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qui est le coupable et pourquoi ?


Invité Orbes claire

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

mais il y a une question que je me pose : qu'est-ce qui fait que la femme préfère affronter un fou dangereux plutôt que son mari ?

Le jugement par autrui, qui va engendrer le sentiment de honte, et donc une puissante aversion envers sa réalisation prévisible.

Nous ne gardons pas la rémanence de la douleur physique dans notre corps, mais seulement le souvenir de l'acte et de ce qui s'en est suivi, c'est pourquoi le sentiment de honte s'il se produit réellement, aura une intensité bien plus forte dans la mémoire que de se remémorer une ancienne douleur corporelle passée, puisqu'il s'exprime directement en processus mnésique, il n'est pas atténué, n'a pas d'intermédiaire. D'autant plus, si la personne concernée est un proche plutôt qu'un inconnu, la valeur que nous lui attribuons est bien plus grande, et son impact sur nous également ( un inconnu qui me dit merde dans la rue aura bien moins d'effets indésirables, ni d'influence, d'ampleur sur moi, que la personne que je chéris, qui compte à mes yeux ).

À cela s'adjoint, la prise de conscience de perdre sans doute la vie qu'elle avait juste avant, en plus de sa dignité, il y a des souffrances psychiques plus lourdes que celles physiques, ou perçues comme telles, ne dit-on pas parfois: " qu'il aurait mieux valu se casser une jambe plutôt que... " ?

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Membre, Posté(e)
tison2feu Membre 3 145 messages
Forumeur expérimenté‚
Posté(e)

Tu remarqueras comme moi, que l'énoncé est somme toute, assez succinct, et que nous avons la vilaine manie à interpréter son contenu.

Dit autrement, le problème en l'état ne permet pas de se prononcer clairement, en revanche ce que nous en comprenons, ou en retenons à travers notre propre filtre cognitif, nous pousse à faire des suppositions plus ou moins conscientes, qui nous orientent sur l'issu de l'histoire, en fonction de ce qui nous est demandé.

Bref, nous sommes plus dans la projection, ou la subjectivité, que dans une approche neutre et/ou objective face à un tel jeu d'esprit insoluble... :zen:

Pas mieux !

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Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

Pour répondre à Eventuellement et Dejà-utilisé,

Effectivement l’énoncé est succinct : nous avons un résultat qui est que la jeune femme est morte, mais nous n’avons pas d’informations sur toutes les causes premières qui ont amené ce résultat.

Il n’y a donc ni bonnes ni mauvaises réponses au point où nous sommes.

Cela montre toute la complexité de la justesse d’une décision (ou même d’une justice), dégagée de subjectivité et d’interprétation, lorsque nous sommes face à une obligation de devoir nous positionner.

Faute d’informations suffisantes, l’esprit humain, en recherche de cohérence, va en créer ; il va faire des suppositions et des interprétations en fonction de sa vision du monde.

La remarque de Deja-utilisé est importante : le poids du jugement de l’autre est plus difficile à supporter qu’une blessure physique ….

La question serait alors : comment sortir de ce « joug émotionnel » auquel la société et notre environnement affectif semble nous soumettre ?

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Membre, Posté(e)
le merle Membre 21 605 messages
Maitre des forums‚
Posté(e)

Mais dans l'esprit de ce séducteur n'y aurait-il pas la volonté légitime de préserver cette aventure de toute affaire bassement vénale ? leur affaire au départ n'était pas liée à l'argent et elle ne devrait le devenir pour rien au monde !

bonjour

c'est vrai , il y à d'abord les faits et une foule de possibilités . l'amant à la responsabilité d'avoir séduit une femme mariée ,la femme est responsable de s'être laisser séduire .en réalité , sans le fou meurtrier , cette histoire serait banal .

la femme serait rentré chez elle et son mari aurai ignoré l'escapades amoureuse de sa femme .

cette femme à pris un risque en affrontant le fou ,elle n'avait plus que ce choix sans penser qu'elle risquait la mort .

donnons une suite à cette histoire , le mari est revenu et apprend la mort de sa femme et les circonstances de cette mort .

trois coupables pour lui : l'amant , le fou et sa femme .

l'amant qui à séduit sa femme .

le fou qui l'à tué .

et sa femme qui s'est laisser séduire .

une affaire vénale ...non , car la femme ne s'est pas laissée séduire pour de l'argent .elle avait besoin d'argent pour regagner son domicile car elle en avait pas .

le séducteur aurait dû , en tout honneur , lui donner cette argent qui était bien peut de chose pour lui .

ce n'est que mon avis .

bonne journée

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

La question serait alors : comment sortir de ce « joug émotionnel » auquel la société et notre environnement affectif semble nous soumettre ?

