y a peu.

J'ajouterai que la masse des ouvriers durant la guerre 14-18 puis 39-45 devait avoir très peu à manger, donc qu'ils ont pu suite à ce stress voir modifiés leurs profils épigénétiques pour une meilleure assimilation des aliments.

En fait le "rabâchage" qui consiste tout le temps à dire : faites TOUT vous mêmes, me soûle un peu. Pourquoi ? Parce-que c'est impossible.

Parce-que je ne me serais pas vue interdire à mes enfants un choco BN mais pour autant je ne me serais pas vue le fabriquer !

Le nombre de saloperies qu'il y a dans tous les produits, c'est hallucinant. Alors à un moment donné, faire soi-même, il y a des limites. Un tout petit exemple : j'ai toujours dans mon frigo du jus d'orange, du commerce, que je prends soin de choisir au rayon frais, sans aucun bidules ajoutés. A la maison on en boit presque trois litres par semaine. Vous ne croyez quand même pas que je vais passer mon week-end à presser des oranges pour avoir tous les lundi trois litres d'avance ?

Sincèrement, ce cliché a ses limites :)

Vous avez oublié la flore intestinale. Mais le plus, sur lequel tout le monde peut agir, c'est "mangez ce que vous cuisinez, et bougez".

Sinon il est bon de rappeler également que l'exercice physique est important ; mais d'autres s'en chargeront pour moi

L'obésité est une maladie multifactorielle : elle est aussi bien liée aux gènes qu'à l'environnement social (contenu des repas, sédentarité, etc...).

Selon les médecins, 70% est la part génétique, et 30% la part de l'environnement. source

Nous savons qu'il existe des gènes responsables d'un métabolisme de base plus élevé ou moins élevé, des gènes qui gèrent le stockage plus ou moins important des graisses, l'appétit est également déterminé génétiquement, etc...

Mais aujourd'hui prétendre que la génétique est peu responsable de l'obésité, voir pas du tout, c'est du négationnisme.

N'importe quoi.

Article venant d'une source journalistique et non d'une revue médicale. Les propos de Froguel sont non seulement imparfaitement relayés par cet interview, mais sont comme très souvent sujets à caution vu que cet arriviste cherche surtout à préserve ses financements -et l'obésité c'est une mine d'or vu que c'est devenu le pire problème de santé de plusieurs pays riche-.

Sur ces points là je ne me ferais pas avoir, je travaille professionnellement sur ce problème, et la majorité des médecins et endocrinologues sont en désaccord radical avec ce qui est expliqué.

Mais si tu veux continuer à croire ces conneries sur les prédispositions génétiques jouant un rôle "majeur", cela te regarde. Sauf si tu es Polynésien ou Maori, bien entendu.

Cash Investigation : l'industrie sucrière

N'importe quoi.

Article venant d'une source journalistique et non d'une revue médicale.

Sur ces points là je ne me ferais pas avoir, je travaille professionnellement sur ce problème.

Mais si tu veux continuer à croire ces conneries sur les prédispositions génétiques, cela te regarde. Sauf si tu es Polynésien ou Maori, bien entendu.

C'est un médecin qui s'exprime et qui a mené des recherches personnelles sur des sujets français.

conneries

On peut manger sain pour pas cher, seulement ça on ne l'apprend pas, surtout pas aux pauvres vu que c'est eux qui sont rackettés par les grandes surfaces

J'ai récemment pu le vérifier, un repas complet pour 5 personnes

Entrée, plat, dessert

3,5 € par tête

Tout à fait, et c'est également possible sur Paris.

Les mauvaises habitudes sont surtout liées à un manque d'éducation ; nous avons la chance de vivre dans un pays où il est encore possible de s'habiller proprement et manger sainement, même pour les foyers les plus modestes.

Et puisqu'on parle de regarder autour de soi, j'ai un exemple concret d'une femme seule avec ses 2 enfants en primaire, sans pension alimentaire : les enfants sont toujours très clean, bien élevés et sportifs.