Délicate question à traiter ! Et je ne suis pas certain d'avoir les réponses adéquates.

- On pourrait faire, comme il se pratique de nos jours, de devenir insensible, le revers de la médaille, c'est que l'on tourne le dos en même temps à ce qui fait le charme de l'existence, ou du moins l'envoie dans une circonscription inconfortable/néfaste, voire perverse.

- On peut aussi s'isoler de toutes les turpitudes, ou en minimiser ses effets, au risque encore de passer à coté du sel de la vie.

- Prendre le temps de la réflexion, la prise de conscience, de prendre du recul, c'est certes efficace dans une certaine mesure si l'on s'y adonne véritablement, mais malheureusement c'est chronophage et énergivore, temps et énergie soustraites de la jouissance existentielle.

- Le comportement insouciant, animal, naturel, irréfléchi ou indompté est une autre alternative, toutefois on connait les dérives possibles à se laisser diriger par ses émotions, sans retenu, sans contrôle.

Peut-être que la " solution " tient à un subtil mélange/partage entre ces différentes approches, un équilibre précaire à rechercher, à adapter à chaque situation, de faire preuve de discernement, et non vouloir appliquer une recette unique valable en tout temps et en tout lieu, chaque situation conduisant par ses spécificités à réfléchir et à réagir de manière la plus pertinente/judicieuse/convenable au moment opportun, c'est à dire à se comporter comme des êtres sensés, plus que comme des automates programmés par l'éducation ou notre culture, ou même notre nature bestiale. Il va s'en dire, qu'il faut également être pourvu d'une certaine force de caractère, de ténacité, pour mener à bien une telle mission, qui demandera de se tenir à ses choix, même si il en coûte parfois...

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Invité au-temps-pour-moi
Invités, Posté(e)
Invité au-temps-pour-moi
Invité au-temps-pour-moi Invités 0 message
Posté(e)

La question serait alors : comment sortir de ce « joug émotionnel » auquel la société et notre environnement affectif semble nous soumettre ?

Le qualifier de "joug" c'est déja un parti pris.

Car si nous n'éprouvions plus qu'indifférence sur ce que pense les autres, notamment a notre égard, est ce que ça ferait de nous des etres plus évolués ?

M'est avis que non.

Il y a des gens qui ont eu beaucoup a patir des autres dans leur vie, et qui en réaction se sont "blindés".

Certes sans doute souffrent-ils beaucoup moins, voir plus du tout, par les autres, mais par la meme, a l'abri derriere leur armure, ils en ont perdu la possibilité de comprendre les autres en interagissant avec eux.

Dit plus brièvement:

On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

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Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

en réponse à Deja-utilise :

.....il s'agit de trouver son espace de liberté et le vivre dans la relation à l'autre ... en permettant la même chose à l'autre ... cela demande effectivement une force de caractère, de la persévérance, de l'attention .... dans la bienveillance ...

en réponse à Au temps pour moi :

que proposeriez-vous ?

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

.....il s'agit de trouver son espace de liberté et le vivre dans la relation à l'autre ... en permettant la même chose à l'autre ... cela demande effectivement une force de caractère, de la persévérance, de l'attention .... dans la bienveillance ...

Malheureusement la bienveillance n'est pas ce qui caractérise le plus le genre humain, il n'y aurait pas toutes ces guerres incessantes depuis l'aube de l'humanité sinon, ou toute autre atrocité qui dégorge de l'actualité. Ce qui n'empêche pas notre espèce d'avoir des qualités, qui peuvent être, encore une fois, utilisées à mauvais escient, si un artiste peintre est doué pour son art, mais que parfois lui prend la soudaine envie, par exemple, d'embrocher de coups de couteau sa toile, au final ses talents sont gâchés, il suffit donc d'un seul ingrédient malfaisant pour saboter l'ensemble, élément facile à trouver en chacun de nous, compte-tenu de toutes nos possibilités, nos caractéristiques, ce peut être l'envie, la jalousie, les intérêts, la cupidité, l'avarie, la colère, la jouissance, la puissance, le pouvoir, le sexe, l'amour ou autre sentiment, notre image/ego, etc...

C'est pour ainsi dire que des gens vraiment bien, ça ne coure pas les rues, on les élève au rang de héro quelque fois: Socrate, Gandhi ou Martin Luther King, voire plus proche de nous, des résistants passifs de la WW2.

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Membre, Posté(e)
nolibar Membre 1 217 messages
Forumeur survitaminé‚
Posté(e)

Bonjour,

je viens de retrouver cette histoire tirée du livre "La méthode des cas" de Mucchielli... je me risque à vous la proposer ...

"Une jeune femme mariée délaissée par son mari trop pris par son métier, se laisse séduire et va passer la nuit chez son séducteur. Dans une maison située de l'autre côté de la rivière. Pour rentrer chez elle, le lendemain, au petit matin, avant le retour de son mari, qui va rentrer de voyage, elle doit retraverser le pont. Mais un fou menaçant lui interdit le passage. Elle court alors trouver un passeur qui lui demande le prix du passage. Elle n'a pas d'argent. Elle explique et supplie. Il refuse de travailler sans être payé d'avance. Elle va alors trouver son amant et lui demande de l'argent. Il refuse sans explications. Elle va trouver un ami célibataire qui habite du même côté et qui lui voue depuis toujours un amour idéal, mais à qui elle n'a jamais cédé. Elle lui raconte tout et lui demande de l'argent. Il refuse, elle l'a déçu en se conduisant si mal. Elle décide alors, après une nouvelle tentative vaine auprès du passeur, de passer le pont.

Le fou la tue."

in R. Mucchielli. "La méthode des Cas", Ed. Sociales Françaises.

les questions seraient les suivantes

- y a-t-il un responsable, un coupable au niveau de la Loi ?

- parmi tous les personnages de l'histoire, lequel vous paraît le plus responsable de ce qui est arrivé?

bonne réflexion ...

Le fou, il me semble, est responsable de la mort de la femme, mais pas coupable du fait du qu’il n’a pas agit en pleine conscience de son acte.

Par contre les autres sont tous coupables de « non assistance à personne en danger » puisqu’ils savaient qu’en refusant leur aide ils obligeraient la femme à se mettre en danger en tentant de traverser le pont par peur des remontrances de son mari. Mais le plus coupable parmi ces derniers, c’est l’amant qui en séduisant la femme en état de faiblesse, car trop délaissée par son mari, l’a amené pour le rejoindre chez lui à traverser le pont, et qui lui a refusé ensuite son aide pour le retraverser en sens inverse alors qu’elle lui a forcément expliqué, puisqu’elle l’a fait aux autres , les raisons de son besoin d’argent.

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Invité au-temps-pour-moi
Invités, Posté(e)
Invité au-temps-pour-moi
Invité au-temps-pour-moi Invités 0 message
Posté(e)

en réponse à Au temps pour moi :

que proposeriez-vous ?

Entre deux maux il faut choisir le moindre.

C'est un peu le résumé de toute la condition humaine.

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Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

En réponse à Déjà utilisé

"C'est pour ainsi dire que des gens vraiment bien, ça ne coure pas les rues, on les élève au rang de héro quelque fois: Socrate, Gandhi ou Martin Luther King, voire plus proche de nous, des résistants passifs de la WW2."

je suis d'accord avec vos différents arguments (que j'apprécie), et il est vrai que des figures comme celles que vous nommez ne courent pas les rues, toutefois, en optimiste contre vents et marées, je dirais que nous pouvons, à notre niveau et à plus petite échelle, essayer de ressembler à ces figures même si modestement ...

Après tout, si nous avons vaqué à nos besognes aujourd'hui c'est que, de manière presque anonyme, des centaines et des milliers de personnes ont été bienveillantes envers les autres, donc envers nous.

cela commence à un niveau individuel avec l'éducation, puis le "pouvoir" qui est le nôtre de "rester éduqué", puis l'écoute et la prise en compte de l'autre ...

notre société n'est que la somme des individus qui la composent, une mauvaise herbe dans un champ de blé ne peut pas grand chose si les blés demeurent forts ....

En réponse à Au temps pour moi,

"Entre deux maux il faut choisir le moindre."

triste fin que l'humain prisonnier de ce choix par déffaut ! ... n'y a-t-il vraiment aucune autre possibilité ?

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Invité au-temps-pour-moi
Invités, Posté(e)
Invité au-temps-pour-moi
Invité au-temps-pour-moi Invités 0 message
Posté(e)

En réponse à Au temps pour moi,

"Entre deux maux il faut choisir le moindre."

triste fin que l'humain prisonnier de ce choix par déffaut ! ... n'y a-t-il vraiment aucune autre possibilité ?

Pour etre encore capable d'aimer il faut etre encore capable de souffrir.

Est ce que c'est triste et est ce que ça en vaut la peine ?

A chacun sa réponse.

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Membre, If you don't want, you Kant..., Posté(e)
deja-utilise Membre 6 022 messages
If you don't want, you Kant...,
Posté(e)

Après tout, si nous avons vaqué à nos besognes aujourd'hui c'est que, de manière presque anonyme, des centaines et des milliers de personnes ont été bienveillantes envers les autres, donc envers nous.

Intéressées est le terme le plus approprié ! Pas nécessairement envers les autres, mais déjà envers elles-mêmes, ce qui est le cas de la quasi totalité des travailleurs, et même celles qui sont dans des associations ou des ONG, ne sont pas " innocentes ". Cela n'en fait pas pour autant des monstres, mais seulement des animaux motivés par quelque chose ! Ce qui n'est pas à proprement parler de la bienveillance, surtout si ce sont nos besoins ou notre bonne conscience qui nous l'imposent.

Bienveillante est l'héroïne de Cendrillon ( le film ), dernière mouture, par exemple. :)

cela commence à un niveau individuel avec l'éducation, puis le "pouvoir" qui est le nôtre de "rester éduqué", puis l'écoute et la prise en compte de l'autre ...

Oui, ça me semble un bon début, une certaine dose de lucidité et de sensibilité ne fera, sans aucun doute, pas de mal dans la recette !

notre société n'est que la somme des individus qui la composent, une mauvaise herbe dans un champ de blé ne peut pas grand chose si les blés demeurent forts ....

Je suis désolé de te ( ce n'est pas une marque d'impolitesse, mais de convivialité ) contredire, mais ta proposition n'est pas juste, comme je ne suis pas uniquement l'assemblage des cellules de mon corps, la réunion d'êtres disjoints est plus que la somme des éléments, par exemple assez simpliste, si j'ai un individu lambda dans une cage ne s'ouvrant que de l'extérieur dont les murs lisses font 3.5m de haut, et un autre dans une autre cage identique, ils resteront coincés chacun de leur coté, la réunion des deux personnes pourra conduire à une toute autre issue, qui n'est pas la composante des deux premières situations, à savoir de rester enfermés, ils pourront interagir ensemble, s'entraider, en l'occurrence que l'un monte sur les épaules de l'autre, pour escalader un mur, puis ouvrir la porte de celui resté dans la cage: la coopération change radicalement les possibilités ! Dans une société il y a de nombreuses façons de s'influencer les uns les autres, d'agir ensemble, de propager ce qui était unique à l'ensemble du groupe, comme la tattoomania, le piercing, la manucure chez la gente féminine ou la barbe chez l'homme, ou plus abjectement le nazisme produit d'un seul homme ayant impacté toute une nation...

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Bonjour,

je viens de retrouver cette histoire tirée du livre "La méthode des cas" de Mucchielli... je me risque à vous la proposer ...

"Une jeune femme mariée délaissée par son mari trop pris par son métier, se laisse séduire et va passer la nuit chez son séducteur. Dans une maison située de l'autre côté de la rivière. Pour rentrer chez elle, le lendemain, au petit matin, avant le retour de son mari, qui va rentrer de voyage, elle doit retraverser le pont. Mais un fou menaçant lui interdit le passage. Elle court alors trouver un passeur qui lui demande le prix du passage. Elle n'a pas d'argent. Elle explique et supplie. Il refuse de travailler sans être payé d'avance. Elle va alors trouver son amant et lui demande de l'argent. Il refuse sans explications. Elle va trouver un ami célibataire qui habite du même côté et qui lui voue depuis toujours un amour idéal, mais à qui elle n'a jamais cédé. Elle lui raconte tout et lui demande de l'argent. Il refuse, elle l'a déçu en se conduisant si mal. Elle décide alors, après une nouvelle tentative vaine auprès du passeur, de passer le pont.

Le fou la tue."

in R. Mucchielli. "La méthode des Cas", Ed. Sociales Françaises.

les questions seraient les suivantes

- y a-t-il un responsable, un coupable au niveau de la Loi ?

- parmi tous les personnages de l'histoire, lequel vous paraît le plus responsable de ce qui est arrivé?

bonne réflexion ...

Bonsoir Orbes Claires, souffrez que je vous bise sur le front.

Il n'y a aucun coupable, pourquoi devrais il donc en avoir un ? il y a cependant un inconséquent de ce stupide incident, le mari. Car quand on épouse une personne on s'en occupe, on épouse pas son boulot, ou dans ce cas là il est exclus que l'on prenne un partenaire !!!

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Invité au-temps-pour-moi
Invités, Posté(e)
Invité au-temps-pour-moi
Invité au-temps-pour-moi Invités 0 message
Posté(e)

Bonsoir Orbes Claires, souffrez que je vous bise sur le front.

:smile2:

Aille ! Que ça peut faire mal un baiser !

Bon, quand on est pas rasé ça peut piquer aux endroits délicats.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Je me marre, car je vois là le cas typique d'un test projectif qui saute au yeux, comme une bite au cul. Le fou est inexistant ce pourrait être n'importe quoi qui empêche de traverser , pas besoin que ce soit un homme d'ailleurs ce pourrait être un temps de chien comme une tempête, un verglas conséquent.

Pour le reste chaque personnage à une valeur symbolique dans lequel on peut se projeter, et traduire une partie de notre inconscient profond.

J'ai bien rigolé en voyant les types , bof c'est du projectif style américain des années 50. A quand TAT ?

:smile2:

Aille ! Que ça peut faire mal un baiser !

Bon, quand on est pas rasé ça peut piquer aux endroits délicats.

Bonsoir Au temps pour moi, très grosse poigne de mains mon ami.

Surtout que je suis barbu, et que depuis ma chimio, ça m'a transformé mon système pilaire qui me les as rendu très dur, alors qu'avant c'était des soies. Je suis du genre porc-épic maintenant.

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Invité au-temps-pour-moi
Invités, Posté(e)
Invité au-temps-pour-moi
Invité au-temps-pour-moi Invités 0 message
Posté(e)

Je me marre, car je vois là le cas typique d'un test projectif qui saute au yeux, comme une bite au cul. Le fou est inexistant ce pourrait être n'importe quoi qui empêche de traverser , pas besoin que ce soit un homme d'ailleurs ce pourrait être un temps de chien comme une tempête, un verglas conséquent.

Pour le reste chaque personnage à une valeur symbolique dans lequel on peut se projeter, et traduire une partie de notre inconscient profond.

J'ai bien rigolé en voyant les types , bof c'est du projectif style américain des années 50. A quand TAT ?

Bonsoir Au temps pour moi, très grosse poigne de mains mon ami.

Surtout que je suis barbu, et que depuis ma chimio, ça m'a transformé mon système pilaire qui me les as rendu très dur, alors qu'avant c'était des soies. Je suis du genre porc-épic maintenant.

Tres grosse poigne de main egalement Prométhée,

Certaines pratiques sexuelles te sont donc malheureusement interdites.

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Membre, Chien Fou forumeur, 91ans Posté(e)
Promethee_Hades Membre 25 564 messages
91ans‚ Chien Fou forumeur,
Posté(e)

Tres grosse poigne de main egalement Prométhée,

Certaines pratiques sexuelles te sont donc malheureusement interdites.

Non pas, mais plus possible hélas. :smile2: :smile2: :smile2:

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Membre, 158ans Posté(e)
chapati Membre 6 957 messages
Baby Forumeur‚ 158ans‚
Posté(e)
Si tu as créé ce topic, c'est dans le but de discuter de la responsabilité de chacune des parties, et c'est réellement là que se situe l'intérêt du sujet. Pourquoi ne pouvons-nous pas avoir accès au témoignage de spécialistes dans ce domaine ? C'est assez frustrant...

En tant que fou, j'ai tué cette femme pour me venger du type qui était amoureux d'elle en le rendant malheureux de la mort de ce qui faisait toute sa vie, parce qu'il m'avait piqué ma femme, ce qui m'a rendu fou. Mais c'est quand le mari m'a proposé de l'argent pour tuer sa femme que j'ai compris que mon heure était enfin venue et que j'ai ourdi mon plan avec le séducteur (non rétribué lui pour ce faire, puisque serial killer à la retraite juste mis en bouche par la perfection machiavelique de notre plan). Le mari donc s'était arrangé pour dire qu'il reviendrait très tôt le matin afin qu'il n'y ait pas de témoin. Le séducteur avait de son côté versé un somnifère dans le Bloody Mary de la créature pour la réveiller peu avant l'arrivée de celui-ci afin qu'elle panique instantanément et ne réfléchisse donc pas trop. Quand elle m'a vu faire le con, elle était donc déjà affolée. Elle s'est alors précipité comme prévu chez son amant. Puis chez son amoureux éconduit dont elle connaissait l'adresse et que je savais trop pingre et salace pour l'aider sans rétribution en nature. Était aussi prévu que le type du bac serait dans le coin, mais ayant lui-même profite des charmes de la femme avant qu'elle ne l'envoie bouler sans ménagement, il était exclu qu'il l'aide. De plus ce type est l'amant de la femme du commissaire de police du coin et ne pouvait me dénoncer sans être arrêté lui-même pour non-assistance à personne en danger. Il était clair qu'il ne parlerait donc pas.

Depuis, je suis en ménage avec le serial killer qui, fin psychologue, est persuadé que je suis fou malgré tout et aimerait bien comprendre comment un fou a pu ourdir un tel plan quand lui se contentait de scénario misérables. Le mari a épousé la sœur de la femme du commissaire qu'il cherche désormais à faire aussi disparaître mais le passeur est inquiet que la mort de la sœur de sa maîtresse ne rende celle-ci frigide de désespoir et fait désormais passer gratuitement quiconque veut éviter le pont ce qui le plonge peu à peu dans la misère. De mon côté, j'ai eu quand même drôlement la trouille ce qui m'a passagèrement guéri de ma folie, encore que quand ma femme s'est aperçu que son compagnon en aimait une autre au vu de son chagrin, elle ait voulu revenir avec moi ce qui m'aurait rempli de bonheur si mon nouveau compagnon ne l'avait immédiatement tué pour ne pas me perdre ce qui a provoqué une rechute chez moi. Je suis donc de nouveau fou et sinon je cherche du travail. Si quelqu'un dans le forum avait quelque chose pour moi. J'étrangle, je noie, je camoufle en suicide etc, en suivant les conseils avisés de mon cher amant.

Mes tarifs sont raisonnables pour un fou :bave:

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Invité Orbes claire
Invités, Posté(e)
Invité Orbes claire
Invité Orbes claire Invités 0 message
Posté(e)

Je suis désolé de te ( ce n'est pas une marque d'impolitesse, mais de convivialité ) contredire, mais ta proposition n'est pas juste, comme je ne suis pas uniquement l'assemblage des cellules de mon corps, la réunion d'êtres disjoints est plus que la somme des éléments, par exemple assez simpliste, si j'ai un individu lambda dans une cage ne s'ouvrant que de l'extérieur dont les murs lisses font 3.5m de haut, et un autre dans une autre cage identique, ils resteront coincés chacun de leur coté, la réunion des deux personnes pourra conduire à une toute autre issue, qui n'est pas la composante des deux premières situations, à savoir de rester enfermés, ils pourront interagir ensemble, s'entraider, en l'occurrence que l'un monte sur les épaules de l'autre, pour escalader un mur, puis ouvrir la porte de celui resté dans la cage: la coopération change radicalement les possibilités ! Dans une société il y a de nombreuses façons de s'influencer les uns les autres, d'agir ensemble, de propager ce qui était unique à l'ensemble du groupe, comme la tattoomania, le piercing, la manucure chez la gente féminine ou la barbe chez l'homme, ou plus abjectement le nazisme produit d'un seul homme ayant impacté toute une nation...

Bonjour Déjà utilisé,

effectivement j'aurai dû compléter ma phrase : la société est la somme des individus qui la composent et des relations qu'ils entretiennent entre eux

... que ce soit par intérêt ou par humanisme, plus la solidarité et le souci de l'autre sont présent, plus les fauteurs de troubles ont du mal à exister.

Intéressées est le terme le plus approprié ! Pas nécessairement envers les autres, mais déjà envers elles-mêmes, ce qui est le cas de la quasi totalité des travailleurs, et même celles qui sont dans des associations ou des ONG, ne sont pas " innocentes ". Cela n'en fait pas pour autant des monstres, mais seulement des animaux motivés par quelque chose ! Ce qui n'est pas à proprement parler de la bienveillance, surtout si ce sont nos besoins ou notre bonne conscience qui nous l'imposent.

Ne fait-on les choses que par intérêt ? ..... il est vrai que les bonnes actions nous rendent meilleurs, mais la gratuité et le simple don de soi sont-ils impossibles ?

En tant que fou, j'ai tué cette femme pour me venger du type qui était amoureux d'elle en le rendant malheureux de la mort de ce qui faisait toute sa vie, parce qu'il m'avait piqué ma femme, ce qui m'a rendu fou. Mais c'est quand le mari m'a proposé de l'argent pour tuer sa femme que j'ai compris que mon heure était enfin venue et que j'ai ourdi mon plan avec le séducteur (non rétribué lui pour ce faire, puisque serial killer à la retraite juste mis en bouche par la perfection machiavelique de notre plan). Le mari donc s'était arrangé pour dire qu'il reviendrait très tôt le matin afin qu'il n'y ait pas de témoin. Le séducteur avait de son côté versé un somnifère dans le Bloody Mary de la créature pour la réveiller peu avant l'arrivée de celui-ci afin qu'elle panique instantanément et ne réfléchisse donc pas trop. Quand elle m'a vu faire le con, elle était donc déjà affolée. Elle s'est alors précipité comme prévu chez son amant. Puis chez son amoureux éconduit dont elle connaissait l'adresse et que je savais trop pingre et salace pour l'aider sans rétribution en nature. Était aussi prévu que le type du bac serait dans le coin, mais ayant lui-même profite des charmes de la femme avant qu'elle ne l'envoie bouler sans ménagement, il était exclu qu'il l'aide. De plus ce type est l'amant de la femme du commissaire de police du coin et ne pouvait me dénoncer sans être arrêté lui-même pour non-assistance à personne en danger. Il était clair qu'il ne parlerait donc pas.

Depuis, je suis en ménage avec le serial killer qui, fin psychologue, est persuadé que je suis fou malgré tout et aimerait bien comprendre comment un fou a pu ourdir un tel plan quand lui se contentait de scénario misérables. Le mari a épousé la sœur de la femme du commissaire qu'il cherche désormais à faire aussi disparaître mais le passeur est inquiet que la mort de la sœur de sa maîtresse ne rende celle-ci frigide de désespoir et fait désormais passer gratuitement quiconque veut éviter le pont ce qui le plonge peu à peu dans la misère. De mon côté, j'ai eu quand même drôlement la trouille ce qui m'a passagèrement guéri de ma folie, encore que quand ma femme s'est aperçu que son compagnon en aimait une autre au vu de son chagrin, elle ait voulu revenir avec moi ce qui m'aurait rempli de bonheur si mon nouveau compagnon ne l'avait immédiatement tué pour ne pas me perdre ce qui a provoqué une rechute chez moi. Je suis donc de nouveau fou et sinon je cherche du travail. Si quelqu'un dans le forum avait quelque chose pour moi. J'étrangle, je noie, je camoufle en suicide etc, en suivant les conseils avisés de mon cher amant.

Mes tarifs sont raisonnables pour un fou :bave:

Belle imagination :)

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